38 | 'NOT LEAVING YOU'

Quand Oikawa arriva devant la maison des Iwaizumi, il sentit comme une sorte d'angoisse dans le fond de son estomac qu'il n'avait jamais ressenti auparavant. Bizarrement, il ne se sentait pas prêt. Seulement, bien qu'il ait envie de faire demi-tour, de prendre les jambes à son cou et d'aller chez Kuroo pour regarder Kenma jouer à Zelda Breath Of The Wild (on a beau croire, c'était assez passionnant), il ouvrit quand même le portail de la maison et avança timidement jusqu'à l'entrée.

Il posa son doigt sur la sonnette, et après un bon moment de réflexion, il se força quand même à appuyer fermement dessus.

Il attendit que quelqu'un vienne lui ouvrir, jouant avec ses doigts, se mordant la lèvre, anxieux.

Bonjour ?

Il releva la tête brusquement pour tomber nez à nez avec une femme de la quarantaine probablement, aux yeux vert foncé, teint assez pâle et cheveux bruns lui tombant en cascade le long du dos.

Merde j'suis pas prêt à rencontrer ses parents encore, se dit le châtain, encore plus paniqué.

Bien qu'elle ait l'air assez douce, quand il ouvrit la bouche, aucun son ne sortit.

Euh ... souffla-t-il, Je suis euh ... Hm ... Je ... Est-ce que Hajime est là ?

Sa mère secoua la tête, l'air assez désolée.

Je ne sais pas où il est. Ce matin j'ai simplement eu un message qui me disait qu'il était chez un certain Oikawa. Tu te rends compte ? Maintenant le matin, il disparaît ! Comme ça, sans prévenir, sans demander !

— Ah oui, des fois je fais ça aussi, répondit-il timidement, se disant que c'était entièrement sa faute si son fils quittait la maison en pleine nuit.

Enfin, ce garçon compte vraiment beaucoup à ses yeux, donc je suis content pour lui. Le nombre de fois où il nous en parle tu devrais savoir !

Tooru, bien que les joues rougissantes, hocha la tête. Est-ce qu'elle racontait vraiment la vie de son enfant à des inconnus ?

Enfin, bien sûr que tu le sais.

— Hein ?

— C'est toi Oikawa, pas vrai ?

Il resta figé, jurant dans sa tête, n'ayant aucune idée de comment réagir à ça.

Ne fais pas cette tête là, ce n'est pas grave ! J'ai vu des photos de toi endormi dans son téléphone !

Première nouvelle.

Euh ...

— Enfin, merci de le laisser s'épanouir, je sais qu'il peut être difficile à vivre. Mais quand il tient à quelqu'un, il est vraiment adorable.

— Je n'en doute pas.

Il lui dit au revoir et partit de chez elle un peu chamboulé de l'intérieur. Il avait appris des choses sur Hajime qu'il ne pensait pas apprendre un jour.

Il partit, tout de même assez gêné, vers le parc, ne se sentant pas très à l'aise. De toute façon, depuis ce qui lui était arrivé la veille avec le pédophile, il ne se sentirait probablement plus jamais à l'aise seul dans la rue. Une autre peur qui s'ajoutait à sa liste – bien que celle-là soit absolument justifiée. Aujourd'hui, il se demanda quand même pourquoi il n'avait pas pris la peine d'appeler la police. C'était sûrement parcequ'il n'avait pas envie que ses mères apprennent qu'il sortait en pleine nuit. Si elles apprenaient que ça durait depuis un bout de temps, elles ne seraient sûrement pas très heureuses, et savoir qu'il avait manqué de se faire violer ne les inquiéteraient qu'encore plus. Il pourrait alors dire au revoir à sa très chère liberté.

Il soupira et regarda le ciel. Il faisait tout aussi moche que la veille, le ciel grisâtre, terne et morne s'étendant à perte de vue. Il repensa aux mots de Sakusa et Tendou. Ne faire qu'un avec Iwaizumi. Ça l'attirait étrangement, bien qu'il ne se sente pas vraiment prêt. Peut être dans quelques temps, oui. Il replaça son regard devant lui et vit au loin, à une cinquantaine de mètres, Hajime, assis sur un banc, ses pieds se balançant un peu, projetant des graviers et de la poussière devant lui, des écouteurs enfoncés dans les oreilles et le regard perdu dans le vide.

