Violences policières
C'est la sonnerie de la fin de l'école. Mon copain Enzo et Charlotte elle reste avec moi parce que j'ai pas le droit d'aller attendre Daddy dans la cour depuis que Daddy y sait pour maman. Maman elle est gentille en fait mais pas trop. Elle veut parler avec moi, elle me fait plein de cadeaux mais aussi papa il dit elle ment et elle fait des choses pas bien.
« -Sacha, on va pas voir ta maman ?
Je voudra bien mais j'ai pas le droit de sortir.
Tu va faire comment alors sans ta maman du coup ? Si tu en a plus parce que ton papa veut pas, Dunstan y va encore se moquer.
J'a une idée !
Dit c'est quoi ?
Je te prête mon Daddy et toi tu me prête ta maman. Comme ça Dunstan y peut plus se moque ! Il nous n'embête plus.
Mais non.
Ah si ! Si je te prête mon daddy, alors toi tu as un papa et une maman. Et si tu me prête ta maman, bah moi j'ai un papa et une maman et un daddy. C'est par faire !
Mmmm ... C'est une bonne idée. D'accord, je te prête si tu me prête.
Tu voudra bien me prêter ton daddy aussi ? demande Charlotte. Le mien de papa il est toujours parti à son travail, les autre y me croient pas qu'il travail à l'étranger est.
Oui. Tu l'es ma copine alors je partage avec toi aussi. Mais vous me les rendez mon papa et mon daddy, hein ? Quand votre papa y seront revenu et qu'on saura qui c'est ma vrai maman quand elle viendra vivre avec moi.
Moi mon papa, quand il sortira de prison, y sera trop fort super grand Moi quand je serai grand comme lui ont fera la course et la bagarre. Dans la prison on apprends super bien la bagarre.
Et toi Charlotte ? Tu feras quoi quand il reviendra ton papa ?
Je sais pas ... Maman elle dit que quand il reviendra papa il me fera pleins de cadeaux.
C'est super ! Moi aussi j'aimerais bien mon daddy y parte un tout petit peu longtemps pour avoir plein de cadeaux ! »
Elle secoue la tête en oui. Ils sont gentil mes copains : ils restent avec moi et y vont pas dehors.
« -Sacha, regarde dehors. Y a ta maman elle te cherche. »
Je va coller ma tête à la vitre et faire coucou. Elle me voit. Ça fait pleins de jours on s'est pas vu parce que daddy il arrive tôt. Elle fait un grand sourire, moi aussi. Maman je l'aime bien. Elle soulève sa main par dessus la barrière : elle a ramène des super gâteaux ! Raaah je veut y aller ! Je très pigne sur mes pieds. Je fa toujours ça quand je veut vraiment bouger très fort aller dehors alors que je peut pas.
« -Je veut sortir !
Mais la maîtresse elle va dire non.
Elle est pas obliger de savoir. J'ai cas lui dire que papa est arrivé.
Elle te croire pas.
Où alors on va vite vite dehors et on revient. Elle saura pas on est sorti.
Bonne idée ! »
On se faux file dehors et on va voir ma maman à la grille.
« -Bonjour toi, elle me frotte la tête, et bonjour tous les deux.
Bonjour !
Maman ! Tu as ramené les super gâteaux !
Bien sur, ça fait déjà une semaine qu'on ne s'es pas vu. Tu m'as manqué.
Moi aussi, mais c'est un secret.
Je le garde précieusement. Qu'est-ce-que tu as fait aujourd'hui ?
Je suis tombé, et j'ai même pas pleurer ! C'est la faute à mes nouvelles chaussures : les files y traînent. Quand je cours je cours dessus alors je tombe.
Tu ne sait pas faire tes lacets ?
Daddy y m'apprend mais c'est pas facile !
Je pourrais t'apprendre aussi. Tenez, prenez des biscuits. Et à part ça, quoi d'autre ?
Mmm ... Papa il arrive à écrire les lettres presque sans modèle !
Tu sais ... je n'aime pas trop quand tu me parle d'eux.
Pourquoi ?!
Et bien ... pour moi ... Ton père est ... C'est celui qui t'a conçu et c'était ...
Qui ?
Un salop, ton père biologique était un salop.
NON ! PAPA EST GENTIL !
