Média=le magnifique oiseau de Gaara UwU (Le titre est tellement exagéré par rapport au chapitre T^T)

Je pris dubitativement le message à la patte de l'oiseau. Oh merde... J'étais vraiment pas prête pour lire ce message. Je pris une grande inspiration et commença ma lecture.

Rien d'alarmant pour l'instant... Il ne semblait pas avoir remarqué que je l'avais évité pendant plusieurs semaines.

À vrai dire il n'avait aucune raison de le savoir. Pour lui j'étais parti en urgence de Suna pour un problème familiale. Il pensait peut-être que c'était ça qui me retenait ici.

D'ailleurs il l'avait écrit dans sa lettre, et il m'avait demandé de lui donner des nouvelles de ma famille.

Je pris alors du papier et des stylos et commença mon écriture.
Et, comme d'habitude j'écris plus que je pensais le faire et décora toute la lettre avec des dessins.

Au final ma missive faisait trois pages. Quand j'écrivais à Gaara je ne pouvais jamais m'arrêter et je finissais toujours par usé l'encre de mes stylos sur les papiers.

Mais bon, on avait tous les deux l'habitude et ça aurait été bizarre d'en faire moins que d'habitude.

Pour attacher le courrier je pris un ruban rose claire qui se terminait sur des petits diamants argentés.

C'était un petit tic pour présenter mon amour quand j'envoyais des lettres à Gaara.

Je pourrais peut-être ne jamais le refaire.

Mais bon, pas la peine de déprimer, il fallait ce concentrer sur le moment présent.

«C'est de ta faute.

-Pardon?!

-C'est de ta faute si tu n'es pas avec Gaara.

-J-je... Qui me parle?!

-Tu as acceptée le mariage alors que tu étais avec Gaara. Tu voulais juste trouver une manière de rompre avec lui.

-Non! Jamais! Je- non!

-Tu ne l'aimes pas. Pas plus que lui t'aime.

-Je l'aime! Par ailleurs, il m'aime aussi!

-En es-tu sûre?

-Évidemment! Il me l'a dit tant de fois! On est en couple.

-Les paroles peuvent très bien être des mensonges. Les humains savent bien cacher leurs véritables sentiments, la preuve, tu te voiles la face en disant aimer Gaara.

-J'aime Gaara! Il ne me mentirait jamais!

-Est-ce véritablement la vérité? Les Ninjas sont bien plus doués que les civils pour cacher leurs sentiments.

-Tais-toi!

-Déjà à court d'argument? Quoique ceux du début n'était pas terrible.

-Je t'ai dit de la fermer!

-Très bien. Mais repense à notre discussion.»

Le silence suivit sa déclaration. Je fondit en larmes. À genoux sur le sol j'avais l'impression de mourir de l'intérieur.

Mais qui était donc cette personne, était-elle encore chez moi?

Je me sentais si seule, si faible, si démunie.

Je devais parler à Gaara, mais comment? L'oiseau était déjà parti avec ma lettre et dedans je disais que tout allait bien...

La personne avait fait exprès de me laisser envoyer la lettre avant d'apparaître.

Je couru dans la cuisine malgré mes larmes incessantes. J'ouvris mon tiroir à couvert et pris un couteau.

Je m'enfuis en suite vers la porte.

«Ne sors pas.

-Vous êtes encore là?!!

-Je suis toujours là. Ne sors pas.

-Si je sort qu'allez vous me faire?!

-Quelle question! Je vais te tuer. Je répète une dernière fois mon ordre. Ne sors pas.»

J'eu un hoquet de peur et me dirigea vers mon canapé pour me rouler en boule dans mon plaid.

Je ne sais pas pourquoi mais je me sens toujours en sécurité sous mon drap ou sous mes couvertures. C'est stupide car si quelqu'un essaye de te tuer ce n'est pas du tissu qui va l'en empêcher. Stupide, mais rassurant.

Je ne sorti pas pendant quatre jours, me déplaçant dans la maison seulement pour manger, me laver et aller au toilettes.

Je n'eu pas de nouvelles de la mystérieuse voix depuis. Je choisi de l'appeler unknown voice car je n'avais aucune idée de qui venait ces paroles.

Quand bien même, cela m'avait réellement touchée. Je savais que j'aimais Gaara. Ça, personne ne pouvait dire le contraire.

