The Time go away

130 km/h sur l'autoroute, des poils de chiens plein les fauteuils, un léger parfum de rose émanant de la plage avant, et puis le silencieux vrombissement du moteur qui berce le sommeil de mes deux passagers, rien que la route qui défile. Enfin rien, non, la sonnerie de mon téléphone m'agace ! Elle hurle depuis à peine quelques secondes mais me tape déjà sur le système. Elle va réveillé le petit. Pourtant je ne peut pas me permettre de décrocher, il y a pas mal de monde sur la route. La sonnerie se fait plus pressante encore. Elle me gonfle ! Elle me gonfle !!Qui m'appelle ? Je glisse le téléphone hors de ma poche. Juste un petit coup d'œil ... Merde. Il me fait chier cet enculé !C'est mon chef de service. Bon ... Décroche ? Décroche pas ?

« -NAN MAIS ÇA VA PAS LA TÊTE ?!

Mat' ? T'es réveillé ? Tu m'as fait peur Honey, cris pas co...

Oui je suis réveillé, oui !! Et je vais avoir du mal à me rendormir ! Comment tu peux regarder ton téléphone au volant ?! Tu veut un accident ?! Ça t'a pas suffis de me voir six mois sur un lit d'hôpital ?! Tu veut envoyer ton fil à la morgue ?! C'est ça que tu veut avec ta connerie de téléphone en conduisant ?! CRÉTIN !

Honey je ...

Il n'y a pas de « Honey » qui tienne !! Tu regardais ton téléphone et pas la route ! Arrête toi !

Quoi ?

Arrête toi !! Tu prends la prochaine air d'autoroute et tu t'arrête !! »

En silence je tourne à la fameuse première station mal famé et délaissé venue. Je n'ai même pas stoppé le moteur de la voiture qu'il se jette dehors. Je coupe le contacte et vais à sa suite.

« -Honey !

Ne me parle pas !

J'ai a peine jeter un coup d'œil pour vérifié qui m'appelais

J'EN AI RIEN A FOUTRE ! TU REGARDAIS PAS LA ROUTE !

Mathéo ...

Tu n'as même pas idée de la peur que j'ai quand je vois un abrutis de conducteur faire n'importe quoi comme toi ! La bagnole c'est un engin de mort !! Tu comprends pas ça ?!

Si mon ange mais il ne s'est rien passé et ...

CASSE TOI ! Tu crois que parce qu'on est encore vivant ça t'excuse ?! Casse toi !! Casse toi le temps que je me calme.

Pardonne moi. »

Je m'en vais dans un soupir le cœurs gros, lourds de regrets et de ses reproches. Ça sonne dans ma poche, encore. Je décroche machinalement :

« -Monsieur Jourdan ! Où êtes vous ?! On as besoin de vous et vous n'êtes toujours pas connecter à intranet ! Ça fait des heures que j'essaie de vous joindre ! La réunion à déjà pris du retards ! Et les joueurs se plaignent de bugs fréquents sur vos serveur ! Il faut que ... »

Je décroche de son discourt de braillard, ça commence à bien faire. Pourquoi je me prends la tête avec un enfoiré pareil ? Il n'a aucun respect pour moi ! Un peu de mon vieux caractère mégalomane remonte d'un coup : je mérite beaucoup mieux que ce que m'offre cette boite ! Non, pas que moi, ma famille mérite mieux ! Je vaut bien plus que ce qu'ils me proposent. Ils ont peut être besoin de moi, mais pas moi d'eux.

« -Vous savez quoi, je suis en week-end. Et aujourd'hui je bosserai pas.

Pardon ?

J'en ai rien a foutre de votre réunion casse couille. Vous me gavez. