Et si les histoires étaient écrite a l'avance, certaines conçu avec davantage de moments de joyeux et de tendresse alors que d'autres ne serait que les tristes ébauches des douleurs de l'auteur.

On regarde pourtant vers l'avant, combattant se sinistre passé qui n'est qu'un poids lourds dans notre vie, essayant de nous accrocher au espoir qui se peigne sur ses feuilles vierges devant nous. Pourtant nous ne pouvons le nier, cette ombre, ce sentiment, cet étouffement constant qui nous guette, nous serre, nous fatigue...

Recommencer.

Un plan qui semble si brillant, avoir m'y une croix sur le passé, l'enterrer. Rebâtir une vie, reconstruire des souvenirs, se guérir et aimer a nouveau. Hormis que nous oublions un détail, les plans ne sont pas réel. Oui. Ils se sont réalisés, mais le passé se glisse, la terreur cours lentement dans nos veines.

Puis, il arrive, l'ennemi.

Les doutes s'étalent, peu importe ce que l'on se dit, ce que l'on veux croire. On ne cesse de remarquer, de s'effrayer et on se demande si "Je t'aime, tu es à moi, je m'excuse..." ne devient pas ce passé qui rattrape le futur tel un cauchemar éveillé.

On regarde, on observe.

On se sent opprimée, désespérée. On se sent jugé, dépassé. On analyse, puis on regrette. On se trouve fou, on paranoïe. Mais au fond, on entend cette petite voix qui dit "Peut-etre, mais si..."

La douleur, les larmes, la terreur, ses souvenirs se mêle a la réalité, que devenons-nous vraiment faire? Entendre le premier écart? Oublier et simplement, on se croit fou cette nuit encore...

Pourtant, je vois ses longues tentacules de vipère s'accrocher et aborder comme sa réalité, notre entourage. On ne peut rien dire, rien savoir, hormis les dérapages d'un soir...

Désillusionner, on ne voit que cette vie triste et briser.

Amitiés brisés par stupidité.
Amour maudit.

Laissez-moi dans cette solitude, qu'on arrête de me détruire, qu'on me foute la paix, je veux juste me reconstruire et ne plus jamais souffrir...