Pas ce papa là, un autre.
Celui qui a donner la graine ?
Voilà.
Je m'en fiche lui, j'ai déjà papa.
Tu t'en fiche ... Bon. Tu as raison, après tout on s'en fiche de ce salopard.
Un salopard !!
Le pire. C'était une personne célèbre mais on peut arrêter d'en parler s'il te plait ? Je ne veut plus entendre d'histoire à ...
Oups, voilà daddy. »
La seconde après, c'était le bazar.
Je marchais d'un pas pressé en réajustant ma veste. En retard Philippe ! Toujours en retard ! Lorsque soudain je vois une bonne femme en train de bourré mon moutard de gâteaux dans un calme olympien ! Au début, en voyant sa couleur de cheveux,j'ai crû que c'était Annie dans la teinture blond platine fait pâlir d'envie l'acteur qui joue Drago Malfoi. Mais j'ai compris la seconde d'après, en me rapprochant rapidement inquiet que Sacha soit dehors, que c'était ELLE. Mon sang n'a fait qu'un tour. Je me suis mis à courir avant de me jeter sur elle comme un ours enragé ! SI ELLE CROIT QU'ELLE PEUT TOUCHER UN SEUL CHEVEUX DE MON FILS !! Je la soulève par le col au dessus du sol comme si elle ne pesait rien, ses escarpins ne touchent même plus le bitume du bout des pieds. J'ai envie de la tué !
« -LA PROCHAINE FOIS QUE VOUS APPROCHEZ MON FILS ESPÈCE DE FOLLE DINGUE,JE VOUS TUE !! »
Elle a glapit, s'est débattu, et j'ai remarquer enfin à quel point elle était jeune. Elle doit même pas être sorti du lycée ! Elle à pas vingts ans ! C'est impossible que ce soit sa mère !
« -Lâchez moi ... »
Je réfléchis à toute vitesse et raffermi ma prise près de sa nuque.De toute façon je ne prendrai aucun risques quand à la sécurité du petit !
« -JE ME SUIS PAS FAIT COMPRENDRE ?!! SI TU POSE ENCORE NE SERAIS-CE QUE LE REGARDS SUR SACHA , JE TE DESCEND SANS REMORD !! JE TE TUE ! »
Je la repousse au loin, elle trébuche avant de tomber sur les fesses.Ses yeux passent de peur à haine :
« -C'est aussi MON fils ! Et je le prouverais ! Je le récupérerais, il est à moi.
DISPARAÎT AVANT QUE JE TE REFASSE LA GUEULE ESPÈCE DE TRAÎNÉE !! DÉGAGE !! NE REVIENT JAMAIS !! DÉGAGE !! SI JE TE VOIS JE TE TUE !! TU ENTENDS ? DISPARAÎT SALOPE !! »
Elle se relève en catastrophe devant mon approche de bête enragée avant de fuir la queue entre les jambes non sans juré avant « C'est mon fils. ». Au loin je la vois s'en aller dans une vieille poubelle-Dacia verte.
Encore sonné je m'assois pour essayé de comprendre. Sacha tremble comme une feuille, il ne m'avait sans doute jamais vu comme ça. Je suis pourtant trop bouleversé moi même pour me rendre bien compte de son état. Un paradoxe, non beaucoup de paradoxes, tournent et retournent dans ma tête. Elle dit être sa mère mais elle n'en a pas l'âge alors je me persuade qu'elle a menti. Au moins maintenant j'ai son visage gravé dans la mémoire : je vais pouvoir faire un auto-portrait à la police et on l'arrêtera. Je me tourne vers mon fils pour le prendre dans mes bras et le consolé mais en voyant son visage larmoyant je me fige. Au lieu de le serré contre ma poitrine je redresse son petit minois entre mes grosses mains et lui essuie ses larmes de mes pouces. Je veux scruté ses traits enfantin ... Il ne suffit que d'une seconde pour que la vérité me frappe comme la foudre et ne laisse derrière elle qu'un grand vide et une terrible certitude : Sacha EST son fil.
