64

Now I feel glorious

*point de vue Rawen*

Hier soir je ne me sentais pas très bien. J'avais en mémoire le visage usé par le chagrin d'Eduardo. Cependant après une bonne nuit de sommeil et de réflection, j'ai compris qu'en réalité, j'ai effectué un véritable coup de maitre. J'ai réussi où la police a toujours échoué. Je suis une sorte de justicière en vrai. C'est bon j'abuse là...

Dans quelques heures, Glen et moi reprendrons enfin les reines du biz et du palais. Cette quête s'est étendue sur de nombreux mois mais nous avons réussis. Nous aurons tout ce dont nous avons toujours rêvé. Ça fait tellement de bien le fait d'atteindre ses objectifs. Depuis petite, j'ai toujours su que j'étais prédestinée à un avenir radieux. Je n'ai jamais douté de moi et maintenant j'y suis arrivée.

Glen: tu ne m'écoutes pas n'est pas ?

Moi: nan

Lui: *rire* tu pensais à quoi en souriant comme une conne ?

Moi: ON A RÉUSSI BÉBÉ !

Lui: AH OUAIS OUAIS OUAIS

Glen est une véritable bouffée d'air frais. Il est comme une drogue mais sauf qu'il n'est pas nocif à ma santé. Bien au contraire, j'ai besoin de lui pour avancer.

Nous sommes là au centre commercial depuis la moitié de la matinée en groupe à faire du shopping. Les gars étaient déjà fatigués alors que Neis et moi venions à peine de commencer.

Enrick: faudrait qu'on m'explique. On va à une seule réception mais on a acheté vos vêtements dans trois boutiques. Vous allez vous changer tout au long la soirée ou c'est comment ?

Neis: *rire* meuuh non

Moi: on fait des réserves pour des fêtes à venir.

Glen: vous avez déjà des tonnes d'habits !

Nous: on en a jamais assez !

On l'a dit en même temps. Nous nous sommes regardées et on a éclaté de rire au beau milieu du centre commercial. Enrick et Glen ne savaient plus où se mettre. C'était génial.

On se dirigeait tous vers la sortie. C'est pile à ce moment là que mon lacet décide de partir en vrille. Super ! Je prends donc un peu de retard sur le reste du groupe pour le refaire.

...: Esmeralda ?

Moi: euh... vous devez faire erreur

Lui: si c'est bien toi. Tu m'avais demandé mon téléphone mais tu ne m'as jamais rappelé.

Ah, c'est qui ça encore ? Je ne me souviens vraiment pas de lui.

Peut-être que vous si hein. Attendez je le décrit, c'est un gars blond et pas très grand. bah c'est tout hein.

Moi: je suis vraiment désolée. Je ne me souviens pas de vous

Lui: mais si. Tu étais avec ton frère et il t'avait saoulé

Ahnnnn. Le jour du pari avec Glen. Wouah le gars a une bonne mémoire.

Moi: c'est bon je m'en souviens. Roger ? Robert ?

Lui: Rodrigue

Moi: voilà c'est ça. Bon c'est pas que je ne veuille pas discuter avec toi mais j'ai mes amis qui m'attendent. Ravie de t'avoir revu.

Je m'apprêtai à sortir lorsqu'il m'attira violemment contre lui. Les autres venaient de s'en rendre compte donc ils avancèrent rapidement vers nous.

Glen: il se passe quoi ici ?

Rodrigue: c'est ta sœur là. Elle ne veut pas être gentille avec moi

Lui: d'abord ce n'est pas ma sœur mais ma copine. Ensuite, laisse là.

Rodrigue: sinon quoi ?

J'en avais un peu marre de son bla bla inutile donc je lui ai mis un bon coup de boule dans le nez. Il s'est mis à saigner. Il m'a lâchée direct.

Glen: *rire* ça

Neis: allez viens on y va doudou la warrior *rire*

Nous sommes sortis tous les quatre du centre commercial.

Enrick: *rire* tu l'as corrigé vite fait Rawen. Je suis choqué.

Moi: *rire* doudou et moi on a suivi des cours de self défense et de boxe donc on est parée à toute éventualité.

Elle: exactement !

*point de vue Glen*

On y est enfin. Le début d'un règne. J'ai toujours su qu'on y arriverai, c'était certain. Avec de l'abnégation et beaucoup de volonté, on peut soulever des montagnes.

Comme d'habitude, notre appart sert de dressing vivant. Je me prépare avec Enrick et Marco et les filles sont dans l'autre chambre. Il faudrait vraiment que j'aménage les autres chambres. Ce sera pour plus tard. J'ai trop la flemme maintenant.

Enrick et moi étions prêts les premiers. Marco, il prend tout son temps et les filles n'en parlons même plus. On les attends donc dans le salon et c'est Marco qui nous rejoint en premier.

