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Le mensonge est un soulagement qui fini par nous désunir

*point de vue Rawen*

Le vendredi en cours, tout le monde était vraiment heureux. Comme si chacun avait été libéré d'un poids. C'était un réel bonheur, l'ambiance était parfaite.

Aujourd'hui, nos parents sont censés se rencontrer. Le fait que Glen et moi prenions le soin de passer par toutes ces étapes prouve le sérieux de notre relation. On ne veut clairement pas que ça se termine. Leur rencontre aura lieu en soirée. En attendant, notre groupe de quatre avait entrepris de faire une sortie et comme à chaque fois depuis un certain temps, Kevin était occupé. En fait, j'aime bien lorsqu'on se retrouve juste tous les quatre comme ça.

Là, je suis avec Glen dans une chambre d'hôtel qu'on avait louée histoire de passer un peu de temps ensemble. On s'apprêtait à rejoindre les autres.

Moi: tu es prêt chéri ?

Lui: m'appelle pas cheri rooooh

Moi: pourquoi tu n'aimes pas qu'on t'appelle chéri même ?

Lui: juste que je trouve ça trop impersonnel. Imagine toi qu'il y'a même des gens qui s'appellent chéris !

Moi: *rire* tu n'es pas croyable. Allez on y va.

On est d'abord partis chercher Enrick car il est le plus proche de l'hôtel dans lequel on se trouvait. Vu qu'il n'était pas encore prêt, on en a profité pour parler un peu avec sa mère Olga.

Olga: coucou les enfants ça va ?

Nous: oui oui ça va

Glen: et toi ?

Elle: ça va aussi. Glen, qu'est ce que tu as grandi ?

Lui: on s'est vu il y'a même pas une semaine Olga *rire*

Elle: ça ne fait rien. Oh et toi, tu dois être Rawen. Tu es vraiment trop mignonne. Mon petit Glen m'a beaucoup parlé de toi.

Moi: merci madame. Je suis heureuse de vous rencontrer

Elle: pareillement. Appelle moi Olga s'il te plaît. Venez, vous allez manger quelque chose. Vous êtes un peu pâle tous les deux. Comme si vous n'avez pas suffisamment dormi.

Glen et moi nous sommes lancés un regard complice. Je me suis retenue d'éclater de rire. En effet, nous n'avons pas vraiment dormi cette nuit...

Glen: c'est bon Olga. On va aller manger tout à l'heure. C'est pour ça aussi qu'on vient prendre Enrick.

Elle: ça ne change rien. Prenez au moins des biscuits en attendant. Enrick m'a dit que vous y allez aussi avec Neis ?

Oh je ne savais pas qu'elle la connaissait.

Moi: oui oui, elle vient avec nous.

Elle: je l'aime bien cette petite. Elle est très spontanée et très jolie aussi

Glen: vous vous êtes déjà rencontrées ?

Elle: oui. Elle est venue hier soir pour parler à Enrick et j'en ai profité pour lui parler un peu aussi. S'ils n'étaient pas tous les deux déjà en couple, j'aurai presque souhaité qu'ils soient ensembles.

Wouah ! Elle a l'air de vraiment l'aimer. Après tout, Neis est une personne adorable. C'est normal. La discussion fut coupée court par l'arrivée d'Enrick.

Lui: c'est bon je suis là. On peut y aller. Au revoir m'man à ce soir.

Elle: amusez-vous bien les enfants et soyez prudents !

On s'est mis en route, direction la maison de principessa Neis. Une fois chez elle, on tombe nez à nez sur son père Romuald et sa sœur Agnès qui étaient sur le point de sortir eux aussi.

Nous: bonjour vous deux !

Moi: alors, sortie père-fille ?

Lui: exactement. Ça va vous ?

Nous: oui oui

Lui: Neis est encore en haut mais elle ne va pas tarder.

Agnès qui regardait tout le monde sans parler depuis le début, (sûrement perturbée par le nombre de personne devant elle), s'est mise à courir avant de sauter dans mes bras.

Moi: ça va ma puce ?

Elle: vouiiii tu m'as trop manquée. Salut vous !

