This is (not) the end
« -L'avocat de la défense a utilisé un fragment de vérité qui l'arrangeait pour traîner mes clients dans la boue ! A mon tour maintenant de montré le mal chez madame Langva-Morino, et je ne masquerais rien ! J'appelle Madame Estelle Langva-Morino à la barre pour témoigné. Madame Morino, racontez nous les événements qui ont conduit à votre grossesse et donc à la naissance de Sacha. Je vous préviens qu'il serait fâcheux d' omettre des détails important ou de mentir à l'audience.
Et bien je ... J'avais 17 ans. J'allais à un concert. J'étais jeune et insouciante, je pensais surtout à m'amuser, comme toutes les filles de mon âges.
Ça pour vous amuser : cigarette, consommation d'alcool et même de stupéfiant, tapage nocturne, ébriété sur la voie publique, et même un petit vol à l'étalage. Vous vous amusiez bien il y a trois ans, effectivement. Vous faisiez bien la fête. Mais je vous en pris, continuez.
J'étais inconsciente, je me rendais pas compte ! Je me suis assagis très vite après et j'ai tout arrêter, vous pouvez vérifier sur mon casier judiciaire.
C'est vrai, mais continuez tout de même.
Je ... J'étais amoureuse du chanteur du groupe qui faisait le concert ce jour là. C'était les Switchers.
Oratio Delaume, le chanteur, pour être précis.
J'allais le dire.
Quand à votre relation amoureuse, j'ai bien peur qu' Oratio n'ai jamais été au courant que vous l'entreteniez avec lui. C'était dans votre tête. Vous étiez comme toutes ces adolescentes fanatiques amoureuse de leur idole. Il ne vous connaissait pas, vous étiez une anonyme mais dans votre imagination ça serais le coup de foudre dès qu'il vous rencontrerais. Je pense que tout le monde vois le tableau : il vous aurais vu, vous seriez tout de suite tomber fou amoureux l'un de l'autre, et il vous aurait emmener en tournée en tour du monde. Enfin, en tour de la région, Oratio était un petit chanteur, pas bien vieux, tout juste la vingtaine, qui aimait s'amuser comme vous. Vous ... Vous vous étiez une fan parmi d'autre venu ce jour là. Une jolie fan cela dit, très joli jeune fan.
On ne sortait pas ensemble mais ...
Oratio fait parti de ces gens à qui la célébrité offre tout pour tomber dans les mauvais sentier de la tentation. Coureur de jupons, couchant à droite à gauche, fumant beaucoup, se droguant pas mal pour oublier ses échec en plus d'un léger TDAH qu'il n'arrive pas à gérer et qui lui pourrit la vie scolaire et sociale. Face à une fille aux si jolis atouts prête à tout pour son idole ... C'était tenter le diable, ou tendre la canne pour se faire battre, ça dépend des points de vus. De cette nuit ... nous allons dire torride, à résulter un petit incident : vous êtes tombé enceinte.
... C'est vrai. Et c'est comme ça que je me suis rendu compte que c'était un salopard !
Vous ne vous en êtes pas rendu immédiatement compte après la nouvelle de l'heureux événement. Sinon vous auriez avorter. C'est là que votre histoire est la plus triste : il voulait vous garder sous le coude car vous étiez sans doute un « bon coup » à ses yeux. Il a sorti le grand jeux, il vous a embobiné en vous disant de le suivre dans sa tourné, de vivre avec lui pour toujours (ou jusqu'à ce qu'il trouve mieux). Vous n'avez pas marcher dans ce baratin, vous avez couru ! Vous avez foncé tête baissé dans les ennuis, en gardant secret un bébé désiré ni de vous ni de lui sous simple prétexte qu'il était le fruit de votre « amour » avec votre idole. Quel amour ? Votre relation éphémère était basé sur le sexe. Le pire c'est sans doute que ce gamin ne devait pas être le premier gosse illégitime de monsieur Oratio qui n'aimait pas beaucoup les capotes. En vérité il doit y en avoir pas mal, des enfants du chanteur des Switchers. Effectivement Oratio Delaume est ce qu'on appelle une belle ordure : il a appris la nouvelle et par la même la poudre d'escampette. Disparut l'idylle et les rêves de gloire et j'en passe et des meilleurs. Le constat final ? Vous étiez seul, et enceinte avant d'être majeur dans l'incapacité d'avorter. Qu'aviez vous à offrir à cet enfant à l'époque ? L'histoire d'un père chanteur, imitateur mais surtout déserteur ? La cigarette ? Pourquoi pas le chômage ? Vous n'aviez pas d'emplois et pas de diplôme en plus vous faisiez l'école buissonnière. C'était un situation horrible, je vous l'accorde. Quel genre de mère laisserais vivre tout ça à son enfant ? Pas la votre en tout cas.