Biologique,pas par l'éducation car il tient tout son comportement de moi et Mathéo mais ... physiquement ... ça me fait l'effet d'une douche froide. Le même nez rond et un peu décalé, les mêmes pommettes constellé de tâches de rousseurs, les yeux aux couleurs changeantes, les cheveux blond qui chez Sacha son à peine plus châtain (surement hérité de son père), ses petites lèvres fines toutes pareils, la forme de son menton ... TOUS. Elle ne ment pas,elle n'a jamais menti, elle ne peut pas mentir quand ce petit est son portrait craché. C'est trop flagrant pour être faux. Ils se ressemblent comme deux gouttes d'eau. S'en est terrifiant ! Ces cheveux que j'imaginais un mélange des miens et de ceux de Mathéo,de même pour ses iris vert-brun, tout, ce petit aurait dût être le fruit de notre amour, le nôtre, uniquement le notre ... Je l'avais toujours vu comme ça, pas autrement. Mais c'est un fait qui me saute au visage et m'étouffe : cet enfant que nous avons appelé Sacha est bien le résultat d'une union dont nous ne connaissons rien. Pourtant ... pourtant il est bien mon garçon. Je le prends dans mes bras et le sert contre moi. Il est peut-être adopté, issu de la chaire d'une autre, mais c'est mon fils.
« -Je t'aime mon Sacha ... »
Bien plus que personne ne t'aimera jamais, plus que ta mère. Mais ça je ne le lui dit pas. Je le serre juste dans mes bras.
Le temps passe vite, très vite, trop vite. Noël est venu, puis les 4 ans de Sacha qu'il a put pour la première fois fêter à l'école et à la maison en faisant une birthday party avec des copains. Ce gosse est pourri gâté par tout le monde : il a reçu vraiment trop de cadeaux entre nous, la famille, et ses amis c'est un truc de dingue. En tout cas, tout ce temps passé sans que la mère biologique n'apparaisse me laisse croire qu'elle a renoncé à suivre Sacha partout. Oh il arrive encore régulièrement que je vois sa voiture traîné dans les parages mais elle n'approche pas mon gamin alors je fais mine de rien. Tant qu'elle nous laisse en paix elle peut bien faire ce qu'elle veut. Elle peut le regarder de loin, voir grandir avec envie ce qu'elle a abandonné, je m'en fiche ! Je la narguerais sans remords avec le bonheur de mon petit prince dans NOS bras. Si elle l'a abandonné c'est tant pis pour elle. Nous nous savions que cet enfant était une bénédiction. Elle a été sotte,bien fait si elle a des regrets. Mathéo lui a été beaucoup moins tolérant à l'idée que cette femme soit très probablement la vrai mère de Sacha, il ne l'avait jamais vraiment vu de près, il se refusait à y croire. Cette nouvelle, même en sachant qu'il y avait un manda d'arrêt contre elle, l'a fait paniqué. Il était très angoissé au point de parfois dormir directement dans la chambre de Sacha. Heureusement le temps à tassé les choses et il s'est un peu détendu. Cette femme a dût se faire discrète car en réalité elle court toujours. Je m'étais dis qu'en étant accusé de tentative de détournement de mineur, tentative d'enlèvement et violation de propriété privé elle serait vite coffré mais bon ... Tant pis, de toute façon elle est loin : ça fait un moment que je n'ai plus vu signe d'elle.
Ce matin là on avait fait la grasse mâtiné, on se câlinait au réveil comme d'habitude. Sacha était venu nous voir lui aussi pour profiter de l'affection de ses parents. Notre conseillère en adoption Madame Tardus avait même réactualisé notre profil et commencé à chercher de préférence une petite fille qui avait besoin de parents. En sommes nous étions bien, tout était calme, et nous avions oublier les mots de la mère biologique de Sacha. Nous avions oublié ...
Je suis dans le labo et Mat' dans la cuisine, chantant à tue tête derrière les fourneaux quand on toque à la porte.
« -MOI D'ABORD !! J'Y VAIS N'OUVRIR !! »
Quand je n'ouvre la porte y a vraiment beaucoup de gens. Des policer,pleins ! Ils poussent fort la porte pour y rentrent alors que j'a pas dit oui ni papa ni daddy et ont même pas dit bonjour !Y rentre dans la maison en faisant beaucoup de bruit. Ensuite ça va très très vite : une dame m'attrape et va dans le salon. Les monsieur avec elle parlent fort. D'un coup j'entends on cri !Je crois qu'il y a bagarre ! Je veux pas que la police elle tape mon papa !
