OS _ MHA (Katsuki)
Information avant lecture :
Ce qui va suivre est une fanfiction sur l'univers My Hero Academaia. Certains point ne clochent pas. Mais pour ma part, ça ne m'a pas tant perturbé, et j'avais honnêtement pas envie de tout changer alors que j'étais sur la fin, pour une erreur d'inattention de ma part.
La plus part des personnages ne sont évidemment pas de moi, juste la personnage principale et sa "famille".
J'ai écris cet OS, ayant eu envie d'essayer de développer du mieux possible le caractère de Katsuki, à travers une situation où on peut avoir de certaines difficultés à réellement bien l'imaginer. Évidemment, je suis à l'écoute de toutes critiques positives ou négatives.
Bonne lecture ❤
Bombe.
"Si je t'embrasse..."
— Si je t'embrasse, là, tu m'exploses le visage, où tu acceptes ? lui sourit-elle tendrement avec un certain amusement.
Les deux jeunes étaient debout, l'un en face de l'autre. La demoiselle regardait le jeune homme avec une certaine intensité dans le regard. Ses yeux aux iris à la limite de la transparence le transperçait comme au premier jour. Ses cheveux aux multiples teintes, s'envolaient légèrement avec le vent un peu dans tous les sens. Ses mains, frigorifiées s'étaient réfugiées dans les poches de son sweat bordeaux. Elle avait totalement craquée sur l'être en face d'elle, matérialisant leurs caractères opposés. La fille colorée, comme plusieurs l'appelait, avait une joie de vivre incarnée, malgré une légère timidité, lui, eh bien...
Toujours à râler où à avoir le même air blasé qu'à cet instant. Très impulsif contrairement à la patience dont était imprégnée celle qui lui faisait face. Ses cheveux en pétard, reflétant son alter, comme ceux de la personne qui avait réussi sans le vouloir à avoir une place dans son cœur. Ses mains aussi se trouvaient dans ses poches, malgré le même geste, lui avait une posture blasée et non frigorifiée.
Il souffla, dégageant un petit nuage entre eux deux, sans pour autant rompre le lien qu'on leur regard. Cela faisait un moment qu'ils se tournaient autour, et là, alors qu'ils se voyaient comme de nombreuses fois à l'écart de tous, elle avait franchit le pas.
— Si je t'embrasse là, tu me feras changer de couleur ? finit-il par dégager un léger sourire, brisant très légèrement son air blasé.
Les yeux de l'adolescente s'écarquillèrent, à vrai dire elle n'aurait jamais pensé à une réplique comme celle-ci de sa part. Mais être le premier était pour lui comme un mode de vie, il n'allait pas la laisser s'emparer de ses lèvres avant qu'elle ne le fasse.
Un petit rire s'échappa ensuite de la bouche de la jeune, et quand elle compta l'embrasser, c'est lui qui se jeta en premier sur ses lèvres.
Les mains de la demoiselle quittèrent ses poches, pour se poser sur les joues de son petit ami (?). Celui-ci les lui attrapa, pour les lui serrer, dans l'optique de les réchauffer, ce qui la fit sourire davantage.
Quand leurs lèvres se séparèrent, c'est leurs regards qui se lièrent de nouveau. Il se mordit la lèvre inférieure, et elle passa le bout de sa langue sur les siennes.
Ils se connaissaient depuis le collège, quand elle était arrivée en cours d'année dans sa classe. Elle avait principalement retenue son attention, face à ses cours qu'elle dessinait au lieu de les écrire. Il l'avait même prise de haut, face à cette méthode "bizarre" pour mieux apprendre. Mais elle lui avait tenu tête, personne à part sa mère n'avait réussi à autant lui tenir tête sans flancher. Malgré leur lycée différent, puisqu'elle ne souhaitait pas devenir une héroïne, ils avaient continuer à se voir sans parler de l'autre à leur entourage.
— Ils n'ont pas annoncé de neige ses prochains jours, ça te dis on rentre, je caille de fou.
— On va chez toi, ou chez moi ?