C'est elle qui m'a tout fait arrêter.
D'après les médecins le sevrage de la cigarette et des autres substances que vous preniez à l'époque à été difficile, mais vous y êtes arriver grâce à elle. Votre mère a été admirable pour vous sortir de la spirale infernale dans laquelle vous étiez engager. Elle vous à fait soigner correctement. C'est aussi elle qui vous à fait comprendre que l'enfant que vous portiez avait besoin du même amour qu'elle vous portait. Vous étiez incapable de lui donner tout ce dont il avait besoin, vous le détestiez trop, et matériellement ce n'était de toute façon pas possible. Vous haïssiez ce petit être grandissant en vous comme un parasite. C'est pour ça qu'il lui fallait une vrai famille. Ce choix tout le justifiait, il était idéal pour tout le monde : Sacha aurait eut son foyer plein d'amour, vous une deuxième chance, votre liberté et la possibilité de tourner la page, votre mère était rassuré quand au future grâce à cette solution miraculeuse. C'était un happy end, à ce moment là, quand vous avez accoucher n'est-ce-pas ? Vous étiez libéré d'une vie handicapante, d'un poids dans la votre, et les Jourdan venait de gagner un vrai rayon de soleil dans leurs existences.
J'aurais pût m'en occuper.
Vous auriez pût ? Non seulement vous n'auriez pas pût mais vous ne le vouliez pas ! Vous n'avez même pas choisit le prénom, c'est les Jourdan qui l'ont fait ! Et en prime j'ai ici une quantité astronomique de document qui porte tous votre signature et qui raconte à quel point vous n'en voulez pas, de ce bébé ! Vous avez signé de votre plein grès, en connaissant les conséquences, des tas de document attestant de l'abandon de l'enfant à naître sans retours en arrière possible ! Et ne dites pas que vous n'étiez pas informer de toutes les closes, l'orphelinat vous à rabâcher ce qui allait se passer des centaines de fois et ce à quoi vous vous engagiez. Vous n'avez rien pour Sacha qu'il n'ait déjà parmi les siens.
Objection votre honneur. Qu'est-ce-qu'un enfant sans sa mère ? Un orphelin perdu.
A NON ! On ne va pas étendre le débat de la manif pour tous ici ! Ils ont tords, les arguments ne tiennent pas, c'est juste de l'homophobie. Tout le monde le sais pertinemment alors je ne veut pas entendre ça ! Ce sont des conneries !
Silence ! Ordonna le juge. Silence. Maîtres, restons calme.
Vous allez accepté un argument reposant sur un pur préjugé raciste et homophobe ?! Je proteste ! Si on autorise au tribunal, un lieu ou la loi et l'égalité doivent régné en seul maître, qu'on dise des choses comme ça ... Mais depuis quand autorise-t-on dans un tribunal des paroles qui sont interdites dans le code pénal ?! On marche sur la tête ! Où allons nous ? Rendons nous encore la justice quand on bafoue la loi pendant un procès ? Quelle sera la valeur d'un jugement basé sur des préjugé et des stéréotypes éhonté pour ne pas parler de racisme ? C'est scandaleux ! Dire qu'il y a quelques temps on traitait mon client de raciste pour ensuite lui envoyer en pleine face que les couples homosexuels n'ont pas les mêmes droit que les autres ! Je suis sonné, hébété, abasourdit par tant de ... je n'ai même pas les mots. Le bonheur de Sacha, puisque c'est le sujet de ce ... truc qui n'est certainement pas un argument d'honnête citoyen, le bonheur de Sacha et son épanouissement parlons en. Je voudrais l'avis de l'intéressé, en plus des arguments proposé, je vous pris. On oublis ici beaucoup le petit Sacha Jourdan : c'est de sa vie dont nous allons statuer, il mérite de prendre la parole. »
J'attrape mon garçon et le passe à Mathéo dans la fausse sur la demande du tribunal. Une fois à la barre, son papa lui explique pourquoi il est là. A voix basse il lui dit qu'il ne doit dire que la vérité et ne pas en rajouter, surtout pas mentir, et que c'est important. Mat'explique aussi à Sacha tout ce qu'on attend, et lui fait promettre qu'il fera de son mieux après quoi il l'embrasse amoureusement sur la joue et lui flatte la tête pour le féliciter. Notre fierté n'a pas de limite, c'est vrai.
