Un hiver à New-York

Je dévisage Mathéo, mes sentiments sont si partagés que je ne prête même pas attention aux accords que sont en train de conclure les avocats. Plus je le regarde et plus je souffre : je l'aime a en mourir mais l'idée même de l'aimer m'es insupportable. Je le déteste autant que je l'adore si ce n'est moins ... Je passe ma mains sur mon bras gauche pour me rassurer, me dire que j'ai fait le bon chois, qu'il vaut mieux être scarifier plutôt que de n'être pas aimer autant qu'on aime. Je reporte mon attention sur la femme charger de me défendre et réalise soudain l'odieux échange qui a lieu dans la pièce :

« -Maître ! Soit vous retirer votre plainte contre mon client soit monsieur Jourdan porte plainte pour viole contre monsieur Valarmore.

Nous ne voulons pas retirer notre plainte.

Réfléchissez : mon client monsieur Douhet ne risque qu'une grosse amande, le votre ferais de la prison. C'est vous qui avez à y gagner. »

Quoi ?Mathéo ne va pas porter plainte contre son agresseur si celui-ci retire sa plainte contre moi !? Mais c'est scandaleux !Pourquoi il fait ça !? Eustache l'a violer ?! Et il compte le laisser aller comme ça !? Tout ça pour quoi ? Pour que... pour que mon casier judiciaire reste vierge ... Il ne peut pas faire ça ... Mathéo ne peut pas abandonner des charges pareils !Si il s'est réellement fait agresser alors il faut porter plainte !On est séparer lui et moi alors pourquoi est-ce-qu'il fait ça !Ça n'a pas de sens !

« -... Nous retirons notre plainte à l'encontre de monsieur Douhet. »

QUOI !!?Non ! Comment vais je pouvoir haïr Mathéo si il renonce à faire payer un viol pour me sauver ? Je ne veut pas lui devoir quoi que ce soit ! On me retire mes menottes et me conduit dehors : je suis libre, grâce à lui ... Comment pourrais-je te détester ? Ou même m'en donner l'illusion ? J'appelle un taxis pour qu'on me ramène chez moi lorsque Thomas apparaît :

« -Phil !

Quoi ? J'ai besoin d'être seul pour réfléchir là ...

Tu en veut à Mat' ? Tu lui en veut toujours ?

Comment pourrais-je lui en vouloir ? Non ... Je lui pardonne évidemment.

C'est vrai !?

Oui ...

Alors vous allez vous remettre ensemble ?

Non.

P-pourquoi ?

Parce que je n'ai plus confiance en lui, parce que je ne peut plus le voir comme avant. Il a perdu ma confiance et donc on ne sera plus jamais un couple lui et moi. Je suis désoler, je sais que tu voulais aider ton frère.

Je voulais vous aider tous les deux ! Vous êtes mes amis et ma famille.

Merci Tom ... mais c'est compliquer.

Tu as le temps pour un café ? »

J'hésite un long moment : je ne veut plus voir mon ex. J'ai trop de problèmes ces temps-ci, trop de choses à faire : il faut que je vois un psy pour arrêter de m' auto-mutiler, il faut que je finisse ma machine et il faut que je vois mon médecin. Puisque je dois faire tout ça je n'ai pas envie de me prendre la tête avec un de mes seuls amis et encore moins au sujet de mon ancien amant.Voyant que je ne me décide pas il ajoute : « On sera que toi et moi, il y aura pas Mathéo. » alors j'accepte parce que au fond j'ai besoin de parler. J'ai besoin d'expulser toutes ses choses qui me retiennent comme des chaînes, j'ai besoin de le dire à quelqu'un qui peut comprendre. On s'installe à la terrasse d'un café du centre ville, je commende un expresso déca et lui un genre de café au lait.

« -C'est quoi ton truc ?

Tu devrais essayer c'est super bon.

Non merci.

