Toi et moi = Nous ?
Mathéo discutait avec sa mère et le sujet dériva petit à petit sur moi :
« -Ça vous dérange vraiment que je soit gay pas vrai ?
Mais non.
Bien sur que si. Par ma faute vous n'aurez jamais les petits enfants que vous vouliez.
Ce n'es pas ta faute, ce n'es la faute de personne. Et ce n'est pas grave.
Maman ... Il y a autre chose ...
Quoi ?
Un de mes ami est amoureux de moi.
C'est génial, tu nous le présente bientôt ?
Maman, IL est amoureux de moi.
Et toi ?
Je ne sais pas ... Je le considérait uniquement comme un très bon ami jusqu'à présent.
Ou est le problème ?
Je l'apprécie beaucoup et je sent bien que ses sentiments sont fort et je ... Je ne veut pas le blesser. Malgré tout ce n'es pas bien de sortir avec quelqu'un que l'on est pas sur d'aimer à 100%. "
Thomas entra dans la pièce, il s'incrusta dans leur discutions :
« -Mat' , tu ne peut jamais être sur ''d'aimer quelqu'un à 100% ''comme tu dis, du moins pas temps d'avoir essayer.
Thomas, je ne suis pas experte en couple homosexuel, dit leur mère, mais je ne suis pas sur que ce soit la meilleures chose à faire. En revanche j'ai bien vu que tu avais fait des grand détour pour ne pas dire que tu ne l'aimais pas, Mathéo.
Maman, Tom ... protesta il.
Qu'est-ce-que tu as à perdre? Demanda son frère.
Une amitié.
Il m'a rejeter et pourtant nous sommes toujours amis.
... Et ... Ma virginité ...
Les garçons, grommela Marthe Jourdan.
C'est bon, tout le monde la perd un jours. Et puis lui aussi est puceau.
Quoi ? S'étonna le jeune.
Tu ne savais pas ?
J'ai déjà dû l'entendre une fois ... Je croit que j'ai dû l'oublier ...
Je ne voit pas ce que tu risque Mat'.
... Je risque ... d' ... d'avoir mal au ... On ne va pas parler de ça devant maman.
Puisque vous êtes lancer, soupira la bonne femme, allez y. J'ai eut le temps de me faire à l'idée.
Maman ! Geignit il.
Je te croyait mature, ria elle.
Mat' ! appela Thomas, réclamant l'attention de son cadet, Si tu flippe il y a des manuels.
Des ... Des manuels !? bégayait il. »
Thomas quitta la pièce et revint avec un document imprimer sur internet :
« -Cadeau. Ne me remercie pas.
Qu'est-ce-que ... « La sodomie pour les nuls » ... VA TE FAIRE !!
Tu craint rien du tout, riait il, si tu es préparer tout va bien.
Mais tait toi ! Explosa il honteux, On parle de coucher avec un ami là !
Embrasse le un jour. Si ça papillonne ne cherche plus, tu aura trouver ton homme Mat', dit il avant de se retourner.
Comme ça ? ''papillonner'' ?
Tu comprendra en temps voulus. »
J'ignorais alors ce qu'il c'était passé mais un si je peut vous le dire c'est que quelqu'un me l'a raconter bien plus tard. Non, moi tout ce dont je me souvient c'est du lendemain de cette soirée : le dimanche matin. Je suis dans mon labo, je bidouille mon casque en tremblant. Je me souvient qu'il l'a utiliser et je soupire. Il n'acceptera jamais de sortir avec un type comme moi, je suis trop bizarre. Ça fait des jours que je dors mal, depuis qu'il m'a dit qu'il y réfléchirait en fait soit 1 2 3 4, 4 jours. 4 jours que je dors mal parce que je sait que j'ai me faire jeter, que les choses ne peuvent pas se passer bien pour moi, je ne l'ai pas mériter. Pourquoi suis-je amoureux ?C'est vraiment trop douloureux d'aimer. Quelqu'un sonne à la porte,Marie va ouvrir, ils bavardes dans l'entré. Ça doit être ses amies ... Pff. A ma grande surprise elle hurle que c'est pour moi.
