3. Un match qui tourne mal...
Le week-end passa rapidement, avec mon père, nous avions été voir un spectacle le dimanche et pour ma soirée au cinéma, j'avais finalement fini par prétexter devoir aller au toilette durant les dernière minutes du film ne supportant plus ceux avec qui j'étais venu. Il ne faisait que parler puis s'embrasser et reparler à nouveau si bien que je ne puis dire ce qu'il se passa dans le film.
Lundi, je me réveilla une heure plus tôt que d'habitude. J'en profita donc pour traîner sur internet et avancer dans quelques devoirs. Je rêvassai beaucoup si bien que je me prit plusieurs fois le pied dans mon bureau. Je m'encoublai aussi sur mon classeur de géographie, je me retrouva donc au sol en moins de trois seconde, face contre terre.
Les cours parurent passer tellement lentement que quand enfin la cloche annonçant la pause de midi sonna je sursautai presque. Je me dépêchai de manger avant de me rendre à la bibliothèque où il m'attendait déjà. Il grimaça lorsqu'il me vit ce qui me mis légèrement en rogne: "Quoi? Qu'est-ce qu'il y a? Si il y a un problème je peu m'en aller, hein!
-Non non ce n'est pas ça, reste, c'est juste que... Tes yeux... Ils ont légèrement changé de couleurs...
-Comment ça? Ce n'est pas possible! Bon on commence parce que je ne compte pas y passer l'après-midi?
-Ouais."
Il nous fallu seulement une quinzaine de minutes pour finaliser notre rapport. Plusieurs fois, il observa attentivement mes yeux mais je fis comme si de rien était, lorsqu'une fois il me regarda trop intensivement, je prétextai voir passer quelqu'un que je connaissais bien et m'éclipsai quelques instants.
Il m'accompagna puis me laissa devant la classe d'anglais ce qu'Amelie ne tarda pas à remarquer: "Florentin...
-Il n'y a pas de Florentin qui tienne on avait un rapport à finir.
-Je faisais juste une constatation.
-C'est ça..."
Le cours commença sans que je n'y prête une grande attention, me tournais en tête le tournoi de volley qui aurais lieu. Faisait-il partie d'une des classes? Si c'était le cas, qu'est-ce que cela pouvais bien me faire?
A la fin du cours, je me rendis en physique A et m'assis à ma place habituelle, lorsqu'il arriva, je lui posai directement la question: "Tu as entendu parler du tournoi de volley?
-Oui, un peu mais ma classe et moi n'y participons pas."
Voila qui répondait à ma question mais étais-je plus avancée maintenant? Je n'avais toujours pas d'équipe et les entraînements allaient commencer. A la pause je demanda à Amélie avec qui elle était mais malheureusement sont équipe était déjà complète... J'allais donc me retrouver avec des personnes inconnues, de plus, je devrais jouer au volley, cela ne promettais rien de bon...
La suite de la semaine passa rapidement mes journée ce résumait à: travailler puis manger et ensuite dormir et cela recommençait le lendemain. Il fut absent tout le jeudi après-midi. Durant cette heure, le prof ramassa nos rapport et nous commençâmes un autre sujet. Je fus chargée de prendre les feuilles pour lui les transmettre. Ce que je fis vu que le lendemain, lorsque je sortis de mon cours de géographie, il m'attendait devant ma classe.
L'après-midi, le prof vérifia que je lui avait bien transmit les feuille puis arriva le cours de gym, je me retrouvai dans un équipe dont je ne connaissais aucun membre. Très vite, ils se rendirent compte que mon niveau n'était pas excellent et préférèrent jouer entre eux pour mon plus grand plaisir, je ne tenais pas à assomer quelqu'un. Le tournoi aurait lieu dans deux semaines et mes coéquipiers et moi dûmes donc trouver des dates pour s'entraîner.
Ainsi, j'eu donc un entraînement de volley le lundi de la semaine d'après, le mercredi et le jeudi puis à nouveau le mercredi de la semaine suivante.
Quand arriva le dernier cours de gym avant le tournois j'avais réussi à plus ou moins contrôler mes tirs, non sans peine.
Je me levai donc le samedi matin, fatiguée et stressée à la vue de cette journée. Pleins d'élèves seraient présent et regarderaient les matchs. J'allais devoir me débrouiller du mieux que je pouvait devant pas mal d'élèves. Je mangeais rapidement puis me rendis au lycée avec mon père qui bien évidement, avait insisté pour être présent.
Les matchs commencèrent à 10h00. Nous nous débrouillons pas trop mal mon équipe et moi. Je ne touchais que rarement le ballon et tant mieux. Mais je me déconcentrais une seconde ce qui fis je ne n'entendis pas mon coéquipier m'appeler, j'esquivai donc un tire et donna un point à l'autre équipe. Plus tard dans le match, un autre de mes coéquipiers me lança le ballon. Je rattrapai mal son tire et propulsa le ballon avec une force qui me surpris dans le camp adverse, droit sur un de mes adversaires. Le ballon le heurta à pleine puissance dans la tête et il fut projeter au sol. Je courus vers lui mais on m'éloigna rapidement j'eus juste le temps de m'excuser et je dus sortir du terrain aussitôt remplacée par un autre joueur.
