Quelques heures plus tard.

PARKING.
📍Café Long Fear.

Installer dans l'une des voitures les plus discrète que je possède, je coupe le contact du moteur de ma voiture. Demeurant désormais admiratif de ce que je contemple.

Gemma.
Cette femme brune au regard d'acier.

Dans un angle peu visible où je stationne, j'ai un visuelle sur la jolie brune. Elle file de table en table, vêtue d'un tablier de serveuse bleu. Elle n'est pas à l'aise et ça se voit.
Je me concentre davantage sur ma proie, m'enfonçant dans mon siège.

L'outil de ma vengeance.

J'ai assez patienté et j'ai décidé plus tôt dans la journée de provoquer le destin. Mon impatience me jouera des tours, oui. Et un jour, je vais m'en mordre les doigts. Je le sais, mais ce jour n'est pas encore arrivé.

C'était.. Si excitant. Son souffle à deux doit d'imploser tellement elle se retenait d'expulser. Je dois comprendre que je lui coupe le souffle ?
Une facilité de plus pour atteindre mon but. Mais le goût de la provocation auquel j'ai goûté dans son regard, lui, il est dangereux. Bien trop dangereux. Restez concentré et ma seule directive, sinon tout est permis. Dans une autre vie, dans une autre circonstance, j'assure qu'elle et sa chevelure fraîchement noir serait dans tout leur état.

Son regard, il reflétait se mélange étrange. Ce je ne sais quoi. Malgré la colère qu'elle dégageait à tracer ses paroles certains éléments l'ont trahis, témoignant de son attirance. Dans un coin du café, je l'avais observer et lorsqu'elle l'a senti, elle s'est affirmé dans sa posture. L'air de vouloir dire: "approche moi et tu le regretteras."
Sûrement parce que je n'ai aucunement caché que je la dévorerais si je le pouvais.

Elle me fait rire. Ce jeu auquel elle ne cesse de jouer, ce rôle qu'elle ne cesse de faussé avec tout le monde, ça ne marche pas avec moi. Désolé mais, je ne mord pas à l'hameçon.
Je la connais bien trop pour ça. Bien plus qu'elle ne le pense.

Pour elle ce n'est que la première fois tandis que pour moi c'est simplement la première fois de la journée. S'il n'y avait pas tant d'obstacles entre nous, croyez-le ou non, j'aurais fait irruption dans sa petite routine bien plus tôt. N'en déplaise à certains.
La manière dont sa respiration a ralenti quand je me suis approché d'elle, ses pupilles se sont dilater à l'instant où ma bouche s'est ouverte, son agressivité inexpliquée, les plaques rouge qui sont apparues sur son cou signe d'une chaleur soudaine trop intense.Elle a beau être très attirante, ce n'est pas pour elle que je vais perdre mon objectif en vue. La redemption.
Et le sang, les larmes et les supplications vont couler à flots.

À l'instant où j'ai passé le pas de la porte du café, à l'instant où la cloche a sonné, à l'instant où son regard s'est posé sur moi; la phase deux a été enclenché.

Tous l'identifie comme redoutable mais moi ce que je vois c'est une simple emerdeuse, pourri gâté qui veut jouer les rebelles.

Ce n'est qu'une gamine. Chouchouter par son père. Une gamine qui m'est pour l'instant bien trop utile pour parvenir à mes fins, après quoi, elle reprendra le cours de sa vie.
Du moins si elle tient le coup après le torrent qui va s'abattre sur sa vie.
Et moi... j'aurais obtenu ce que je veux.
Elle ne sera qu'un dommage collatéral dans cette guerre qui s'annonce. J'avais 7 ans et l'ai été aussi. Je n'en suis pas mort. Elle va bien s'en remettre. Elle ne paraît pas forte pour rien.

Ce qui est fascinant chez elle, ce que j'ai remarqué depuis le temps que je l'observe, c'est sa facilité à passer du tout au tout. Peut être bien qu'elle ne contrôle absolument rien de tout ça. Peut-être simplement une manière pour elle de ne pas être submergée. De fuir quand elle en a besoin.

Même lorsqu'elle prend sa casquette de tueuse à gage, elle reste féminine. C'est le genre de femme qui ne lâche pas ses cuissardes à talon aiguille noir.

J'ai pu remarquer aussi qu'elle s'attache les cheveux en queue haute laissant ses boucles rebondir de gauche à droite lors de ses missions.

Peut être un tic.

