42. « Tu as encore le choix. »



La tension dans la salle est palpable. Chacun des invités semble suspendu aux lèvres de Thémis, scrutant ses moindres gestes. Mes pensées tourbillonnent, mon cœur bat à tout rompre, de sa main déposer à ma taille d'une manière protectrice mais possessive à la fois il effectue une pression. Comme pour me ramener à la réalité.

— On meurt.

Ses derniers mots sont fatals. Tranchants. Nets et immédiats. Puisque l'instant suivant, il n'hésite pas une seconde. Thémis dégaine son arme droit sur un homme. Un homme se tenant un peu à l'écart, accoudé au bar. Le genre d'homme qu'on éviterait généralement, mais qu'on remarque rapidement. Ses traits sont durs, marqués par une vie qui n'avait laissé aucune place à l'innocence, bien que ses yeux trahissent peut-être le contraire.

Une mâchoire carrée, des sourcils épais qui donnent à son regard une intensité presque menaçante. Il mériterait une séance d'épilation.

Quand il prend la parole, sa voix capte brièvement l'attention de ceux autour. Détournant leur attention de celle de Thémis.

Mauvaise idée.

Pas fort, pas pressé, mais chaque mot semble être calculé et peser, comme s'il en connaissait trop sur les conséquences de tout ce qu'il pourrait dire. Il sourit, un sourire presque imperceptible, mais qui a quelque chose d'étrangement honnête.

— J'espère qu'elle ne te sers pas seulement en apparence et que tu la baises bien. Sinon, je peux m'en charger. Une femme comme elle mériterait d'être él-

Les sifflements de la foule face à la comédia Del Arte de mon futur mari cessèrent directement, un silence monstre se présente. Tous se tournèrent. Il ne tergiverse pas, m'attire sèchement contre son épaule. Il respire à peine. Il force sur ma tête pour ne pas que je bouge.

C'est la merde. Il ne veut pas que je vois ça.

Maintenant j'ai un visuel sur l'extérieur. Je n'ai à peine le temps de riposter que j'entends un coup de feu retentir.

— Je te souhaite une agréable entrée dans les limbes. Crache t'il.

Brusquement je m'extirpe de sa poigne, faisant de nouveau face à la foule, j'ai un haut le cœur lorsque je constate que son arme n'a pas fait de minime dégât. Leur regard se re déposèrent sur le brun, tandis qu'il poursuivit.

— Je me répète une dernière fois, qu'elle soit mienne signifie qu'aucun d'entre vous ne parlera d'elle comme une de vos satanés salopes.

Actuellement, ce n'était pas tant le fait qu'il ait abattu tout juste quelqu'un qui me préoccupe. Non, c'était bien autre chose. C'était son fichu pouvoir. Ce qui m'intrigue c'est ce qu'il a fait, ce qu'il a dû faire pour acquérir tant de pouvoir. Tellement puissant, et respecter qu'il en domine même les plus vieux.

C'est cet homme. Celui qui vient froidement d'assasiné quelqu'un, je ne sais rien de lui. Je ne le connais pas. Il est différent de celui, qui me promet une multitude de chose. De celui qui par ses actions inattendu me réchauffe le coeur. Lui, quand nos yeux sont plongés les uns dans les autres, c'est comme ci je m'y perdais. D'une manière agréable, si paisible que parfois je préférerais ne pas en sortir.

Et ça, c'est problématique.

— Tout comme vous me respectez, vous la respecterez. Ne tentez pas d'aller à mon encontre et quand je dis à mon encontre je parle de la sienne soit dit en passant. Il amène sa main près de son cou, ajuste sa cravate. D'un ton plus calme, alors que des hommes se charge de dégager le corps, il poursuit. Bien. Je sais que vous vous impatientez. Nous allons maintenant officialiser cette union.

Il se tourne vers moi, et je comprends qu'il est temps. Qu'il n'y a plus de retour en arrière.

Que c'est maintenant ou jamais.

Son regard se fait plus doux, presque tendre. L'air de dire " Tu as encore le choix. ".

Mais je sais mieux que quiconque qu'il s'agit là d'une façade. Du moins maintenant que je sais qu'il me ment, j'ai du mal à discerner ses œillades. Ses pupilles me sondent comme s'il cherchait à lire mes pensées les plus intimes.

— Gemma Montserrat, acceptes-tu de devenir mon épouse et de me soutenir, de m'obéir et de m'honorer, comme il se doit ici bas ?

Je le regard intensément, m'approche de son oreille et murmure:
« T'obéir ? J'ai encore besoin que tu m'apprennes. » avant de mordiller son oreille sous la stupéfaction des invités, il lâche un discret râle.