Enrick: tu aurais pu faire un effort je pense. 

Moi: ouais. Dix piges pour ne même pas mettre de smoking. *rire*

Marco: c'est vous qu'on doit présenter hein. Moi, tout le monde me connaît déjà.

Moi: tu ex...

Neis: pourquoi vous riez ?

Elle nous apparu dans une belle robe en pagne. Elle lui va bien.


Marco: pour rien. Tu es trop belle Neis !

Elle: merci. Vous êtes magnifiques les gars. Marco, tu es très sexy même *rire*

Moi

Enrick

Marco

Marco: *rire* tu peux toucher si tu veux

Elle: nan ça va aller *rire*

Ils ne font que rigoler ensemble. C'est assez innocent mais Enrick ne le voyait pas du même œil. Ça l'irritait profondément. Je ne savais pas qu'il était si jaloux. Jamila était amie avec de nombreux garçons. Cependant, il ne s'était jamais mis dans un tel état.

Rawen: bon bah je suis prête. On peut y aller.

Moi: wow !

Neis: dit moi merci. C'est moi qui l'ai habillée et maquillée. Maintenant, elle est une vraie femme fatale.

Elle: merci doudou. En plus, j'aime beaucoup ces talons aillés *rire*

Elle: vous êtes trop beaux le mecs. Glen en particulier bien sûr.

Moi: *rire* bien rattrapée

Marco: c'est bon maintenant on y va !

Elle: alala Marco a mis les biscotos en valeur. Il se sent plus.

On a tous rigolé en sortant de l'appart et là on tombe sur une pure merveille. Marco il fait jamais les choses à moitié. C'est trop mon gah.

On s'est amusés comme never en arrivant sur les lieux de la fête.

Les portes gigantesques se sont ouvertes, laissant apparaître des centaines de personnes qui nous regardaient avec admiration. Enrick et Neis étaient vraiment émerveillés mais ils faisaient l'effort de le cacher. Ils s'écartent tous et nous laissent accéder à nos places destinées. Elles sont en hauteur. De là, on arrive à voir toute l'immensité de cette salle.

Enrick, Neis et Marco étaient positionnés sur les côtés pendant que Rawen et moi étions juste en face de la foule. Nous devons faire un discours avant que la fête ne commence réellement. Normal, c'est nous les boss.

*point de vue Enrick*

Je suis clairement impressionné. J'ai vu de beaux endroits dans ma vie c'est vrai mais ici c'est différent. Ça respire le luxe. Cependant, il y'a quelque chose de malsain en ces lieux. Les personnes présentes ont une Ora plutôt bizarre. Je ne saurai l'expliquer.

Marco: bonsoir tout le monde. Nous sommes tous ici présents pour accueillir comme il se doit les nouveaux chefs du cartel et du palais. À vous la parole.

Il passe le micro à Glen qui s'avance d'un pas assuré sous un tonnerre d'applaudissements.

Lui: merci merci. Bonsoir à tous. Je tiens à vous féliciter d'avoir mené à bien la mission d'hier. Je suis heureux de vous annoncer que nous avons la main-mise sur les réseaux de la France, l'Espagne et du Mexique. Très bientôt je l'espère, nous nous étendrons à d'autres pays. Je vous exhorte à garder le même sérieux et encore plus de rigueur que sous l'ancien régime. Aucune erreur ne sera tolérée mais je sais que vous y arriverez. Ensemble, nous conquerrons le monde !

La salle exulta et il passa à son tour le micro à Rawen.

Elle: bonsoir à vous. Vous ne me connaissez certainement pas tous. Je me prénomme Rawen, la patronne des affaires au même titre que Glen. J'administrerai tout de même plus le palais que le cartel. Je vous remercie d'être venus si nombreux à cette cérémonie. Je tiens aussi à vous présenter deux personnes plus qu'importantes. Elles ne sont pas dans les affaires mais vous leur devez également allégeance. Voici donc venus Neis et Enrick.

Nous nous sommes présentés brièvement et avons été chaleureusement applaudis. Puis la fête recommença de plus belle. Nous descendions les marches lorsqu'une fille entièrement en noir et masquée s'approcha de nous.

Glen: on peut vous aider ?

Elle enleva son masque.

Edna: salut les gars !

Neis: wesh tu vis encore toi !

Elle: *rire* ouais. J'avais certaines choses à régler mais ce n'était pas très grave. A ce que je vois, vous êtes les nouveaux patrons.

Rawen: exactement

Elle: bravo à vous. Vous avez réussi à évincer Eduardo et Emiliana. Chapeau !

