Pdv extérieur:

«Je t'aime Kurayuki.

-Je t'aime aussi Gaara.»

Ils marchaient dans la rue sous les regards attentifs des passants. Énormément de murmures à leur sujets étaient dit. Ça les amusaient énormément, encore plus que la plupart étaient vrai:

«Regarde, le Kazekage a une petite-amie, n'est-elle pas magnifique? Elle vient de Konoha.»

«Ils ont l'air si mignon ensemble...»

Un petit garçon s'approcha du couple.

«Monsieur?

-Oui, petit?

-C'est votre femme?»

Gaara fit un sourire amusé avant de répondre:

«Non, c'est ma petite-amie.»

Le garçon regarda la jeune femme qui lui fit un sourire, il s'enfuit en courant.

«Je fais si peur que ça?» demanda la fille en rigolant.

Pendant ce temps tous les habitants de Suna qui étaient autour avaient entendu l'échange. Il souriait à grande dent.

«Hé! Monsieur le Kazekage et sa petite amie! Venez manger ici, c'est gratuit pour les amoureux!»

Il fit un clin d'œil. Kurayuki rougit et prit la main de Gaara. Ce dernier s'approcha de l'échoppe.

«Bonjour, je prendrais les dangos de Suna (je vous jure ça existe dans l'anime) et toi Kurayuki?

-Euh... pareil.» dit-elle un peu gênée.

Pdv Kurayuki.

J'étais toujours un peu embarrassée et j'avais toujours du mal à ce que tout le monde sache que nous sommes en couple. Depuis l'examen de moyenne classe jusqu'à la fin de la guerre notre relation avait été gardée secrète. (Nda: on est après la guerre c'est plus crédible pour la suite)

Seul Haru, mon cousin et Temari avait été au courant. Bien évidemment on était charrié par Ino, Sakura et beaucoup d'autres.
Alors que tout Suna connaisse leur amour restait déstabilisant.
Je m'appuyas contre l'épaule de Gaara juste après avoir fini mes dangos.

On alla en suite s'asseoir sur un banc et je lui pris la main et me blotti près de lui. Il passa sa mains dans mes cheveux et on resta assis quelques minutes.

«Hé, le petit couple!

-Salut Temari... Qu'est-ce qu'il y'a? Demandais-je

-Ton père nous a fait savoir qu'il voulait que tu reviennes immédiatement à Konoha.

-C'est grave?! Dis-je en me levant.

-On ne sais pas, il a juste qu'il fallait que tu partes maintenant.»

Ellipse de quelques minutes

Je fourrais mes affaires dans mon sac sans vraiment les ranger avec organisation. Quand tout fut ranger je sorti de la chambre que j'avais rangée le matin même.
Je trouva Gaara dans l'encadrement de la porte.

On s'enlaça et se dit au revoir.
Je pris la route jusqu'au village. J'allais de plus en plus vite de peur qu'il soit arriver quelque chose à ma famille que je finis le trajet au bout d'un jour et une nuit au lieu de trois jours et trois nuits.

Mon père m'accueilli.

«Tu es déjà là Kurayuki? Super.

-Oui, qu'est-ce qu'il ce passe?! Pourquoi m'as-tu appelée?

-Je voulais te présenter quelqu'un.

-Ah. C'est pour ça que tu m'as fait venir de Suna, en urgence?

-Ce n'est pas simplement une personne, tu sais quoi, va te laver et te changer.»

Dit-il en te poussant vers ta maison.

«Rendez-vous au restaurant à 12:15.

-Il est 11:57.

-Et bien dépêche toi.»

Je soupiras et allas me laver et me changer. Je ne fis pas vraiment attention à choisir une tenue en particulier et je pris les premiers vêtements qui étaient dans mon armoire. J'avais donc un sweat gris et un short. Je mis mes basket et attacha mes cheveux en queue de cheval haute.

Je regarda l'heure: 12:10.

«Je ne serais jamais au restaurant à temps.»

Je soupira et sorti de mon appartement. Je ferma à clé et sorti dehors. Je me mis à courir vers le restaurant. Au bout de dix minutes j'arriva enfin au point de rendez-vous.

«Ah Kurayuki tu es là-»

Mon père se stoppa dans sa phrase et me regarda fixement. Il pâlit.

Ok, je pouvais comprendre qu'il soit surpris de mon apparence; cheveux mouillés et sweat trempé de sueur; mais de là à en devenir pâle et d'avoir l'air sur le point de s'évanouir...

«C'est donc ça ce qui est censé être la "jeune et jolie fille"dont vous m'avez parlé?

-Oui monsieur mais, comprenez monsieur, elle n'a jamais eu de petit ami avant, elle ne sait pas comment se comporter en présence d'homme.

-Uhm... Si vous parlez de moi là, sachez que je suis en cou-

-Tais-toi Kurayuki! Excusez-la...»

Il me jeta un regard noir. À quoi rimait tout cela? J'avais un petit ami, j'ai même eu plusieurs ex, alors pourquoi mon père prétendait le contraire? J'avais vingt-cinq ans, ça me paraissait logique d'en avoir eu plusieurs.

«Ce n'est rien. Je suis sûr qu'elle plaira à mon fils. N'est-ce pas, Kuro?

-Hum... ouais.

-Et bien le mariage est donc arrangé!»s'exclama mon père.

Pardon?! Quel mariage?! Mais de quoi parle t-il donc? Qui allait donc se marier avec qui? Pourquoi je n'étais au courant de rien?!

«Excusez-moi mais peut-on m'expliquer de quoi il en retourne?

-Kurayuki, voici ton futur mari, Kuro.»

M-mon futur mari..?

Mais de quel merde parle donc mon père?!

À tout moment je m'attendais à voir l'un des trois hommes devant moi rigoler. Se moquer de moi car j'étais tombée dans le panneau.

Mais il n'en était rien. Mon père affichait un sourire fier et satisfait.

«Mais... j'ai vingt-cinq ans... C'est un peu tôt pour se marier, non?

-Kurayuki, arrête de tout faire dans les détails. Ce n'est pas toi qui voulais un amoureux?»

Premièrement, je parlais de Gaara. Deuxièmement, je ne voulais pas que tu m'organise un putain de MARIAGE!
Troisièmement, j'ai un petit ami! Qui par ailleurs est le Kazekage, ce n'est pas bien mieux qu'une personne lambda?

«De plus, le père de ton fiancé et moi avons fait des affaires, tu te rends compte?! Mon restaurant sera connu dans le monde entier! Et tout ça grâce à toi!»

La vraie raison du mariage n'était donc pas mes stupides bavardages à propos d'amour avec mon père mais son business?!

«J'ai.. j-je je vous pris de m'excuser, je- je dois m'absenter un petit moment.»

Je courus presque vers les toilettes. Je respirais difficilement. Tout avait été conclus, je n'avais pas mon mot à dire là-dedans. Je repris mon souffle et regarda dans le miroir.

Maintenant, plus qu'à faire semblant.

En arrivant tu remarquas que ton père et l'homme qui va donc être ton beau-père n'étaient pas là et que seul le dénommé Kuro était présent. En te voyant arrivé il te dit:

«Ils sont partis pour nous laisser "en tête à tête"

-Super... marmonnas-tu. Tu t'assis.

-Je te le dit tout de suite, je ne t'aime pas et je ne t'aimerais jamais.

-Ravie que l'on soit sur la même longueur d'onde. De plus, j'ai un petit ami.

-Désolé pour toi, je suppose...

-On a vraiment pas de chance.

-Ouais...»