« -PAPA !! »
Pourquoi il vient pas ?! D'habitude il vient tout de suite me voir quand je l'appelle ! Pourquoi il vient pas me chercher !?Pourquoi il y tout ce bruit ? Est ce que la police elle a tapé papa ?! Daddy y cri ! Pourquoi y cri ?! Je veux daddy ! Je veux papa ! Je veux la dame elle me lâche pour aller avec papa ! J'ai peur ! J'AI PEUR ! Lâche moi !!
« -DADDY !! »
Daddy il est fort, quand il me fait un câlin j'ai plus peur ! Pourquoi daddy vient pas ? Je pleure fort. Pourquoi ils viennent pas même quand je pleur très fort ?! J'ai peur ! Je pleur pour devrai maintenant ! Pourquoi la police elle cri ?! Tout à coup y a beaucoup de bruit ! ILS TAPENT DADDY !! Je m'échappe de la dame ! Elle court ! Je suis dans le couloir. Elle me rattrape et me soulève. J'ai tout vu. Je cri. J'ai peur comme jamais avant ! J'ai tellement peur que je sais plus rien ! Je cri très fort ! Ça sort tout seul ! Daddy il est par terre ! IL BOUGE PLUS ! LÂCHEZ DADDY !!Arrêter de l'écraser par terre ! Je cris aiguë :
« -DADDYY !! »
Sacha avait à peine ouvert la porte qu'une brigade de police armée est entré sous le regard stupéfait de Mathéo qui retira ses écouteurs.
« -Qu'est-ce-que ...
Plus un geste monsieur, gronda la voix dur du chef d'équipe. Ceci est une inspection sur ordre des services de l'aide à l'enfance. Nous avons un mandat. »
A cet instant une femme sorti des rangs et a pris Sacha dans ses bras pour l'emmener. Le petit, surpris et inquiet par l'arrivé musclé des inconnu dans sa maison se mit à geindre et faire de grands gestes pour se dégager et retourner dans les jupons de son père. La tension monta d'un cran : on lui enlevais son fils ! Il se passait quelque chose de grave ! Ses peurs infondé se réveillais vrai : il y avait quelqu'un qui voulait lui prendre son enfant et cette personne était incarner par une brune en tenu de policier, gilet par-balle et arme à la ceinture ! On lui prenait son bébé !
« -SACHA !
Ne bougez pas ! Cria le brigadier. »
La peur palpable de son petit garçon ne fit que renforcer le stresse du brun et ses instincts de protection envers sa progéniture ! La tension palpable forma un cocktail explosif !
« -Qu'est-ce-que c'est que ce bordel ! Rendez moi mon fils !
Faites le tour, il doit y avoir le blond quelque-part, ordonna le flic ignorant superbement le propriétaire des lieux.
RENDEZ MOI MON FILS !
PAPA !!
Où vous l'emmenez !? »
Mathéo essaya de rejoindre son petit loup qui criait dans la pièce voisine mais il se fit violemment repoussé par un des agents d'un grand coup d'épaule qui l'envoya au sol.
