Témoignage de maman Domitilé #2


Lorsque nous fûmes tous deux renvoyés de l'Eglise Catholique, nous sommes partis chez les protestants. Ils nous ont bien accueillis et nous avons commencé à prier avec eux.

Un jour, le pasteur protestant annonça que tous les nouveaux venus doivent recevoir le baptême.
Mon mari et moi avons dit au pasteur que nous étions déjà baptisés chez les catholiques et qu'il n'est pas normal de recevoir deux fois le baptême. Il nous répondit : « Notre baptême est différent de celui que vous avez reçu chez les catholiques ; si vous le refusez, vous ne ferez plus partie, de notre religion. Nous avons été mis à la porte, car pour nous recevoir deux fois le baptême était un péché devant le Seigneur.

Quand nous sommes retournés à la maison, nous avons prié en disant : « Seigneur, dit-nous ce que nous allons faire : Les protestants quant à eux, nous ont mis à la porte parce que nous avons refusé leur baptême, maintenant qu'allons nous faire, Seigneur ? »

Lorsqu'on priait chez nous, il s'était produit un grand événement dans l'Eglise catholique, l'Esprit -Saint était descendu sur certains fidèles de cette Eglise et ils ont été à leur tour chassés de la communauté catholique. Nous avons appris la nouvelle et tous ceux qui ont été renvoyés sont venus nous rejoindre, et nous avons formé, non pas une religion mais un groupe de prière important. Les prêtres suivaient tout ce que nous faisions et par jalousie, ils nous ont même traduits devant la justice en disant que notre groupe n'est pas religieux, mais une association de révolté érigé contre l'autorité politique. A partir de cette accusation, nous étions suspectés par les agents de la sureté et tout ce qu'on faisait était suivi par la police. Quant à nous, nous nous sommes retirés ensemble dans la brousse pour prier, demandant au Seigneur de nous indiquer ce qu'on devrait faire. Pendant une semaine de prière, nous n'avons reçu aucune réponse de la part du Seigneur. La majorité de notre groupe se sont découragés et ont regagné leur maison. Nous sommes restés au nombre de 12 personnes : 8 hommes et 4 femmes avec décision de continuer la prière jusqu'à ce que le Seigneur nous dise ce que nous devons faire. Si le Seigneur ne nous répond pas, nous resterons ici sans manger et sans boire, nous ne retournerons jamais à la maison.
Nous avons continué notre prière pendant deux jours, et le troisième jour, au cours de la prière, un événement fabuleux s'était produit, celui de ma mort.
Je n'étais ni malade et n'avais éprouvé le besoin d'aucuns soins médicaux ; j'étais bien portante.

Lorsqu'on priait, ma mort a surgi, j'ai vu deux personnes venir vers moi. Elles étaient très
Grande, très claires, habillées en blanc. J'ai eu peur et elles se ressemblaient beaucoup ; elles n'étaient ni noires ni blanches. Lorsqu'elles se sont approchées de nous, elles sont venues s'arrêter à côté de moi. J'avais envie de fuir, mais je me suis retenue, et j'ai ouvert les yeux dans l'intention de les apercevoir avec mes yeux de chair. Je ne les ai pas aperçues, ensuite j'ai refermé mes yeux pour continuer la prière et je les ai revues, cette fois -ci plus près de moi. Du coup, elles m'on touché pour me dire : « lève-toi et partons. » elles avaient une très belle voix et étaient pleines de pitié. Chaque fois que je cherchais à me mettre debout pour partir avec elles, je me sentais très lourde comme un bœuf, et je leur avais dit : « je désire vraiment partir avec vous, mais pourquoi suis-je ainsi lourde ? » elles sont revenues auprès de moi et elles ont ôté un truc assez lourd ayant la forme d'une veste. Ce truc est tombé par terre et à l'instant même, je me suis sentie légère et je suis partie avec elles. Quand ce truc qui avait la forme de d'une veste est tombé, ceux qui priait avec moi m'ont vue, et je suis tombée et j'étais en même temps morte. Je ne savais pas qu'en m'ôtant ce truc, j'allais mourir.