En vérité, ses mots résonnent en moi comme des coups de poignard. Mon esprit crie à la révolte, mais je sais que pour survivre et découvrir la vérité, je dois jouer le jeu, m'abstenir.

Je prends une profonde inspiration, essayant de masquer tout sentiment contradictoire.

— Oui, Thémis, j'accepte. Souriais je en m'éloignant désormais de son visage.

Thémis attrape délicatement ma main et y glisse un anneau serti d'un diamant éclatant.

Wow, il est resplendissant.

Son toucher est à la fois rassurant et glacial. Il me fixe intensément, comme pour s'assurer que je ne flancherai pas.

— Vous tous ici présent êtes témoins de notre union. Lâche t'il à forte voix.

Un homme vêtu d'une chemise noir et d'un plateau de deux coupes de champagne s'approche. Thémis en attrape une qu'il me donne, avant d'attraper la sienne.

Je ne bois pas, pauvre imbécile.

— À vos coupes. Il élève la voix élevant sa main en l'air avec la coupe. Loyauté et pouvoir.
Il l'a boit d'une traite. Alors que tous répétaient ses paroles et fit de même. Et maintenant mon cher. Dit Themis en montrant du doigt l'homme présent pour nous unir.

— Êtes vous prêt ? Demande t'il.

Thémis m'adresse un regard, je lui rends la coupe, il l'englouti l'air de rien et glisse sa main dans la mienne, m'amenant autour d'une table où sont Tycia et Dario. Tycia me lança un léger sourire avant de s'asseoir. Malgré la circonstance, elle a joué le jeu et est resplendissante.

Un visage harmonieux avec une peau dorée, des lèvres pulpeuses et des yeux scintillant mis en valeur par un maquillage soigné. Elle porte des boucles d'oreilles dorées qui illuminent son teint caramel. Ses cheveux bruns, volumineux et coiffés en un chignon haut avec quelques mèches bouclé encadrent son visage, lui font ressortir les fins trait de son visage. Toute cette clarté dorée contrastant avec sa robe noire.

Une robe élégante, longue et fendue sur le côté, dévoilant l'une de ses jambes. La robe est ajustée, avec des bretelles fines et un corsage légèrement drapé qui souligne sa silhouette. Le tissu, légèrement scintillant, ajoutant une touche glamour.

— Nous pouvons commencer. Après révision de vos documents, nous allons procéder à votre union.

— Passons tout ce blabla, venons en aux fait, la bague est déjà autour de son doigt. Dit Thémis.
La carte de l'impatience.. J'aurais préféré qu'il joue le jeu jusqu'au bout. Si plus jeune on m'avait dit que je me marierais tout sauf de manière traditionnelle et que je n'aurais absolument pas mon mariage de princesse je pense que j'me serais tuer.

Le seul point qui me maintient sur pied est le fait que j'ai mon pseudo prince charmant.

— Très bien. Se corrige t'il. Monsieur Thémis Falconetti. L'amour est une force puissante qui nous unit tous. Aujourd'hui, Gemma Montserrat et Thémis Falconetti s'engagent à parcourir ensemble le chemin de la vie, à se soutenir mutuellement et à s'aimer dans les bons moments comme dans les mauvais.

Les paroles du maître de cérémonie sont comme un gag pour moi.

UN GAG.
Et moi le clown.

— Souhaitez-vous lire un texte en particulier ? Demande l'officiant

— Non. Dit Thémis tandis que je me contente d'un hochement de tête négatif.

— Monsieur Thémis Falconetti, voulez-vous commencer en exprimant vos vœux envers Madame Gemma ?

— Mon unique vœux est de t'aimer et de te chérir, de t'écouter et de te soutenir, de rire avec toi et de sécher tes larmes. Je serai ton compagnon dans toutes les aventures de la vie, ton refuge. Prononce t'il alors que ses mots me brûlent, tant ils me brûlent tant je pourrais saigné des oreilles. La foule elle, totalement naïve, applaudit. D'autre sifflent.

— Et maintenant, Madame Gemma Montserrat, à vous de faire part de vos vœux à Monsieur Thémis.

J'exagèrerais, je le mettrais mal à l'aise et lui mettrais la puce à l'oreille.

— Thémis... Inspirais-je, déposant ma main sur la sienne. Je te promets de te chérir et de t'honorer, de te respecter et de t'aimer fidèlement. Je serai là pour toi dans les moments de bonheur et de tristesse, dans la santé et dans la maladie, pour le restant de nos jours. Dans la richesse et dans la pauvreté, je veux t'aimer d'un amour éternel. Dis-je plongeant nettement mes yeux dans les siens. Amour qui survolera tout mensonge. Je finissais sous les applaudissement de l'ensemble des invités.

— Par le pouvoir qui m'est conféré, je vous déclare dès lors mari et femme. Vous pouvez vous embrassez.

À cet instant je sens mon coeur battre si fort, que je pourrais en vomir instantanément mais à ma plus grande surprise. Il attrapa mes mains, les baisa et ensuite de ses mains attrape ma tête et y dépose un long baisé.

— Chers témoins. Dit-il en s'adressant à Dario et Tycia. Témoignez vous de cette union, de leur amour source de force et de réconfort tout au long de leur vie ensemble dans les bons comme dans les mauvais moment ?

— Oui, nous témoignons. Disent-ils à l'unisson.

— Mesdames et Monsieur, Ladies et gentlemen, j'ai le plaisir de vous présentez pour la première fois Monsieur et Madame Falconetti.

Gemma Falconetti. J'aimerais rire, mais je me dois de me tenir.

Tous applaudissent et ces hommes qui plus tôt me provoquaient la chair de poule enclenchèrent leur gâchette et tirent à plusieurs reprises en direction du ciel.

La musique éclate soudainement, des servants apportent des plateaux de nourriture et des boissons. Les invités se dispersent en petits groupes, mais je peux sentir leurs regards furtifs se poser sur moi.

Certains se demandent pourquoi moi, d'autre comment c'est possible. Je ne suis peut être pas à l'image de leur critère ?

Je me sens comme un animal en cage, observée et jugée. J'ai cette envie de les rassurer, leur disant que moi même je n'ai aucune explication plausible à leur donner. Mais je ne peux le faire.

Thémis me conduit à une table ornée de fleurs et de bougies. Il tire une chaise pour moi avant de s'asseoir en face, son expression redevenue sérieuse.

— Tu as bien joué ton rôle. murmure-t-il. Maintenant, il est temps pour toi de te détendre. Tu es en sécurité avec moi.

En sécurité.. Avec toi. Ou livré au loup ?

Je serre les dents, incapable de répondre. Ma gorge est nouée par l'émotion et la frustration. Pourquoi dois-je subir toute cette mise en scène. Ça devait être simple et rapide.

Tycia bondit subitement au dessus de moi, attrape ma main. Des yeux tout rond, elle hurle presque:

— Bordel mais c'est un joyaux. Cette bague est un rêve éveillé Thémis. Sa réaction me fait tiquer. Elle avait raison. Cette bague est juste incroyable.

Alors que mes sourcils se contractèrent, je relève le regard sur l'homme face à moi. Un regard confus, je cherche à comprendre. Pourquoi ?

Pourquoi si beau pour si peu ?

— Thémis, tu ne fais jamais les choses à moitié, n'est ce pas. Affirme tout bonnement la brunette.

Son regard plonger dans le mien, il rétorque sans tiquer d'un instant:
— Ça n'a jamais été le cas, et ça n'arrivera jamais.

Il semblait vouloir dire quelque chose, mais reste sur la retenue. Tycia me serra fort contre elle avant de disparaître.



⚖︎

La fête bat son plein. Les heures passent et la fête continue. Thémis reste à mes côtés, échangeant des banalités avec les invités, mais je sens son attention constante sur moi. Tandis que mon regard s'agite silencieusement de visage en visage. L'opportunité pour moi de souffler s'offre à moi lorsque Nonna se dirige en ma direction.

— Hija, tu dois être fatiguée. Propose-t-elle gentiment. Tu veux faire un tour dans ta chambre ?

La vérité c'est qu'elle avait sûrement constaté ma détresse. J'hoche la tête, reconnaissante pour cette excuse. Nonna m'accompagne en silence jusqu'à ma chambre. Une fois à l'intérieur, elle ferme doucement la porte et se tourne vers moi, une expression inquiète sur le visage, elle ne semble plus du tout dans la même optique que tout l'heure. Non, elle est préventive. Presque dans le regret.

— Gemma. Murmure-t-elle. Fais attention. Thémis est un homme complexe, et ses intentions ne sont pas toujours claires.

— Nonna, je dois savoir la vérité. Dis-je fermement en enveloppant ses mains des miennes. Pourquoi est-ce que Thémis m'a épousée ? Qu'est-ce qu'il veut vraiment de moi ?

Nonna secoue la tête, le regard triste.

— Je ne peux pas te dire tout ce que je sais, mais fais-moi confiance, Gemma. Thémis t'aime à sa manière, même si c'est difficile à comprendre. Le jour viendra où tu sauras tout. Moi, j''ai une chose à te demander.

