Chapitre 4
Lorsque je le réveille le lendemain, je ne me lève pas tout de suite. Je suis réveillée par le soleil du moi de mai, qui illumine déjà le ciel à 9h30. Je me lève doucement, pour redescendre dans ma chambre. Je prends une douche rapide et enfile un pantalon et un tee-shirt ample. Je descends dans le salon, où mon infatigable de mère prépare déjà les œufs brouillés.
- Bonjour ma puce ! Alors, comment c'était hier ? demande-t-elle.
Je m'approche d'elle pour lui faire un câlin rapide par les épaules tout en répondant :
- Bien.
- C'est tout ? Je t'ai entendu rentrer à 1h30 tu n'est pas restée jusqu'à 2h ?
- Non, j'étais fatiguée, j'ai répondu en m'asseyant.
Elle me tend une assiette et du pain.
- J'ai racheté du chocolat dans le placard, ma puce. Les œufs sont prêts dans deux minutes.
Je la remercie et me dirige vers le placard. A ce moment, un flashback de la soirée me reviens. Je me fige.
- Grace ? appelle ma mère.
-Oui ?
- Le chocolat, ma puce.
- Ah oui.
Je le prends et demande ensuite :
- Je peux demander à Co' et Kim de venir à la maison ?
- Oui, mais j'ai besoin d'aide à la pâtisserie, vous m'aiderez.
- Pas de problème, je réponds en prenant mon téléphone pour taper rapidement un message indiquant à mes amis de venir. Ils répondent immédiatement par l'affirmative. Ils arrivent dans trente minutes. Juste le temps de m'habiller et finir de déjeuner.
- Vous m'aiderez pour le service de 10h-12h ?
- Oui maman. En plus Co' adore t'aider, tu le sais.
Je remonte dans ma chambre et me brosse les dents. Je mets un tee-shirt plus court pour faire plus habillé lorsque j'entends la sonnette et les voix de mes amis. Je descends rapidement.
- Hey ! me salut Co'.
Kim me prend dans ses bras. Je sais qu'elle s'inquiète encore pour hier. Nous prenons des tabliers roses à l'effigie de la pâtisserie et nous nous occupons des clients. Je sers chaque client en discutant et rigolant. J'adore. Soudain, une figure que j'ai vu dans les milliers de rêves que je fais arrive. Gabriel. Il s'étonne à ma vue mais reprend vite un sourire.
- Salut, dit-il
- Salut, je murmure en retour.
Il dicte sa commande et je le sers rapidement, en espérant qu'il parte vite. Je suis tellement bien à chaque fois qu'il me parle. Il m'apaise. Mais je suis terriblement gênée. Mes amis me regardent bizarrement, je ne sais pas quelle tête je fais. Après lui avoir donné les cartons, il paie et s'en va.
Ouffffff...
- Okkk, commente Co', après le service, une discussion s'impose !
Génial. Même Kim approuve. Après le service, nous les installons sur le canapé de ma terrasse. Le soleil réchauffe nos visages, car il y a un petit vent qui fait qu'il fit un peu froid. Je ferme les yeux et profite.
- Bon, Grace, commence Co', c'était qui ce mec ? hurle-t-il presque.
Je rouvre les yeux et le fusille du regard.
- Personne, je réponds
- Non, Grace, ça peut pas être « personne ». Un beau gosse qui entre dans la pâtisserie, tu perds tout tes moyens, le gars fait comme si il te connaissais, t'arrive même pas à lui répondre, meuf, récapitule Kim.
- C'est un gars que j'ai croisé hier à la fête. Et j'ai pas DU TOUT perdus tous mes moyens.
- Si, répondent en chœur mes amis.
Je soupire avant de tout expliquer, le gars parfait que j'ai croisé qui ressemble comme deux gouttes d'eau à celui que inventer, la discussion très rapide dans la voiture et son invitation à un match. Mes amis m'ont assuré que je n'étais pas folle, que c'était juste un gars qui ressemblait à Diego et rien d'autre.
- Grace ! hurle ma mère, lorsqu'on est revenus dans la chambre, Chris est là !
Je soupire en entendant les pas de mon copain dans les escaliers. Il ouvre la porte.
- On va vous laisser, marmonne Kim.
-Eh ! Non ! Moi je veux rester, supplie Co'.
Kim le tire pars le bras. Je suis assise sur le lit. Chris vient me rejoindre.
- Grace, il s'est passé quoi hier ? Devant Gab ?
- Hum... en fait, l'alcool est revenu en pleine tête. Je suppose que j'en ai trop bu. Et du coup, après, j'ai dû aller aux toilettes.
MENSONGE ! COMPLÈTEMENT FAUX !
- Ah. Ok, répond seulement Chris, mais faut qu'on s'organise une sortie, à deux.
- Oui pourquoi pas ? Demain ?
- Non, demain, j'ai un match.
- Oh. Je peux venir te voir ?
-En fait, c'est pas mon match, c'est celui d'un ami. De Gab.
Un sourire s'étend sur mon visage. Cool. J'y vais.
- Je peux venir le voir avec toi ? On sera tout les deux.
Il a hésité, puis, en soupirant, il a déclaré :
- Si tu veux... mais c'est à 9h. Je viens te chercher à 8h30. À demain.
Sur ce, il est sorti de la chambre. Okkk... plus qu'à me préparer pour demain.
Franchement, j'ai hâte d'y être. Mais pourquoi j'ai dû tant insister pour y aller avec Chris ?
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