36 | 'TRUTH OR DARE'
[a/n NE ME PARLEZ PAS DU TITRE JE N'AVAIS AUCUNE IDÉE DE QUOI METTRE D'AUTRE ET JE SAIS QUE ÇA SONNE AFFREUSEMENT CLICHÉ MAIS C'EST PAS AUSSI CLICHÉ QUE VOUS LE PENSEZ JE JURE DE TOUTE FAÇON DE BASE DES GENS DE 17 ANS NE JOUENT PAS À ACTION À VÉRITÉ, SOYONS HONNÊTES ET OK– J'ARRÊTE]
Tooru se fit réveiller doucement par la lumière du jour qui filtrait par un côté de sa chambre. Il fronça les sourcils, se disant que la veille, il n'avait pas oublié de fermer les volets en rentrant. Il laissa tomber et se laissa retomber dans son lit, se calant contre la personne contre lui.
C'est là qu'il se souvint exactement de la veille. Il rouvrit brusquement les yeux et tomba face à face avec Iwaizumi, qui était endormi paisiblement, le serrant contre lui.
C'était vrai, leur baiser, leurs pouffements de rire, un changement de discussion rapide et ils étaient repartis ensemble chez Oikawa, main dans la main.
— Hajime ... souffla le châtain en souriant, caressant sa joue du bout des doigts.
— TOORU ! s'écria une autre voix qui n'était clairement pas celle de son amoureux – qui se réveilla d'ailleurs en sursaut en entendant crier.
L'intéressé leva le regard pour remarquer que la source de lumière venait en fait de sa porte ouverte, et sa mère se tenait dans l'encadrement, l'air franchement confuse et agacée.
— Oh.
— TU COMPTES T'EXPLIQUER ?!
— Hier euh ... Je suis ... Sorti ... Parceque ... Parceque j'arrivais pas à dormir. J'ai croisé Iwa-chan et je lui ai demandé s'il voulait venir dormir à la maison.
— TU ES SORTI EN PLEIN MILIEU DE LA NUIT ?!
— Bonjour madame Ophélie, marmonna Hajime, qui lui, était encore complètement endormi.
— Pardon ...
— Bon c'est pas le sujet, il est déjà onze heures, les coupa la femme en battant de la main.
— ONZE HEURES ?!
— Mon meilleur ami et sa famille devraient bientôt arriver ici, préparez-vous. Iwaizumi, tu restes manger.
— Oui chef, marmonna l'adolescent en se levant et en s'étirant.
— Ton meilleur ami ? bredouilla simplement son fils.
— Tu l'as rencontré quand tu avais trois ans. On a eu du mal à rester en contact après ça, avec son travail et justement, les enfants. Mais il a une fille de votre âge je crois ?
— Ah, d'accord.
— Bon je vous laisse vous préparer ! Pas de papouilles les tourtereaux, ils devraient bientôt arriver !
— MAMOU !! s'indigna son fils, le visage cramoisi.
Seulement au final, après s'être habillés rapidement et s'être lavés et préparés, ils avaient quand même finit assis sur le lit, main dans la main, s'embrassant doucement. Ce fut jusqu'à ce que la sonnerie retentisse et que des exclamations se firent entendre.
— KEISHIN !!
— OPHÉLIE !!!
Tooru leva la tête et partit voir, pour observer sa mère et un homme blond se serrer dans les bras. Clarisse resta un peu derrière au début, moins à l'aise, mais dès qu'un autre monsieur passa la porte, elle sourit et se mit à parler d'une façon donc son fils ne l'aurait jamais cru capable.
— C'est qui ? marmonna Hajime en se penchant en haut des escaliers.
— Connais pas.
Seulement, quand le brun vit le visage des invités, il se tourna rapidement, ne voulant pas qu'ils puissent le voir. Le châtain le regarda bizarrement, perdu.
— TOORU ! IWAIZUMI ! VENEZ DIRE BONJOUR AU LIEU DE VOUS EMBRASSER !!
Alors que Tooru descendait, le visage rouge, Hajime tournait en rond en jurant sous son souffle. Il finit par descendre, un peu effrayé. Quand il vit le regard que les parents de son ex petite amie lui lancèrent, il ne sut pas s'il devait être effrayé ou rassuré.
— Et ben quoi ? Vous vous connaissez ? bredouilla Ophélie, toute aussi confuse que son fils.
— C'est l'ex de ma fille. Elle est dans la voiture, elle devrait arriver.
— Yumi ?! s'étonna Oikawa.
— C'est elle la fille que tu as sauvé du pédophile ?! s'exclama Clarisse.
— Je savais que votre fils était tout aussi héroïque que vous !
