21. « Tu monte, tu ferme ta bouche, tu regarde. »




GEMMA

Ce tordu pensait que me demander de rester paisiblement dans son antre suffirait à me faire courber l'échine. Je n'aime pas rester en inactivité encore moins lorsque j'en suis forcée. Il n'a pas l'air de saisir que je suis la seul et unique maître de mes décisions et de mes actions. Si je décide de me lancer dans une affaire suicidaire, à chacun sa merde.

M'enfermer sous prétexte qu'il me fait du repos ? Le repos je le trouve dans mes vengeances. Puis il y'a aussi cette femme qui n'a cesser de rentrer dans la chambre telle un garde en service, quel idée avait-il derrière la tête ?

J'ai donc attendu qu'elle cesse d'entrer telle qu'elle entrerait dans un moulin. Je me suis precipité dans le couloir et sur la pointe des pieds j'ai arborer les esacliers, tandis qu'elle chantonnait dans la cuisine. Une fois au bas de l'escalier, je me suis mise en biais contre le mur attendant qu'elle ait un moment d'inatention. Il ne me suffisait d'un seul petit instant pour bondir près de la porte de secour. À défaut de pouvoir faire ce que je veux, je ne ferais pas ce que lui veut.
Alors telle une criminelle en cavale, lorsque j'entends la moteur de Thémis gronder, je bondis vers la porte tanids qu'elle a le dos tourné, seulement... Elle ne s'ouvre pas. Bordel elle ne s'ouvre pas, je la secoue dans tout les sens, mais rien. Cette petite conne refuse de s'ouvrir.

— C'est ça que tu cherche ? Chantonne une voix feminine me faisant me figer.

Mon visage se rabattant sur le sol telle une gamine ayant fait une bêtise et sur le point de se faire reprimander par sa mère.

— Tu veux le suivre ? me questionne t-elle une nouvelle fois.

Exactement.. Peu importe où il va. Je veux y être. Pas seulement pour lui faire chier, mais parce que je refuse de m'ennuyer alors que je pourrais être entrain de m'amuser ou même etre au travail ou encore entrain de chercher mon amie.

Des ongles nette, dessiner à la perfection, des doigts tout bonnement boudiner, de sa main la femme glisse sa main sous mon regard secouant du bout de ses doigts des clés.

— Empresse toi de le suivre avant qu'il n'aille trop loins il conduit bien trop vite. Dit-elle alors que d'un regard tout rond je m'apprete a les attraper elle ajoute. C'est la première voiture sur ta droite, mais ne t'avise pas de lui dire que je t'ai délibérément laissé aller à sa chasse. Contente-toi de le sortir du pétrin dans lequel il va se foutre, qu'il évite de se faire tuer.

Mes sourcils se contractant, je suis mitiger entre l'incompréhension et la hate de me foutre moi meme sans doute dans un bourbier. Je me contente simplement d'hocher la tête, elle m'attrape la main et l'ouvre et de l'autre me mis les clés en main.


⚖︎


— Tu ne pense pas que quatre jours sans venir bosser c'est dépasser les bornes ? Me dit mon chef tandis que je ne perds pas ma cible de vu. Thémis conduit comme s'il avait une centaine de vie. Je te parle Gemma,tu n'as pas l'impression d'être dans l'abus ? Gronde t-il a travers le telephone.

Payo... Le gros lourd. Tu ne m'avais pas manqué.

— En effet Payo... Dis-je l'air surprise. Mon cher Payo, je démissionne.

Quoi ? Tu deconne ? Si c'est une augmentation que tu veux que jte la fais Gemma mais-

Je ne veux ni augmentation ni heure allégée, c'est simplement finis. J'annonce avant de lui raccrocher au nez alors qu'il tente de me contredire, évitant tout scandale de sa part.

Me voilà sur le lieu où il s'est garé. Cachée derrière l'une des voitures sur le parking, je l'observe entrer dans un bâtiment.

Le « Ludvich », décidément il y'a beaucoup de lieux que je ne connais pas ici. Son visage est fermer, il ne s'y rends clairement pas pour jouer aux billes. Alors que les portes sont sur le point de se refermer derrière lui, j'accourt et me faufile dans le bâtiment. Et je crois bien que j'ai bien fais de venir. Parce que ce que j'ai sous les yeux, je jure que c'est effrayant. Il y'a littéralement un bulldozer dans l'ombre, qui observe ses hommes se faire démarré par Thémis.