Eux: merci

La soirée se passe relativement bien. Les invités ont l'air d'apprécier. Certains d'entre eux me faisaient des courbettes puisque je suis ami avec les patrons et d'autres étaient réellement sympathiques.

Neis avait des dizaines de mecs qui lui tournaient autour. Tant et si bien qu'on a même pas pu se parler.

...: salut

C'est une fille. Elle est plutôt jolie et a des cheveux châtains.

Moi: salut

Elle: moi c'est Constance. Enchantée

On est resté là à discuter. Elle est sympa quand même. À un moment, elle me prit la main. Je n'ai pas eu le temps de l'enlever que Neis surgie déjà derrière moi.

Neis: on s'amuse bien ici à ce que je vois. Je vous dérange pas j'espère. 

Elle a fait un geste inédit. Elle s'est assise sur moi. J'ai pas trop compris et Constance s'est sentie tellement gênée qu'elle a préféré s'en aller.

Elle: bah alors. Elle est pas très amicale ta pote hein

Moi: je peux savoir à quoi tu joues ?

Elle: a rien. Je suis juste venue te parler et elle a détalé comme un lapin. C'est cette fille qui est bizarre, pas moi

Moi: tu voulais me dire quoi au juste ?

Elle: elle est super bien cette fête hein !

Elle était toujours assise sur mes genoux. En réalité, son geste m'a touché. Jamila faisait la même chose lorsqu'une fille s'approchait de moi. Ça veut dire que malgré tout, elle est quand même un peu jalouse. C'est un très bon signe.

*point de vue Kealan*

Je suis encore chamboulé par la rencontre que j'ai eu hier matin. Mes idées ne sont pas tout à fait claires mais je dois rentrer à la maison. Maman et Howard sont sensés dîner donc je ferrai comme si tout va bien pour ne pas ruiner leur soirée.

Moi: saluuuut vous... euh qu'est-ce qui se passe ?

Maman semblait affligée et Howard l'a tenait dans ses bras la mine triste.

Maman: assieds-toi mon cœur

Je m'exécute donc et l'interroge du regard.

Elle: ce que je vais te dire n'est pas facile à entendre. J'ai vu les infos tout à l'heure et ton père a été arrêté hier soir.

Moi: quoi ? Eduardo Milan a été arrêté ?

Elle: comment est-ce que tu le connais ?!

Moi: il est venu me voir hier matin.

Flashback

J'ai pas cours très tôt les vendredis donc je m'installe toujours dans un café non loin du lycée pour prendre mon petit-déjeuner au calme. J'étais entrain d'attendre ma commande lorsqu'un homme dans la trentaine peut-être s'installa juste devant moi.

Moi: bonjour. Est-ce que je peux vous aider ?

Lui: tu es bien Kealan *******

Moi: oui c'est bien moi

Je ne comprend pas trop ce qui se passe. On dirait qu'il réfléchit mais moi je le connais pas genre. Qu'est ce qu'il fou là ? Je suis bien élevé sinon, je l'aurai viré depuis longtemps.

Lui: je... je me nomme Eduardo Milan ******

Moi: est-ce qu'on se connaît ?

Lui: tu ne me connais pas mais moi si

Moi: et qui êtes vous exactement ?

Lui: je suis ton père

Moi: *rire* c'est plus d'actualité cette blague sérieux.

Lui: ta mère se nomme Callista *******

Moi: comment savez vous ça ?

Lui: je comprends tout à fait ton désarroi donc je vais m'expliquer. Ton frère est un de mes employés. Il y'a une semaine, j'ai entendu son nom de famille dans une discussion de certains de mes autres employés. Ce nom m'a directement fait pensé à ta mère. Alors, j'ai entrepris des recherches sur sa famille. Il est vrai qu'au départ ce n'était que par simple curiosité mais lorsque j'ai appris qu'elle avait un autre fils, j'ai été piqué au vif. J'ai donc entrepris de récupérer un échantillon de ton sang pour faire un test ADN. Et hier, j'ai eu confirmation. Tu es mon fils Kealan.

Moi: attendez deux secondes... Votre histoire est trop tirée par les cheveux. Vous avez appris que ma mère avait un autre fils et hop vous faites des recherches. C'est trop flou.

Lui: je sais que ce n'est pas facile à accepter. Après avoir appris ton existence, j'ai fait un rapprochement de date et je me suis trituré l'esprit pour me remémorer. La dernière fois que je l'ai vu, Callista m'avait envoyé un message. Elle avait une chose importante à m'annoncer mais je me suis comporté...

Moi: vous avez récupéré mon sang à l'hôpital ? C'est pas illégal ça ?

Lui: si. Cependant, j'avais vraiment besoin d'une confirmation. 

Mes idées se sont éclaircis tout d'un coup. Il a dit qu'il s'appelle Milan. Putain de merde ! La colère monta d'un coup. Je me suis mis à applaudir.