« J'AI DIT A TOM DE NE JAMAIS VENIR CHEZ MOI ! SI C'EST LUI DÉGAGE LE !! »
Bon,reprenons ... j'entends un « C'est Mathéo » étouffer par la distance ... Mathéo !? Il est vraiment venus ! En personne ? Il n'a pas envoyer quelqu'un ? Ce n'est pas son frère qui va me dire que ce n'est pas possible ? Il me fait mal là, mais j'admire tellement cette franchise et ce courage. Puisque c'est lui je lâche tout ce que je fait. Le casque tombe au sol dans un bruit métallique. Je cours en me prenant les pieds dans tout ce qui traîne ( mon labo est VRAIMENT très sale et bordélique. Le sol n'a pas vu le plafond depuis plusieurs années ). Tout ça fait un bazars pas permis alors que je me dégage. Je cours dans les escaliers, me prenant quelques poignées de portes au passage.Pourquoi est-ce que je ne peut pas m'empêcher de courir ? Parce que c'est lui ... Sûrement. Je déboule dans le salon en serrant les dents, je vais avoir des bleus partout.
« -Mathéo ! Qu'est-ce-que tu vient faire ici ? (je sais très bien que tu viens me repousser.)
Je peut rentrer ?
Va y, rentre ( Pourquoi ? Pourquoi me faire autant languir ? Jette moi qu'on en finisse. Ne soit pas gêner pour ça ! Je m'y suis préparer alors fait le ! )
J'ai a te parler en priver.
On va dans mon labo ? On sera tranquille ... ( Ne pleur pas Philippe, ne pleur pas devant lui. )
OK ... »
Une fois sur place je le regarde de haut en bas. Je profite une dernière fois de cette vue magnifique. C'est la dernière fois que je verrais ses yeux bruns chauds et pétillants, ses cheveux délicatement parfumé, ses joues adorable, ses lèvres qui me font tellement envie. Quand il m'aura jeter je ne retournerai plus au café, je ne pourrais pas supporter de l'y voir au bras d'un autre. Il porte cette chemise qui lui va si bien et un slim qui moule sont adorable petit cul ... J'inonde mes yeux de cette vision une dernière fois avant qu'elle n'existe plus jamais.
« -Je suppose que tu es là car tu as fait ton choix ...
N'en conclu rien d'accord ... »
Il a l'ère gêner ... Qu'est ce qu'il veut dire par n'en conclu rien ?Accouche bordel ! J'ai mal là ! Je veut que tu me jette,pas que tu me laisse de l'espoir pour rien ! Il s'approche et vient poser ses lèvres contre les miennes ... Quoi ? Hein ?Il me faut quelques secondes pour réaliser qu'il m'embrasse ... sur la bouche. Et bon dieu ce que c'est bon ! Il s'apprête à s'éloigner de nouveau mais je ne veut pas, alors je passe ma main dans ses cheveux et je le rapproche encore de moi. Je veux approfondir ce baiser, je demande le passage en passant légèrement ma langue sur ses lèvres. Ce baisé me procure d'incroyable frissons, une sensation indescriptible. Le ''feux d'artifice'' dont ils parlent tous n'est rien comparer à ce que je ressent là. Ma main contre sa nuque, il finit par se laisser aller et entrouvre les lèvres. Je n'attend pas un seul instant, c'est incroyable. Je le vois rougir au contacte de nos langues qui se rencontre pour la première fois. Il ferme les yeux et moi aussi.
Et puis cette cruche de Marie rentre dans la pièce sans frapper. La magie est rompus immédiatement et il s'éloigne vivement. Je me rend compte que je suis à bout de souffle et que malgré tout cela ne m'a pas suffit. Cette C****, cette sal**** marmonne un truc comme« désolé de vous avoir interrompus » et elle sort avec ses deux tasse de café à la noix. Mon attention retourne vers Mathéo qui est plus rouge que je ne le serais jamais. Et puis je comprend que quelqu'un viens de surprendre ce que je considère comme mon premiers vrai baiser, ça me fait rougir aussi comme une tomate trop mûr. Je veut comprendre pourquoi il a fait ça mais surtout je veut qu'il recommence encore et encore, je veut le ré embrasser à l'infinie. Il marmonne des excuse et deux-trois autres trucs :
« -Je ... Je ... C'était pour essayer ... »
La seule chose qui me préoccupe c'est si ça lui à plus autant qu'à moi. Mais je me demande aussi pourquoi il a fait ça ? Si il regrette ? Si comme moi il a envie de continuer ? Alors la seule P**** de co**** que j'arrive à lui dire c'est :
« - C'était bien ? »
Suis-jeun abrutit ? Parfaitement ! Il détourne le regard :
« -C'était ... pas mal ... »
Il a aimé ? Il a vraiment aimé ? Je rêve ! Je suis presque sur de rêver ! Il a aimé ! Là, tout de suite,j'ai envie de recommencer mais j'ai peur de l'effrayer. Et puis tant pis, je l'aime et pour une fois je peut le lui montrer. Je réduit la distance entre nous et laisse mon corps bouger tout seul. Je n'ai pas besoin de réfléchir à quoi faire, je passe juste ma mains dans son cou puis dans ses cheveux. Je baisse un peu la tête pour sentir leur odeur sucrée, il sursaute. Ma paume glisse sur son menton et je caresse doucement sa joue avec mon pouce, ça le calme. Alors je m'approche encore un peu et je dérobe ses lèvres. Au début notre baisé est très doux, presque timide et puis au bout d'un moment il a un frisson et y répond en enroulant les bras autour de mon cou. Il me rend fou.
