𝙿𝚁𝙾𝙻𝙾𝙶𝚄𝙴.




..... 𝘜𝘕......

..... 𝘋𝘌𝘜𝘟......

..... 𝘛𝘙𝘖𝘐𝘚 .......

Chacun de nos trois regards y compris ceux des médecins communiquent des choses bien différentes. L'une, la femme songe à m'envoyé six pieds sous terre, pendant que l'homme absolument perdu ne sait plus sur quel pied danser. Doit-il me réconforter et être prit de compassion pour moi ou rester aux cotés de celle qu'il a toujours aimé pleurant son frère ?
Mon égoïsme souffle au besoin de réconfort, mon orgueil cris au besoin d'aucun être. Mon coeur plus toucher qu'il ne parait par la situation est épris de tristesse pour elle.

En ce qui concerne les médecins... Pour mon plus grand plaisir, j'aperçois dans leur yeux au fil des secondes qui s'écoulent leurs espoirs s'effacer. De faux espoirs.
Je maintiens ma pensée, " Il ne méritait que ça" pour ne pas me laisser submerger par le regret.

Le regard a Dena est tant menaçant que je pourrais en traduire les insultes qui en fussent. Elle est persuadé que tout est de ma faute. J'aimerais lui affirmé que pour elle, c'est un sans faute. Mais... Je refuse de croupir derrière des barreaux le restant de mes jours. Alors stoïque et quelque peu méprisante, je la regarde jurer par tout les noms qu'elle en finira très prochainement avec moi.
La seule humeur que j''autorise à m'envahir ce soir est l'impatience. Je me tarde à atteindre cette minute durant laquelle ils m'annonceront cette chose tant attendue...Ce moment où ils annonceront que je suis définitivement libre. Qu'il a lâcher prise et qu'il n'y a plus rien à faire.

En attendant, l'atmosphère est lourde. La lumière de la chambre d'un bleu triste grésille sous les grondements de la tempête. À chaque grondement, je me sens frissonné. Tout deviens étrangement insupportable, le temps, l'attente, les médecins, l'odeur de cette chambre d'hôpital. Je hais les hôpitaux.

Toute mes émotions sont décuplé
et la chaleur qui me frappe ne reflète que mon anxiété. Une chaleur semblable à celle d'une canicule d'été. Mes jambes s'agitent de manière incontrôlable à l'instant où je décide de poser mon derrière sur l'une des chaises dans le coin de la pièce et j'ai repris cette manie. Celle de me décaper les doigts jusqu'à temps que j'en saigne. Puis... Je change de doigt. Encore et encore.

.... DÉGAGÉ ......

Chaque seconde dans cet hôpital me paraît être une éternité. Le temps semble s'être arrêter, c'est insupportable. Mon cœur se soulève simultanément aux chocs que le corps inerte face à moi reçoit.

C'est ça... Continue comme ça, pour une fois que tu fais quelque chose de bien et d'utile. Ne te réveille pas. Laisse la faucheuse t'emporter.

Par sa faute, parce que ce connard même inerte continue à avoir de l'emprise sur moi, c'est comme si d'une seconde à l'autre, mon corps finirait par exploser. Je n'entends plus que le monstrueux son qu'émet l'horloge à l'extérieur de la chambre, au bout du couloir.

Tic Tac
Tic Tac
Tic Tac

Ferme la !

C'est donc à ça que ressemble un état de transe ? Lorsqu'on est présent mais que notre esprit lui, est ailleurs. Cet état m'impose le moindre son dans les alentours. C'est insoutenable. Je fais des vas et viens alors que l'un des médecins parmi ceux attroupés autour de lui, leur ordonne de réitérer le geste. Est-ce franchement nécessaire de faire tout ça ? Il ne se réveillera PAS. Et s'il le fait, je débrancherais les câbles quitte à finir derrière les barreaux.
Et puis... Je commence à penser qu'il ne veut lui-même pas se réveiller. Quoi de mieux ?

Je mordille ma lèvre de plus en plus agacer par les hurlements de sa sœur Dena en supplément des appareils qui s'affolent causer par le manque de signe de son souffle. Pourquoi est-ce qu'il persiste ?

— Ça commence à devenir compliqué. Affirme l'un des médecins qui instinctivement jette un regard à chacun d'entre nous.

Pourquoi chercher compliqué quand il y a simple ? S'il faut je fais des prières pour qu'il parte à tout jamais. Dite le moi et je m'exécute.