Mais... est-ce que lui m'aimait?

Si cela se trouve l'inconnu avait raison... Personne ne m'aimait...

J'avais un horrible caractère et étais violente et grossière... Mais tout ça avait pour but de cacher la réelle moi. J'avais peur que s'il on découvre que j'étais faible qu'on veuille me faire du mal.

Comme ça est déjà arrivé tant de fois.

Un bruit à ma fenêtre me fit tourner la tête. L'oiseau de Gaara était revenu.

Je couru presque à la fenêtre du salon. Je l'ouvris et pris le message.

Je le parcourus du regard et ne manqua pas de rougir à chaque phrase. Dès ma lecture terminée je pris du papier et des crayons et m'installa à mon bureau. J'écris:

Aide-moi Gaara, quelqu'un est chez-moi, je ne peux pas sortir il m'a menacé de me tuer.

Je plias vite le papier et l'attacha à la patte de l'oiseau de peur que l'inconnu revienne et s'en prenne à moi.

J'attendis trois jours. Au bout de ces trois jours la porte s'ouvrît sur la fratrie du sable, essoufflée.

«KURAYUKI! Tu vas bien?!»

Temari me sauta dessus et m'enlaça. Gaara fit bientôt de même. Je ne le lâcha plus.

«Il ne t'aime pas.»

Je me crispa dans les bras de celui que j'aimais.

«Kurayuki? Ça va?!

-V-vous ne l'avez pas entendu?

-Non.. Qu'est-ce que nous devons entendre?

-Pourquoi t'aimerait-il alors que tu l'as évité pendant plusieurs semaines et que tu vas te marier avec un autre garçon?»

Je me raidi et m'agrippas à Gaara. La personne parlait à voix haute, comment faisait il pour ne pas l'entendre?

«Temari, Kankuro, vérifiez les alentours, voir si vous trouvez une présence ou tout signe qui en montrerait une. Moi je reste avec Kurayuki.

-Oui.»

Les deux partirent et je resta seul avec mon petit ami. Il me serra un peu plus fort et commença à me consoler.

«Chut... Ce n'est rien... S'il y'a quelqu'un on va le trouver. Il n'arrivera pas à te faire du mal. On est là pour te protéger, je suis là pour te protéger.»

Je ferma les yeux et me blotti contre le roux. Quelques secondes après je pris une grande respiration:

«Gaara. J'ai quelque chose d'important à te dire. J- on...

-Gaara. Il n'y a aucun signe qui montrerait qu'une personne serait restée là.

-Mais... Et l'unknown voice?

-L'unknown voice?

-C'est comme ça que je l'appelle. Mettre des noms sur les choses que je ne connais ou ne comprends pas m'apaise. Ça rend les choses plus facile à aborder.

-Je comprend mais... Kurayuki, il n'y a personne d'autre que toi ici.»

Pourtant cette personne était bien réelle... Elle était forcément quelque part...

Pdv Gaara:
Je la pris par les épaules et la plaça devant moi.

«Kurayuki, tu as du rêver. Ce n'est pas grave sortons.

-Non. L'unknown voice a dit qu'elle me tuerait si je sortais.

-Ne t'inquiètes pas. Je suis là pour te protéger.»

Je me leva et lui tendit une main qu'elle prit au bout d'une hésitation.

Je l'a ramena près de moi et l'on s'engagea dans le couloir qui menait vers la porte d'entrée.

Kurayuki s'arrêta brusquement à l'encadrement. Je m'apprêtais à la rassurer mais elle fit demi-tour et retournas vers le canapé.

Je l'a suivi pour la faire sortir prendre l'air. Elle prit quelque chose sur le canapé, quand elle leva le bras je remarqua que c'était un couteau.

«Poses ça, Kurayuki.» dis-je calmement.

Elle me regarda et pressa l'arme contre sa gorge.

«Je ne dois pas sortir dehors!»

Elle leva la lame et s'apprêta à l'abaisser sur son cou.

Je fis obstacle immédiatement avec mon sable. Je lui lias les mains et l'empêcha de bouger.

Temari couru vers elle tandis qu'elle essayait de se tuer en se mordant la langue. Ma sœur l'assomma et me regarda avec détresse.

«C'était quoi ça?!»