Tooru s'arrêta à quelques mètres de lui pour l'observer. Il était vraiment magnifique, paisible, l'air tout de même assez blessé – et c'était sa faute à lui. Il vint s'asseoir à côté de lui sans un mot et posa sa tête sur son épaule. Le brun eut l'air assez surpris, et il retira un de ses écouteurs.

Oikawa ? bredouilla-t-il, étonné.

Désolé. Je voulais pas l'embrasser comme ça. Et puis je voulais pas l'embrasser tout court. Elle a treize ans. C'est une fille. C'était drôle de te voir jaloux, et je ne voulais pas la blesser.

Son amoureux ne répondit rien, et Tooru fit la moue.

Quoique avant de partir en courant pour te poursuivre, je l'ai bien recalée, je crois que je l'ai entendue pleurer.

— Tu as laissée Yumi toute seule ? s'étonna l'adolescent.

J'y ai pas spécialement pensé. J'avais envie de m'expliquer, j'aime pas savoir que je t'ai blessé.

— Fallait y réfléchir avant à ça idiot.

— Désolé, murmura-t-il en silence, sentant comme une pique au niveau du cœur.

Ça lui faisait vraiment mal de savoir que Iwaizumi avait mal à cause de lui. Il finit par sentir la main du brun se poser autour de sa taille et le serrer un peu contre lui.

C'est pas grave. Mais je pense que c'est à Yumi que tu devras t'excuser.

Hmoui, effectivement, c'était pas très gentil de la laisser en plan avec une gamine, un adolescent timide et une autre en pleurs.

Ils restèrent un peu en silence, profitant simplement de la présence de l'autre.

Tu veux écouter de la musique ? lui proposa Hajime en lui tendant son écouteur.

Oikawa hocha la tête et le vissa dans son oreille avant de fermer les yeux et de se caler à nouveau contre son amoureux, se laissant aller à la mélodie.

Je savais pas que t'étais fan de The Neighbourhood.

— Y'a pas mal de choses que tu sais pas sur moi encore.

— Tu me parleras de toi à un moment ?

— Seulement si tu comptes rester à mes côtés, sinon c'est inutile.

— Je n'avais nullement l'intention de te quitter un jour Iwa-chan.

— Alors c'est tant mieux, parceque moi non plus, je ne comptais pas te lâcher.

Et juste comme ça, sans un mot, collés l'un contre l'autre sur un banc, ils comprirent qu'avec cet échange, ils pouvaient dorénavant se définir comme le petit ami de l'autre. Que ça y'est, enfin, ils étaient ensemble. Et putain, qu'est-ce que ça les rendait heureux.

~OK AVANT QUE J'OUBLIE COMME J'AI OUBLIÉ DE DEMANDER DANS LE CHAPITRE PRÉCÉDENT

QUESTION :

VOUS VOULEZ DU LEMON OU PAS ?

(Update : VOUS ÊTES TOUTES UNE BANDE DE HORNY BITCHES Y'ALL SHOULD GO TO JAIL DBAIRABIFAJ – jk ça me tue de rire j'vous kiffe mdr)

Parceque j'en ai déjà écrit trois fois dans le passé, et même si c'est vraiment pas folichon à mes yeux, mes chers lectrices m'ont dit que c'était biEn écrit (si je me souviens bien) donc euh je sais pas. Franchement de base, y'était pas sensé en avoir, MAIS SI VOUS VOULEZ JE PEUX EN FAIRE.

Si vous en voulez pas tant mieux pour moi, ça m'évitera l'embarras de la relecture et juste le fait d'avoir la sensation d'avoir écrit un truc vraiment cringe T-T

ENFIN DU COUP JE VOULAIS DEMANDER VOILÀ BREF.

SINON CE CHAPITRE ?

HEUREUSES ?

Pas besoin de répondre, je me doute bien que oui. ILS SONT ENFIN EN COUPLE
*applaudissements mérités*
Après ehmm ... 37 CHAPITRES

Wouhou !

Enfin voilà, prochain chapitre, ehm ben je l'aime pas spécialement, je trouve qu'il est pas très bien écrit, mais c'est pas grave eheh. Je vous dis à dans deux jours les loupiotes~

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