Je m'appuie sur la pointe de mes orteils, tentant d'avoir un aperçu clair de sa situation sur le cardioscope.

POURQUOI EST QU'ELLE FAIT ÇA. Hurle la petite sœur de mon copain.

De mon ex-copain*

Il m'est maintenant possible de ressentir chaque battement de mes cils y compris chaque souffle qui sort de mon entre-lèvre.
Ma respiration ne cesse de ralentir. Elle s'arrête net à chaque fois que j'aperçois une once d'espoir refaire surface.
En arrière-plan, la voix de la cadette poursuis ses hurlements à l'agonie.

Pobre tonta, no es gritando su nombre que volverá entre los vivos.
( Pauvre idiote, ce n'est pas en hurlant son nom qu'il reviendra parmi les vivants. )

— Bordel ! Écartez cette cinglée de mon frère.

Cinglée ? Moi ? Est-ce qu'on n'irait pas faire un tour en psychiatrie ? Rira bien qui finira en psychiatrie en dernière.

J'ai pourtant ce souvenir répétitif de l'avoir prévenu. Je l'avais averti et d'ailleurs eux tous ont été avertis. Père. Mère. Dena. Dwayne. Mais résultat ? Personne n'a daigné m'écouter ou ne serait-ce que faire SEMBLANT de m'écouter. Alors il a fallu que moi, Gemma, je m'en charge. Seule, comme une parfaite grande fille.

Mon regard est figé sur lui alors que tous mes autres sens ne répondent plus. Ils disent :

— Dernière tentative !

— S'il meurt, je te le ferai payer. Dit-elle se jetant à même le sol.

Je fais abstraction de ce qu'elle peut dire. Parce que si je m'y attarde je serais coupable de
deux homicides. Seulement l'un des deux m'enverra en prison, c'est certainement le sien. Et il en est encore moins question.

CHARGEZ. UN... DEUX .... TROIS....... DÉCHARGEZ !

Rien.

Un rictus se dessine légèrement sur mon visage, je me bats pour le faire disparaître. Mon esprit jubile et menace de quitter mon corps pour effectuer sa meilleure danse. Le visage de chacun se décompose tandis que je frissonne au son du cardioscope signalant son dernier souffle disparu.

Elle hurle. Encore.

Je m'écarte alors qu'elle s'avachit sur son corps. Je lâche pour la première fois depuis ces dernières minutes, un souffle.

SIMULE ! Pensais-je

Sanglot, hurlement, frissonnement, signe de disjonction. Je mélange désormais tout. Il le faut.

— Pourquoi est-ce que tu pleures toi hein ? Dit-elle en m'attrapant l'arrière de la tête. Tu
penses être autorisée à verser une larme sur lui, pour lui hein ?

Je la regarde stoïque. Mon regard valsant du haut de son regard à sa chemise rose en satin tacher de sang.

— Je peux savoir à quoi est-ce que tu joues Dena ? Lâche là tout de suite ! C'était un accident. Elle n'y est pour rien. Tu penses vraiment qu'elle n'est pas aussi mal que toi d'avoir perdu l'homme qui voulait la-

Si tu savais Dwayne. Si je pouvais hurler combien je m'en moque... Combien je me sens libéré de toute crainte. Mais je dois me contenir. Mon visage se contracte à la seconde où je réalise que Dwayne n'a pas fini sa phrase.

Qu'il finisse la connerie qu'il allait dire, s'il ne veut pas que je tape un scandale.
J'accentue mon regard dans ses pupilles.

- No te atrevas. (N'ose pas.) Le coupe- t-elle.

- Qui voulait quoi ? Je le regarde, interrogative.

Pourtant j'ai ma petite idée. Mais, je l'ai fait, il est mort. Peu importe ce qu'il désirait il est ... MORT. C'est fini. L'ami de mon démon d'ex me tire jusqu'au couloir pour finalement finir ce qu'il souhaitait dire.

— Je suis vraiment désolé... Je sais que c'est dur... Il souhaitait te faire sa demande.

L'annonce qu'il fait en paradoxe avec la mort que nous vivons n'est que transparence face au degré de folie auquel j'ai échappé. C'est après être resté trop longtemps sérieuse face à cette scène de ménage que j'explose en fou rire nerveusement. J'en ai besoin, alors je me tord de rire. C'est après cet instant d'euphorie que je redeviens très vite sérieuse.