« -Bonjour Sacha, commence notre avocat. On va te poser quelques questions, d'accords ? Il faut répondre en parlant fort, pour que tout le monde entende. Ça te va ?
OUI, dit-il fort mais visiblement intimidé.
On commence simple : connais-tu la dame là bas ?
OUI.
Tu peut nous parler un peu d'elle ?
C'est ma maman : elle est gentille mais méchante aussi.
Pourquoi tu la trouve gentille ?
A l'école elle vient me voir et elle me donne plein de bonbons. Elle voulait pas que je le dise à Daddy parce que elle venait avant que daddy il vienne me chercher à la école. Daddy y voulait pas je parle avec maman parce qu'elle disait pas la vérité et y faut pas prendre les bonbons à des grandes personnes qu'on connait pas. C'est une menteuse : c'est peut être pas ma vrai maman, on sait pas, elle a pas prouve. Mais elle est gentille, elle m'a fait plein de cadeaux et elle a dit je suis mignon.
Qu'est-ce-qu'elle a fait de méchant maintenant ?
Elle a fait peur à mon papa et elle dit plein de choses méchantes. Je l'aime plus quand elle dit des choses méchantes, c'est une vilaine pas belle que j'aime pas ! Elle est gentille mais elle est méchante avec mon papa et mon daddy que j'aime.
Tu peut nous parler de ton papa et de ton daddy ?
Oui ! Papa c'est le meilleur papa du monde ! Il m'emmène à l'école et quand je reviens daddy il a été me chercher et bas il a fait un gâteau. Les gâteaux à papa y sont trop bon ! Mon papa je l'aime fort fort fort grand comme l'espace. Daddy il a dit l'espace ça grandit tout le temps et c'est le plus plus grand truc de la terre. Mon papa je l'aime pareil ! Et mon daddy aussi ! Je les aimes comme ça qui grandit tout le temps et qu'est le plus plus grand du monde. Daddy il m'apprends plein de chose, même qu'avec daddy je parle en Deutsche alors que personne d'autre il a un daddy qui lui a appris ! Que moi tout seul ! Personne il a un daddy et un papa comme moi. »
Il a charmé tout le monde avec son sourire d'ange. L'avocat le remercie et continue son discourt :
« -Que dire de plus ? Il aime ses parents, ses parents l'aiment énormément et font du mieux possible pour lui assuré un excellent avenir. Remarquez que peut d'enfant bénéficie d'un bilinguisme franco-allemand dès l'age de trois ans. Je pense ne pas prendre trop de risque en disant que Sacha Jourdan est heureux. Quand à sa mère, il la connais à peine pour le peut qu'il l'a côtoyer. Comment peut-on pensé à démantelé cette famille ou la perturbé ?
Permettez moi de dire que Sacha mérite de connaître sa mère qui représente un manque vis à vis des autres enfants comme le montre les nombreux conflit qui ont eut lieu à l'école maternelle où il est scolarisé. C'est pourquoi nous réclamons un droit de regard pour madame Langva-Morino sur la vie de son fils ainsi qu'un droit de visite régulier. Sacha n'a jamais connu que cette situation d'homoparentalité, il a le droit de connaître ce qui compose l'autre moitié de sa vie. De plus, je voudrais interroger moi aussi le témoin. Je vais prouver que messieurs Jourdan sont d'une rigueur extrême avec leur fils. Sacha ? Est-ce-que tes parents te punissent ?