Je soupire, frustrée par ses réponses énigmatiques.

— Mmh ? La questionnais-je alors que je remarque que ses pupilles frémissent.

— Ne doute jamais de l'affection de chacun d'entre nous. Et surtout pas de ce qu'il a pu ressentir pour toi, une fois que tu sauras tout- Je- Je suis sûr que tu comprendras parfaitement tout cela.

Mon estomac. Je le sens se retourner.

— Merci, Nonna. Tandis qu'elle me sourit difficilement. Je passe aux toilettes et je redescends juste après. J'ajoute tandis qu'elle se dirige vers la sortie.

— Je doute que l'on se croise encore, je pars tout juste. Elle rétorque avant de me serrer fortement dans ses bras.

Je m'assois sur le lit, relâchant cette subite pression. Pourquoi tout me semble soudainement si compliqué ?

Je dois découvrir ce qui se trame, ma survie et ma liberté en dépendent.

Je dois découvrir la vérité ce soir. Je bondis de mon lit et attrape un sachet de contenant dissimulé dans mes vêtements. Dans un coin du manoir, j'attrape rapidement une coupe d'alcool, le petit sachet de contenance en mains, je l'observe. Devrais-je le faire ?

Je sens mon pouls ralentir, ma respiration se faire lourde. Je suis sur le point de commettre l'irréparable. Si je le fais, il n'y a aucun retour en arrière.

D'un autre angle, j'ai si peur. De ce qu'il pourrait arriver. De ce qu'il chercherait à me faire.

Il est imprévisible, qui sait ce qu'il envisage de faire. Le truc c'est que, eux aussi sont imprévisible. Leur regard lourd de sens, qu'ils déposaient sur moi lors de son discours, ne reflétaient que leur désir absolument désastreux de me faire du mal. Et ceux dans tous les sens du terme. Alors imaginons que je fasse ce à quoi je pense, finalement son monologue ferme n'aura servi à rien puisqu'ils s'empresseront de me tomber dessus.
Mais je ne laisserais plus rien me ruiner, pas même un mensonge.

D'abord Lara et puis quoi encore ? Je ne lui donnerais jamais cette occasion. La longueur d'avance je l'ai alors j'en jouerai et ce, jusqu'à la fin. Parce que finalement, il ne vaut pas mieux que ces gros porc qui remplissent le manoir.

Éclairé par les néons du couloir, j'observe le sachet quelque instant. L'air de peser le pour et le contre. D'un pour, je découvrirais la vérité simplement, d'un contre, je risquerais de provoquer un torrent si par malheur il réalisait que je l'ai drogué. Finalement, d' un haussement d'épaule, je balance ces idées loins de ma bourré crânienne, d'une traite je dissous le contenu dans le verre.

L'avantage est que je retrouverais ma paix.

Quand je parle de ma paix, je parle de ma solitude, de mon contrôle. J'ai l'impression de ne plus rien contrôler. Il m'étouffe. Je perds mes moyens et remets mes actes en question. Et pourtant je suis le juste. Mon but est clair, éteindre les répugnants. Pour les victimes et pour... Moi ?

Oui, pour moi, et pour tous ceux qui ont tenté de mettre fin à leurs jours. Malgré tous les actes barbares que j'ai pu commettre dans un but justicier, je ne cesserais de remettre en question mes actes.

Oui, je le fais sans broncher, de manière parfois insatiable. Mais ça reste dur. Si je le fais c'est par devoir et parce que c'est le seul moyen de... survit ici.

Alors tu décides de vivre et de t'adapter. Et non de fuir et de mourir.

Imaginons seulement la force mentale d'une personne qui tue comparé à celle d'une personne qui décide de s'ôter la vie par épuisement. En vérité, si vous avez cherché à comparer sachez qu'on ne peut pas. Les deux sont dotés d'une force indéfinissable, certes différente. Mais bien présente.

Je suis de celles qui ont tenté de s'enlever la vie mais je suis aussi de celles qui se sont battues pour vivre. Et aujourd'hui, je peux le dire avec facilité parce que ça n'est pas une honte. Encore moins une fierté. Mais je ne peux qu'être heureuse de me dire que par chance inhumaine, je suis toujours là et j'ai trouvé ma motivation pour rester ici. J'ai retrouvé ma paix. Du moins je pensais l'avoir trouver.
Et il y'a eu ce choix à faire. Je l'ai fait et personne, je dis bien personne ne viendra m'en détourné. Pas même un beau gosse sorti de nul part dans un but encore inconnu.