— Chez toi, lui sourit-elle innocemment.
Les deux savaient que les parents du jeune homme sont beaucoup plus laxistes que ses parents d'accueil. Il glissa alors son bras autour des épaules son amoureuse, pour la rapprocher de lui et essayer de la réchauffer un minimum. Quelle idée avait-elle eu de lui proposer de se voir dans un parc avec ses températures ? En plus, elle n'avait enfilé qu'un sweat, et il espère au moins un truc en dessous, sinon il allait l'insulté de folle.
Ils en eurent pour un quart d'heure de marche, et leurs mains piquèrent face à la chaleur de chez les Bakugo.
— Bonjour Aya, comment vas-tu ? demanda le père en les voyant arriver.
— Bien, bien, et vous ?
— Ca va. Je vous sers un thé ?
— Volontier ! s'exclama-t-elle en retirant ses chaussures.
Ses doigts étaient tellement froids qu'elle eu l'impression qu'ils allaient coller à la chaleur de la tasse.
— Merci beaucoup. Votre femme n'est pas là ?
Depuis les trois ans qu'ils se connaissaient, Aya avait souvent été invité chez eux, étant un lieu hors de la vue d'autrui, et assez calme quand le jeune homme ou sa mère ne crit pas. Bon, soyons honnête, c'était rarement le cas, puisqu'ils s'amusaient souvent à la PlayStation, et donc même la colorée pouvait se mettre à râler face à ses pertes. Puisqu'ils avaient bien comme point commun, le fait de ne pas aimer perdre.
— Elle devrait bientôt arriver, lui répondit-il après avoir jeté un coup d'oeil à la pendule.
Ils burent doucement le thé dans le silence, qui est à déguster d'un point de vue auditif, jusqu'à ce qu'une voie féminine se fasse entendre après que la porte d'entrée est claquée.
— Je suis là !
— On avait entendu ! cria en retour le blondinet.
— Oh comment tu parles à ta... OH AYA ! COMMENT TU VAS ?! se rua-t-elle sur l'amie de son fils pour l'enlacer.
— Je vais bien, et vous ? La forme à ce que je vois ! rit-elle légèrement.
— Toujours ! Sauf quand Katsuki ne sait pas se tenir ! fit-elle un savon au concerné en lui faisant les gros yeux.
Celui-ci bouillonne, et se lève violemment avant de s'éclipser dans sa chambre. La jeune continuait de boire son thé, tout en regardant le spectacle, comme le faisait déjà le père.
— Excuse-le, niveau tête de mule il n'y a pas mieux !
Cela fit rire Aya qui se leva pour aller rejoindre Katsuki dans sa chambre, après avoir de nouveau remercier pour le thé.
Elle entra sans frapper, et le vit retirer son sweat, ce qui lui dévoila une partie de ses abdos, avant qu'ils ne soient de nouveau camouflés par son t-shirt, retombant.
— Monsieur est musclé à ce que je vois, j'aime beaucoup, s'avança-t-elle tranquillement dans la pièce.
Il souffla, et s'allongea sur son lit.
N'attendant aucune invitation, elle se jeta à ses côtés avec un grand sourire, ce qu'il le fit râler.
— T'es obligée de sauter ?!
— Bah oui vu que tu ne le fais pas ! Faut bien que quelqu'un s'en charge.
— T'sais qu'il et naze ton argument ?!
— Comme ta tête de mule ! lui sourit-elle de toutes ses dents, avant de s'amuser à lui passer un savon comme sa mère lui avait fait.
Il lui attrapa alors le poignet, et passa à califourchon sur elle en lui plaquant se qu'il avait en main au-dessus de sa tête. Sentant ses mains encore un peu froide, elle passa la libre sous le t-shirt du blondinet pour la coller sur sa peau.
— Putain ! T'es encore gelée ! prit-il son autre poignet pour le mettre au même endroit que l'autre, se qui la fit éclater de rire.
— Oh la la, je suis prisonnière du grand et musclé Bakugo, sauvez-moi ! s'amusa-t-elle, ce qui le fit sourire.
