( NDA: Ayez la ref de ce média svp )
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Je lui souris.
Oui Lia, tu es la fille la plus sympathique que je connaisse.
Anzu- Continue de rêver oui .
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Hitsuyo- PARDON ??

Lia éclate de rire, d'un rire incontrôlable.
C'est la première fois que je lui réponds aussi ouvertement.

Anzu- Ben quoi les rêves c'est la nuit je te signale.

Lia m'attrape les cheveux et me tire derrière elle. Elle aime bien me tirer les cheveux parce qu'elle sait que c'est la chose que j'aime dans mon corps.

Elle m'amène jusqu'aux toilettes et lève le poing.
*sonnerie*
Ouf sauvée par le gong

Je me dépêche de passer sous son bras ( ce qui est difficile étant donné que je mesure une tête de plus qu'elle ) pour retourner en cours.
Décidément j'ai beaucoup de chance aujourd'hui.
Je retourne en cours. Et essaye de m'endormir avec que le prof arrive.

Les deux derniers cours avant la sonnerie du midi passent avec lenteur comme si le temps essayait de se retenir, de ralentir pour éloigner la menace qui plane autour de moi.

A midi par contre j'essaye de sortir avant les autres. Il faut que je trouve un endroit pour manger tranquillement le bento que maman m'a préparé.

Je me dirige vers le toit ou je serai sûrement en sécurité.
Le gardien qui vérifie si personne n'y va, accepte de me laisser y aller pour que je puisse être tranquille.

Je lui avais raconté ce qui m'arrivait et lui avait fait promettre de ne rien dire. Il avait accepté mais en contrepartie je devais lui raconter tout ce qui m'arrivait et si il jugeait que c'était trop grave ou dangereux il allait prévenir le collège.
Pour éviter que ça arrive j'avais donc décidé de minimiser tout ce que Lia et sa bande d'esclaves me faisaient subir.

Je me dirige donc vers le toit et lui sourit. Il me sourit en retour en ouvre le portail.
Je m'installe confortablement et j'ouvre mon bento.
Ma mère a fait du riz et des saucisses en forme de poulpe avec des poivrons et un brownie comme dessert.
Je mange rapidement et je ferme ensuite les yeux.

J'ai besoin de cet instant pour récupérer quelques minutes du sommeil qui m'a été volé cette nuit.

Mr. Konasaki ( le gardien ) vient me réveiller environ 10 min avant que ça sonne.
Je redescend les escaliers, me préparant au pire.

Les pauses de midi sont toujours là où Lia prend le plus de plaisir à me martyriser.
Quand elle est de mauvaise humeur, elle ne prend même pas la peine de lever la main sur moi mais elle demande à ce débile d'Hitsuyo de s'en charger. Il faut dire qu'il est prêt à tout pour elle même si il fut un temps où elle l'harcelait aussi.
Il faut croire qu'il y a des gens qui ont la mémoire courte...
Mais bon ce ne sont pas mes histoires.

A peine arrivée dans la cour, je sens les yeux de mes camarades me fixer. Ils me regardent avec désolation mais n'osent rien faire car ils ne veulent pas subir la même chose que moi.
Bon.
Je les comprend mais ça me fait quand même mal d'être seule.
Seule au monde comme Lia aime me le répéter.

D'ailleurs elle n'est pas là, Lia. Je me demande ce qu'elle peut bien être en train de faire.
J'essaye de trouver un endroit où me cacher avant qu'elle n'arrive mais c'est peine perdue. J'entends ses talons claquer sur le sol alors qu'elle se dirige vers moi.

Je me retourne lentement et j'essaye de calmer les battements de mon cœur affolé.
Elle ne peut rien me faire de grave, ca va bientôt sonner.

Elle arrive devant moi, remet du gloss brillant sur ses lèvres et souris.
J'ai beau faire comme si j'étais forte, elle voit très bien que j'ai peur d'elle.
Elle lit en moi comme dans un livre ouvert.

Lia- Si j'étais toi, j'irais vérifier le contenu de mon sac avant que ça sonne.

Je l'ignore et essaye de me diriger vers un autre endroit de la cour.
Hitsuyo me barre le passage et je lève les yeux vers son visage. Je n'y décèle aucune hésitation, aucune once de regret.
Si Lia lui demandait de me tuer, il n'hésiterait que quelques secondes avant de le faire.
Je ne sais pas ce qu'elle lui a dit ou fait pour qu'il accepte d'être son larbin mais c'était vachement efficace.

Hitsuyo- Mais où est-ce que tu essaye d'aller comme ça ? Tu veux nous fausser compagnie ?
Je ne prends même pas la peine de répondre.

