Sometimes the greatest way to say something is to say nothing at all

*point de vue Rawen*

C'est quoi cette vie au juste ? Toujours quand je pense que je suis plus bas que terre, elle me rit au nez en disant: bah ma vieille, t'as encore rien vu. J'en ai vraiment marre. Chaque fois, je veux faire la forte mais ça ne marche pas. Comment lutter quand la vie m'enchaîne coups sur coups ?

Je me suis remise de mes émotions parce que je dois des explications à Glen. Le pauvre, il doit être entrain de se poser milles et une questions.

Moi

Salut Glen

soul mate ❤️

Salut

Moi

Je te dois des explications !

Lui

Je crois bien oui

Moi

Je peux juste te dire que nous ne sommes pas de la même famille

Lui

Comment ça se fait ?

Moi

Figure-toi que je ne suis pas la fille de mon père

Lui

Je comprends rien là sérieux

Moi

*je lui explique tout*

Lui

Oh ! Je suis vraiment désolé pour toi. Je ne sais même pas quoi te dire

Moi

Ne dis rien. Après tout, il n'y a rien à dire. C'est juste un bon gros mensonge. Je pense qu'on en a vu d'autres.

Lui

Tu veux que je passe te voir ?

Moi

Non. Je préfère qu'on se voit au parc à côté de chez moi

Lui

D'accord. J'y serai dans 10 minutes

Moi

Je t'attends là-bas

Je me prépare à la va vite et je vais au parc. J'ai juste envie de le voir maintenant parce que je suis complètement perdue. Il a été à peu près dans la même situation que moi, il pourrait me donner des conseils pour surmonter ça.

*point de vue Glen*

Je suis sans voix. Le mensonge a vraiment gouverné nos vies pendant très longtemps. Je souhaite que ce soit la dernière révélation parce que je crois que, je n'en supporterai pas une autre. Je pars rejoindre Rawen au parc. Elle était assise sur un banc, les bras croisés sur sa poitrine. Elle semblait dévastée.

Moi: hey

Elle: hum

Je me suis assis juste à côté d'elle. Elle s'est donc retournée pour me regarder. Elle est si triste, la pauvre.

Elle: j'arrive pas à croire que ma mère ai pu faire un truc pareil ! Elle a vécu avec ça tout ce temps sans jamais penser à nous le dire.

Moi: elle a sûrement eu une bonne raison à ce moment là. J'en ai voulu à ma mère lorsqu'elle m'a caché l'identité de mon père pourtant, c'était elle qui souffrait le plus dans l'histoire.

Elle: elle n'a aucune raison valable ! Ça se voyait dans ses yeux qu'elle n'avait aucune excuse. Tu sais où est mon vrai père maintenant ?

Moi: non. Elle t'a dit où il se trouvait ?

Elle: il est... il...

Elle s'est mise à pleurer. Ça me fait du mal de la voir dans cet état mais je ne peux rien y faire. Elle doit pleurer pour se libérer. J'ai mis ma main sur son dos. Je le caressais tout doucement pour qu'elle se calme.

Elle: *pleure* il est mort Glen. Je ne pourrai jamais le voir, voir son visage. Je ne saurai jamais si on avait les mêmes goûts ou les mêmes habitudes. Est ce qu'il m'aurait aimé ? Est ce que je l'aurai aimé ? Je n'aurai jamais de réponses à aucune de mes questions.

Moi: on ne peut pas savoir pourquoi on doit affronter certaines situations dans la vie. Tout ce qu'il faut faire, c'est ne pas perdre espoir et avancer. Je suis sûr que ton vrai père t'aurait aimé de tout son cœur. Tu es la meilleure fille que l'on puisse avoir.

Elle: merci Glen. Vraiment ! Tu es toujours là quand j'ai besoin de toi. Je suis heureuse de t'avoir dans ma vie.

Moi: je ne te lâcherai jamais. Je te l'ai toujours dit.

Elle a fait un petit sourire qui me fit autant de bien qu'à elle. Elle sécha rapidement ses larmes.