Oui !
Et qu'est-ce-qu'ils font pour ça ?
Papa y cris très fort et y me puni de truc ! Une fois j'avais casser un chose, et y m'a privé de dessert toute la semaine ! Des fois c'est plus de Télé, ou des fois j'ai pas droit de sortir de ma chambre, une fois daddy y m'a mit au coin pendant très très longtemps !
Qu'est-ce-qu'il fait d'autre Daddy ?
Daddy c'est pire ! Il cri encore plus fort que papa. Il est très très sévère. Quand il parle en Deutsche papa y dit toujours que ça barde pour mes fesses.
Il te frappe ?
Des fois il me claque les fesses.
Souvent ?
Euh ... Un peu souvent.
Nous y voilà ! Un père effrayant strict et violent : voilà qui est Philippe Jourdan en digne représentant de la rigueur de ses propres parents. Ça, c'est ce qui dit un enfant de 3 ans devant une audience intimidante, imaginez ce qu'il peut bien taire sous la peur de représailles parentales. Imaginez. Un père boxeur avec la force de mettre au tapis un homme de 90 Kg d'un seul coup, imaginez le mettre une fessé -interdite soit dit en passant- à un petit garçon qui pèse en tout et pour tout 16 kilo. Imaginez ! Mais imaginez seulement l'état dans lequel doit être ce pauvre gosse ! Pas étonnant que ma cliente ait fait appelle à la police : elle craignait pour la santé, que dis-je la vie de son bébé.
Son bébé ?! S'étrangle Mathéo.
Silence dans le boxe.
Comprenez la stupeur de tout le parti civil votre honneur ! La défense prêtent que Sacha est l'enfant de madame Langva-Morino. Sacha a toujours été l'enfant de monsieur Jourdan, à ses yeux comme à ceux du grand publique. Qu'est-ce-qui fait vraiment l'appartenance d'un enfant à ses parents : l'éducation, ou bien la naissance ? Posons nous tous les vrai questions. Elle prêtant être utile et indispensable alors qu'elle n'était pas là, qu'elle ne sait rien de son propre fils, qu'elle ne partage rien avec lui et qu'elle ne lui a offert que trois gâteaux. Quel expérience, quel partage y a-t-il entre eux ? Qu'elle vienne nous dire, ce qu'elle vienne prouver qu'elle connait Sacha comme son propre fils et alors peut être pourra-t-elle prétendre être sa mère. Venez à la barre. Madame, quel jour est né Sacha ?
Le 17 avril 2017.
Pouvez vous être plus précise ?
C'était à 5h27.
C'est très précis en effet, vous connaissez drôlement bien votre sujet. Vous avez d'autres détails ? Une petite anecdote personnelle peut-être ? Rien ? Ça se limite aux mansions légale dans ce cas là. Monsieur Jourdan, pouvez vous donner des détails personnel sur cette journée particulière et mémorable ?
C'était le lundi de Pâque, il avait fait beau sur toute la route même s'il faisait encore nuit. Il faisait un peu froid et j'ai mis quelques minutes à rattraper mon mari qui s'était déjà rendu à l'accueil de la maternité, à cause d'une couvade. Oh ! Et c'était l'anniversaire de ma sorti du coma. »
Tient c'est vrai ! Les deux événements les plus heureux de ma vie sont arrivé le même jour !
« -Madame Langva-Morino, pouvez vous décrire Sacha à la naissance ?
Et bien ...
Vous ne vous souvenez plus ?
Pourquoi a cliente répondrait-elle à cette question stupide ?
Aucune question n'est stupide maître. Moi aussi j'en ai une : pourquoi et comment ne pourrait-elle pas répondre à quelque chose d'aussi simple ?
En quoi est-ce nécessaire à votre argumentaire, je vous pris ?
J'aimerais prouver à l'assemblée que pour une « mère », votre cliente ne connais pas très bien son fils.Comme « mère » elle ne remplis que bien peu, voir pas du tout, son rôle. Mais si j'ai tord elle n'aura aucun mal à répondre à des questions très basique comme celle que j'ai posé.