Pour avoir assister à l'un de ses carnages, je peux dire qu'elle n'y va pas de main morte. Elle s'exécute avec élégance, précision et rigueur. Bordel je peux jurer sur tout ce que j'ai de plus chère que j'ai rarement vu quelque chose d'aussi bandant. Mon téléphone m'extirpe subitement de ma pensée.

« Ne me dit pas que tu comptes me laisser en plan une fois de plus ? »

Faut dire ma jolie que t'es pas vraiment la chose à laquelle je pense en ce moment... Mais je dois admettre qu'un petit remontant ne me ferais pas de mal.

Aucune attache que de la baise.

C'est pourtant le deal, mais je tends à croire qu'elle oublie notre deal. Je n'ai jamais voulu plus avec elle. Ce n'est pas après des années de baise que je voudrais quoi que ce soit. Je démarre le moteur de ma voiture, me dirigeant chez Erica.

« Dans 20 minutes chez toi » je réponds.

⚖︎

Je viens d'arriver chez Erica et comme toujours la porte est ouverte, alors j'entre. Mais étrangement même si nous somme en journée, l'appartement est plonger dans le noir. De ma main je tapote sur le mur en cherchant l'interrupteur mais une voix résonna plus loins;

- N'allume pas. Suis seulement ma voix babe.

Un rictus se dessina sur mon visage. Elle sait ce qui me plaît. Elle sait comment me faire plaisir. J'aime cette femme putain. Je m'empresse d'accéder à sa chambre, tombant face à elle.
Prête à m'accueillir. Elle ne demande que ça. S'adonner à moi.

Elle est postée dos à moi, à genoux au sol, les jambes écartées et les mains déposer sur ses cuisses. Erica ne porte qu'un simple bas de sous vêtement en dentelle noir. Ses cheveux roux ne demandant qu'à être rétracter, ne laisse aucune vision sur son cou.
Je peux entendre sa respiration accélérer à l'instant où j'effectue mes premier pas vers elle, son excitation la dévorer quand elle m'entends approcher.

-- Il était temps. Dit elle du bout de ses lèvres

Désormais face à elle, son regard est abaisser au sol, j'empoigne sa mâchoire. Tandis qu'elle n'ose toujours pas lever ne serait-ce que quelque instant ses pupilles verrons.

-- Tu es si impatiente que ça ? Crachais-je entre mes dents. Alors que désormais j'ai un visuel sur son cou. Je t'ai toujours dis d'attendre que je te contact, je n'aime pas que tu me mette la pression.

Son cou puis son visage deviennent roses sous l'effet des pulsions de chaleur.
Elle en a envie.

Son cœur bat si vite que j'en aperçois même ses battements. Sa respiration se coupe lorsque je plonge brusquement ma tête dans son cou, mes doigts dévalant son corps. Elle lâche un gémissement quand ma langue parcours sa mâchoire. Je mordille son lobule
J'ôte ma tête de son cou la balançant sur le lit. Je m'empresse de la surplomber de mon corps puis je la pénètre, elle hoquète prise de surprise. Au fur et à mesure de mes pulsions en elle, son corps vacille. Le plaisir que je lui procure après quelques semaines la jette dans un état d'extase.

Une larmes dévalent le long de sa pommette qui vire au rouge.
J'accélère la cadence, la sentant venir à bout. Je veux qu'elle crit, qu'elle tremble pour moi.
Je donne de fort coup, prêt moi aussi à gémir sous ses cris.
Et alors que je me sens venir rapidement je me retire, balançant ma tête en arrière. Je reprends doucement mon souffle. Maintenant prêt à m'en aller, me rhabille quand elle m'arrête. Se positionne debout face à moi, finit par déposer son regard dans le mien, ses mains glissant sur mon torse.
Elle laisse apparaître un sourire sur son visage et dit:

— Je ne vais pas te laisser partir comme ça mon amour. Dit-elle. C'est beaucoup trop rapide. Elle ajoute en faisant la moue.

Quinze bonne putain de minute en elle me suffise. S'abaissant au niveau de mon sexe, elle y fait dévaler sa langue. Je la regarde brûlante d'énergie. Elle encercle mon sexe de sa bouche faisant des va et viens avec de plus en plus d'entrain, elle joue aussi de sa main. Et cette fois-ci, ça devient intense, je penche ma tête en arrière et ma bouche s'ouvre lâchant un rale de satisfaction, alors que ma main se pose sur sa tête accélérant ses mouvements. Elle décèle ses lèvres et de mon pouce j'essuie le foutre qu'elle a en coins externe de sa bouche.
Elle lâche un rire. Je remet mon bas correctement et j'attrape ma veste qui poser sur le meuble de sa chambre n'attendait que d'être remise quand une fois de plus elle m'arrête.