Philippe ? Tu compte faire quoi maintenant ? »

Je n'y avais pas pensé ... Je suppose que je vais vendre mon travaille et que si ça me rapporte assez je partirai au États-Unis.

Tu vas partir ?

Peu être ...

Pour ... Pour toujours ?

Je sais pas ... au moins une semaine.

Je vois ... Il faut que je te dise quelque chose au sujet de Eustache : c'est un mytho-man.

Je savais déjà.

Mais Philippe, il a manipulé Mathéo pour lui faire croire qu'ils avaient des goûts communs, il a tout fait pour être le plus vite possible proche de lui. Tu ne comprend pas ? Tu ne trouve pas ça étrange ?

Comment ça ?

Un type, gay, débarque du jour au lendemain pile poil dans cette région, il trouve en moins de 24h un complexe réserver aux hommes homosexuels et y entre, il choisi exactement une chanson du chanteur préférer de Mathéo et j'en passe. Tu vois pas que c'était un coup monter ?

La tu va trop loin Tom. Arrête de pousser le bouchon pour le défendre.

Philippe ! Regarde la vérité en face ! Il y a quelque chose qui cloche ! Il y va un samedi, jours ou il a le plus de chance de vous croiser, il travaille avec toutes les grandes multinationales et comme par hasard Mat' trouve ça cool. Réfléchit : il est soit disant aller au States. Vous parliez des States. Tu vois pas où je veut en venir ?

Tu me saoul avec ta théorie du complot. Je me casse, je suis pas la pour entendre ça.

Eustache a un cousin.

Quoi ? Et alors ?

Un cousin qui est actuellement en prison, pour tentative de viol ...

Quoi ?

... sur la personne de Mathéo Jourdan. Philippe, le type qui t'as espionner pendants des semaines avant d'enlever Mathéo : c'était le cousin d'Eustache. Ils ont grandit ensemble. »

Je me décompose et tout s'explique : si il savait exactement quoi dire à Mathéo pour lui plaire c'est parce que le mec qui nous avait espionner lui avait passer toute nos infos ! Ça ne devait pas être dur au fond de les récupérer car je parle fort, je ne vérifie pas toujours que mon courrier sois bien fermer et je ne cache pas vraiment ma vie privée ...

« -Comment tu peut savoir ça Tom ?

J'ai fouillé dans les dossiers et j'ai recouper les informations.

Avec le sixième sens je suppose ?

Très drôle ! C'est Christophe qui avait fait une remarque qui m'a interpeller. Il avait dit que Eustache et votre agresseur avait le même tique : quand ils allument leurs cigarettes ils la retirent de la bouche. Pas commun comme habitude non ?

Écoute Tom, c'est bien tu as fait triompher la vérité et maintenant je sais que tout ce qu'il m'arrive est entièrement de ma faute, que c'est lier au fait que je soit homo. Ça ne changera pas le fait que je ne veut pas sortir avec ton frère, je ne veut plus. Je ne lui en veut pas, il n'a pas voulus me tromper mais je l'avais prévenus. Deux personnes qui ne s'écoutent pas, ne s'entendent pas, n'ont pas confiance l'une en l'autre ne peuvent pas former un couple viable même si elles s'aiment. Je ne veut pas être plus blesser. Au revoir. »

J'ai laisser Thomas seul a son café et je suis partie. Je me suis enfermer dans ma salle de bain et j'ai lacérer mon bras droit. Je l'ai fait deux fois un moins de 24h ... C'est sérieux. Il faut que j'arrête ça ... Mais c'est la seule chose à faire qui me soulage un peu du poids du quotidien. Il faut que je parte, que je quitte cet endroits, que je m'éloigne pour toujours de ce qui me fait souffrir.Il faut que je finisse mon projet et que je le vende au plus vite. Je ne veut plus rester ici, c'est insupportable.