Les garçons: coucou

Elle: Neis, elle m'a parlée de vous deux et elle m'a montré tout plein de photos. Toi, t'es Glen le copain à Rawen. Et toi, t'es Enrick le copain à Jamila. Mais elle je ne la connais pas trop. Et Kevin ? Il vient pas avec vous aujourd'hui.

Romuald: on dit le copain de, pas le copain à mon cœur

Elle: d'accord papa. Nous on part voir tata Ruth papa et moi. Elle a une piscine !!! Bye bye.

Lui: au revoir les gosses.

Ils sont partis et nous ont laissés dans le salon. Neis est très proche de sa petite sœur et elle lui raconte beaucoup de choses. Moi je le savais déjà mais les gars étaient vraiment surpris. Miss a enfin fait son apparition dans la pièce.

Neis: c'est bon les gah on peut y aller.

Je suis montée à l'avant avec Glen. Neis et Enrick étaient derrière. Dès que toutes les portières fut clauses, Enrick ne pu s'empêcher de poser une question à Neis.

Enrick: ta sœur est au courant de toute ta vie seulement ?!

Neis: bon pas tout quand même. Il y'a certains détails que je ne peux décemment pas dire mais presque tout oui. Ne t'inquiète pas, je t'ai décrit comme un garçon génial toujours prêt à aider les gens.

Lui: ouais ça me va

Glen: et moi alors tu m'as décrit comment ?

Elle: comme le garçon qui est complètement fou de ma sœur de cœur et qui est super généreux et drôle aussi

Lui: ouais c'est tout moi en vrai

Moi: je voulais te demander un truc Neis mais j'ai oublié orhhh

Elle: *rire* ça ne m'étonne même pas

Moi: attennnnds... voilà c'est revenu. Tu faisais quoi chez Enrick hier ?

Elle: je suis allée lui prendre les cours de jeudi parce que Lucia l'avait remis à Enrick. J'avais la flemme de les prendre le matin et sa mère m'a demandé de rester un peu

Moi: elle t'apprécie beaucoup tu sais !

Elle: en même temps, c'est un peu normal non. Je suis géniale !

Enrick: ça va les chevilles ?

Elle: *souriante* très bien même

On a fait tout le trajet dans une super bonne ambiance puis on est parti manger.

Glen: en vrai, vous êtes trop fan de la bouffe les filles !

Enrick: grave. Si on vous demandait de choisir entre vos mecs et la bouffe vous diriez quoi ?

Nous: (la bouche pleine) la bouffe !

Neis: au fait mes chouchous. Ma cousine se marie en janvier et elle m'a dit que je pouvais inviter qui je voulais alors j'ai pensé à vous ! Vous êtes d'accord ?

Nous: bien sûr !!!

Je sens que ce mariage sera parfait. En plus, je serai avec mes amis les plus proches et mon bébé d'amour. On s'est tapés des barres toute la matinée. Ensuite, on s'est dirigé au parc d'attraction. Ça faisait vachement longtemps.

Moi: on va à la grande roue ? Dites oui pitié pitié pitié

Eux: d'accord on y va

C'était géant. Je retrouvais les mêmes sensations de lorsque j'étais petite. Avec Neis, on mangeait toujours de la barbe à papa après chaque attraction.

Neis: on fait quoi maintenant ?

Glen: et si on se séparait et plus tard, on compare qui a gagné le plus de jeux ?

Enrick: ça me va !

Neis et Enrick sont partis d'un côté et nous deux de l'autre.

Moi: en vrai tu voulais juste qu'on soit tous les deux hein

Lui: bingo !

Moi: tu penses que ça va se passer comment ce soir ?

Lui: je suis certain que tout ira bien. Ils nous apprécie déjà nous et notre couple. Il ne peuvent que s'apprécier tous les deux.

Moi: j'aurai aimé que ma mère soit aussi présente

Lui: t'inquiète pas, c'est juste un contre temps mais elles se rencontreront

Moi: *rire* en novembre

Une heure trente plus tard, on s'est retrouvé à l'entrée du parc. Évidemment c'est Neis et Enrick qui ont gagné notre petite compétition. Une vraie équipe de choc ces deux là. Cette journée était parfaite. Glen nous a tous ramené chez nous.