Pour être honnête, car nous le sommes messieurs dame contrairement à ce que le parti civil tente de faire croire, ma cliente n'avait jamais vu son fils avant l'âge de trois ans.
Et pourquoi ?
Je ... j'ai refusé de le voir à la naissance. J'étais écœuré ... je ... Il allait être adopter, emmener loin, il ne fallait pas s'attacher.
Messieurs Jourdan, pouvez vous combler les lacunes de madame Langva-Morino ?
Quand il est né Sacha était un bébé cadum, il n'avait que quelques très rare cheveux blond qui ressemblait plus à du duvet. Ça nous avais fait rire Philippe et moi, parce qu'ils avait une tignasse qui de la même couleur. Ils se ressemblait, même un peu, et ça nous à fait chaud au cœur : pour nous il était de nous. C'était ... A mes yeux c'était le plus beau bébé du monde. Il avait les yeux brun-vert. Encore une fois on avait fait le parallèle avec ceux bleu-vert de Darling, pardon, mon mari, les miens étant brun, on avait vraiment l'illusion d'être papa dans la chair autant que dans le cœur. Il était si petit ... Phil a eu peur de lui faire mal en le prenant dans ses bras la première fois, il avait peur de le casser. Il l'appelait sa petite crevette. J'avais ... J'étais tellement ... j'avais tellement espéré ce bébé, j'avais tellement hâte ... A cette époque j'ai fait une couvade aiguë : j'ai pris ... plus de 7 kilo si je me souviens bien. Entre 7 et 11 kilos. J'ai tout perdu à l'arrivé de Sacha, quand il est sorti de la maternité et qu'on l'a accueilli chez nous.C'était ... C'était les plus beaux moment de ma vie, si on omet les réveil en pleine nuit et les quelques inconvénients des tout petit, mais sinon ... Non, même avec les inconvénients en fait : j'étais le plus heureux des hommes. Une bonne partie, presque tous les meilleurs moments de mon existence sont lié à mon fils et mon mari. »
Il se tourne vers moi et me fait un sourire amoureux, plein des émotions qui nous on transpercé à la mentions de ces précieux souvenirs.Des moments de bonheur inoubliable, tous les deux. Je lui rends son sourire qui veut dire « Moi aussi, je t'aime de tout mon être ». Je suis heureux de partager ma vie avec toi. Il me fait presque monté la larme à l'œil cet idiot ! Zut ! Je suis trop sensible.
« -Et vous Philippe Jourdan ?
Moi ? Moi je n'ai rien à ajouter. A si, je voudrais dire que je ne sort jamais sans ça. »
Je tends mon porte-feuille à mon avocat qui l'ouvre et en montre le contenu à l'assemblée. Je l'ai choisi parce qu'il à deux portes cartes dont un que j'ai put bourré de photos qui me donne de l'énergie quand j'ai un coup de mou en journée.
Parmi elles il y en a une de ma mère quand elle était plus jeune, car on ne doit jamais oublier d'où on vient et que quelque part, je l'aime un peu, à ma façon. Mais je ne suis pas dingue, je l'ai dissimulé au verso, dans l'emplacement le moins visible.
Les onze autres, c'est toute ma vie. Il y a bien sur une photo de moi quand je travaillais sur ma machine full-dive. C'est Mathéo qui l'a prise alors qu'elle était presque finie à l'époque. Dire qu'il était à l'université à ce moment là !
Il y a le jour où on l'a terminé ensemble. Chacun avec un verre de champagne (pas cher) à la main, lui m'embrassant la joue, en mode selfie avec le bestiau en arrière plan. J'ai un sourire tellement idiot sur cette photo, un vrai benné à la fois fier et amoureux comme un ado.
Il y a notre amitié avec Thomas et Mat', dans le bar de Christophe alias Chris, au Pride. Le café c'était le ... Ioay, c'est ça !C'était il y a un paquet de temps, on s'était bien amusé. Quand j'y repense on était un bon gros trio de couillons mais c'était aussi une bonne époque.