Je le colle à moi, mes mains descende inconsciemment sur ses fesses.Notre baisé dure longtemps, lorsque nous sommes à bout de souffle nous nous séparons, mais seulement quelques instant, juste le temps de reprendre de l'air avant de retourner à la danse folle de nos deux bouches l'une contre l'autre. C'est divin, je l'aime comme un dément. Je l'ai trouvé et il m'a trouver.
« -Je t'aime Mat'. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. »
Je lui répète cette phrase en boucle, sans fin, comme une incantation pour qu'il ne me lâche pas. Mais lui reste silencieux, il ne dit rien. Pourquoi Mathéo ? Tu regrette ? Tu venais me dire que ce n'était pas possible entre nous ... C'est ça ?
Je le lâche et l'éloigne de moi. Comment ai-je put croire que ce baiser nous engageait à quelque chose, il m'avait bien dit que c'était juste un test. Je me sent minable, je n'aurais jamais du me laisser aller à mes sentiments. Deux grosses larmes roulent sur mes joues et il les voies. Il attrape ma manche mais moi je ne veut pas souffrir plus. Je ne veut pas qu'il me console si il n'a pas de sentiments pour moi.
« -Phil ? Ça ne va pas ?
Non, ça ne va pas. Tu ne m'aime pas, pas vrai ?
Je sais pas trop ou j'en suis ... Je ne suis jamais vraiment sorti avec quelqu'un ... Pleur pas.
Comment veut tu que je ne pleur pas ? Moi je t'aime bordel ! Pourquoi tu ne me dit pas clairement que ce n'est pas possible entre nous ? Soit honnête comme tu l'avais toujours été autrefois. Je t'en pris ne me fait pas souffrir comme ça, à me donner des faux espoirs.
Je ne te donne pas de faux espoir d'accord.
Alors tu m'aime oui ou non ?
Je croit ... »
Cette réponse est bien plus douloureuse qu'un nom parce que je n'ai pas le droit de réagir face à ça. Si il m'avait dit un vrai ''non'' alors tout aurais été simple mais pas là. Je croyais que si nous pouvions nous embrasser comme ça cela voulait dire que les choses serait claires entre nous, comme une entente. Pourquoi tout va il de travers quand il s'agit de lui ? Un « je crois » ne me suffit pas, plus maintenant. Je le prend contre moi, l'enlace quitte à l'étouffé, je veut une réponse. Ma tête dans son cou je le supplie :
« -Dit moi juste oui ou non. Je t'en pris, pas de ''peu être'' ou de''je ne suis pas sûr''. Si tu veut être avec moi dit moi juste''oui'' , tu seras libre de me quitter ensuite. Mais si tu me dis non maintenant alors plus jamais je ne t'importunerai avec mes avances,nous serons seulement amis. »
Il semble hésiter et cela me fait sangloter. Depuis quand est tu si cruel ?
« -J'ai encore besoin d'un peu de temps ...
Sort. »
Je le lâche et le repousse un peu durement. Comment peu tu me dire ça,moi qui serait prés à mourir si tu me le demandais. Je te déteste autant que je t'aime à cet instant.
« -SORT ! »
Il obéit et moi je cours dans ma chambre. Je claque la porte et me jette sur mon lit, je hurle mon chagrin. Je pleur comme jamais, j'ai si mal. On entend mes sanglots dans tout l'appartement mais je m'enfiche, je sert désespérément contre moi édredons, envahie par la fureur de mes sentiments contraire. Je déborde comme un torrent déchaîné, je déborde de tristesse et d'amour pour un garçon qui m'est inaccessible. Mathéo m'a verrouillé son cœur, il ne m'y donne pas accès alors qu'il possède le miens. Je pleurs.
Mathéo descendit dans le salon. Les cris déchirant de Philippe s'entendant dans toute la maison celui ci ne savais plus ou se mettre. Marie vint lui porter le café :
« -Mathéo. Tu ne vas pas partir comme ça. Prend le café, je croit que tu as deux mots à me dire. »
Kai entra dans la pièce et ce plaça dans un coin pour écouter.