Elle: je dois en être sûre. On doit faire un test ADN

Moi: je te comprends. C'est une bonne idée

S'il s'avère qu'Howard ne soit effectivement pas son père, elle sera dévastée. Cependant, j'ai un petit côté égoïste qui souhaite qu'elle ne soit pas ma sœur. Quoi qu'il en soit, les test nous le diront...

*point de vue Neis*

Kevin m'a envoyé un message en me disant que je devais venir le voir de toute urgence. Heureusement pour lui, je venais à peine de rentrer chez moi donc j'étais déjà prête.

J'espère que ce n'est pas trop grave. S'il lui est arrivé quelque chose, je ne sais pas comment je réagirai. Je suis dans son immeuble et je vais à son appart. Je sonne comme une malade mais rien. La porte était ouverte. J'entre donc...

Moi: bébé ?

...

Moi: Kevin, c'est vraiment plus drôle là

...

Moi: je vais m'en aller là sérieux !

Kevin: je suis là bébé

Il était assis au fond de la pièce. Il avait un regard bizarre. Je ne saurai le décrire.

Moi: tu vas bien ?

Lui: très bien même

Moi: dans ton message tu m'as dit que c'était urgent

Lui: oui ! J'ai envie de toi bébé

Il se leva d'un bon, se rapprocha de moi et me saisit par les hanches.

Lui: tu es toujours hyper sexy ! Cette robe te va humm... parfaitement bien.

Il s'approche encore un peu et commence à me renifler comme un chien. Puis, il place ses mains sur mes deux seins et commence à les tripoter. Je les retire immédiatement.

Lui: quoi ?

Moi: comment ça quoi ? Tu m'écris que c'était super urgent donc moi, je panique grave. Après je viens ici et tout ce que tu trouves à dire, c'est que tu me dis que tu me trouves sexy. Bah j'en ai rien à foutre de ça. Tu m'as fait stresser pour rien et je déteste ça.

Lui: oh... je suis désolé mon cœur. Je voulais Juste te voir. J'ai dit ça pour que tu arrives rapidement. Allez ! Viens là.

Il m'attire encore une fois vers lui. Je pouvais sentir son souffle rapide sur mon visage.

Moi: non. Laisse moi ! Je vais rentrer tu m'as saoulée là !

Lui: vraiment ?

Il m'embrasse. Je ne lui répond pas. J'ai pas envie de ça maintenant. J'essaye de le dégager mais il ne bouge pas. Il m'embrasse dans le coup puis descends au niveau de mes seins. Là, je dois avouer que ça m'a fait de l'effet. Mais si je n'ai pas envie alors, je n'ai pas envie.

Moi: ARRÊTE MERDE !

Lui: et si je ne t'écoute pas ?

Il dégage ma robe au niveau du bas mes épaules et continu à m'embrasser. J'essaye de le repousser mais il est plus fort que moi. Vu que je n'avais pas mis de soutien-gorge, je me suis retrouvée seins nus devant lui. Par réflexe, je met ma main dessus pour les cacher.

Lui: enlève ta main. Je veux voir tes magnifiques seins !

Moi: non. Je rigole pas là LÂCHE-MOI BORDEL !

Je ne faisais que crier mais personne ne m'entendais. Il ne m'écoute pas et place brusquement mes mains derrière mon dos et m'embrasse encore une fois. Ensuite, il se met à lécher et à mordiller mes tétons. Ça me faisait un mal de chien. Il retire une de ses mains et bloque mes bras en arrière avec la deuxième pour soulever ma robe et caresser mes fesses. Il ne va vraiment pas s'arrêter. Putain ! Il va me violer. Il faut que je trouve quelque chose.

Il continuait toujours à m'embrasser alors même que je le suppliais d'arrêter. Il ne me reste plus qu'une chose à faire.

Moi: chéri... chéri... attends... juste deux secondes.

Lui: quoi encore ?

Moi: c'est pas mieux qu'on aille dans la chambre ?