FLASHBACK 1
« En trombe, il est accouru auprès de moi dans la baignoire. Pensant que je commettais l'irréparable, il m'extirpa de l'eau. Il m'attira près de son torse tandis que je grelottais. »

FLASHBACK 2
« - S'il te plait ne te fais plus de mal Kıymetlim benim.
Il avait plonger ses pupilles dans les miennes. »

Kiymetlim...
C'est comme ça qu'il ne cesse de me nommer.

Je me sens sourire au contact de ces flashs quand je suis extirpé de mes pensées par une présence pesante et féminine, elle dit:

— Qu'est ce que tu bois ? M'arrachant le verre.

— Rien qui ne puisse être pour toi. De mes mains j'attrape ses épaules en la faisant tourner sur elle même en direction du bas. Vois-tu...Juste là bas, il y'a un bar et comme tu peux le constater il y'a des boissons pour tous les goûts. Il y'a même.... Je la tourne vers moi cette fois ci et récupère ma coupe qu'elle m'avait tout juste prise. De joli beau goss en guise barman, d'ailleurs il y'en a aussi pour tout les goût, je suis sûr que tu ne seras pas déçu. Je la pousse en direction du bar d'une main. Profite en pour ... Assouvir tes désirs.
Elle se tourne vers moi affichant un sourire sur son visage, elle dit:

— Je ne peux malheureusement pas boire d'alcool.

Dommage.. Très bien alors ne bois pas. ? Qu'est ce que j'en ai à faire ?

— Au faite, félicitation pour votre mariage. Elle renchérit faussement.

Menteuse. T'aurais rêvé que ce soit toi.

Il y'a quelques jours.

« Alors que je sortais de la bibliothèque, refermant doucement la porte derrière moi, une voix familière attira mon attention. Mon regard se leva vers le haut de l'escalier, et c'est là que je les vis. Thémis. Et elle.

Rebecca était pressée contre lui, son bras enroulé autour du sien, son corps moulé au sien avec une familiarité qui m'écœura instantanément. Ses lèvres frôlaient son cou, effleurant sa peau comme si elle y avait toute sa place.

Mon cœur se serra. Un poids lourd tomba dans ma poitrine, me clouant sur place. J'aurais voulu détourner les yeux, ne pas voir, ne pas ressentir. Mais c'était trop tard.

Thémis croisa mon regard. Une hésitation, un éclat de trouble dans ses yeux. Il voulait parler, je le sentais. Mais aucun mot ne vint.

Rebecca, elle, ne semblait même pas consciente du malaise qui s'était installé comme un mur invisible entre nous. Ses doigts glissèrent paresseusement le long de son bras, et un sourire effleura ses lèvres alors qu'elle murmurait d'une voix douce, presque féline :

— Thémis, tu sais que j'ai toujours apprécié ton parfum.

Le silence était brutal, coupant comme une lame.

Et moi, je restais là, figée, à me demander depuis combien de temps je retenais mon souffle. »

Revenant à la réalité, je l'observe d'un air incrédule mais rapidement détourne le regard lorsqu'au loin, j'aperçois l'homme qui vient de me jurer fidélité et amour éternel aux yeux de tous me faire un signe de la main, comme lorsqu'on souhaite qu'une personne s'approche pour en faire sa présentation.

Sans broncher, je fais abstraction des cinq dernières minutes. Je soulève le verre en l'air.

Je le secoue, lui faisant comprendre qu'une coupe était à l'approche pour lui.

Kiymetlim, cette réception n'est-elle pas merveilleuse ? Bafouille t'il.

Pourquoi est-ce qu'il engloutit autant de verres ?

Je l'observe d'un air perdu. Enfaite, je ne comprends pas ce qu'il lui arrive. Il m'attire fébrilement contre lui et dépose un baisé sur le haut de mon crâne. Tandis que tout sourire les personne à qui il souhaite me présenter me regarde. Je les regarde furtivement de même mais m'attarde sur Thémis.

Même comme ça, je ne saurais décrire la chaleur qui émane de sa personne. Son regard, il me pénètre et ne veut plus me lâcher. Ses cheveux coiffé à la perfection, retenus comme toujours par un élastique.

Putain ce qu'il est à tomber au sol.
Il n'a pas encore posé ses lèvres autour du verre que je suis prise de panique et sans même me contrôler alors qu'il allait enfin commencer à parler, j'arrache le verre.

— Finalement.. Je- J'ai goûté et tu ne risques pas d'aimer. Dis je verte et dégonfler.

Sans même réfléchir j'éclate le verre au sol d'un mouvement froid.




~

À très vite !
With love Ana. ✨

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