Et puis il y a Mathéo et moi sur la piste de danse de cette boite de nuit gay, les yeux dans les yeux, en plein « slow »endiablé. Quand on dansaient tous les deux il n'y avait vraiment plus rien, juste nous deux dans notre bulle, loin du monde autours,perdu dans l'immensité des iris de l'autre moitié. Quand on valsait il était mon monde, et j'aime croire que j'étais le sien.
Deux photo de mariage : une devant la mairie, avec tous les invités et l'autre juste nous deux dans nos fières costumes blanc.Qu'est-ce-que j'ai put devenir, et être heureux avec ce brun dans ma vie. Mathéo is all, aujourd'hui encore.
Ensuite il y a la naissance de Sacha qui finalement fait qu'ils sont deux à ce partager le titre de « centre de mon univers ». Ce cliché là c'est moi qui l'est pris alors qu'il était tout juste né, dans sa serviette, posé délicatement dans les bras de Mathéo qui le tien comme la plus grande merveille du monde, les yeux plein d'amour et d'admiration le couvant.
Dans le même registre il y a une pose biberons que je donne à mon petit monstre alors âgé d'un an et demi, dans le canapé. On remarque que je suis ailleurs car j'ai l'esprit déchiré entre sa bouille adorable et un algorithme mathématique particulièrement compliqué.
Il y a les premiers pas dans le jardin, sur le gazon tondu, tout seul comme un grand dans ses couches trop grandes pour ses cuissots à croquer.
L'avant dernière c'est son deuxième anniversaire, devant le monstrueux gâteau qu'avait préparé Honey pour l'occasion. Il nous fait un 2 maladroit avec ses doigts, un sourire lui mangeant le visage pendant qu'il pioche « discrètement » des smarties dans le saladier.
Pour finir c'est ma préféré : on y est tout les trois dans le salon, assis sur le canapé, ne souriant pas vraiment à l'objectif qui avait mit trop de temps à ce déclenché (maudit retardateur défectueux). Sacha est sur mes genoux, il fait coucou à l'appareil, alors que Mat' assis à côté de moi me « vole »un baisé auquel je répond bien volontiers.
Ce que j'aime le plus dans toute ces photos ? Elle me rappelle que j'ai été, suis et serais garce à elle, pour toujours le plus heureux des hommes au monde. C'est avec fierté et émotion que je les montres au monde aujourd'hui.
« -Messieurs les juré, on dit souvent que les images parlent d'elles même : ça à rarement été aussi vrai qu'à présent. Vous avez ici la preuve ultime, par l'image, que les Jourdan sont une famille pleine d'amour, et de bon sens. La défense ne se base sur rien, pour réclamer des choses impensable et totalement irréaliste en plus d'être d'une profonde bêtise et d'un racisme aberrant. Aujourd'hui la défense détourne le procès, elle fait des réclamations, elle accuse en nous éloignant des fautes que nous sommes venu ici jugé. Nous l'avons laissé faire pour vous prouver la décadence de leur discours, mais ça n'a que trop duré.Maintenant il est temps ! Ce procès n'est pas celui des Jourdan mais celui de Madame Langva-Morino ! Elle est accusé en ces lieux, je le rappelle, de violation de domicile et détournement de mineur ! Et pourquoi ? Parce que accablé de remords par son incompétence elle a imaginé avoir le droit à une seconde chance dans une série de gestes d'un égoïsme pur et d'un orgueil affolant. Estelle Langva-Morino, vous vous croyez au dessus des lois en réclamant cet enfant appartenant déjà à une famille reconnu civilement sans même procédé par des moyens légaux ! Vous avez voulu voler un enfant qui selon votre propre parole n'était plus le votre depuis 3 ans ! Vous avez diffamé dans ce but, et causé un trouble terrible dans la petite vie tranquille de mes clients par l'incident policier dont nous avons parler en début de procès. Vous avez agis de la pire des façon et prouver encore une fois votre irresponsabilité ! Madame Langva-Morino, vous n'êtes pas fait pour être mère, celle de Sacha encore plus que celle de tout autre, tant bien même votre corps vous permet-il de procréer encore. Les Jourdan qui eux ne le peuvent malgré