Elle s'amusa davantage en utilisant son alter, disparaissant visuellement sous ses yeux, tel un caméléon qui se camoufle. Mais comme pour lui prouver que peu importe la situation il la verrait, il l'embrassa, la laissant donc réapparaître. Elle entoura par défaut de ne pas utiliser ses mains, ses jambes autour de sa taille, venant le coller à elle.
Au bout d'un moment, ses lèvres quittèrent les siennes pour se déposer à plusieurs reprises dans son cou, ce qui fit soupirer de plaisir Aya. Il garda ses poignets d'une main, l'autre passant sous son sweat où il découvrit l'absence d'un t-shirt ou autre.
— T'es cinglée de sortir comme ça !
— Et toi t'es cinglé d'oser me toucher de tes mains moites ! Tu pourrais m'exploser à tout instant ! s'exclama-t-elle essayant d'être terrorisé.
Le blondinet se mit à la menacer en créant des explosions très proches d'elle, ce qui la fendait de rire. Il avait d'ailleurs relâché son emprise, et elle en profita pour se redresser et venir une énième fois l'embrasser, les faisant tomber de l'autre côté du lit. La tête dans le vide, Katsuki se servit de ses avant-bras pour se redresser, la laissant se poser sur ses cuisses.
— Ça me fait plaisir que tu me laisses te toucher, que tu me souris, que t'acceptes de m'embrasser, lui murmura-t-elle après avoir lâché ses lèvres et poser son front contre le sien, ses mains lui caressant la nuque délicatement.
Le jeune homme ne sut honnêtement pas trop quoi répondre. C'est vrai qu'il était du genre dur à approcher, mais avec elle s'était un peu différent. Et ce peu de différence, était en soi énorme.
— Ça ne te fais pas plaisir que je t'aime? avait-il dégagé ses sentiments du plus profond de son être, se la bouclant directement après.
Ses yeux s'écarquilèrent, et devinrent même humides. Elle mordilla sa lèvre inférieure, essayant de contenir le trop plein de bonheur qui allait exploser.
Les deux se regardèrent dans les yeux. Aucun ne s'exprimaient verbalement. Tout passait par le regard.
D'un côté, le "sans cœur," ayant en tête que la réussite de son avenir. De l'autre, une fille avec un trop grand cœur, voyant son avenir sans y prêter d'intérêt.
Il avait réussi à lui faire une petite place, à lui offrir le peu d'amour qu'il pouvait posséder envers autrui. Elle lui avait fournit la majorité de son cœur.
Ce fut davantage étonnant que quelques semaines plus tard il l'invita à une soirée qu'organisait sa bande de potes. Personne ne la connaissait, il avait parlé d'elle qu'une seule brève fois à Kirishima, qui avait juré de se taire. Tous furent surpris en voyant la colorée arriver avec Katsuki, surtout qu'ils avaient penser à plein de choses plus loufoques les unes que les autres, et non à simplement une fille qui malgré ses cheveux était d'apparence banale.
En voyant la bande se tourner dans leur direction, une fois la porte ouverte, le réflexe d'Aya fut de se camoufler disparaissant de leur vision. Cependant Bakugo connaissant sa copine, la rattrapa par le bras très rapidement avant qu'il ne puisse plus la détecter dans l'espace. Il attendit qu'elle réapparaisse pour faire très rapidement les présentations :
— J'vous présente Aya, dit-il simplement.
S'engendra un brouhaha quand Mina, Eijiro, Denki, Kyoka, et Hanta se présentèrent individuellement en même temps.
— J'ai rien capté ! s'exclama la colorée une fois le vacarme redescendu.
Elle s'intégra facilement au groupe, discutant dans un premier temps de son alter qu'ils avaient trouvé stylé.
— T'en as déjà profité pour espionner ?
— Trop bien ! Au moins tu peux mater tranquillement sans être vu.
— Pourquoi tu n'essayes pas d'être une héroïne ? Ton alter pourrait super bien aider.
La dernière question, posée par Kyoka, prêta plus d'attention de la part d'Aya, qui y répondit plus clairement qu'un signe de tête.