— Pffff, héroïque, se moqua Iwaizumi.
— Eh oh !!
Les deux adolescents commencèrent à se disputer en riant, jusqu'à ce que Yumi n'arrive en souriant.
— Salut !!
Les deux garçons se tûrent pour lui faire bonjour, et Ukai posa sa main sur l'épaule d'Iwaizumi.
— Alors du coup toi aussi au final tu as remarqué que tu n'étais pas du même bord.
— Hein ?
En entendant son père, Yumi hoqueta de surprise.
— Qu'est-ce qu'il s'est passé ?!
— En fait, commença Tooru, mais dès qu'il sentit le regard pesant de sa mère qui attendait la suite, il referma la bouche, Je te dirais plus tard.
— Bon ! s'exclama Clarisse en tapant dans ses mains, J'ai préparé l'apéro, venez, venez !!
Les trois adolescents décidèrent de retourner à l'étage avec quelques boîtes de Pringles plutôt que de rester en bas et devoir répondre à des questions d'adultes immatures et un peu bourrés. Oikawa expliqua rapidement ce qu'il s'était passé entre lui et Hajime, et l'adolescente se mit à piailler.
— Du coup vous êtes en couple ?!
Là, elle n'eut aucune réponse. Les deux garçons tournèrent la tête pour se regarder, l'air assez hésitants.
— Je sais p– commença honnêtement le châtain, mais il se fit couper assez brutalement par quelqu'un qui toquait à la porte.
Sourcils froncés, assez agacé de s'être fait couper, il sortit de sa chambre et partit ouvrir la porte rapidement. Il resta blasé face à un homme et sa femme ainsi que deux gosses d'environ treize ans.
— Je crois que vous vous êtes trompés de mai–
— HIDEOMI !!! MINAKO ! s'écria Ophélie en arrivant dans l'entrée, Ça doit faire bien dix ans qu'on s'est pas vu !
— Salut ! lâcha gentiment Minako, C'est ton fils ? Il a tellement grandi ! La dernière fois que je l'ai vu il avait seulement sept ans !
Elle lui ébouriffa les cheveux en riant.
— La fille d'Ukai est là aussi ! Ils sont amis, tu saurais la coïncidence ! Et le beau-fils est aussi son ex ! Tu t'en rends compte de ça ?!
— AHAHAHAH ! Eh mais c'est des générations qui sont faites pour rester amies ! s'écria Hideomi en tapant violemment dans le dos de Tooru, qui se contenta de sourire amèrement.
— Tch, Akane aussi. Mais je t'en parlerai plus tard, marmonna la rousse avant de tourner le regard vers les deux jumeaux, Ohhhh comme ils sont mignons !! Comment ça va Yuriko, Korehisa ??
Les deux enfants se contentèrent d'hocher la tête, le nez plongé dans leur téléphone.
— Bon les enfants, vous montez avec Tooru à l'étage ? hésita Clarisse depuis la cuisine.
— Haaah ? lâcha ce dernier mais il se reprit assez vite, Oh oui, euh venez.
Alors qu'il poussa les deux adolescents de treize ans à l'étage, jurant sous son souffle, quelqu'un d'autre toqua à la porte. Il se demanda alors si ses mères avaient invité quelques amis ou tout leur ancien lycée. Il tourna le regard pour voir un autre homme et une fille de huit ans avec lui, se cachant derrière son manteau.
Vous comprendrez bien vite que le dénommé Mitsuhiro partit avec ses amis d'enfance, se plaignant de son récent divorce et que le châtain se retrouva avec la gosse de huit ans nommée Toshimi dans les bras.
Quand il retourna dans sa chambre et qu'il vit la tête qu'Iwaizumi tirait en voyant l'enfant, il manqua de s'étouffer de rire.
— Si on m'avait dit qu'aujourd'hui, je restais pour faire garderie, je serais parti ! se plaint-il en s'allongeant sur le lit de son amoureux, croisant ses bras derrière la tête.
— Allons ça peut pas être si terrible, hein ? hésita la fille aux cheveux châtains en essayant d'attirer l'attention des deux jumeaux.
Ils levèrent le regard et la regardèrent assez froidement.
— Tu veux pas nous laisser jouer tranquille ? se plaignèrent-ils.
Alors qu'elle restait confuse, assez perdue, Tooru s'assit sur le sol, la petite fille toujours dans les bras.
— Au moins on a pas à s'en occuper.
Il sourit gentiment et Hajime hocha la tête. Seulement, quand il vit le petit regard en coin que Yuriko, derrière son téléphone, jeta à Oikawa, il ne put s'empêcher de serrer les dents, même s'il savait pertinemment que c'était stupide.