Moi: bravo ! Il a fallu une curiosité mal placée pour que vous apprenniez l'existence d'un fils, d'une femme que vous avez traité plus mal qu'un déchet. Vous êtes un père exemplaire. Vraiment !

Lui: j'ai fait des choix et des voyages et là j'en paye le prix. J'avais 15 ans lorsque j'ai rencontré ta mère et je m'étais retrouvé en Angleterre par un concours de circonstances. Je n'étais pas sensé m'éterniser là-bas donc je faisais n'importe quoi et...

Moi: donc pour vous, le fait de passer cinq mois avec une femme et l'abandonner avec un bébé dans les bras, c'est une erreur de jeunesse ? Maintenant vous avez vieilli et on doit tout oublier. Ça passe crème ?

Lui: je ne te demande pas de m'adorer mais juste de prendre en considération ce que je te dis. J'ai été un être de la pire espèce avec ta mère et je ne compte pas le nier. Mon comportement a été exécrable. Malheureusement, Je ne peux rattraper tout le temps que j'ai perdu dans cette vie à cause de mes mauvaises décisions. Je voudrais juste essayer de te connaître. Apprendre que j'ai un fils a été la meilleure nouvelle que j'ai jamais eu. Laisse-moi du temps pour te prouver que je peux être quelqu'un de bien avec ta mère et toi.

Moi: je ne suis pas sûr de vouloir que vous fassiez parti de ma vie. Il y'a une période de mon enfance où j'étais en demande de père. J'avais besoin de vous quand vous n'étiez plus là. Puis est venue une phase ou je vous ai détesté de toute mon âme de nous avoir abandonnés sans même avoir pris la peine de connaître mon existence. Enfin, j'ai fini par ne plus vous haïr mais je ne sais toujours pas si je vous ai pardonné. J'ai occulté la possibilité de revoir mon père un jour donc je ne saurai pas vous dire si vous avoir là devant moi me fasse plaisir.

Des larmes jaillissent de ses yeux. Je ne m'attendais pas au fait que ça me touche de le voir ainsi. Je me suis senti un peu mal.

Lui: s'il te plaît. Je t'en prie. Je ne te demande pas de me pardonner ni même de me voir comme ton père. Je veux apprendre à te connaître. Je veux savoir quels sont tes gouts. Je veux être au courant de ce qui se passe dans ta vie. Je regrette tout ce que j'ai pu faire à toi et ta mère. J'ai déjà 32 ans et je n'ai pas connu mon unique fils. Je n'imagine même pas le vide que tu as ressenti et avec lequel tu as grandi. Je m'en excuse de tout cœur. Accorde moi la chance de partager l'existence de l'homme formidable que je vois devant moi.

Je n'avais plus les mots. Tout se bousculait dans ma tête. C'est un salaud de la dernière espèce qui a traité ma mère comme une merde alors qu'elle était enceinte de moi. Cependant, c'est aussi cet homme pleins de remords et de bons sentiments. Il a l'air sincère pourtant j'ai peur de me faire avoir. Dois-je vraiment l'accabler par rapport aux erreurs commises il y'a tant d'années ?

Moi: je dois y réfléchir.

Lui: d'accord ça me va. J'ai l'espoir de pouvoir créer des souvenirs avec toi. Merci. Tiens, je te laisse ma carte. Tu me contacteras quand le cœur t'en dira. Je serai toujours disponible pour toi. Passe une très bonne journée mon fils.

Il a dit "mon fils" avec tant de fierté que j'en ai été chamboulé. Est ce que je dois lui donner une chance de se racheter ?

Je sors du café sans avoir touché à mon assiette. Je n'avais plus vraiment d'appétit. J'ai besoin d'y réfléchir sérieusement. Je vais parler à ma famille un peu plus tard de cette rencontre. C'est quelque chose que je dois gérer  tout seul.

Fin du flashback

Ma mère est très émotive donc elle s'est mise à pleurer. Je m'y attendais, c'est pour ça que je voulais le garder secret pour un moment.

Moi: calme toi maman s'il te plaît

Elle: *pleure* je suis désolée que tu ai à vivre tout ça mon bébé

Moi: ce n'est pas de ta faute maman chérie. On en rediscutera un peu plus tard. Tu dis qu'il a été arrêté hier soir ?

Elle n'arrivait pas à se calmer donc Howard pris le relais.

Howard: il était le baron d'un cartel de drogue

Moi: je... je vais aller me coucher. Bonne nuit à vous

Je suis monté dans ma chambre et me suis affalé sur mon lit. Eduardo... chef de cartel et il travaillait avec Glen. Et si c'était... oh bordel !

————

N'oubliez pas d'aimer et commenter ❤️

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top