— Oui c'est vrai, même Katsuki m'en avait parlé au collège, mais ce n'est pas pour moi. Je compte aller ensuite dans une école de dessin, et voir où ça mène.
— Tu connais Katsuki depuis le collège, et il nous a encore jamais parlé de toi ?! s'écrit Mina.
— J'vais quand même pas non plus te dire quand je pisse !! hurla-t-il.
Cette comparaison aurait pu gêner la colorée, mais celle-ci connaissait la manière d'être de son copain, et même si ses paroles la faisait avoir un lien avec sa pisse, qui est bizarre, elle savait que c'était loin d'être le cas. Aya connaissait les sentiments que le blondinet avait à son égard, et étant sincère, elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance et qu'elle n'avait pas à avoir de doute là-dessus.
— Pff... Irrattrapable ce gosse, souffla Mina, ce qui énerva l'explosif qui la pourchassa un moment.
Quand la rosée retourna dans la pièce principale où tous les autres se trouvaient, Aya s'amusa à faire équipe avec elle et la fit disparaître à moitié avant que Katsuki n'arrive la seconde d'après.
— Putain, elle est où ?!
Tout le monde haucha les épaules, et après qu'il est brièvement regarder dans les pièces adjacentes il se tourna vers sa copine, ayant l'intuition qu'elle n'était pas si innocente dans la disparition de Mina.
— Fait là réapparaitre !
— Le s'il te plait il est où ? J'suis pas ta chienne, répondit-elle sans énervement, juste par principe, ce qui le fit souffler.
— Vas-y fait pas chier ! Elle est ... il se coupa en ayant davantage prêter attention au reste de la pièce.
En effet, malgré le fait quelle se soit collée au mur, Aya n'étant pas en héroïque, n'avait pas amélioré vraiment son pouvoir. Donc, même si Katsuki au début de leur relation amicale lui avait parlé d'essayer de camoufler aussi les autres, et qu'elle avait essayé sur lui, elle n'était jamais arrivée jusqu'à une invisibilité aussi nette que la sienne. Elle avait donc donné à Mina les couleurs du décors, soit pour le coup du mur, mais les formes du corps de Mina pouvaient encore être distinguées.
Il bondissa alors sur la rosée, créant des explosions prêt à les faire péter à son visage.
Cramée, la colorée la fit réapparaître en l'effleurant du bout des doigts face à la distance qui les séparait, et Mina se remit à courir.
— J'aurai essayé, haussa-t-elle les épaules, en attrapant son verre qu'on lui avait passé remplie à son arrivée.
— Bon les deux tourtereaux, vous arrêtez deux secondes de courir dans tous les sens ?! lança Denki se qui fit stopper les deux énergumènes.
Si on le pouvait, on verrait des nuages de fumer sortir des oreilles de Katsuki, qui s'approcha prêt à exploser l'autre blond du groupe, tandis que la remarque fit rire Mina face à l'absurdité.
— Nan, mais tu ne vas quand même pas exploser tout le monde ? Si ? demanda calmement Aya, en se décalant légèrement pour lui faire implicitement une place à ses côtés.
Il souffla, et enfuie ses mains dans ses poches avant de s'installer auprès de sa copine. Depuis le début aucun signe d'affection n'avait eu lieu entre eux deux. La colorée savait qu'il n'apprécierait pas de les donner en public, et au fond elle n'en voyait pas l'intérêt, même si à par Eijiro, les autres n'étaient pas au courant qu'ils étaient en couple.
— Il n'a pas hurlé, remarqua Kyoka.
— On t'a parlé à toi ?! se met-il à crier.
Cela fit rire toute la bande, et fit sourire Aya, qui eu envie de poser sa tête sur son épaule après lui avoir embrassé la joue, mais elle se retint, ne pouvant cependant s'empêcher de le regarder un instant amoureusement.
— Qui dit soirée, dit alcool ! Qui dit alcool, dit "J'ai déjà / j'ai jamais" ! s'exclama très fortement Denki en bondissant du canapé, faisant se boucher les oreilles à Kyoka, positionnée à ses côtés.
