2.5 ~ Le Fou

    Aëlle avait souvent rêvé de la mort de Baldor. Dans chacun de ses songes, elle s'accompagnait d'une musique de triomphe. Le monde cessait de tourner, tous les maux disparaissaient, un bonheur intense envahissait chaque Terranéen. La citadelle d'Agrivia s'écroulait, les mers débordaient, le ciel crachait du feu. Il se sentait soudainement apaisé, à sa place.

    Mais rien de tout ça ne se réalisa. Le serviteur vint murmurer la nouvelle au petit déjeuner, et tout garda son cours. Il n'y eût ni musique, ni bonheur soudain, ni cataclysme. Balden s'enferma dans la chambre qui lui avait été attribuée. Chiara accepta l'offre de Wyn de lui faire visiter les jardins de la propriété pour prendre un peu l'air. Et lui, Aëlle, se retrouvait seul, désoeuvré, comme toujours. Toute son existence avait tourné autour de son père. Il vivait par haine, par colère, pour la vengeance. Pour sa mort. Mais il n'avait jamais vu plus loin. Et il réalisait progressivement que le temps, lui, ne s'était pas arrêté avec le coeur de son père.

    Aëlle était donc seul dans la grande salle vide, et c'est la raison pour laquelle ce fut lui qui reçut le messager creüsois. Il n'envoya personne chercher ses frères et soeurs dans un premier temps, heureux d'être le premier à recevoir la réaction de Creüse après la mort de son cher, cher, cher Duc. Comme ils avaient dû pleurer, comme ils avaient dû se lamenter. Comme ils devaient regretter leur dirigeant, sans rien savoir de l'homme exécrable qu'il était, aveuglés par une façade de bonnes récoltes et de prospérité économique. Comme ils devaient le vénérer, ignorant les horreurs qu'il avait commises en leur nom. Aëlle se demanda comment Jörn prenait la nouvelle. Le colporteur n'avait jamais caché son hostilité envers le dirigeant du Duché.

    Sans surprise, la lettre du conseiller de Baldor contenait des plaintes par milliers et des formulations lourdes par millions. Il requérait la présence de l'héritier pour assurer la passation de pouvoir le plus tôt possible, évitant à Creüse de se retrouver trop longtemps sans gouvernement. Tant qu'il n'était pas marié, Balden remplissait toujours les fonctions de Duc en sa qualité de fils aîné. Il goûterait à la position dont il avait rêvé, avant de se la voir arrachée par les Dove. Ce serait cruel. Aëlle s'en réjouit.

    Qui savait ce qu'il adviendrait du trône de Creüse après le mariage ? Aëlle n'osait pas rêver, il savait que Balden brûlerait la citadelle de ses propres mains avant de le voir devenir Duc. Chiara, alors ? Il en doutait fortement. Creüse était un Duché extrêmement misogyne, et aucune femme n'avait jamais régné sur lui. En plus, Chiara était loin d'être prête à exercer le pouvoir. Elle était bien trop jeune et innocente, malléable à souhait pour les opposants aux Agrivides. Balden devait réfléchir en ce moment à sa succession, avant même d'être monté sur le trône. Bien sûr, en tant que Duc de Creüse, il pourrait annuler ses fiançailles. Mais Aëlle le connaissait trop bien. Jamais il n'abrogerait le dernier acte de son père.

    Il finit par envoyer quelqu'un prévenir Balden de l'arrivée du message. Celui-ci rejoint la salle de réception en trombe, et arracha la lettre des mains de son frère. Aëlle ignorait ce qu'il espérait y lire. Peut-être un moyen de se sauver de ses entraves, une révélation comme quoi tout ceci n'était qu'une blague de Baldor. Il serait déçu. Aëlle s'en réjouit de nouveau. Et il réalisa que peut-être sa haine de son frère pourrait remplacer celle de son père, et lui donner une nouvelle raison de vivre. Faire tomber les Agrivides, couper toutes les têtes de l'hydre. Que ce serait gratifiant...