— Moi ? Je le questionne innocemment.

— Oui... ça t'étonne ?

Non simplement que je suis bien trop jeune ? Mais visiblement ça, personne ne percute.

L'un des médecins nous interrompt alors que je secoue la tête en signe de contradiction à sa question.

— Toutes nos condoléances... Dit-il s'adonnant à un monologue des plus barbant.

Une fois encore il parle, tous ne font que parler. S'excuser, comme si c'était la mort du siècle. Mais je décide volontairement de déconnecter mes capteurs de compréhension. Je décide et ce pour la première fois depuis bien trop longtemps de sortir pour de bon, sans placé un seul mot.

MONTSERRAT ! Où est-ce que tu vas ? Dit l'ami du défunt attrapant mon poignet.

Fusillant Dwayne assez violemment par mon regard, il prend l'initiative de me défaire de son emprise.

𝘗𝘭𝘶𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘦, 𝘫𝘦 𝘥𝘪𝘴 𝘣𝘪𝘦𝘯, 𝘫𝘢𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘦 𝘯'𝘢𝘶𝘳𝘢 𝘥'𝘦𝘮𝘱𝘳𝘪𝘴𝘦 𝘴𝘶𝘳 𝘮𝘰𝘪. 𝘚𝘶𝘳 𝘮𝘢 𝘷𝘪𝘦. 𝘖𝘶 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘳𝘦 𝘴𝘶𝘳 𝘮𝘰𝘯 𝘦𝘴𝘱𝘳𝘪𝘵.
𝘎𝘦𝘮𝘮𝘢 𝘔𝘰𝘯𝘵𝘴𝘦𝘳𝘳𝘢𝘵 𝘱𝘦𝘶𝘵 𝘷𝘪𝘷𝘳𝘦. 𝘌𝘭𝘭𝘦 𝘥𝘰𝘪𝘵 𝘷𝘪𝘷𝘳𝘦.

𝘗𝘢𝘳𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘯𝘰𝘯, 𝘮𝘢 𝘷𝘪𝘦 𝘯𝘦 𝘴'𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘢𝘳𝘳𝘦̂𝘵𝘦́𝘦 𝘲𝘶𝘢𝘯𝘥 𝘫'𝘢𝘪 𝘵𝘦𝘯𝘵𝘦́ 𝘶𝘯𝘦 𝘮𝘶𝘭𝘵𝘪𝘵𝘶𝘥𝘦 𝘥𝘦 𝘧𝘰𝘪𝘴 𝘥𝘦 𝘮'𝘰̂𝘵𝘦𝘳 𝘭𝘢 𝘷𝘪𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘦 𝘧𝘶𝘪𝘳. 𝘕𝘰𝘯, 𝘮𝘢 𝘷𝘪𝘦 𝘯𝘦 𝘴'𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘢𝘳𝘳𝘦̂𝘵𝘦́𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘫'𝘢𝘪 𝘤𝘳𝘪𝘦́ 𝘢̀ 𝘭'𝘢𝘪𝘥𝘦 𝘦𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘴 𝘰𝘯𝘵 𝘱𝘳𝘦́𝘧𝘦́𝘳𝘦́ 𝘮𝘦 𝘱𝘳𝘦𝘯𝘥𝘳𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘶𝘯𝘦 𝘮𝘦𝘯𝘵𝘦𝘶𝘴𝘦 𝘦𝘵 𝘰𝘯 𝘧𝘦𝘳𝘮𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘺𝘦𝘶𝘹 𝘤𝘳𝘪𝘢𝘯𝘵 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘧𝘰𝘭𝘪𝘦.

𝘚𝘦𝘶𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘮𝘰𝘪 𝘲𝘶𝘪 𝘱𝘦𝘯𝘴𝘢𝘪𝘴 𝘤𝘰𝘯𝘴𝘵𝘳𝘶𝘪𝘳𝘦 𝘶𝘯 𝘯𝘰𝘶𝘷𝘦𝘢𝘶 𝘤𝘩𝘢𝘱𝘪𝘵𝘳𝘦, 𝘫𝘦 𝘯𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘴 𝘱𝘢𝘴 𝘢𝘶 𝘣𝘰𝘶𝘵 𝘥𝘦 𝘮𝘦𝘴 𝘱𝘦𝘪𝘯𝘦𝘴.






Voici le prologue qui j'espère vous pousse à poursuivre !

Avec amour, AtnWriting

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