Mina approuva bondissement elle aussi même si elle était déjà debout.
— Faudrait ramener une bouteille d'alcool pour ça, car là c'est la crise, sortie Hanta en soulevant celle déjà présente sur la table.
— Je vais chercher les bières ! se leva Eijiro avant de revenir avec deux backs de bières.
Chaque jeune s'en prend une, finissant ou mettant de côté sa boisson du moment.
— Qui commence ? demanda la colorée, se mettant à les regarder un par un.
— J'ai jamais embrassé quelqu'un qui est dans la pièce ! lança Mina indiquant carte sur table dans quel direction elle souhaitait la partie.
Cela fit souffler Katsuki qui étonnement bu une gorgée. Cela fut comme un feu vert pour Aya qui fit de même. Du côté des autres, Kyoka et Denki en plus de Hanta attrapèrent leur bière pour y boire.
— ALORS JE VEUX DES EXPLICATIONS ! s'arracha les cordes vocales, la rosée. Du moins, Kyoka et Denki, ça se voyait que vous vous tourniez autour depuis un moment ! Bakugo... Aya ?? Tu aurais réussi à approcher autant le pétard ?! Et toi Hanta... T'as embrassé qui ??
Alors là, la musicienne se mit à rougir, ce qui fit rire Denki qui lui ébouriffa les cheveux. Le blondinet se mit à râler, lâchant un : "Je t'en pose des questions moi ?!", et la caméléon ne prêta pas d'attention à ce qu'avait dit Mina. Du côté d'Hanta il regarda derrière lui si son double ne s'y trouvait pas.
— Euh... L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, et pour sa réputation. À consommer avec modération, commença-t-il. Denki, on était totalement bourré et s'était un gage. Je rajouterai rien.
Kyoka eu un regard amusé en regardant son amoureux, tandis que celui-ci fut gêné. Celle à l'alter Acide, regarda les deux d'une manière où elle ne lâchera pas l'affaire.
Le reste de la soirée continua de se dérouler dans la bonne humeur, et se fut la fatigue qui fit qu'Aya posa sa tête sur l'épaule de son copain. C'était le plus grand contact physique, en quelque sorte, de la soirée qu'ils eurent jusqu'à présent. Par contre, niveau contact visuel, Eraser Head en aurait eu mal aux yeux tellement que par moment ils se fixaient, quand leurs places ne se trouvaient pas à côté.
Les jours passèrent, et la famille d'accueil de la colorée étant au travail, celle-ci était avec son explosif dans sa chambre. Il lui parlait de ses améliorations de techniques, et elle le regardait attentivement, allongée, la tête sur ses cuisses.
— T'es beau, tu sais ?
Cela le coupa dans ses explications, mais ne sembla pas le déranger tant que ça.
— Évidemment ! Quand je dis que je suis le meilleur, c'est en tout, tu crois quoi ?!
— T'es pas le meilleur en chuchotement, ça s'est sûr, soupira-t-elle avec un léger sourire amusé.
— Tu crois ça ? eu-t-il de son côté d'un sourire plein de sous-entendu.
Honnêtement, la caméléon ne comprit pas où il voulait en venir en disant ça, et cela se vit très bien.
— Tu verras ça au moment venu.
Ces mots la firent se redresser, et s'asseoir à ses côtés dans sa direction.
— Et si je veux le savoir maintenant ? harqua-t-elle un sourcil, en croisant les bras, prête à bouder.
— Bah t'attends! J'avais pas fini de te parler de ma dernière attaque !
— Bah ok, mais sans moi, s'allongea-t-elle de nouveau, mais sur le ventre, et la tête vers l'emplacement des pieds, les siens s'amusant par contre à être le plus proche possible de Bakugo.
— Vas-y t'es chiante Aya !
Elle fit mine de ne rien entendre, mais senti rapidement un poids sur elle en train de l'écraser sans retenu.
— Katsu ! T'écrases là !
— Tu préfères que je t'explose ?!
— T'es méchant !