******

Voilà c'est l'heure. Je suis dans la voiture avec mon père direction la maison de Glen. Je ne sais pas pourquoi mais un sentiment bizarre me parcours. J'ai comme un mauvais pressentiment. Je m'empresse de chasser toutes ces idées noires dès que nous arrivons sur le pas de la porte.

Glen: bonsoir à vous. Entrez je vous prie !

Toujours aussi serviable mon chou. Une fois entrée, je fus surprise de constater qu'il était seul à la maison.

Moi: où sont Kealan et ta mère ?

Lui: Kea va arriver un peu plus tard, il est chez un pote et ma mère est partie faire les courses, elle ne va pas tarder

Moi: ah d'accord

Lui: vous voulez boire quelque chose en attendant ?

On est resté là à parler tous les trois. En réalité j'étais pas trop dans la conversation, je stressais vraiment. Mon attente fut abrégée lorsque j'entendis la sonnette. Glen est parti ouvrir à sa mère. Elle lui passa le sac de courses qu'il s'empressa d'aller ranger puis elle entra dans le salon.

Callista: bonsoir tout le monde désolée pour le retard vous allez m...

Papa: Callista ?

Elle: Howard ?

De là j'ai pas compris pourquoi mais elle s'est accrochée à un meuble comme si elle allait faire une crise cardiaque.

Moi: Glen, apporte vite une verre d'eau à ta mère.

Il s'exécuta et elle l'avala d'une traite. A peine fut t'elle assise que je la questionnai du regard. Pourtant, elle ne me prêtait pas attention. Ses yeux étaient rivés sur mon père. Glen vint s'assoir à côté de moi et me pris là main tout aussi déboussolé que moi. Mon père lui aussi, resta inerte.

Callista: Rawen c'est... c'est ta fille ?

Papa: euh... oui

Callista fondit en larmes.

Elle: *en pleure* ils ne... peuvent pas être ensemble. Jamais !

Glen et moi: pourquoi ?

Elle: *en pleure* vous êtes frères et sœurs !

A la fin de sa phrase, je retirai ma main de celle de Glen. Je sentis que mon cœur allait lâcher. Ce n'est pas possible. Je me tournai vers Glen qui avait le regard vide, dénué de toutes émotions.

Papa: quoi ? Mais qu'est ce que tu racontes ?

Elle: *en pleure* Glen est ton fils !

Papa: explique moi s'il te plaît je ne comprends rien.

*point de vue Callista*

Mon pire cauchemar vient de se produire à l'instant. Mon passé m'explose à la figure alors que j'aurai voulu l'enfouir et ne plus jamais avoir à y faire face. Mais je ne peux plus garder le secret. Ils sont tous devant moi et attendent des explications. Je ne peux plus me défiler.

Moi: je vais tout vous dire.

Je repris mon souffle et sécha mes larmes avant de reprendre.

Moi: Il y'a plus de 20 ans, je sortais avec ton père Rawen. On filait le parfait amour lui et moi. Pourtant avec le temps, il s'éloigna de moi peu à peu et un jour, il m'expliqua que ce n'était plus possible entre nous parce qu'il avait rencontré quelqu'un d'autre. C'était ta mère Rawen. J'étais très amoureuse de lui mais je ne pouvais pas le retenir même si je le voulais  alors je l'ai accepté. Quelques mois plus tard, on s'est revu lui et moi à une fête ou l'alcool coulait à flot. Il m'avait appris qu'il s'était disputé avec sa nouvelle copine et qu'il voulait juste se détendre un peu pour oublier. Je l'aimais encore de tout mon cœur alors avec l'appui de l'alcool nous nous sommes laisser aller.

Personne ne parlait. Ils m'écoutaient tous religieusement. Je luttais pour empêcher mes larmes de sortir de façon incontrôlée. Je devais continuer.