Il n'avait pas à être jaloux d'une fille de treize ans, et puis lui et Tooru, ils n'avaient encore rien officialisé.
— Bon, vous voulez faire un jeu ? proposa Yumi.
Quitte à devoir garder des enfants, autant faire bonne impression.
— Oui ! On peut jouer à cache-cache ou aux billes !! s'exclama Toshimi en souriant.
— Aux billes ... ?
— Heureusement que Kuroo n'est pas là, il aurait déjà sauté par la fenêtre à ma place, grimaça le châtain en souriant.
— On peut faire action ou vérité ! finit par s'exclamer Yuriko en posant son téléphone.
— Tais toi 'Riko tu fais trop de bruit, se plaint assez silencieusement son frère jumeau.
— Oh oui action ou vérité ! renchérit la plus petite.
— Et bien action ou vérité, marmonna Iwaizumi en s'asseyant sur le sol pour rentrer dans la sorte de cercle, Je commence. Korehisa, action ou vérité ?
— ... Vérité, souffla-t-il en posant à son tour son téléphone.
— Est-ce que tu ... As ... Une amoureuse ?
Le garçon rougit violemment et secoua la tête.
— T'as pas le droit de mentir Kore' ! se plaint Yuriko.
— Y'a une fille au collège ... Je l'aime bien mais elle ne me connais même pas ...
— Anh pauvre choupi ! T'inquiètes pas, tu vas l'avoir ta petite amie ! le rassura Yumi assez gentiment.
— Euh ... Merci. Action ou vérité ? demanda-t-il en regardant justement l'adolescente qui venait de lui parler.
— Action !!
— Euh ... Fais euhm ... Euh ... Va chercher du coca.
Hajime et Tooru se mirent à rire assez fort alors que Ukai hochait la tête et partait en trombe. Quand elle revint avec un pack de soda – le châtain se demandait sérieusement où elle l'avait trouvé – elle tourna tête vers Toshimi.
— Et toi, action ou vérité ?
— Action ! s'écria-t-elle à son tour.
— Va faire des guilis au garçon là, souffla-t-elle en pointant Iwaizumi du doigt.
La petite eut l'air d'hésiter un instant avant de finalement se lever et partir chatouiller le brun, qui fit quand même semblant de rire – il n'était pas vraiment sensible aux chatouilles, surtout quand c'était une gamine de huit ans qui ne savait pas quoi faire de ses mains qui lui en faisait.
— À moi ! Yuriko ! Action ou vérité ?
— Vérité.
— T'es amoureuse ?
Elle eut l'air d'hésiter, puis elle plongea son regard dans celui d'Oikawa avant de répondre.
— Peut être.
Les trois terminales restèrent assez désemparés, ayant bien compris ce qu'elle insinuait par ces deux mots.
— Action ou vérité Tooru ?
Rien que le fait qu'elle l'appeler Tooru dérangea Hajime, mais il ne dit rien, gardant son calme face à une fille de treize ans.
— Vérité ... Je suppose.
— T'es en couple ?
Le châtain resta franchement confus, et finit par se gratter la nuque.
— Je sais pas vraiment. Iwa-chan, action ou vérité ?
— Vérité, lâcha simplement le brun, sachant plus que bien qu'il n'avait rien à cacher à Oikawa.
— Toi, t'es en couple ?
— Vraiment subtil ça comme question, sourit-il assez amèrement.
En voyant le sourire amusé que lui jetait son amoureux, il finit par hausser les épaules.
— Je sais pas. Il faudra que j'en parle avec la personne que j'aime.
Et voir le visage de Tooru se décomposer et passer au rouge tomate était vraiment hilarant. Yumi éclata de rire quand elle le vit cacher son visage dans le creux de ses mains.
— Par contre j'ai pas d'idées alors je donne ma question à quelqu'un d'autre.
— Moi ! s'écria l'adolescente de treize ans, Tooru, action ou vérité ?!
Le châtain eut à peine le temps de se calmer pour répondre.
— Euh action ?
— Mets tes lunettes et embrasse moi.
— Pardon ?
La voix d'Iwaizumi retentit dans la pièce, et tous les regards se tournèrent vers lui.
— Y'a un problème ? En plus je te connais même pas toi, t'es qui ? s'indigna Yuriko, sourcils froncés.
— Riko ne commence pas ... Ça doit être un ami ... bredouilla-t-il, assez paniqué.
— Je crois que c'est assez culotté de me demander ça de la part d'une fille de treize ans qui se dit amoureuse d'un mec de quatre ans de plus qu'elle alors qu'elle l'a rencontré le jour même. Et puis d'ailleurs d'où tu sais qu'il a des lunettes ?!