« Je veux sa tête sur un piquet » a ordonné les sumo.

Pas si je fais partie du game.

La seule personne qui va buter cet humain imbu de sa personne, c'est moi. Pour m'avoir réduit à rien en l'espace d'une soirée, je serais la personne qui vais honorer sa mort. Mais pour l'instant, je le veux en vie.
Et là, ce que je vois c'est un imbécile bien trop confiant. Il en a oublié l'élément phare. Celui qui est en retrait, il le scrute. Il a le crâne chauve, le visage strict. Il ne bouge pas d'un poil. Il analyse chacun de ses faits et gestes et va littéralement le tabasser une fois qu'il aura ancré TOUTE ses techniques dans son esprit. Qu'on se le dise, il est quand même super goûteux à voir dans cet état. Est-ce que Thémis a fait du kickboxing ? Des Art Martiaux ? J'en sais trop rien.
Tout ce que je sais c'est que c'est agréable à voir.
Ses cheveux attachés en arrière.. Sa mâchoire constamment contractée, son regard.. son corps.

S'il pouvait juste.. NON. Oublie et bordel tais toi.

Concentration.

Je m'installe sur l'escalier de l'aile droite, je brandi un à un mes couteaux et vise d'une traite un à un les hommes restant. Il s'en est bien sorti, il n'en reste que quelques-uns.. Avec le dernier monstre.

GILIPOLLAS ! je l'entends cracher.

Qui moi ? Je lui adresse un clin d'œil.
On dit merci. Ce n'est pas très poli sinon.

Je détourne mon regard du sien et poursuis ma chasse quand brutalement je sens mon corps être expulsé au bas de l'escalier. Que je sorte d'ici avec des séquelles n'est absolument pas prévu, et ce qui n'est pas prévu n'arrivera désormais plus. J'ai comme l'impression que l'univers tente de se rebeller contre moi, et je vais tout bonnement reprendre le dessus. Jusqu'à il y'a encore quelque jours je contrôlais chaque parcelle de ma vie et j'ai bien l'intention de reprendre le contrôle. Après m'être tordu de douleur, je relève presque instantanément mon regard sur l'homme massu face à moi. Un large homme au regard révolté qui, par je ne sais quel moyen, s'empresse d'arriver à grande foulée vers moi tandis que je me positionne prête à l'accueillir à nouveau. Mais alors qu'il accélère presque à deux doigts de courir, des coups de feux à répétition retentirent. Mon regard glissant sur la source de leur provenance, je n'ai à peine le temps de me dégager que le tas s'avachit sur moi. Et une odeur dense et stagnante atteignait subitement mes narines. Un mélange de notes acides et piquantes, surplombé par l'odeur d'un fromage fermenté qu'on aurait malencontreusement oublié trop longtemps hors du frigo. Les effluves sont lourds imprégnant le peu d'air qu'il me reste d'une amertume presque métallique, mêlée à une senteur de pourriture douceâtre, comme des oignons moisis. L'odeur à une persistance collante, elle s'accroche au fond de ma gorge, l'air de vouloir y laisser une trace indélébile. Je me surprends à retenir mon souffle, prise d'une nausée sourde, craignant qu'un seul souffle de plus ne soit celui de trop. Craignant que ce dernier souffle soit source d'un aller sans retour dans les catacombes du repos éternel.

Enfaite c'est assez simple, si le joli brun qui est tout juste entrain de se marrer ne se decide pas à extirper cette masse à odeur insoutenable de mon corps, j'ose penser que je vais mourir là.

— Dégage moi ce puant d'une lourdeur infâme de mon corps Thémis. Grondais-je à demi-souffle.

— Qu'est ce que tu fous ici. M'agresse t'il soudainement l'air de rien après que je me sois redresser.

IL est en colère, perdu ou inquiet ? Je ne parviens pas a savoir. Personnellement j'ai trouver ça excitant pas vous ?

— Beh ça ne se voit pas ?

— Je t'avais dis de-

— De me reposer, mais écoute. Dis je me dirigeant vers l'un des hommes à terre se vidant lentement de son sang. Lui j'pense qu'il fera l'affaire. J'affirme entre deux tandis que dans l'attente d'une réponse celui ci sonde chacun de mes geste.