Flashback

Je ne me sentais pas bien quelques semaines après cette fête. J'ai tout raconté à Olga vu qu'on est colocataire. Je lui ai aussi confié que j'ignore si on s'était protégé Howard et moi cette nuit là. Elle m'a dit qu'elle allait passer à la pharmacie m'acheter un test de grossesse. Elle vient de faire son entrée dans notre appart.

Olga: j'en ai acheté 3 comme ça on sera vite fixé

J'ai pris les tests et je suis allée les faire aux toilettes. L'attente me parue interminable.

Olga: vas y... c'est bon regarde. Qu'est ce qui s'affiche ?

Moi: il y'a deux barres

Olga: putain t'es enceinte Callista

Moi: *en larmes* non pas comme ça non

Cette nuit, là j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. J'ai cru que j'allais mourrir. Après tout, je ne pouvais pas. Il n'était plus seulement question de moi mais aussi de ce petit être qui n'a rien demandé et que j'aimerai de tout mon être.

Le lendemain matin, je ne me sentais pas en état pour aller en cours. J'ai passé toute ma matinée à regarder une photo. Howard et moi étions tellement heureux dessus. Elle avait été prise deux mois après le début de notre relation. Une larme s'échoua lamentablement sur le cadre lorsqu'Olga fit son entrée.

Elle: mon bébé, ne pleure pas autant. Tu dois te reprendre car je sais que tu es forte et tu gardera la tête haute.

Moi: je... je vais essayer

Elle: tu vas lui dire ? À Howard ?

Moi: je ne sais pas

Elle: et bien moi je sais. Tu vas lui dire, je sais que ce n'est pas un connard. Il prendra soin de son enfant

Moi: mais il est avec quelqu'un d'autre maintenant !

Elle: vous n'êtes pas obligés d'être ensembles pour élever votre enfant. Tu vas lui dire !

Elle a pris mon téléphone et lui a envoyé un message.

Elle: il viendra ici dans une heure. Prend une douche et habille toi convenablement. Je vous laisserai seuls pour que vous puissiez discuter.

Je suis partie me préparer et Olga quitta l'appartement. Une heure et quelques plus tard, on toqua à la porte.

Howard: salut

Le voir me faisait du bien et du mal en même temps. Il n'avait pas changé, il était toujours aussi beau. Je me remis les idées en place et lui demanda d'entrer.

Lui: ça me fait un peu bizarre de revenir ici après tout ce temps.

Moi: ouais je comprend. Comment elle va ta copine. Raquel c'est ça ?

Je ne sais même pas pourquoi je lui ai demandé ça mais je ne savais pas comment aborder la discussion.

Lui: euh... elle va bien.

Nous: j'ai un truc à te dire !

Nous: toi d'abord !

Lui: bon j'y vais. Raquel et moi avons été acceptés pour un transfert dans des universités en France. On part dans quelques mois.

Après qu'il ai dit ça j'ai senti mon cœur se briser un milles morceaux. Il allait partir et me laisser. Ai-je le droit de gâcher son bonheur en lui annonçant la nouvelle ? Il ne partirait plus s'il était au courant et ça pourrait compromettre son avenir. Lui et moi c'était bel et bien fini, à cet instant j'en était certaine. Je l'aimais toujours mais je devais le laisser partir.

Lui: qu'est ce tu voulais me dire ?

Moi: en fait... je suis... enc... contente pour toi vraiment ! Je voulais juste te voir parce que ça faisait longtemps et après tout on est toujours amis non ?

Lui: bien sûr qu'on est toujours amis.

Il me fis un câlin puis se dirigea vers la sortie.

Lui: je ne t'oublierai jamais Callista.

Et il s'en alla. Me laissant moi, notre enfant et ma tristesse. Olga rentra juste après lui.

Elle: alors qu'est ce qu'il y'a ? Tu lui as dit ?

Je lui ai tout raconté et elle désapprouva vivement ma décision.

Elle: je vais l'appeler et lui dire !

Moi: NON. Ne le fais surtout pas ! Je ne peux pas être celle qui gâchera son bonheur !

Elle: mais il a le droit de savoir !

Moi: ne le fais pas je t'en supplie, ne le fais pas

Elle: je te jure, un jour tu t'en mordra les doigts.