— Je l'ai déjà vu avant, que tu le veuilles ou non !
— Ah bon ? Tu m'as déjà vu ?
— Au mariage de tonton Mitsuhiro il y a quatre ans, fit remarquer Korehisa en ressortant son téléphone, gêné.
— Ah oui, je me souviens que vous étiez restés avec Masaki, marmonna le châtain en baissant la tête, Je n'y avais même pas fait attention.
— Alors Tooru va mettre ces lunettes et il va m'embrasser !
— Ah mais je crois pas non !
— Et t'es qui pour critiquer toi, hein ?! cracha Yuriko en le pointant du doigt, T'es un mec !
— Ah ouais ?! Et ça pose un problème ?! Tu vas pas forcer quelqu'un qui ne t'aime pas à t'embrasser !
— Qui te dit qu'il ne t'aime pas ?!
— Parceque– il euh–
Il se tut, n'ayant pas vraiment envie d'exposer la vie d'Oikawa à des inconnus.
— Ahah ! T'as plus rien à redire hein ?!
Yumi sourit, assez mal à l'aise, pour essayer de détendre l'atmosphère. Elle voyait bien que son ex commençait à sérieusement s'énerver, et ce n'était jamais bon signe de le voir fulminer de la sorte.
— Allons allons, ça va aller. Vous allez pas vous disputer à cause de 'Kawa quand même ?
C'est en l'entendant que ça fit tilt dans la tête du concerné, qui éclata alors de rire. Yuriko et Hajime arrêtèrent immédiatement de se prendre le chou, confus.
— AHAHAHAH IWA-CHAN J'ARRIVE PAS À CROIRE QUE TU SOIES JALOUX D'UNE FILLE DE TREIZE ANS !!
Le brun serra les dents, sérieusement agacé.
— J'ai mes raisons, tu penses pas ?
— Roh eh, c'est bon. C'est rien qu'un smack, rien de plus. Et puis franchement, vu le temps qu'il t'a fallu pour réaliser, je pense que je peux bien te faire languir un peu.
— T'es vraiment qu'une merde, soupira l'adolescent en regardant celui qu'il aimait enfiler ses lunettes.
— Hmm~ à croire que t'aimes ça alors.
Ukai remarqua bien que ça prit toutes ses forces à Hajime pour qu'il ne frappe pas son amoureux et serra la petite Toshimi contre elle.
Oikawa, bien que légèrement dégoûté à l'idée de toucher des lèvres féminines, qui plus est, qui n'étaient pas celles d'Iwaizumi, s'approcha à quatre pattes, et devant le regard des autres, posa ses lèvres sur celles de Yuriko. Après tout, une action était une action, et il n'avait pas spécialement envie d'avoir affaire à une crise de gamin d'une adolescente qui n'avait pas bien grandi comme il le fallait.
Seulement, quand il voulut repartir après une seconde – un smack restait un smack, elle posa ses mains sur ses joues pour continuer à l'embrasser.
À sa droite, Tooru entendit le garçon qu'il aimait se lever et sortir, claquant la porte derrière lui. Ça fut le déclic qui le fit se débattre, et il repoussa rapidement la jeune fille.
— Désolée gamine, mais un smack ça reste un smack et rien que ça. Sinon ça continue en agression sexuelle. Grandis un peu et réfléchis aux sentiments des autres, s'énerva-t-il en s'essuyant la bouche du revers de la main.
Il se leva, assez agacé et sortit, laissant Yumi en pleine détresse, avec une adolescente complètement en pleurs.
— Merci les mecs, se plaint-elle sous son souffle.
~Je sens que y'en a qui vont cracher sur Yuriko, et je ne les blâme pas !
Bon, j'avais pas l'intention de la faire comme ça, de base, mais j'avais fait une fin différente du coup, qui avait mené à un chapitre suivant bien différent de celui que j'ai écrit, et ça ne me plaisait pas trop, alors j'ai tout réarrangé, et j'espère qu'il vous plaît quand même !
Le prochain chapitre, j'ai fini de l'écrire ce matin et j'en suis assez fière (๑•̀ㅂ•́)و✧
J'aime vraiment ce que j'ai fait avec au final, alors que je ne savais pas trop où j'allais au début, donc je suis vraiment heureuse
٩(๑'^´๑)۶
Enfin, vous verrez ça dans deux jours (oui, j'ai décidé au final de rester sur un chapitre tous les deux jours, c'est quand même déjà pas mal, et puis je n'ai plus tant que ça d'avance – ne vous inquiétez pas pour ça d'ailleurs, c'est pour le mieux ahahahah)~
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top