— Je m'ennuyais.. Je m'abaisse d'une traite laissant echapper un leger souffle après avoir sortis une lanière de mon bas en cuir pour en attacher les mains de l'homme à l'un des barreaux de l'escalier. Et puis c'est comme ça que je me repose. Accepte le ou laisse moi me barrer. C'est aussi simple que ça. Une fois finis je me relève et soupir me frottant les mains.

Mon regard satisfait se deposant enfin sur lui,du moins sur son torse. Il s'était visiblement approché lentement. Il ne dis pas un mot simplement, il me regarde d'un air énigmatique. C'est même s'il a cesser de respirer quelque instant. Son visage bien trop concentrer, ses sourcils contractés, ses lèvres souder, ses bras croisés sur son torse créant une contorsion de ses pectoraux m'obligent vivement à me mordre la lèvre inférieur pour éviter tout sourire, rire ou encore rectus. Mais si je le pouvais, je rigolerais parce que j'en ai absolument besoin. Cette tête qu'il fait veut tout a fais dire qu'il a certainement trouver plus folle que lui et qu'il est stupefait. Pourtant je n'ai encore rien fais, et ça... C'est ce qui me plait. Les choquer.

— Ca va aller ? murmurais-je difficilement du bout de mes lèvres pour ne pas sourire.

Il effectue un pas de recul, écarquillant ses yeux, il lâche un sifflement vif et me contourne pour s'approcher de l'homme à moitié mort qui ne cesse d'émettre des grognements de douleur.

— On se réveille ici, l'heure de la sieste est terminé. Affirme t-il finalement après lui avoir adressé deux légère tape sur la joue.

— On fait un deal mon ange ? Parce que je n'ai pas vraiment envie d'avoir à te faire mal. Tu nous dis où est ton boss et on te laisse partir. Dis-je en faisant la moue, lui adressant une caresse alors qu'il vient tout juste de s'eveiller en sursaut face à Thémis.

L'homme rit alors que je sens le regard lourd de mon.. Équipier?

— Donne moi un couteau. Bronche le brun mécontent.

— Hein ? Je le questionne.

Il ne voit pas que je suis entrain de m'en charger ?

PASSE MOI UN FOUTU COUTEAU. Il hausse le ton me faisant limite le figer.

Ce sont MES couteaux. Je me relève lui donnant l'une de mes armes précieuse alors que je me retiens tout juste de lui balancer l'une de mes insultes favorite à la tronche.

— Écoute Hijo, j'ai assez perdu mon temps. Il fait passer le couteau sur sa joue.

L'homme rit.

— T'es loyal comme sbire toi ? Mais tu sais ce qu'il arrive aux imbéciles dans ton genre ? Il surenchérit mais quelque chose de surprenant, je dirais même d'audacieux arriva. L'homme lui crache sechement en plein dessus.

Thémis tourne sa tête, et la manière dont il expire reflete dangereusement son agacement. Il n'aurait sans doute pas du... Il n'aurait jamais d-.

Je n'ai à peine le temps de finir ma penser que des hurlement similaires à ceux d'une brebis égorgée parsema mon audition. Il s'était brusquement retourner avait planter son regard dans ses pupilles tandis que le couteau lui, transperçait sa cuisse m'infligeant un léger sursaut.

— T'as mal ? Le questionne Thémis. NAN TU N'AS PAS MAL. La douleur tu la ressentiras bien plus tard.

Je le scrute. Perplexe face à ce qu'il vient de dire. Je sens que son prochain coup de maître ne va pas être tendre. Parce que je vois ce qu'il veut dire... Ce qu'il veut dire c'est qu'il ne ressentiras véritablement la douleur qu'une fois qu'il aura extirper l'arme de sa chair. Parce que c'est a cette instant que le corps realise veritablement la lession. Là, ce n'est que psychologique, la douleur n'est qu'alimenter par la peur.
Il est si beau... même sur le point de perdre le contrôle. Ca le rends sexy, ou peut etre que ça fais simplement de moi une folle à lier pour le fait qu'un homme comme lui me procure une certaine satisfaction. Peut etre que cela fait de moi une psychopathe ? Peut etre que finalement, inconsciemment , je le suis devenu.. Malgès moi ?