Fin Flashback

J'aurai du me dire qu'elle avait raison. J'ai élevé mon enfant seule et je croyais que je prenais la meilleure décision. J'ai préféré lui dire que son père était parti. J'ai choisi la facilité. Il a toujours cru qu'il l'avait abandonné. Je ne l'avait jamais contredit. Par honte et par peur de devoir lui révéler la vérité. Je n'ai fait qu'attiser la haine qu'il avait envers son père. J'ai tout gâché.

J'avais baissé la tête pour réfléchir et en la relevant Glen était toujours assis le regard vide, Rawen s'était levée et faisait les cents pas et Howard quant à lui était au bord des larmes.

Howard: comment as-tu pu me cacher ça ?

Moi: je suis désolée, je voulais te préserver de tout ça.

Lui: avec le recul, je peux comprendre pourquoi tu as agit ainsi mais je... je ne sais pas quoi dire.

Rawen: *voix tremblante* on peut rentrer papa s'il te plaît.

Lui: oui... oui on va y aller. Au revoir vous deux. Glen, je ferai de mon mieux pour me racheter. Je te le promets.

Puis ils s'en allèrent tous les deux. Je suis restée là, la tête dans mes mains. Je ne savais plus quoi faire. Glen n'avait toujours pas bougé. Il m'inquiétait mais je ne pouvais pas lui parler, je devais le laisser mettre ses idées au clair.

Kealan: pourquoi la porte était ouverte ? Qu'est ce qui vous prend ? Quelqu'un va me répondre à la fin ?

Glen: en gros Rawen c'est notre sœur. Sur ceux, je m'en vais dans ma chambre et pour l'amour de Dieu, ne venez pas me voir !

Kealan: qu'est ce qu'il raconte ?

Aujourd'hui est la journée la plus longue de toute ma vie...

*point de vue Rawen*

Je suis dans ma chambre et je fixe le plafond assise parterre. Il a suffit d'une phrase, de quatre mots, pour faire basculer ma vie entière.

Glen est ton fils !

J'ai cette phrase en mémoire. Elle tourne en boucle dans ma tête. Je ne savais même pas quoi ressentir. Je suis plus que perdue.

Neis: doudou, je suis là. Ton père m'a dit de venir mais je ne sais pas trop pourquoi. Tu vas bien ?

J'ai tourné faiblement la tête vers elle. Elle m'a prise dans ses bras comme si elle a su lire dans mon regard toute la tristesse qui s'y cachait.

Neis: vas-y dis moi tout !

Moi: je suis amoureuse de mon frère Neis, de mon frère bordel !

Elle eut un mouvement de recul dû à la surprise de l'annonce mais elle ne me lâcha pas pour autant.

Neis: si tu ne veux pas me raconter maintenant je comprendrai. Je dors ici.

J'étais au bout du rouleau. Complètement lessivée. Je devais parler pour me libérer ne serait-ce qu'un peu.

Moi: non je vais tout te dire !

Neis: je t'écoute mon cœur

Soudain, ma gorge se noua et mon cœur se serra. Je ne pu retenir les larmes qui voulaient s'échapper depuis cette fameuse révélation.

Moi: *en pleure* je n'arrive pas y croire ! Ça doit être un putain de cauchemar. Hier on était si bien tous les deux et là plus rien ne va ! C'EST HORRIBLE !

Neis: pleure vas-y. Libère tout ce que tu as. Ça te ferra du bien.

Elle me passa un cousin et je criai de toutes mes forces dedans. Mes larmes ne cessèrent de couler. Je ne sais même pas à quel moment j'ai fini par m'endormir là par terre, dans les bras de ma meilleure amie.

*point de vue Glen*

J'ai appelé Enrick parce que je ne pouvais pas gérer ça seul. Trop d'émotions parcouraient mon corps à cet instant précis.

Enrick: ta mère a tout raconté à la mienne. Je suis désolé. Je serai toujours là pour toi mon frère.

Moi: *rire crispé* quoi ? toi aussi tu es mon frère caché ?