— Alors pourquoi t'es là ?!
— Je te signale qu'on est chez moi !
— Alors pourquoi je suis là ?!
— La ferme un peu... Tu me bousilles les tympans, rit-elle légèrement, en réussissant à se retourner ayant son visage proche de celui de son copain.
Il l'embrassa avant qu'elle ne prenne l'initiative, et Aya enroula ses bras autour de la nuque de l'impulsif. Souhaitant taquiner sa dominance, elle inversa leurs rôles, se positionnant à califourchon au-dessus de lui. Il râla et quand il voulu faire de même, elle retira son sweat où il constata que comme la dernière fois elle ne portait qu'un soutien-gorge. Cela le motiva d'avantage, et elle pu sentir assez violemment le choque de sa tête contre l'oreiller, se qui l'a fit rire.
— Si tu me reparles de mon côté cinglé de ne rien mettre en dessous, je te reparle de tes mains moites, prévient-elle en voyant qu'il allait dire quelque chose.
— Ta gueule ! Je voulais dire que j'aime ce que je vois ! Tu...
Il fut coupé par les lèvres d'Aya sur les siennes.
— Il fait chaud ici, et j'ai pas très envie que tu m'exploses, donc... retira-t-elle son sweat et son t-shirt en même temps, après avoir laissé ses mains vagabonder aux dessus d'eux.
— J'vais t'exploser autrement tu vas voir !
— Le chuchotement il est où ? J'en ai pas encore le droit ? ses mains glissèrent sur son torse. Et t'as pas intérêt à m'exploser !
— Tu veux pas ? se met-il à chuchoter.
— L'amour pas la baise, je suis pas une poupée gonflable. Et tu sais très bien que je l'ai jamais fais.
— T'inquiète, t'inquiète ! J'vais t'exploser en douceur ! s'empara-t-il de ses lèvres en se collant à elle, après voir eu un sourire à la limite du diabolique.
— Aya, t'es rentrée ? entendirent-ils une voix féminine dans le couloir. Tu as invité quelqu'un ? Tu sais, elle ouvrit la porte d'un coup, très bien ce que j'en pense, finit-elle en regardant partout dans la pièce.
La femme ne vit que le sweat de la colorée, joncher le sol.
— Aya, si tu ne réapparais pas dans 3 secondes, tu vas voir ce qu'il va t'arriver. Je t'ai entendu, et j'ai entendu la voix d'un garçon.
Les deux jeunes ne bougèrent pas d'un poil, debout au milieu de la pièce, l'un contre l'autre, la demoiselle les avait rendu invisibles.
— J'espère pour toi que tu es ressortie, et que ton sweat à juste oublié d'être rangé. Car sinon, je vais vite te renvoyer au foyer.
Elle sortie de la pièce en claquant la porte derrière elle.
La caméléon ne lâcha pas de suite son copain, et attendit un petit moment avant de les laisser réapparaître, dévoilant une bombe à deux doigts d'exploser.
Il allait parler, mais Aya, les yeux humides, lui supplia du regard de se taire.
Il remit rapidement ses vêtements, et quitta la chambre furieux.
La colorée remit à la même vitesse son sweat, avant de suivre ses pas, le voyant en train d'insulter la femme qui l'accueillait, prêt à se défendre si elle levait la main sur lui.
— J'ai vu ce que vous avez fais à Aya ! Elle vient avec moi maintenant. Je ne vous laisserai plus la toucher !
— Emmène-là alors. Cette traînée ruine notre réputation. Elle veut continuer à te fréquenter ? Très bien, mais je ne veux plus la voir, et j'en préviendrai l'aide sociale. Prend tes affaires Aya, tu as dix minutes pour être partie.
L'impulsif gérait comme il pouvait pour ne pas se jeter sur la femme, mais ses explosions aux creux de ses mains montraient parfaitement sa colère en plus que son expression faciale.
Aya déglutie, et se précipita dans sa chambre pour prendre ses affaires qui tenaient parfaitement dans deux sacs de sport.