    Balden grogna. Visiblement, les nouvelles ne lui plaisaient pas. Elles ne le sauvaient en rien du cauchemar dans lequel il était embourbé. Quel bonheur.

— Aëlle, nous rentrons à Creüse.
— Je sais.

    Comme toujours entre les deux, la tension était vive. Ils donnaient l'impression de se retenir de s'égorger mutuellement.

— Je vais prévenir Chiara qu'elle reste là, pour garder le contact avec les Dove. Attends-moi dans le carrosse.

    Aëlle mima une révérence. Il se nourrissait des sanglots refoulés qui transparaissaient dans la voix de Balden, il vivait de nouveau grâce à sa tristesse et à sa douleur. Oui, il le ferait tomber. Il le briserait. Balden souffrirait enfin, payerait enfin.

    Il obéit pour cette fois néanmoins, impatient de quitter la chaleur moite des Caribes qui l'empêchait de réfléchir. Comment faisaient-ils tous pour vivre ici ? C'était inconcevable pour lui. Dans le carrosse, l'atmosphère était lourde, mais au moins était-il protégé des rayons du soleil. Seulement, Aëlle commença à se sentir confiné. Il n'avait jamais aimé les endroits clos, mais ça devenait de pire en pire. Comme son intolérance à la chaleur. Que faisait donc cet imbécile de Balden ?

    Au moment où Aëlle commençait à s'impatienter, son frère poussa enfin la portière.

— Je laisse la calèche de père à Chiara, donc nous allons devoir voyager dans la même.

    Sans prononcer un mot, Aëlle fronça les sourcils, marquant son mécontentement. Déjà qu'ils n'arrivaient pas à éviter de s'étriper en restant dans la même pièce, deux jours de voyage enfermés tous les deux, ça promettait ! Enfin après tout, il leur suffisait d'éviter de se parler, et tout irait bien.

    Et en effet, ils restèrent muets tout le long du voyage. Balden paraissait encore plus renfrogné que d'habitude. Alors qu'à l'aller il avait fait quelques efforts pour sympathiser avec les marins qui leur avaient fait traverser la mer intérieur de l'Impire, il passa son retour accoudé à la rambarde, les yeux perdus dans le vague. Aëlle, lui, profitait du vent sur sa peau qui baissait sa température. Il respirait enfin, sorti de ce maudit Duché brûlant.

    Le retour à Creüse lui fit tout autant de bien. Si l'air de son Duché n'était pas aussi frais qu'il ne l'aurait voulu en cette fin de saison, le paysage familier lui promettait de retrouver sa chambre si agréable. Il avait passé des années à traquer les moindres entrées d'air chaud, les moindres interstices communiquant avec les cuisines. Il se sentait enfin bien dans cette pièce.

    Pourtant, étrangement, une fois qu'il fut assis sur son lit, la vague de calme ne vint pas. Son esprit tourbillonnait toujours dans tous les sens. Il revoyait le regard froid de son père lorsqu'il avait demandé à voir Balden et sa soeur avant son trépas, en ignorant complètement Aëlle. Il revoyait les yeux sombres de Chiara lorsqu'elle avait appris la mort de Baldor, ces yeux qui avait exprimé tant de douleur et de regrets, alors qu'il avait été véritablement odieux avec elle tout au long de sa vie, à la rabaisser tous les jours, à lui rappeler qu'elle valait moins que les hommes. Cette soeur de qui Aëlle avait essayé de se couper, de s'isoler. Il ne voulait pas la laisser s'installer dans son coeur. Mais sa gentillesse, sa douceur, sa candeur avaient fait mouche et Aëlle réalisa que si la mort de Baldor ne lui faisait ni chaud ni froid, il la regrettait pour le chagrin qu'elle causait à Chiara.

