Ce bonheur que je pensais avoir était si éphémère.

J'y rêvais. Je le désirais tellement et pourtant, là, sous l'eau brûlante, je me lave de mes espoirs. Je tremble tellement. Je suis toujours fatigué, peu importe le nombre d'heures que je dors. Parfois je reste la, a fixée le plafond ressassant le passé, me torturant toute seule.

Je reste pourtant là, dans le noir, avec cette peluche. Ridicule pour une adulte. Mais je ne peux m'en départir alors je fixe le vide avec le coeur qui pleure seule car il n'y a plus de larmes depuis longtemps.

Et parfois, il y a ces journées moins agréables, ces journées où j'aurai préféré restée couché parce que chaque geste me donne envie de pleurer. Mais les larmes ne viennent plus. Je les cache derrière de petits sourires, derrière des dizaines de blagues plus stupide les unes que les autres. 

Et parfois, cet colère qui gronde en moi s'échappe, je n'arrive pas a la gérer comme avant. C'est ridicule peut-etre, mais j'ai l'impression d'être cette petite fille de 8 ans qu'on envoyait consulter parce qu'elle faisait trop de crise de colère. D'être cette petite fille au bord du vide, perdue et désorganisée. Pourtant, j'ai grandit. Je devrais être capable de me gérer...

J'ai l'impression d'avoir refoulé trop d'émotions, d'avoir poussé dans un coin de ma tête trop de chose et qu'elle revienne au galop, alors que je dois étudier. Alors que je dois performé.

Pourtant, je me sens défaillir. Je me sens perdre pied. Ma vision s'embrouille entre le tourbillon de mes idées et la douleur qui ne cesse de me martelé la tête. Elle me donne envie de vomir, elle me donne le tournis. Je voudrais juste avoir la paix...

Je voudrais arrêter de me sentir seule. Je voudrais arrêter de faire du mal au gens autour de moi parce que je n'arrive plus a suivre le rythme. J'ai l'impression de reculer dans un monde qui cours a 1000 km/h. Je perd pied. Je ne sais plus a quoi m'accrocher. Parce que même au milieu d'une foule, je me sentirai toujours aussi seule...

Je dois reprendre le dessus, ramé plus fort, avant de m'enfoncer complètement, avant de disparaitre dans cette part d'ombre en moi. Je suis peut-être simplement épuisé a force de me battre, de lutter. J'ai l'impression de mener un combat contre la vie depuis presque 1 an et demi, voir plus. J'ai l'impression de devoir me battre pour tout. D'échouer a chacune de mes décisions.

Vous savez ce que j'aimerai réellement? Une île déserte. Un ordinateur portable. De la musique. Et juste moi. Pouvoir écrire sans relâche, sans arrêt. Pouvoir gravée sur papier tout ce qui perturbé mon esprit. Pouvoir me libérer de ce fardeau que je porte.

Parce que soyons honnêtes. À qui pourrais-je parler? Mon père? Nous sommes plus proche mais pas a ce point là. Ma mère? Elle a d'autres choses a réglé... Ma soeur? Elle en a bien assez de ses problèmes. Mon ange de nuit? J'ai l'impression de l'avoir perdu, parce que comme toujours je me laisse emporter, parce que comme toujours je dis des mots qui blesse les autres sans pensée au conséquence qu'il aura ensuite. Je douée la dedans, brisé des relations... Mon ange de jour? Je préfère passé du temps a rire avec elle. Du temps éphémère a croire que tout va bien.

Je crois que cette semaine de l'amour, me rend au fond nostalgique. Perdu entre la douleur et la colère que m'évoque son souvenir. Pourtant je le sais très bien. Cette année, les roses resteront les mêmes. Celles qui ont partagé un moment de bonheur avec nous, avant de ternir dans la tristesse.

J'ai tourné la page oui, mais je m'ennuie de se sentiment, de cette sensation qu'est l'amour. À mes yeux, je ne suis ni assez jolie, ni assez brillante pour interressé qui que se soit. Alors c'est la peur au ventre que je vais me coucher, craignant ne jamais revivre ce sentiment si fort.

Poor mercy, mercy on me, set fire to history
I'm breakin' my own rules, I'm cryin' like a fool
Tall stories on the page, short glories on the fade
I been close enough to touch, but I never cared for love
Louis