« -Ne bougez plus ! »
Lebrun se retrouva avec une arme pointé sur lui, à l'instant même où Philippe entrait dans la pièce alarmé par le vacarme. Les cris de peur de Sacha, le fait de voir son mari au sol, en joue, il n'en fallut pas plus au sportif pour voir rouge et se jeter sur le premier assaillant venu. Il envoya un puissant crochet du droit directement dans la mâchoire de son adversaire sans avoir pris le temps de le regarder ! Jamais plus il ne laisserais des cinglé s'approcher de sa famille ! Il avait faillit y passé avec son père il y a des années, il s'était fait tirer dessus et il y avait eu un mort.Le danger à nouveau présent, il s'en fichait d'avoir la terre entière à déplacer, il le ferait si ça mettait les siens en sécurité ! Il ne permettrait pas qu'on fasse du mal à ceux qu'il aimait ! JAMAIS ! L'adrénaline pulsait dans ses veines, tout son corps n'était que frénésie. La menace lui semblait venir de partout. On s'en prenait à son amant, à son enfant, il était comme une bête enragé ! Envoyant dans les parties tendres et fragiles de ses ennemis des coups d'une rare violence. Cependant l'illusion d'avoir le dessus sur tout un groupe armé fut de courte durée : en une seconde la situation se renversa et d'un coup tout son corps se pétrifia avant des'écrouler. Ils avaient tirés ! Mathéo poussa un hurlement déchirant , terrorisé à l'idée de tout perdre si vite, et sous ses yeux. Les couinements effrayé de Sacha redoublèrent ainsi que ses appelles si bien qu'il échappa à la surveillance de la policière. Les gendarmes hurlaient, Sacha pleurait et criait,traumatisé par le spectacle que formait son père assis au sol, lui même terrifié et choqué ainsi que son daddy maîtrisé au sol par trois hommes. Dans le chaos total Philippe commençait péniblement à se remettre de son tir non-létal de taser. La femme arracha Sacha à cette vision d'horreur pour l'amener à nouveau dans le salon. En un rien de temps, Mathéo se redressa et revint avec un énorme couteau de cuisine, planté sur ses deux jambes tremblotantes. Il se mit à menacer les hommes avec son arme providentielle. Parmi les cris et les sons embrouillé, une parole parvint au oreilles du blond qui cessait doucement de bourdonné. Des mots dur et cassant, emplie de haine :
« -LÂCHEZ LES ! Hurla le brun ! LÂCHEZ MON FILS ET MON MARI TOUT DE SUITE !
Monsieur posez votre arme !
RENDEZ MOI MON FILS !! RENDEZ LE MOI !!
Posez votre arme, je ne le répéterais pas, c'est notre dernier avertissement. Si vous ne mettez pas les mains en évidence on tire.
LÂCHEZ LEZ !! »
Émergeant suffisamment de sa latence, Philippe se mit à se débattre, sentant dans l'air toute la détresse de son tendre :
« -Ne tirez pas ! SI vous lui tirez dessus je vous... Il fut couper par un coup de genou dans le dos.
LÂCHEZ LES !! Continuais de crier Mathéo paniqué. »
Voyant qu'il s'apprêtait vraiment à se faire taser, Mathéo changea de stratégie. Il retourna son arme contre lui même changeant l'agressivité de tous en inquiétude, ou en frayeur désespéré pour le blond.
« -Si vous ne les lâchez pas ... Si vous ne les lâchez pas je me tue !
Honey dit pas de conneries !
Lâchez le !
Arrêtez le ! Supplia le sportif ! Je vous en supplie arrêtez le ! Il va vraiment le faire ! Taser le ! Laissez Sacha ! Faite quelque chose, n'importe quoi ! Je m'en fiche mais faites quelques choses ! »
Philippe continua de supplier celui qui lui tenait fermement les menottes et le plaquait au sol, il jura, il cria, il pria pour qu'on arrête son conjoint pris d'un accès de démence, qu'on l'empêche de faire le pire. Le bruit ambiant était insupportable pour le brigadier en chef : la situation était devenu ingérable ! Un des suspect menaçais de se donner la mort, tout le monde hurlait, le gamin pour lequel ils étaient venu était dans un état lamentable quand au troisième c'était sans doute celui dont la voix portait le plus. Il lui fallait une solution dans la seconde pour accomplir sa mission sans faire trop de blessé tout en gardant l'enfant en sécurité. Il ne lui restait qu'une chose à faire. Mathéo cria encore une fois qu'on libère ses êtres aimé, il réclama qu'on relâche sa famille ! Tout était dans les mains de la police mais la situation était hors de contrôle depuis longtemps.
Le brigadier en chef décida d'ordonner à son second de baisser son arme, qu'il tenait pointé vers le suspect potentiellement dangereux, voyant que la situation risquait de dégénérer dramatiquement.
« -Monsieur, posez votre arme, demanda-t-il d'une voix plus calme passant par la même de chef d'opération à négociateur. On va parler. Posez votre arme, personne ne sera blessé.
LÂCHEZ MON FILS !
... D'accord. On va faire ça. »
Il fit signe à sa collègue qui posa Sacha à terre. Immédiatement ce dernier se rua dans les bras de son père qui lâcha son imposante lame d'acier. Le tranchant tinta sur le carrelage. Mathéo serra son enfant dans ses bras, l'entourant de son corps protecteur. Il se mit à genou et pleura en silence tout en l'embrassant sans fin, comme ça, à même le sol.
