Chapitre 9 : Ce l'avouer...
(PDV Clara)
J'ai mal ! Je n'ai plus de souffle ! Depuis combien de temps je danse ? Une heure ? Une demi-heure ? Une minute peut-être ? Je ne sais pas, je ne sais plus ! Je n'arrive plus à réfléchir. Je suis fatiguée ! Je ne veux plus qu'une chose : que cela cesse ! Alors que l'un d'entre vous me tue que l'on en finisse ! Que l'un d'entre vous est la bonté d'abréger mais souffrance !
Ho Mathieu ! Mon frère ! Je suis navrée que doivent assister à cela ! Désolée de t'avoir menti !
Ho Patron ! Je te demande pardon pour ne pas t'avoir prévenu de qui je suis réellement ! Pardon aussi pour autre chose ! Une chose que tu ne sauras jamais ! Je t'aime ! Je ne peux ignorer l'évidence ! Je t'aime de tout mon cœur !
Les garçons je ne vous abandonnerai jamais ! Je vais me battre et danser, je vais esquiver les balles ! Telle une mélodie parfêtement exécuté ! Mais si je fais un faux pas ? Si c'était le cas cette mélodie va se clore sur une fausse note ! Si c'était le cas, pardon, pardon pour tout ce que je ne vous ai pas dit ! Je tiens à vous alors je vais me battre jusqu'au bout !
(PDV Patron)
Elle saigne ! La balle lui a éraflé le bras juste assez pour que cela saigne. Ce n'est pas abondant mais il reste une heure de musique. Mathieu stresse comme pas permis ! Moi aussi. Je l'avoue je tiens à elle mais simplement parce que c'est la sœur de Mathieu...
Non ! Je le sais mais je préfère me mentir pour me protéger. De quoi voudrais-je me protéger ? De la douleur que l'on ressent lorsque nos sentiments sont à sens unique. Alors oui.
Oui ! Je suis amoureux de Clara mais personne ne le sauras jamais ! C'est comme ça !
(PDV Mathieu)
Ho ma pauvre sœur ! Tu es là telle une poupée vivante que l'on fait danser pour le plaisir ou bien telle un monstre de foire que l'on montre pour de l'argent. Toi tu n'as rien fait et tu te retrouve à danser pour ta vie.
Pardon de ne pas avoir vu ce que tu me cachais avant. Tu me diras que c'est normal mais te rappelles-tu lorsque nous étions enfants et que tu me mentais ou me cachais des choses ? Je le savais toujours ! Mais là tu risques ta vie car j'ai été trop aveugle pour voir que tu me mentais. Ho ma petite sœur ! Reste en vie par pitié !
À suivre...
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