Enrick: ne le prend pas comme ça. Je sais que ça te fais du mal. Vas y, ne garde pas tout ça pour toi.

Moi: que veux-tu que je te dise au juste ? Je suis démoli. Je n'ai jamais autant aimé une fille de ma vie et maintenant on me dit que c'est ma sœur. Comment veux-tu que je me sente ? J'ai horriblement mal. C'est comme si quelqu'un retirait petit à petit chaque morceau de mon cœur.

Lui: je... je suis tellement désolé. J'aurai tant voulu prendre une partie de toute la douleur que tu ressens mais je ne peux. Je serai toujours là pour toi quoiqu'il arrive. Descendons un instant s'il te plaît, ta mère m'a dit qu'elle avait autre chose à nous annoncer.

Moi: ah allons-y. Voyons voir sur quel autre aspect de sa vie elle a encore menti.

Une fois descendus, tout le monde était dans le salon. Kealan m'adressa un regard compatissant et je parti m'assoir avec Enrick un peu plus loin.

Maman: je suis vraiment désolée de vous avoir caché ça pendant si longtemps. J'ai été prise dans mes mensonges et je... je suis vraiment désolée.

Kealan: dans toute cette histoire, il y'a une chose qui m'échappe un peu. Il est parti en France et toi tu es restée en Angleterre. Maman, qui est mon père ?!

Le coup de massue. Je n'avais pas vu les choses sous cet angle. Il a raison ! Merde !

Maman: c'est que je... m...

Olga: laisse je vais leur dire. Vous n'avez pas le même père les enfants.

Bordeeeeel. J'ai envie de tout casser. Pourtant, j'aurai dû m'en douter. Kea et moi on ne se ressemblait pas tant que ça. Ma vie n'a été qu'un énorme mensonge. Kealan était au bord des larmes et ça m'a fendu le cœur de le voir comme ça.

Kealan: *en pleure* et qui est mon père alors ? Qui ?

Maman: il s'appelle Milan.

Lui: et où il est ?

Elle: je n'en ai aucune idée

Lui: ne me laisse pas comme ça putain ! Explique moi. J'ai besoin de savoir.

Moi: oui vas-y vu que le temps est aux confessions !

Maman: il... il était mineur et je ne le savais pas. Je vous le jure. Notre relation a duré assez longtemps et quand j'ai voulu lui parler de toi, il m'a tout avoué et est parti. Je veux que vous sachiez une chose, je vous aime de tout mon cœur, de toute mon âme. Vous êtes les deux meilleures choses qui me soient arrivées dans cette vie. Je m'en veux de tout ce que je vous ai fait. J'espère qu'un jour, vous trouverez la force de me pardonner.

Moi: s'en ai trop pour moi !

Je suis allé dans ma chambre suivi de Kealan et Enrick.

Enrick: vous avez envie d'en parler ?

Nous: non !

Je n'ai pas encore eu le temps d'assimiler ce qui s'est passé aujourd'hui. Je n'aurai jamais pu imaginer ça. Peut-être que si je dors, demain je verrai que tout ça n'a été qu'un mauvais rêve.

*point de vue Howard*

J'ai un fils. J'ai un autre enfant et je n'ai pas été au courant de son existence pendant 19 longues années. Comment réagir face à ça ? Je suis tellement surpris que j'en suis paralysé. Mes membres sont atrophiés, j'ai le cœur lourd. Ma fille est amoureuse de mon fils. Je ne souhaiterai pas cette situation même à mon pire ennemi.

Le plus ironique est que j'ai dit à Rawen que je trouvais que Glen me ressemblait à son âge. Je suis tout de même heureux d'avoir un fils. Surtout avec mon premier amour. Le dernier jour où l'on s'est vu Callista et moi à son appartement avait fait renaître des sentiments que j'avais cru enfouis à jamais. Mais j'ai dû partir et de l'eau est passé sous les ponts.

Comment vais-je l'expliquer à Raquel ? Je ne pourrai jamais rattraper tout ce temps que j'ai perdu avec mon fils. Pourra t'il un jour m'appeler papa ? J'ai l'impression d'avoir rater une partie de mon existence.

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