Cela faisait à peu près trois ans qu'elle était dans cette famille. Il ne lui avait rien dit, mais Katsuki avait évidemment très bien vu ses quelques bleus, et savait très bien que ce n'était pas un coin de table malgré le fait qu'elle soit petite.
Elle réapparut dans le salon, et fut soulager de ne pas voir son copain perdre le contrôle. Il était sur le bon chemin pour devenir un héro, il n'allait pas tout foutre en l'air pour ça.
Mais elle savait que ça n'en était pas fini. C'était le cas avec la famille, mais elle serait vite reprise en charge par l'aide sociale quand sa famille d'accueil tiendra au courant de sa fugue.
Il fallu attendre plusieurs semaines, voire mois pour que la jeune colorée débarque dans la famille des Bakugo's. Même si son copain était peu présent à cause de l'internat, elle le voyait de temps en temps. Au fond, comme avant, même si elle ça lui plaisait de pouvoir empruntrer sa chambre, imprègné de son odeur, imprègné de sa présence.
D'ailleurs, aujourd'hui s'était son anniversaire, elle avait vagabondé toute la journée pour trouver un cadeau qui pourrait lui plaire. Mais rien ne l'avait intéressé. Ça ne l'empêcha pas d'aller chercher son copain devant le lycée, ayant eu l'autorisation de sortir pour la soirée, pour fêter son anniversaire avec ses proches.
Elle le vit arriver avec son air blasé mais en même temps sûr de lui, et se rua sur son copain pour l'embrasser sans retenu.
Honnêtement, cela faisait trop longtemps à son goût qu'elle ne l'avait pas vu. Elle s'en moquait de ceux qui pourrait les voir, mais en pensant à l'explosif, elle les fit rapidement disparaître de la vision d'autrui, se fondant dans le décor, et elle le senti se lâcher avec elle, posant ses mains sur ses hanches.
— Tu m'as manqué, tu sais ?
— Tu vois le temps passer trop doucement, souffla-t-il.
— Tu viens, tes parents nous attendent !
— Et si je veux n'être qu'avec toi ?
— Eh bien t'attends la deuxième partie de la soirée.
Elle les fit réapparaître juste après qu'il lui ai volé un énième baiser.
Tout s'était parfaitement bien passé, mais même s'il se moquait des cadeaux, ça lui avait fait un peu de mal de ne pas avoir eu celui de sa copine. Il n'avait cependant rien dit.
L'heure des papouilles arriva quand ils se retrouvèrent seul à seule dans sa chambre. Tandis qu'il en faisait à Aya dans les cheveux, celle-ci ne s'était guère gênée pour glisser sa main sous son t-shirt, et caresser son torse.
— Tu ne déballes pas mon cadeau ? tourna-t-elle son visage angélique vers lui, avec un sourire qui le fit craquer d'avantage.
Il comprit directement, et après avoir lâché son souffle presque légendaire, il lui attrapa le menton pour l'embrasser.
Au fond, il se contrôla pour la suite, à ne pas être trop violent, déraper. C'était la première fois qu'il était dans cette situation, ne l'ayant lui aussi jamais fait, et Aya le savait très bien. Cela ne l'empêcha pas de garder le contrôle du début à la fin, ce qui ne déplaisait pas à la colorée, même si elle aurait bien voulu. Mais elle se dit qu'ils en parleraient plus tard, une chose à la fois.
Katsuki avait été adorable de son point de vue.
Aya avait été magnifique du sien.
Il comptait l'aimer encore un bout de temps, et cela était tant mieux, car elle ne comptait pas le lâcher.
Et heureusement qu'elle fut là, quand quelques années plus tard, il se mit à prendre d'avantage la grosse tête quand il s'approcha fortement du statut de n°1.
— Si là, je te dis que je t'aimes, tu m'exploses ? lui demanda-t-elle doucement tout en lui caressant le visage, étant assise sur lui à califourchon sur le canapé de leur salon.
— Et si, là, je te demande si tu veux bien être ma femme, tu te mets en caméléon ? répliqua-t-il par une interrogation tout en la regardant intensément.
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