    Troublé, Aëlle se leva et décida d'aller se promener. Marcher lui faisait toujours du bien, cela lui permettait de se calmer, de relativiser. De ne pas culpabiliser d'accorder du temps à ses pensées. Mais il ne voulait surtout pas croiser Balden, alors il raya les jardins de la citadelle de sa liste d'endroits où aller immédiatement. En fait, il risquait de le croiser partout dans le bâtiment. Alors Aëlle décida, pour la première fois de sa vie, d'aller se promener dans Agrivia.

    Bien sûr, il était déjà sorti pour aller voir Jörn, ou pour aller acheter quelque chose. Mais jamais il n'avait parcouru sciemment les ruelles de la ville, cette ville qu'il ne parvenait pas vraiment à considérer comme sienne. Il était temps d'arrêter d'avoir peur. Le fantôme de Baldor devait cesser de le hanter.

    Ce qu'Aëlle n'avait pas prévu, c'était la foule qui s'était rassemblée dans les rues. En effet, c'était jour de marché, et cela lui était complètement sorti de la tête. Tout autour de lui, les enfants couraient et les parents tentaient de les rattraper. L'ambiance était si différente de la citadelle : là où les murs du bâtiment renfermaient un silence feutré, les rues fourmillaient de bruits. Les gens se saluaient, s'interpellaient, tentaient de vendre ou de marchander. Les vieux amis se retrouvaient, de nouvelles relations se tissaient, les amoureux se promenaient, les familles discutaient.

    L'odeur qui flottait dans l'air rappela à Aëlle les courses dans la ville avec Chiara lorsqu'ils étaient enfants. Les brioches qui doraient, les beignets qui passaient de main en main. Les boissons chaudes aux couleurs si étonnantes, aux goûts exotiques. Aëlle se dit qu'il pourrait bien considérer Agrivia comme sa ville, finalement.

    Devant lui, un petit garçon se prit le pied dans un pavé et chuta. Se précipitant vers lui, Aëlle l'empêcha de se cogner contre les pavés.

— Oh, merci monsieur ! Lucien est si turbulent, il ne tient pas en place... Vous venez de lui éviter une belle contusion !

    Aëlle sentit un sourire poindre sur ses lèvres. Lui qui avait un coeur de glace le sentit fondre devant l'enthousiasme du petit et le soulagement de la mère. Il leva la tête pour répondre, et la femme retint un cri de surprise. Vive comme l'éclair, elle attrapa son fils et le cacha derrière elle. Elle esquissa une petite révérence, l'effroi tordant ses traits, puis fila en sermonnant le petit Lucien.

    Aëlle soupira. La bulle était brisée. Avec la réaction de la femme, les passants autour de lui commençaient à le reconnaître et à s'écarter. Il savait bien que la ville bruissait de légendes à son sujet, toutes plus effrayantes les unes que les autres. Cette réputation, il la devait à son père, bien sûr. Balden, lui, avait toujours cherché à l'ignorer. À le rabaisser. À le rendre faible. À choisir, il préférait être craint que plaint.

    Aëlle avait cinq ans. Lui et sa petite soeur avaient réussi à s'échapper de leur chambre, et à perdre leur nourrice. Il n'avait que cinq ans, mais il savait déjà qu'être en compagnie de Chiara lui évitait la plupart des ennuis qu'il aurait eus autrement. En effet, qui aurait pu résister aux grands yeux noisette de la petite dernière de Baldor Agrivides ?

    Comme à chaque fois qu'ils parvenaient à grappiller un peu de liberté, c'était Aëlle qui menait la marche. Il avait initialement prévu de se diriger vers les cuisines où se trouvaient toujours des beignets pour les petits chenapans. Mais alors qu'il traînait sa soeur derrière lui, un bruit lui fit changer d'idée.

    Le vacarme métallique provenait de la salle d'entraînement. Aëlle et Chiara se faufilèrent par la porte entrouverte et, cachés dans l'entrebâillement, jetèrent un coup d'oeil.

    Aëlle reconnut immédiatement son grand frère. Déjà âgé d'une douzaine d'années, il lui apparaissait comme le plus fort du monde. Balden savait tout faire, tout apprendre, tout expliquer. Il était déjà un soldat, un futur Duc en puissance.