« -Papa .... Papa ...
Chut mon trésor, papa est là. Mon trésor, mon précieux, mon ange, mon poussin, mon bébé. Papa est là trésor, papa est là. Je te tiens. Je te tiens ... Ça va aller maintenant, je suis là. Papa est là mon ange. Chhhhhhuut ... Chuuut ... Ne pleur plus. Ne pleur plus, je suis là. Tout va bien. Tu n'as rien ? Tu n'es pas blessé ?
Papa ...
Oui trésor, ça va aller. Papa est là Sacha. Papa est là ... »
La face aplati contre le sol, menotter serré et maîtrisé, Philippe se détendis malgré tout. Il était rassuré de voir les siens réunis,sain et sauf. Seul son propre corps le faisait souffrir. Il soupira,autours de lui le groupe en uniforme échangeait comme ... étonné.Les agents le firent se relevé au bout d'un moment et l'emmenèrent vers la voiture de patrouille garée tout gyrophare dehors devant le portail.
« -Bon, on éclaircira tout ça au poste.
NON ! Glapis Mathéo en voyant qu'on lui enlevait son mari. Lâchez le ... Je vous en supplie ... Lâchez le ... Je vous en pris. »
Il serra davantage son garçon contre son torse en frissonnant. La policière parla avec son chef, puis s'approcha de Sacha. Comme une lionne Mathéo détourna son petit garçon et plaça son corps comme barrière entre lui et le danger. Personne ne s'en approcherait,personne ne le lui reprendrais ! Personne !
« -Monsieur, laissez moi examiné votre fils.
Jamais ! PARTEZ ! C'est le mien !
Calmez vous, je veut juste vérifier qu'il va bien.
Il allait bien avant que vous ne veniez ! Vous lui faites peur ! Partez ! Partez maintenant !
Je dois vérifier qu'il ne se fait pas maltraité. »
S'abat un silence de mort. Les deux parents se redressèrent outré.
« -Le battre ?! Nan mais ça va pas ?! VOUS ETES DES MALADES ! Barrez vous ! DÉGAGEZ ! Vous êtes des monstres !
Comprenez moi : je dois être sur que Sacha est bien traité. Ecoutez je comprend que vous soyez en état de choc, seulement nous avons reçu des consignes suite à un signalement très alarmant. On nous a dit qu'un petit garçon de trois ans vivant ici se faisait battre par deux hommes louches et qu'il subissait des sévices sex... graves. On nous a dit qu'il était en danger de mort à court terme, il fallait que la police intervienne. On parle de vie humaine ... Je sais que ... enfin ... Chef, amenez moi une couverture de survie. »
Elle la passa sur les épaules de Mathéo, enveloppant le père et son marmot en un même geste.
« -Nous n'avons pas eut le temps de vérifier toutes les informations,il y avait urgence. Les appels à SOS enfant maltraité son anonyme la plupart du temps alors on ne peut pas se permettre ... c'est le bénéfice du doute, d'une certaine façon ... La personne qui a appelé à dit que vous quitteriez le pays très bientôt avec le petit. Forcément ... je sais. C'était ... C'était une grosse erreur de notre part. »
Une erreur ! HA ! UNE ERREUR !! Le blond toujours étaler sur le plancher froid fut pris d'un rire amer, un rire nerveux. Une erreur ?! Ils en avaient de bonnes ! ILS L'AVAIENT TASER ET AVAIENT FAILLIS LUI RETIRER SON FILS MAIS CE N'ÉTAIT QU'UNE ERREUR !!
« -BANDE DE CONS !! ON VOUS DIT DE LA MERDE ET VOUS FONCEZ TÈTE BAISSÉE ! VOUS M'AVEZ TASER ET VOUS AVEZ MENACER MON MARI INNOCENT ! VOUS ETES VRAIMENT UNE BANDE DE CON DEMESUREMENT DÉBILE ! BANDE D'ENFOIRÉ CONSANGUIN ! FILS DE PUTES !
Arrêtez vos insanité, ça n'arrangera pas votre cas.