J'ai recontacté mon patron aujourd'hui et je lui ai dit que j'aurais finit fin Novembre. Il a l'air content et m'a même promis une petite prime. Il ne sais pas que je veut juste fuir cet endroits à tout prix. Mathéo n'arrête pas de m'appeler, je reçoit sans fin des messages de spams mais je ne veut pas supprimer son numéro. Je lui en veut tellement, c'est horrible. J'ai déjà préparer ma valise et prévenus Marie, les seules personnes qui seront au courant que je part sans forcément revenir son Christophe, elle et ma mère. C'est mieux ainsi, désormais moins les Jourdan s'implique dans ma vie mieux je me porte. En pensant ça des larmes roulent au coins de mes yeux mais je ne veut pas pleurer, je ne veut plus que ça recommence.

J'ai mal partout à force de me tailler la peau, de me faire saigner,sous la douche ça me brûle affreusement. Je déteste avoir mal alors pourquoi je continue ? Parce que c'est tout ce que j'ai trouver ... C'est tout ce qui me maintient debout. Je n'ai plus rien,je ne sort plus de chez moi, je suis seul et en autarcie dans ma maison. Mais la délivrance est bientôt venue : j'ai déjà réserver un billet pour New-York le 27 Novembre. C'est dans deux mois alors j'espère ne pas me tailler définitivement les veines d'ici là. C'est pas gagner puisque je passe toutes mes soirées à pleurer. Les autres ont eut ce qu'ils voulaient eux, avec les fêtes qui approchent moi je veut être seul. Je veux juste qu'on me laisse faire en paix le deuil de mon premier amour. De mon unique amour aussi car j'ai décider de ne plus jamais m'engager dans une relations avec un autre homme. C'est trop de problèmes, trop de qu'en dira on, trop d'apparences, trop de secrets, trop d'infidélités, trop de perversions ... C'est trop pour le pauvre mec que je suis, beaucoup trop.



Il neige dehors ... Il neige sur Manhattan. Finalement je suis dans un hôtel assez chic dans une grande chambre, mon patron m'a très bien payer et il a même racheter une partie de mon équipement inutile,j'ai suffisamment d'agent pour tenir au moins trois ans sans travailler ( et je ne vais pas m'en priver ). Ma vie pourrais être parfaite ... Alors pourquoi est ce que les petits flocons blancs qui dansent derrières la fenêtres sont ils si semblables à des larmes gelées ? Pourquoi, alors que la joie du Noël approchant emplie les rue, je me retrouve à sangloter dans une chambre d'hôtel trop grande ? Pourquoi l'hiver me parais il si triste et seul ?Pourquoi suis-je si malheureux à la simple idée de devoir vivre comme ça encore 30 ans ? J'ai toujours vécu comme ça ...Seul ?

Je soupire en sortant dans la rue. L'épaisse couche de neige qui recouvre les arbres à fondue au sol formant une marée de boue froide et collante. Les gamins de la rues jouent à se balancer des boules de neiges brune en riant. Ils arrivent encore à trouver cette saison belle ? Moi je ne voit plus que la mort en hivers :les arbres morts, les buissons morts et les crèvent la faim qui cherchent désespérément de la chaleur sur les bouches d'aération du métros. Tout est laid en hiver ... Tout est vraiment très laid ...Je me balade dans les rues principales et décide de passer dans Times Square. Je regrette vite mon choix : l'endroit s'est transformer en un champs de bataille géant et tout New-York à l'air de s'en donner à cœur joie. Je remet correctement mon bonnet en augmentant le son de mes écouteurs :

« -...merveilleux et cette années nous aurons potentiellement un Noël blanc. C'est toute la côte Est qui est sous la neige en ce moment,les bouchons son impressionnants dans les métropoles et sur les routes. Faites attention a ... »

Il n'y a vraiment que des défaut à l'hiver ... FROID !!! Je me prend une boule de neige dans le cou, envoyer par un gamin qui me lance un ''sorry sir'' sans le pensé. Je reprend mon chemin en pestant et une deuxième boule m' atterrit dessus dés que j'ai le dos tourner. Je fais volte face et le gosse s'excuse encore je fais alors demis tours le soulève du sol et lui fait une prise de judo.Je n'y vais pas fort mais juste assez pour qu'il s'enfonce dans la neige au point d'être tremper comme il faut. « Sorry boy »et je m'en vais. Je l'entend pester et deux de ses amis arrivent pour l'aider à enlever la neige qui a glisser dans son pull. Je finis ma traversée de Times Square sans d'autre problème tout en maudissant la neige, les gosses et l'hiver pour la mille-unième fois.