Les matchs se terminèrent et la personne que le ballon avait heurtée n'était toujours pas revenue. Les personnes quittèrent peu à peu la salle de gym dans laquelle les terrains avaient été organisés pour se rendre dans une autre salle contenant un buffet. Je me retrouva donc seule dans celle-ci, assise contre un mur, les genoux contre ma poitrine. Je restai comme ça jusqu'à ce que l'on me tapote l'épaule: "Qu'est ce que tu fais encore là? Les matchs sont terminé depuis longtemps.
-Je ne sais pas ce qui m'est arrivé...
-De quoi tu parles?
-Je... J'ai projeté ce ballon avec une telle puissance je... Je ne sais pas ce qu'il c'est passé.
-J'ai vu ça, dit-il avec un sourire réconfortant, mais tu sais, vous étiez entrain de gagner, tu n'avais pas besoins d'assommer l'un de tes adversaires, vous les dévanciez largement, s'exclama-t-il avec un sourire en coin magnifique.
-Ce n'est pas drôle...
-Il va bien.
-Tu as pu le voir? Pourquoi? Moi, ils ont refuser de me laisse entrer...
-Il ne t'en veut pas, il sait très bien que tu n'as pas fais exprès. Il reprend peu à peu des couleurs, ne t'inquiète pas.
-Tant mieux...
-On y va, ils ne vont pas tarder à fermé la salle?
-Merci... Murmurais-je quand il m'aida à me relever.
-Je ne vois pas de quoi.
-D'être venu me chercher, d'être là tout simplement...
-Heu... De rien"
Avais-je vraiment prononcé ces mots? Je n'en revenais pas! C'était sortis tout seul. Certe, il avait été là au bon moment mais était-ce la raison pour laquelle j'avais prononcé ces mots? Je n'en étais pas sur, c'était flou, tout était flou...
Nous nous rendîmes vers le buffet et Florentin s'éclipsa quelque instants avant de revenir en me disant: "Je te ramène chez toi, il faut que tu te repose.
-Comment peux tu savoir ce qu'il me faut?"
L'énervement perçait dans ma voix, je ne sais pas pourquoi la colère était montée d'un coup. J'avais soudain une forte envie de l'affronter de quelques manières qu'il soit. Ce n'était pas normal, je n'était pas du genre bagarreuse, j'avais fais du kick-boxing plus jeune mais, n'étant de base pas très souple, et en plus assez maladroite, j'avais fini par arrêter.
"-Et du calme je t'ai rien fais okay?
-Oui désolée... Je ne sais pas ce qui m'a pris."
J'inspirais et expirais lentement, en essayant de reprendre une respiration régulière et de calmer mes pulsions. Il me lança un regard étonné mais se dirigea rapidement vers la sortie.
Je le suivis et une fois monté dans une voiture qui devait être la sienne, les même pulsions qui m'avaient prises à l'instant recommencèrent. Je tentai en vains de les calmer mais je ne pu me retenir lorsqu'il dit: "Tu sais, si j'étais toi, j'essayerais d'éviter d'assassiner mes adversaire. S'exclama-t-il en rigolant, sa tentative pour détendre l'atmosphère eut juste pour effet de m'énerver encore plus.
-Ce n'est pas drôle! Je... Je ne sais pas ce qu'il m'est arrivé, okay? Peut être que toi ça t'amuse mais pas moi! Tes commentaires tu peux te les garder.
-Oh désolé si tu le prend comme ça...
-Oui je le prend comme ça et si mon attitude te déplaît tant que cela, pourquoi es tu venu? Tu savais que j'y serais! Tu pouvais me laisser là-bas j'aurais pris ma voiture et serai rentrée, toute seule. Je t'en fais moi des commentaires lorsque tu sèche pour je ne sais quelle raison, les cours et qu'après je dois me débrouiller toute seule parce que tu es pas là? Par contre, la fois où je fais une gaffe, tu es la et tu trouve ça drôle?
-Je... Je n'ai pas le choix!"
J'aurais juré avoir vu une lueur, encore plus rouge que d'habitude, passer dans ses yeux. J'avais été trop loin, je le savais parfaitement, la seule fois où je l'avais questionné sur le sujet, il avait mal réagis. Et j'avais recommencé, juste sur le coup de l'énervement. Je n'étais pas comme ça, ce n'était pas moi... J'avais parlé trop vite, assemblant des choses qui n'allaient pas ensemble. Que m'avait-il fait? Rien, il ne m'avait rien fais. J'avais de la peine à me l'avouer mais sur le moment mon seul désir fut qu'il me réponde aussi sèchement que moi je le faisais, je voulais le voir s'énerver mais pourquoi? Je ne cherchais pas autant les gens d'habitude. J'avais raconté n'importe quoi pour l'énerver, je n'en revenais pas. La colère que j'avais pu éprouver disparu et je m'adoussis: "Désolée, je ne sais pas ce que je dis. Je raconte n'importe quoi, je suis fatiguée. Je...
-Ne dis plus rien!"
Ses mains seraient si fort le volant que ses phalanges étaient blanches, sa mâchoire contractée et son regard fixé au loin sur un point invisible. Ses yeux avait pris une couleur feu. Il avait l'air de se concentrer de toutes ses forces. Je me tassai dans mon siège et le reste du trajet se passa en silence. Il n'avait pas détourné le regard ni relâché la moindre parcelle de son corps. Il me déposa puis repartit immédiatement.
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