MON CAS ?!! MAIS LÂCHEZ MOI ET ON EN PARLE DE MON CAS !! CE SERA MA GUEULE DANS VOTRE SALE FACE DE RAT ! ON VA EN PARLER DE MON CAS ! »
Visiblement à court d'injures suffisamment forte il se mit à improvisé en Allemand des insultes à rallonge inarticulée au point que les policières se lassèrent et le laissèrent s'époumoner seul, le temps qu'il se calme. Ce qui n'était pas gagner d'avance ...
« -Dernière fois calmez vous. Vous êtes déjà dans de beaux draps avec coup et blessures sur un officier de la fonction publique, nem'obliger pas à rajouter outrage à agent dans la liste. »
Les menaces de morts redoublèrent. De son côté la femme essaya de rassurer Mathéo pour qu'il lâche la petite tête blonde muché dans ses bras. Entre eux les policier discutaient :
« -Si l'alerte était fausse alors on va avoir la police des polices sur le cul.
Comptez sur moi la dessus ! Leur cria Philippe avant de reprendre sa suite d'insultes plus ou moins modéré.
Faut retrouver le délateur.
Elle va faire bien, tien, la conclusion d'enquête. Je vois déjà le tableau : « Six agent qui attaque une famille sans défense ». C'est mort avec ce truc sur nos CV on est fichu. On va tous finir au chômage.
Ça va : il y avait danger. Si on avait pas agis ...
Tu parle ! T'as vu du danger toi ici ? Wouw, attention, le gamin pourrait être trop gavé de bonbons ! T'as bien vu comment il s'est jeté dans les bras de son père. Je vois pas comment ce gosse pourrais autant réclamer des parents qui le battent. Le rapport ça va être « famille sans histoire, pas de violence sur mineur » quand à nous on va être accusé d'homophobie et de violence policière. On est mal, c'est moi qui vous le dit.
LÂCHEZ MOI BANDE DE ...
Quand vous serez complètement calmer monsieur.
Grouillez vous de me libérer avant que je ne m'énerve vraiment, gronda le sportif d'une fois grave se voulant posé mais très irrité. Dépêchez. »
Les hommes prirent la décision de libérer le citoyen qu'ils relevèrent avant de lui détacher les poignet. Philippe resta certes haineux mais ne se jeta pas sur les poulets. Il préféra après avoir frotté ses jointures rougies et douloureuse, mordu par les boucles de métal, se tourner vers son époux et son gamin toujours blotti l'un contre l'autre sur le sol de l'entrée. Il en oublia sa vengeance : c'était eux son ultime priorité.
C'était un jour « normal », mais il marqua un changement à 90°dans nos vies. L'intrusion de la police à notre domicile ce jour là,ainsi que les accusations de maltraitance bien que parfaitement infondé firent replonger notre dossier d'adoption dans les« méandres administratifs ». En un mot notre réputation faisait qu'on nous interdisait d'adopter un enfant à nouveau. Rien que ça. C'était parfaitement injuste : nous n'avions rien fait. Mais les organisations sont implacables. Sacha développa une phobie monstre des forces de l'ordre, peur qui en moins de trois mois ce changea en une haine viscérale. Il fut impossible, à moi comme à Honey, de lui faire reprendre goût à la profession de policier mais d'un autre côté, nous même choqué et pour le moins déçu, nous n'avons pas tellement insister. Seule leçon que nous lui avons demander : ne pas aller chercher les ennuis avec la police et la respecté, même s'il la déteste. Alors oui, quand un gendarme à le dos tourner il lui tire la langue, mais je ne peut pas lui en vouloir. Mathéo lui devint surprotecteur avec Sacha, bien plus qu'il ne l'était déjà avant. Il ne voulait plus le laisser sortir seul,il l'a garder à la maison toute la semaine qui a suivit et même le retour à la maternelle de notre fils s'est fait au compte goutte.Chaque action, chaque petit détail est contrôler par mon brun qui se fait une peur panique qu'un inconnu approche de nouveau son trésor. Le pire furent les jour qui suivirent « l'intervention » : Honey et Sacha était insomniaque. Nous avons dût dormir tous les trois dans le même lit pendant un moment, mes deux trésor totalement dépendant de mon calme, se servant de moi comme d'une ancre pour passer des nuits complètes. Même si à cause de ça je dormais mal, je n'était pas malheureux de les avoir tous les deux dans mes bras tous les soir et de les voir dormir paisiblement grâce à ma présence.
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