Il commence à se faire tard mais j'ai déjà dîner dans un fast-food alors je continue ma promenade. La solitude me pèse, j'ail'impression que le monde entier est vide malgré le fait que j'arpente des rues bondées. Comme si les passants n'étaient que des figurant ... Mais surtout Mathéo revient sans arrêt dans ma tête et me laisse un arrière goût amer. Je commence à tout faire pour essayer de chasser son image mais rien n'y fait. Je vais achever de faire une dépression si ça continue ... Un petit flocon se pose sur ma manche comme pour pleurer à ma place. Le ciel aussi verse des sanglots silencieux. Lui aussi il a le cœur pétrifier et geler de chagrin. Je vois un clochard sur le trottoir d'en face se réchauffer avec une mauvaise bouteille d'eau de vie ... Oh et puis pourquoi pas ? Je vais me mettre en quête d'un bar et on verra bien.

J'ai finalement trouver un bar gay, l'un des seuls de cette partie de la ville grâce au merveilleux GPS intégrer à mon smartphone. Qu'est ce qu'on ferais sans ces trucs là de nos jours ? Je me suis enfiler plusieurs vodka et j'ai l'esprit assez embrouillé, je parle en français au gents qui m'abordent, je mélange des mots, c'est le bordel dans ma tête et il y cette chanson « Les Champs Élysée » qui tourne en boucle mais il n'y a que moi qui peut l'entendre.

« -Je me baladais sur la 5 ème avenues

Le coeur ouvert la tête nu

J'avais envie d'oublier, à n'importe quel prix.

N'importe quel prix ce fut quoi ?

Un ou deux verre de vodka.

Il suffisait de picoler pour tout oublier.

Dans les bar gay .... Palapapa

Dan-ans les bar gay ... »

Je chantais faux, je chantait les mauvaise paroles mais tant pis je chantait ce qui voulais bien sortir. Et puis soudain un énième homme s'installe à côté de moi. Il est banal, tout à faux normal,des cheveux courts brun, un pull ample, sa carrure est tout à fait normal, des yeux noires virant au brun. En gros il n'avais rien de particulier mais en cela il me rendais plus curieux : les gens parfaitement normaux ne sont pas censé exister non ?

« -Vous sortez d'une rupture ?

Comment ...

Je comprend un peu le français.

Oh ... Ouais ... Ouais je sort d'une rupture.

Je croit que vous avez trop bus, vous devriez rentré chez vous.

J'ai pas envie.

Vous devriez pourtant. Il fait froid et vous n'êtes pas très couvert. Je m'appelle Steven, et vous ?

Phil.

Je vois. Vous êtes vraiment beau.

Quoi ?

Je suis désolé c'est maladroit comme phrase mais j'avais vraiment envie de parler avec vous. Je vous trouve attirant c'est juste ça. Si ça vous dérange j'arrêterai. »

Encore un qui est venus pour me draguer ? Je sais pas pourquoi les gensme tournent autours comme des mouches ?

« -Qu'est-ce-que vous faites si loin de votre famille un 2 Décembre ?

Je l'évite.

Vous ne devriez pas, nos proches on autant besoin de nous que nous avons besoin d'eux.

Pas les miens.