Après lui avoir poser lune question à laquelle il semble déjà avoir la réponse, ce qui est assez amusant.. Plus pour moi que pour la victime. Il poursuis:

— Quand j'aurais...Il s'arrête tournant le couteau dans sa plaie lui infligeant un crit indescriptible. Ôter l'objet de ta souffrance actuelle. Mais dis moi tout... Poursuit-il après avoir arraché sèchement l'arme blanche. Tu veux mourir ou mourir ?

J'écarquille les yeux quand je le vois tapoter son membre en le menaçant de par l'arme mais également de par sa rhétorique.

— Tu veux des enfants plus tard ? C'est toujours important d'avoir une succession pas vrai ? Tu ne pense pas ?

Il laisse valser le couteau sur son membre alors que l'homme perds le contrôle de sa respiration et qu'il m'adresse un regard en détresse.

— Hum Hum Amore Mio. Je ne risque pas de t'aider.

De nouveau Thémis appuya la pointe de son arme sur son membre, tandis que d'une manière bien trop etrange je sens mon coeur se contracter. Les questions qu'il pose, le raisonnement qu'il a, le technique de defense qu'il a, les moyen de pression pour lesquelles il opte. Quelque chose cloche, Thémis a fait parti d'un reseau illégale et ça j'en suis certaine. Autrement, il y'a quelque chose que je dois découvrir. Comme pour commencer ce qu'il me veut véritablement.

— Je vais parler, je vais parler. Crie t'il

— Voilà qui est mieux. J'ajoute croissant les bras sur ma poitrine tandis qu'un sourire se dresse sur le visage de thémis.

— CASA DEL MAR. Dit il difficilement., presque essoufflé.
Ca..casa Del Mar..rrr

Je m'approche de lui et lui adressant un baiser sur le front.

— Bravo mon ange, c'est tout ce dont nous avions besoin.

ON S'EN VA. Exige clairement Thémis passant devant moi laissant à l'agonie l'homme.

J'aurais préféré jouer encore un peu. Mais sans broncher je me décide à le suivre. Je ne devais pas être là alors si je me permet de le provoquer c'est entre nous qu'une guerre va exploser.

— Eh ! Oh. Vous m'avez dit que si je parlais, je serais libre.

— Non, c'est elle qui a dit ça. Pas moi. Mais c'est moi qui decide et je decide que tu resteras là. Affirme t-il sans même lui adresser un nouveau regard.

Plus j'entends l'homme hurler à l'aide, plus je suis persuader qu'il va s'en sortir et ça ... C'est hors de question. Pas si je fais encore parti de ce monde. Soudainement, je brandi le dernier couteau qui me restait en poche de cuisse. Me retourne et vivement, je vise son membre. Pendant quelque instant l'arme blanche virevolte. Et il se permet de vilain dernier mot:

— Espèce de salope. Crache t'il après que son visage soit passé par toute les expressions possible et inimaginable alors qu'il réalisait tout juste mon geste.

— Et ta mère ? Rappliquais-je

Là seconde qui suis, plus rien, plus un son. Simplement lui et son corps entrain de se vider. Et Thémis qui d'un pas net s'arrete et se retourne lorsqu'il realise un silence bien trop bruyant. Un souffle s'chappant de sa bouche, son regard jongle entre le corps et moi même tandis que je me mords la lèvre l'air d'une gamine ayant commis une betise. Ses yeux ancrés sur ma personne sont à ça d'exploser. Ils sont d'une rondeur hilarante mais je surenchéri.

— Beh quoi les fils de putes n'ont pas le droit d'avoir cette chance.

J'avais dis mon terme avec insistance, dans le but de lui faire comprendre qu'il risque d'être le prochain. Et j'ai comme l'impression que mon exclamation n'arrange en rien son désespoir. Il secoue la tête et reprends sa marche. Il a kiffé ou il est à bout de nerf ? Je n'sais pas.

— Il faut qu'on récupère toute la somme que tu nous a fait perdre, et leur fils de pute de boss se paie ma tête et pense pouvoir jouer à cache cache, l'aprem va être long. Alors tu vas par pitié apprendre a te tenir et faire ce que je te dis.

On ? J'accepte. Seulement parce que c'est mon moyen, d'oublier, de ne pas penser. De me venger. De tous.

— Tu m'expliqueras mieux dans la voiture ? Dis-je d'un ton intéresser.