leur désir, sont bien plus parent dans l'âme que vous. J'ajouterais également que vous êtes toxique pour le développement de votre fils biologique. Le mieux que vous puissiez faire pour lui c'est de le laisser s'épanouir, loin certes, mais heureux. Laissez le vivre et un jour, quand il sera plus grand et plus à même de comprendre ce qui se joue aujourd'hui, reprenez contacte avec lui. Ni vous ni personne ici n'est encore près à établir un tel contacte entrevous deux sans engendré de terribles conséquences. C'est pourquoi,pour Sacha et pour vous, nous ne demandons pas de la prison ni une énorme amende. Mes clients madame, veulent juste que vous restiez loin de leur garçon. C'est pourquoi je demande au nom du parti civil un ordonnance de restriction sur la personne de Estelle Langva-Morino envers Sacha Jourdan d'une durée de 18 ans. Ce le temps qu'il se développe normalement et prenne conscience de la situation particulière dans laquelle il a grandi. Votre honneur ? Je pense que le jugement est ainsi juste, et donc tout trouvé. Tout ça pour dire que je ne connais pas de meilleur cadre de vie pour un enfant que celui de Sacha Jourdan aujourd'hui, dans cette famille aisé. L'en changer serait une terrible erreur d'une immense cruauté qui briserais trois personnes et un avenir plein de réussite.N'envoyez pas ce garçon adorable se perdre dans les milieux défavorisé quand il peut avoir le meilleur, sous prétexte que les homosexuels ne doivent pas être parent. Vous avez le dossier, je pense que vous savez ce qu'il y a à faire. Le parti civil en a terminé. »
Le juge le remerciât et au nom du tribunal demanda à ce que la séance soit suspendu le temps de rendre le verdict, la défense n'ayant rien eut d'autre à ajouter que ces quelques mots :
« -Je vous demanderais de ne pas être trop dur avec cette femme au vu des remords suffisamment lourd et des regrets de ce qui n'était encore il y a peu qu'une adolescente. Laissez une chance à ma cliente. »
Je suis sorti de la salle avec les miens, comme toute l'assistance, à un détail près que nous nous étions très anxieux. Mais maître Pierrât, notre avocat, nous à rassuré en nous disant que les juré était des gens correcte et modéré, nous avions donc toutes les chances d'obtenir gain de cause sans pour autant gagner la peine maximum. Mon angoisse était palpable, dans le parc près du tribunal Mathéo faisait les cents pas tendis que Sacha criait partout et jouait sans arriver à tenir plus de cinq minutes une idée. Moi je pianotait nerveusement sur ma cuisse lorsque soudain Honey s'est laissé tomber comme une masse à côté de moi et s'est blotti contre mon épaule, cherchant du soutient. Sacha nous appela pour nous montrer les poissons dans la fontaine :
« -Daddy ! Papa ! Regardez les poissons ! On peut en attraper un pour le ramener à la maison ?
Mais non, on a rien pour le ramener et de toute façon Persi le mangerais, laisse les ici ces pauvres poissons.
Roooh ... »
Je sourit, il est adorable ce petit loup. Immédiatement il passe à autre chose, me permettant de me re-concentrer sur mon mari qui avait oublier son stresse. Je l'embrasse doucement sur le front puis sur les lèvres pour tenter de le calmer.
« -Beuuuurk. Daddy arrête de faire des bisous à papa devant tout le monde »
Je rit et le soulève, rien que pour l'embêter je l'embrasse lui,partout sur son crâne, parvenant ainsi sans le vouloir à faire oublier son angoisse à mon brun.
Nous ignorions encore que le tribunal nous avait donner raison. Qu'on nous reconnaissait comme étant une vrai famille, la seule, l'unique pour Sacha et que ce dernier ne reverrais pas sa mère avant l'âge de 16 ans. Nous ignorions encore avoir gagner 13 années de« tranquillité », car avec Sacha rien n'est jamais tranquille. Nous ignorions peut être tout ça mais Mathéo et venu me rejoindre pour m'embrasser encore amoureusement. Ce moment à trois,à l'aube d'un autre tournant dans ma vie, m'a parut immuable.
END
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