    C'était visiblement l'heure de son cours d'arts martiaux. Armé d'un fin bâton en bois, il tentait de toucher son instructeur qui esquivait souplement en donnant des indications. Il était grand, si grand, presque autant que l'adulte devant lui. Il était imposant, si imposant que personne ne pouvait ignorer qui commandait dans cette pièce, pas l'instructeur aux cheveux poivre et sel, pas le soldat avec sa belle épée mais bien le jeune garçon.

    Aëlle se sentit enfler de fierté. C'était son frère à lui, celui qui partageait son sang, qui était si puissant. Cédant à son impulsion, il poussa la porte et entra dans la pièce. Le silence se fit d'un coup alors qu'il marchait vers Balden.

— Aëlle. Tu ne devrais pas être avec ta nourrice ?

— Je suis grand maintenant, j'ai pas besoin d'elle. Je veux apprendre à me battre, comme toi !

    Aëlle n'était pas bien grand, mais il sut qu'il avait gagné le soutien de l'instructeur lorsque celui-ci parut fondre au contact de ses grands yeux bleus. Il se retourna donc vers son frère, le suppliant. Les sourcils froncés et les rides de mécontentement de ce dernier n'étaient pas un bon présage mais il acquiesça finalement.

    Ravi, Aëlle courut prendre un bâton lui aussi et se mit en place en face de Balden. Imitant ce dernier, il salua puis se positionna en une garde qui n'en avait que le nom. Le professeur donna le départ du combat puis Aëlle, tout sourire, envoya son bâton dans le bras de son frère, sans faire attention au pied que l'autre avait glissé sous sa jambe d'appui.

    Il tomba au sol.

    Se relevant directement, il sautilla sur place et tenta de nouveau de toucher Balden. Ce dernier n'eût qu'à se pousser légèrement pour qu'Aëlle soit déséquilibré.

    Il tomba une deuxième fois. Puis une troisième, encore et encore, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus se relever. Sa dernière chute fut brutale, et il entendit Chiara crier son nom.

— A-è ! A-è ! babilla-t-elle avec sa voix de bébé.

    Il voulut se retourner mais un poids lui appuya soudain sur le torse. Il leva les yeux sur le bâton avec lequel Balden le maintenait par terre.

— C'est ça, retourne avec les enfants. Avec les femmes. Et laisse les vrais hommes entre eux. N'oublie pas que le sang maudit qui coule dans tes veines m'a coûté ma mère, et que je te le ferai payer. Tu es trop faible pour m'en empêcher.

    Les larmes qui coulaient sur les yeux d'Aëlle brouillèrent sa vision de Balden, et elle ne fut plus jamais la même. Il n'était plus un synonyme de force ou de fierté, mais son ennemi le plus acharné. Et Aëlle appris à se battre, à tomber, à se relever. Pour ne plus jamais être faible.

    Aëlle secoua sa tête pour chasser la réminiscence. Il se sentit exposé, seul au milieu du marché, au milieu des regard scrutateurs des autres Agriviens. Il était revenu à lui, mais des bribes de l'enfant innocent qu'il se rappelait avoir été s'accrochaient à son esprit et il ne parvenait presque plus à retenir ses larmes. Alors il fit la chose à laquelle il faisait le plus confiance au monde, il écouta ses réflexes de survie. Et fuit.

    Ce n'était pas la première fois qu'Aëlle craquait alors qu'il était trop loin de sa chambre pour s'y réfugier. Heureusement, il connaissait une autre cachette.

    La maison était située dans le quartier marchand le plus agité d'Agrivia, mais elle n'était heureusement pas loin du marché et Aëlle l'atteignit en quelques minutes. Le son que produisirent les clochettes du carillon lorsqu'il poussa la porte l'apaisa. Il se sentait enfin en sécurité.