— Tu as conscience que les 3 dernières fois on ne s'est pas couvert ? Dit-elle furtivement.

Dans un silence je fais craquer mon cou, me retournant vers elle prêt à en découvrir le degrés de saloperie qui sortirait de son entre lèvre.

— Et je n'ai toujours pas eu mes règles..

Dans un soupire sec, je passe ma main dans mes cheveux.

— Tu vas les avoirs. Et prends tes fichus cachets. Je lâche sèchement avant d'ouvrir la porte sortant de la pièce.

— Mais tu n'envisages pas d'avoir d'enfant avec moi?

Mais qu'est ce qu'elle me dit elle ? Je mords ma lèvre dans un sourire moqueur.
Des gosses, des gosses et encore des gosses. Bordel, qu'elle les avale.

— Tu es autant borné que ça ? Tu serais prête à avoir un enfant avec un homme qui ne t'aime pas ? Si oui, ça fait de toi une sacré égoïste, ce qui sera assez lourd à porter pour un enfant.

C'est plutôt simple. Je veux juste un remontant. Non pas que je n'assumerais pas, je le ferais. Simplement, je ne veux pas d'enfant. On ne peut pas forcer une personne pour son propre bonheur ou son insécurité. Elle frémit se couvrant de son draps en lin blanc. Et je referme alors la porte derrière moi. Je sais parfaitement pourquoi elle fait ça et c'est dégueulasse. Erica est le genre de fille qui pense que parce qu'on ne se tape qu'elle on veut forcément plus. J'ai dis que je ne me la tapais pas que je faisais l'amour avec elle. Y'a rien de bien compliqué, on fait notre affaire et CHACUN reprends le cours de sa vie.Si je me tape qu'elle c'est bien parce que je n'ai pas envie de me choper l'une de ses fichus maladies, qu'elle ne se fasse pas d'illusion.

Et puis je ne suis pas du genre à aller voir ou payer l'une de ces putes.

⚖︎

Tard dans la soirée, j'ai décidé de jouer de nouvelle carte. La confusion. Mais la vérité c'est qu'elle est surprenante. Elle n'a peur de rien.. Dommage pour elle, j'aime les défis. Et il n'y en a pas un auquel j'ai échoué. Elle a du répondant, elle a sans doute besoin d'une correction. Ni ami, ni famille, ni vie. Elle sera mienne. Et elle a ce pouvoir innée que d'autres n'ont pas, une âme de guerrière.
Ce que j'aime. C'est ce dont j'ai besoin. Et j'arriverais plus facilement à l'atteindre, lui. J'ai besoin d'elle.

Trop peu soucieuse elle devrait mettre les pieds sur terre et regarder ne serait-ce que trente pauvre seconde autour d'elle.
Je lui ai épargné bien trop de choses. Et puis, elle est si mal entourée. Le peu de personne qui l'entouré veut sa peau et elle ne s'en rend même pas compte. Mais bientôt, bientôt elle saura tout et je me tarde à voir de quoi l'humaine est capable. Je suis même persuadée que si elle n'était pas sur d'être entourée de gens fiables, si elle faisait un peu plus attention à ce qui l'entoure elle m'aurait pris la main dans le sac. Et ce depuis bien longtemps.

Kıymetlim benım... C'est ce qu'elle est.
Ma carte la plus précieuse. Mon As.

Et ça je l'ai compris à l'instant où nos yeux ont eux se contact dévorant, alors que j'en décalquais ses pupilles. J'avais fait preuve de minime douceur avec elle... Pourquoi j'en sais trop rien. Elle m'intrigue.

La douceur, qualité d'un mouvement progressif et aisé, de ce qui fonctionne sans heurt ni bruit.
En réalité ce n'est pas dans mon vocabulaire et je ne sais pas l'exploiter alors je l'ai fait à ma manière. Finalement, c'est avec une motivation de plus que je clôture cette journée.

En fait, Je veux connaître chacune des parcelles de sa personne, de sa vie, de ses pensées. Elle avait de si belles lèvres... aussi. Mais je me l'interdît, je ne la toucherais pas, tout ce que je veux c'est qu'elle fasse ce que je veux. Ferme et tenace, elle ne risque pas de craquer de si belle.

Garde la tête froide.

Avant ça, je dois trouver un sujet fâcheux qui la mettra en confiance. Et la forcera à s'ouvrir naturellement. Sur elle, dans la ruelle, alors que nos corps s'étaient surplombés j'ai eu le temps de placer un traceur.

Oyun başlasın.
(Que la partie commence.)

~

À très vite !
With love Ana. ✨

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