« -Pourquoi il pleur comme ça ? Tu l'as repousser ?
Justement non.
Alors pourquoi ?
Je ... Je sais pas.
Tu l'aime ou pas ? Demanda elle.
Ce n'est pas si simple ?
Bon ... Finis ton café et fait ton choix. Soit tu remonte le voir soit tu t'en va. »
Après quelques instants d'hésitations il remonta dans ma chambre ou je sanglotait encore. Il s'assit sur le bord de mon lit et pausa une mains timide sur mes épaules encore secouées de spasmes. Je ne voulais pas le voir, comment pouvais il me faire autant de mal tout en me disant ce que je voulais entendre depuis toujours ? Peu être était ce justement parce qu'il ne me disait que ce que je voulais entendre et pas ce qu'il pensait ... J'ai eu la force de lui dire de partir mais c'était si ridicule que je pense que j'aurais dû me taire.
« -Va va va va t'en-en. Je v... Je veux-eux p-pas que que que tu me mev- vois-ois co-co-omme ça-a.
Excuse moi. »
Non,je ne veux pas t'excuser, j'y réfléchirait quand tu seras redevenus honnête et franc. Il commence à me frotter le dos et même si c'est douloureux pour mon cœur ça finit par me calmer un peu. Je renifle encore mais ma voie est de nouveau stable. Il essaye de me consoler,de me rassurer. Mon cœur balance entre mon amour pour lui qui boit ses paroles et ma fierté d'homme qui ne veut pas être trahie.
« -Tu sais, je n'ai pas menti quand je t'ai dis que j'avais aimé ton baisé. »
Au bout d'un long silence pendant lequel j'hésite entre le croire ou pas il ajoute tout bas :
« -Tu m'en refais un ? »
Je ne veut pas être blesser plus encore, ne me donne pas de faux espoirs en vain.
« -Sniff ... Non ... Sniff ... »
Je m'assois face à lui, mon oreiller toujours écrabouillé contre moi,les yeux rougit je le regarde. Il n'a pas l'aire de comprendre.
« -P ... Pourquoi ?
Sniff ... Parce que ... Tu n'es rien qu'un menteur ! Tu me dit que tu ne m'aime pas et tu veut quand même que je t'embrasse ? Tu es tellement cruel ! Ne me fait pas espéré pour ensuite me jeter !
Et si ... Et si j'étais perdu ? ... Comme toi la première fois que tu as été amoureux ? Et si ... Je ne savais pas reconnaître l'amour ? Tu m'aiderai à le trouver ? »
Vil serpent que voilà, Mathéo, tu es un serpent, tu m'hypnotise avec tes paroles. Je t'aurais bien résisté si je n'était pas déjà sous ton emprise avant. Quel idiot je fais ...
« -Non ...
Tu ne m'aiderai pas ? Pourquoi ?
Parce que je t'aime pauvre crétin. Jamais je ne t'aiderais à finir aux bras d'un autre.
Toi aussi tu es bête. C'est avec toi que je veut être. »
Comment quelqu'un d'amoureux pourrais il résister ? Tant pis si tu ne me le dis pas tout de suite, tant que tu me le prouve ça m'ira.Prouve moi que tu m'aime et je serais tout à toi ...
« -Casse toi.
Pourquoi ?
Parce que tu vient de dire que tu sortirais avec moi. Je te laisse 5 seconde pour revenir sur ton choix, après tu seras à moi. 1 ...
Quoi ?!
2 ...
Mais ...
3 ...
Qu'est-ce-que tu ...
4 ...
Je ne ...
5 ... »
Je lâche mon coussin pour le prendre dans mes bras et des larmes silencieuses coulent sur mes joues. Je t'en pris dis le moi, dis moi que tu m'aime.
« -Phil ?
Tu m'as promis Mathéo ... Tu m'as promis que tu essayerais ... Alors ... »
Mes doigts relève son menton et je plonge mon regard dans ses grands yeux brun. Ses lèvres entre-ouvertes me font envie, je lèche rapidement les miennes avant de l'embrasser. J'espère que tu verras un jour à quel point je t'aime.
« -Dis moi que tu m'aime ... Pas tout de suite, je ne t'y obligerais pas mais ... Dés que tu en auras le courage fait le ... J'attendrai. Je ne sais pas combien de temps je serais capable d'attendre mais j'attendrai. Je t'aime.
Tu me donne un délais là ou je rêve ?
Non. Mais sache que maintenant que je t'ai je ne vais pas te laisser partir. Tu es l'homme que j'aime et bientôt ce seras toi qui sera amoureux jusqu'à l'os."
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top