Sur la route, lorsque je partais avec elles, ce qui m'avait beaucoup impressionné, c'est la métamorphose qu'avait connu mon corps. J'ai constaté que mon corps était devenu très beau et ressemblait à leur corps. J'étais très étonnée et je leur ai dit : « donc un corps aussi beau existe ! Alors que sur la terre, nous avons un très mauvais corps ! » « Elles ont beaucoup ri et m'ont dit : pourquoi dis-tu des choses insensées ? Tes propos dénoncent que tu n'as pas l'habitude de lire la bible. » J'ai répondu : je ne sais pas lire, d'ailleurs sur la terre au sein de notre religion, nous n'avions pas l'habitude de lire la bible. » Elles m'ont dit : c'est vrai et ont ajouté : Sache bien que si quelqu'un ne lit pas la bible, même s'il est chrétien de longue date, très intelligent, il ne peut pas connaître les secrets de . Si tu avais l'habitude de lire la bible, tu allais connaître ce que dit 1 corinthiens 15 :40. (Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestre ; mais autre est l'éclat des corps célestes ; autre celui des corps terrestres.) Nous avons continué et nous nous sommes rendues dans une très belle ville. Dans cette dernière, certaines choses étaient pareilles à celle de ma terre, mais il y avait une très grande différence sur beaucoup d'autres choses. En s'approchant de cette ville, j'ai vu une grande lumière et nos corps sont devenus encore plus beaux qu'auparavant. J'ai essayé de regarder derrière, là où nous avons quitté, j'ai vu que tout était sombre comme la nuit. Et j'ai dit en m'adressant à celles qui étaient avec moi : « lorsque nous avons quitté la terre il y avait du soleil » ; mais d'où viennent ces ténèbres ? Elles m'ont dit : ces ténèbres c'est parce que la terre est envahie par le mal. Directement j'ai pensé à mes amis avec qui je priais. J'ai demandé à celles qui m'escortaient de retourner avec moi sur la terre pour que j'aille chercher mes amis en vue de les tirer de ces ténèbres. Elles se sont moquées de moi et m'ont dit : Quand nous voyons sur la terre, les gens chanter, danser, jouer et rire, cela nous fait pitié. Sur la terre, vous croyez que vous êtes dans la lumière, mais nous, nous vous voyons dans les ténèbres. Si toi maintenant, tu as vu ces ténèbres, c'est parce que tu es venu ici. »
Quelques instants après, j'ai vu venir une voiture ayant à bord trois personnes. Etonnée, je leur ai dit : « ah ! Ici il y a aussi des voitures comme celles qui sont sur la terre. » Elles m'ont dit : «cette voiture est celle qui fait la navette entre le ciel et la terre pour transporter les gens, que vous, sur terre, vous considérez comme morts.
C'est une voiture qui ne transporte que les saints, les chrétiens, ceux qui sont morts en état de sainteté, c'est-à-dire en état de pureté, elle ne prend jamais les païens, ceux qui sont dans les péchés. »
Je leur ai dit : « moi, je suis chrétienne, baptisée, pourquoi ne suis je pas transportée dans cette voiture ? »
Elles m'ont dit : « cette voiture ne peut pas transporter, d'une part, une pécheresse comme toi, et d'autre part, tu n'as pas encore terminé ton séjour terrestre.
Tu n'es pas venue ici définitivement, tu dois rentrer sur la terre, dans ton pays. »
Quand elles me parlaient, la voiture nous a dépassées et elles m'ont dit : « tu vois ces trois personnes qui sont dans cette voiture, sont celles qui sont mortes sur la terre sans péchés et que l'envoyé de est allé chercher. »
J'ai entendu, là où la voiture s'est dirigée, des gens chanter avec de très belles voix ; j'ai demandé : « qui sont ces gens qui chantent si bien comme ça ? »
Elles m'ont dit : « ce sont les gens de ce pays ; ils chantent pour accueillir les nouveaux venus qui étaient dans la voiture », et je leur ai dit : « dépêchons nous pour qu'ils viennent chanter aussi pour moi. »
Elles m'ont dit : « toi, même si tu cours, ils ne peuvent jamais chanter pour toi parce que tu n'étais pas transportée dans la voiture. »
« Cela ne fait rien ! » leur disais-je, « allons vite pour que j'aille les voir et écouter les chants qu'ils sont en train de chanter. »
Nous avons couru et à quelques mètres de cet endroit, j'ai vu un grand pays qui n'avait ni début ni fin, qui ressemblait aux plus belles villes de la terre.
Elles m'ont dit : « le pays que tu vois, c'est ce que vous appelez sur terre « le paradis ».
Doivent entrer dedans que ceux qui meurent en état de pureté.
Ils viennent se reposer ici. »
J'ai dit : « courons au moins vite pour qu'on y rentre. »
Mais lorsque nous sommes arrivées à l'entrée de ce pays et quand je voulais entrer, les personnes qui étaient avec moi m'ont barré la route en disant : « attendons ici ».

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