Lui: ah ! Enfin tu deviens raisonnable. Suis-moi.

Il passe devant moi. J'ai quelques secondes pour agir. Je remets rapidement ma robe en place et me dirige à toute vitesse vers la sortie. Malheureusement, il s'en est rendu compte et m'a tirée par le pied, ce qui m'a fait tomber par terre.

Moi: s'il te plaît Kevin laisse moi partir !

Lui: non ma chérie. Là, j'ai envie de toi donc tu viens. Un point c'est tout !

Moi: qu'est ce qui te prend Kevin ***** ? Tu n'es pas comme ça. Tu n'as jamais fait ça. Reprends toi s'il te plaît !

Il a eu un mouvement de recul et il m'a lâchée. J'en ai profité pour me relever et sortir. Je descendais déjà les escaliers lorsqu'il revint à la charge. Il me saisit le bras mais je me débattais toujours. À un moment, il desserra sa prise et je perdis l'équilibre.

Kevin: Neiiiiiis

...

*point de vue Callista*

Je suis allée dans ma chambre me coucher mais je n'arrivais pas à dormir. Déjà parce que j'assimilais peu à peu les informations qu'on m'a communiqué aujourd'hui. Et aussi, car Olga ne faisait que me parler depuis une demi-heure non stop.

Olga: hey... hey... tu m'écoutes ?

Moi: oui... bien sûr que oui !

Elle: qu'est ce que je viens de dire alors ?

Moi: hey... hey... tu m'écoutes ?

Elle: tu es une gamine *rire*

Moi: *rire* je sais. Sérieusement, j'ai besoin de prendre un peu d'air. Tu peux rester avec les garçons le temps que je revienne ?

Elle: d'accord. Tu as besoin d'être un peu seule je le sais.

Moi: merci Olga, tu es la meilleure.

Je suis partie marcher. Je ne sais pas trop où je vais. J'avais juste besoin de sentir l'air frais frôler délicatement mon visage. Je devais réfléchir.

Mes parents sont décédés à présent et je dois faire avec. Je crois que je devrais aller sur leurs tombes pour les voir même indirectement. Ça pourrait me faire du bien. Concernant cet héritage, je vais l'accepter. Je souffrais beaucoup pour subvenir aux besoins de ma petite famille. Cet argent qui est le mien, nous sera d'une grande aide.

Je marchais tranquillement dans les rues illuminées lorsque mon attention fut attirée par un petit restaurant. Je n'avais pas spécialement faim mais je le trouve très beau. A peine entrée, je remarque la dernière personne que je m'attendais à voir ici. Il était seul à une table.

Moi: Ho... Howard ?

Lui: ah Callista. Bonsoir

Moi: puis-je m'asseoir ?

Lui: euh oui bien sûr

Je prends place juste en face de lui et l'observe attentivement. Il y'a quelque chose qui cloche.

Moi: tout va bien ?

Lui: oui. En fait... non !

Moi: qu'est ce qui se passe ?

Lui: Raquel est rentrée de son voyage

Euwww celle-là. Pas besoin de faire un dessin pour représenter quels sentiments me traversent lorsque j'entends son prénom.

Moi: elle n'a pas apprécié le fait qu'on ai un enfant tous les deux n'est ce pas ?

Lui: si c'était seulement ça

Moi: quoi donc ?

Lui: Rawen n'est pas ma fille ! Il y'a 18 ans de cela, elle m'a trompée avec un autre. Ce n'est même pas la tromperie qui me fait le plus mal. C'est la manière dont elle me l'a annoncé. Elle me regardait avec tellement de dédain. Elle était si détachée. Comme si elle se foutait de la douleur qu'une telle nouvelle allait causer à Rawen et moi. A ce moment précis, je ne l'avais pas reconnu.

Je ne savais pas quoi dire. Il était dévasté et je ne pouvais pas l'aider à aller mieux. Les simples mots n'auraient pas suffit. Je me suis levée et je l'ai pris dans mes bras. C'est le mieux que je puisse faire.

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