Il ne faut pas dire ça, il y a des tas de gens qui tiennent à vous même sans vous le dire. J'en fait partis ... Il faut que je vous explique sinon vous aller me prendre pour un fou : les personnes dans le besoin m'attire beaucoup. Quand je vous vois avec une expression si triste j'ai envie de vous l'ôter c'est plus fort que moi. J'ai toujours été comme ça et on dirait bien que ça m'a jouer des tours. Je suis sortit avec bon nombres de personnes qui aimais encore leur précédente relation et on donc casser dés le premier soir. Ou alors ils croyaient que je me servais d'eux ... Ce genre d'affections n'est pas facile dans au quotidien.

Vous collectionner les amants ?

Et ils me collectionnent en retours.

Je vois ...

Vous ne devriez pas boire plus.

Je veux oublier.

C'est peu être ridicule après vous avoir dit ça mais vous n'avez cas oublier avec moi.

Hein ?

Oubliez ce que je viens de dire ! C'est stupide ... Je ... Je peut vous tutoyer ? »

Cette question était saugrenue après m'avoir raconter sa vie puis proposer un coup d'un soir. Je vide mon verre en le regardant de la tête au pied : étrange personnage ce Steven. Il me parle de son travaille, en fait il est professeur d'allemand dans un lycée du Bronx. On s'entend bien, l'alcool aidant, on parle de la Bavière ensemble. Il l'a de nombreuses fois visité et donc on échange nos souvenirs et quand j'ai un coup de moue il me remonte le morale.

« -Vous avez sourit.

Moi ?

C'est la première fois que je vous vois sourire.

Euh ...

Vous avez un sourire magnifique.

Quoi ?

Vraiment, je trouve dommage que quelqu'un comme vous ait un regard aussi triste en une si belle soirée. J'aimerais vous rendre votre bonne humeur ...

Je ne vous comprend pas vous. Vous devez être le seul à m'avoir complimenter sur mon sourire alors même que je suis au plus mal ...

Pourtant c'est vrai. »

Je dois être trop ivre pour ne pas lui avoir verser mon verre sur le crâne depuis le début ... Quoi que ... Soudain il pose sa main contre ma joue et pose ses lèvres sur les miennes. Je n'ai pas eu le temps de réagir mais ... ce n'est pas désagréable. Ce n'est pas du tout comme avec Mathéo, avec lui ça m'allume à tous les coups mais là ... c'est chaste, agréable aussi. Il me regarde droit dans les yeux ... je ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe ...

« -Je suis désoler, je n'ai pas put résister. »

Quoi ?Hein ? Je ... Il me prend dans ses bras et il me caresse le dos de manière réconfortante. Je comprend plus ce qu'il se passe ...mais au fond je m'en fiche : personne n'avais pris attention à moi avec autant de douceur, pas même ma mère. Personne ne s'inquiétait de ce que je pouvais ressentir avant ...

« -Si votre ex vous fait souffrir alors oubliez le. C'est peu être quelqu'un de bien mais il vous fait du mal et je ne peut pas l'accepter. Vous êtes une personne incroyable, on ne devrait pas vous faire subir tout ça. »

Je m'accroche à son dos, j'ai la tête qui tourne, j'ai trop bu. Je ne veut plus avoir mal à cause de Mathéo mais j'ai un peu peur que cette nouvelle rencontre soit dans le même genre qu' Eustache ... Et si il me voulais du mal ? Je ne sais plus ou j'en suis ... j'ai vraiment peur : pour une fois que je me sent moins seul ...Pourquoi est-ce si compliquer ?

« -C'est quoi votre vrai nom « Phil » ?

Philippe ... Philippe Frank Ludwig Douhet-Kayer »

Pourquoi ai-je dit ça ? Moi qui déteste ce nom j'espérais peu être qu'il fuit en l'entendant. Nous sommes déjà trop proche pour que je ne finisse pas blesser.

« -Lud ...

Quoi ?

Je me suis dit que je serais le seul à t'appeler comme ça, vu que c'est ton troisième prénom.

Je ...

J'aime beaucoup le Ludwig ... sincèrement. »


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