Moi on m'a toujours spécifié que lors d'une mission aucun témoin ne devait rester en vie, et cet homme était un temoin et en plus devenu une victime alors il était potentiellement dangereux. Comme chacun de ces imbéciles , il allait vouloir tenter de refaire surface un jour ou l'autre pour lui nuir. Il pourrait me remercier, je lui ai évité un nouveau mélodrame.

— Non. Tu monte, tu ferme ta bouche, tu regarde. Tout en étant utile. Dit-il en déclenchant l'ouverture des porte de la voiture.

Sympa...

Installer dans la voiture, il empoigne son téléphone lorsque nous nous dirigions vers le lieu où la somme à laquelle il tient tant l'attend.

- C'est fait?

Je comprends rapidement à qui il s'adresse. À l'autre bout du file, Dario rétorque.

— Y'a eu des blessés ? Je ne sais même pas pourquoi je te pose toute ses questions je-

Oh attends une petite seconde.

Je l'interromps alors que cette question qui aurait dû me venir à l'esprit depuis bien longtemps me parviens seulement maintenant.

Il detourne son regard de la route, me fusillant du regard.

— Explicame por qué quieres tanto ese dinero, j'ai bien compris ton grand statut d'auto-entrepreneure illégalement aisé, je doute que cette somme qui corresponds à quelque centime pour une personne dans ton genre soit vraiment importante alors-
( Explique moi pourquoi tu as tant besoin de cette tune. )

Coupé dans mon monologue, il braque son volant brusquement m'entraînant au fond de mon siège pour me faire taire.

— Fou là dans une pièce, qu'elle ne cherche pas à fuir parce que je jure que-. Il se coupe alors qu'enragé il raccroche m'agressant pour la énième fois de l'après-midi du regard.

Ça va... C'était une simple question. Les bras croiser dans mon siège, j'abaisse la fenêtre.
Je sors ma tête par la fenêtre me prenant les rafales de vent, les paupières fermées je soupire. Il ne place pas un mot mais joue avec l'accélérateur tentant de m'effrayer pour que je me repose dans mon siège.

BORDEL DE MERDE, RATTACHE TOI! Gronde t-il alors que je prends la liberté de ne pas l'écouter. TOUT DE SUITE.

C'est assez drôle, d'avoir un imbécile de première qui se la joue à la Christian Grey sous nos yeux.

"Mange"
"Assis toi"
"Attache toi"
"Parle moi autrement"
"fais ça, fais ci et j'en passe."
" Tais toi" et j'en passe

Et s'il allait se faire foutre un instant ?

Contrairement à toi jolie petite Anastasia Steele, je ne lui donnerais pas la satisfaction de me soumettre. J'ai envie d'aller plus loin, voir ce que ça donne. Transgresser les règles de ce genre d'hommes. Imaginez un peu. Mon caractère et celui d'un homme dans son genre. Mon caractère et Thémis ? Ça doit être si amusant. Si amusant que je vais le faire.
J'ai envie de m'amuser. Quitte à ce qu'il m'emprisonne, jouons.

Tout ce qu'il voudra, j'en ferais le contraire. Tout ce qu'il dira, je le contredirai.
Le premier qui flanche s'en suivra d'une conséquence. Je peux parier qu'il ne flanchera pas.. autrement dit je suis fichu.

Est-ce que je me lance un défi à son insu? Effectivement.

Il tente à de multiples reprises de me faire basculer dans mon siège mais sans succès, il devient fou. Et moi prise d'adrénaline, je cris laissant porter ma voix dans l'air rapide tandis qu'avec le véhicule, il slalome sur les routes entraînant les autres conducteurs dans des mouvements de panique.

— Sabes que vas a matarme? Je le questionne respirant à plein nez l'air frais.
( Tu sais que tu vas me tuer ? )

— Tu vas te tuer seule Gemma.

Fermant les yeux une énième fois le sourire au lèvre face à sa réponse. Je sens ma respiration ralentir au toucher de l'air contre ma peau. La sensation est indescriptible. Mais ce fut de cours instant. Je suis soudainement prise de panique lorsque je rouvre les yeux.

— Gemma je perds patience tu vas vraiment tomber. Dit il en ralentissant.


J'aimerais pouvoir obeir pour une fois mais le truc c'est que... Si je bouge, c'est finis pour moi, la balle qui menace de m'atterir au milieu du front m'aura. Et ça je le refuse.





~

À très vite !
With love Ana. ✨

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