Hitsuyo- Allez voyons reste un peu avec nous Anzu !
Il essaye de me faire un croche-pied mais je l'esquive et m'éloigne rapidement.
Pas assez rapidement apparemment.

Il m'attrape par la nuque et me plaque contre un mur.
Je sens son souffle contre mon cou et je frissonne.
Ok là je suis vraiment dans la merde.
Il commence à me donner des coups dans les genoux et dans le dos puis il me tire les cheveux pour me retourner.

Je sens sa main qui monte le long de mon ventre pour s'arrêter juste au-dessous de mes seins, au niveau de mon sternum.
Je retiens mon souffle.

Il me regarde avec délectation et se retourne vers Lia pour lui demander son avis.
Elle hoche légèrement la tête.
Je suis foutue.
Il tend son poing, me sourit et...
Hitsuyo- Fais de beaux rêves

Me donne un coup énorme.
J'en ai le souffle coupé. Il me lâche les cheveux et je tombe par terre.

Pendant que j'essaye de reprendre mon souffle avec difficulté, il me tape sur le dos avec ses pieds, me tape tellement fort que j'ai l'impression qu'il va me casser les os.
Il s'apprête à me donner un coup ultime quand...
*sonnerie*

Il m'abandonne sur le sol et rejoint Lia qui a enfin l'air satisfaite.
Je n'arrive pas à croire que c'est réellement fini donc je reste allongée par terre, en boule, refoulant mes larmes, jusqu'à ce qu'il ne reste que quelques élèves dans la cour.

Je me relève avec difficulté et me dirige vers les casiers. Aujourd'hui, ma prof de physique et mon prof de maths ne sont pas la donc je finis plus tôt.

Je sors du collège en tenant mon sac à bout de bras et je m'éloigne de cet enfer.
Heureusement pour moi Hitsuyo qui n'est pas dans ma classe n'a pas encore fini.

Je ne suis pas vraiment prête à me prendre d'autres coups même s'ils ne sont pas violents.
A cet instant, j'ai l'impression que même une pichenette faite par un bébé pourrait me faire mal.

Je ne sens plus mes jambes ni mon dos et je me demande comment je fais pour avancer alors que j'ai l'impression que ma colonne vertébrale est en miettes.

Je ne peux pas rentrer chez moi maintenant.
Maman est sûrement à la maison car elle ne travaille pas le mardi après-midi et je ne veux pas qu'elle s'inquiète.
Je ne veux pas qu'elle sache.

Je ne lui ai jamais dit que je me faisais harceler car ça a commencé un mois après l'accident.
Un mois et 8 jours précisément.

Quand ça a commencé elle n'était pas en état de gérer ça. Elle avait déjà bien assez à faire avec toutes les démarches administratives, mes rendez-vous quotidien chez la psy, mes cauchemars et sa recherche de travail.

Elle rentrait tard le soir et souvent je dormais déjà quand elle arrivait.

Quand elle a commencé à aller mieux, c'est à dire il y a à peut près 2 ans, je ne pouvais pas lui en parler parce que j'avais peur et honte.

Peur qu'elle m'en veuille de ne pas l'avoir prévenue plus tôt.
Peur qu'elle s'en fiche.
Peur qu'elle le dise au collège et que ça s'aggrave.
Peur qu'elle sombre à nouveau dans la dépression par ma faute.
Honte qu'elle découvre cet aspect répugnant de ma vie.
Honte de ne pas lui avoir dit.

Ce sont toutes ces raisons qui font qu'à ce jour, je ne lui ai toujours pas dit.
Mais je sais que plus les jours passent, et plus je dois lui dire.
Mais je n'ose pas.

Mes pas m'amènent au parc dans lequel j'aimais bien jouer quand j'étais petite.
Il y a toutes sortes de jeux géniaux mais je me rappelle que mon préféré était le tourniquet.

J'imaginais que c'était mon château dans le ciel et que je nageais dans les nuages à chaque fois qu'il tournait.
Il n'y a personne dans le parc alors je m'assieds dessus.
Et je m'endort.

☁️☁️☁️
Une voix me réveille.
???- Est-ce que ca va ?
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Et voilà ^^
L'épisode 4 tant attendu ( pas du tout mais bon )
On se demande qui s'est qui lui parle heeeein ?

Je suis assez contente qu'on découvre vraiment la vie d'Anzu au collège et je suis graaave fière de moi pour cet épisode
Je remercie euh je remercie ben mes lecteurs et... Bisous !! ( / ￣▽￣)/ ‿ _|__|_

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