    Il se laissa tomber sur un fauteuil confortable mais ancien. Un fauteuil qui avait supporté tous ses doutes et ses chagrins, toutes ses colères et ses moments de désespoir depuis cette matinée où son innocence avait volé en éclats. L'odeur de pins et de grand air qui flottait dans la pièce l'aida à calmer son rythme cardiaque, et la fraîcheur lui éclaircit les esprits avant l'arrivée de l'occupant des lieux qui descendait l'escalier.

— Jörn !

    Le grand colporteur aux yeux clairs lui adressa un large sourire, peu surpris par sa venue.

— Aëlle ! Il me semblait bien t'avoir entendu entrer. Mina est toujours intenable lorsqu'elle sent ton odeur.

    Comme un écho à ses mots, une petite belette d'un blanc pur atterrit sur les genoux d'Aëlle, avant de s'y lover, provoquant le rire des deux hommes.

— Je savais bien que tu me rendrais visite après les derniers événements.
— Jörn, je... je ne sais pas ce qui m'arrive.
— Tu es choqué par la mort de ton père, c'est normal.
— Non, ça n'a rien à voir avec Baldor. Il n'est plus mon père depuis bien longtemps. Je parle de quelque chose de bien plus profond.

    Les yeux de Jörn s'allumèrent d'une lueur d'intérêt. Il finit de se verser une tasse d'infusion, ses mains tremblantes trahissant son impatience d'entendre le récit de son protégé. Puis il rejoint enfin Aëlle dans le salon.

— Raconte-moi.
— Je me sens bizarre, comme si quelque chose était en train d'éclore dans moi. Je supporte de moins en moins bien la chaleur, je perds patience avec Balden et Chiara, ma claustrophobie est de pire en pire. J'ai parfois envie de juste... suivre le vent, où qu'il m'emmène. Je raconte n'importe quoi, soupira-t-il en passant une main dans ses tresses creüsoises.
— Non, pas du tout.

    L'intensité dans la voix de Jörn le fit frémir. Ses yeux clairs paraissaient changés en glace. Ses mains n'avaient pas arrêté de trembler, bien au contraire, mais il semblait parcourut par l'allégresse plus que par l'impatience. Aëlle avait l'impression de voir devant lui un étranger. Jörn son mentor, qui l'avait consolé lors de ses crises, qui l'avait aidé à vaincre ses peurs, avait disparu au profit d'un autre.

— Jörn ? De quoi est-ce que vous parlez ? s'enquit-il d'une voix froide.
— Aëlle.

    Il avait paru alarmé par la distance dans la voix du jeune homme, et se rapprocha. Ses yeux pétillants retrouvèrent l'éclat qu'Aëlle leur connaissait. Il lui attrapa les mains.

— Je sais comment t'aider. Je sais ce qui t'arrive. Mais il faut que tu me fasses confiance, Aëlle. Je ne veux que ton bien.

    Aëlle n'hésita pas longtemps. Il ne pouvait plus vivre ainsi, il lui fallait comprendre sa différence. Et Jörn était la seule personne qui l'avait déjà aidé.

— Je vous écoute.
— Parfait, soupira-t-il d'une voix soulagée. Aëlle, il est temps pour toi de découvrir ton héritage. J'étais un ami proche de ta mère...
— Louisia Agrivides n'était pas ma mère, coupa-t-il.
— Je ne parle pas de Louisia.

    Aëlle sentit son coeur manquer un battement.

— Je parle de Sjarelle du clan Skjöldung, ta mère biologique. Ma soeur.

Bonjour à vous, voyageurs de l'Impire !

J'espère que ce chapitre vous a plu, et tout spécialement à toi, Choupette1506, qui m'a récemment demandé si l'on reverrait un jour notre cher petit colporteur... Il est bien là, et prêt à dévoiler ses mystères !

Comme d'habitude, qu'avez-vous pensé d'Aëlle ? Votre opinion de lui a-t-elle changé après ce chapitre qui éclaire un peu les origines de sa haine pour les Agrivides ?

On se retrouve dans une semaine avec le chapitre de Solana qui clôt ce deuxième mouvement... Hâte de la retrouver ?

-enami-


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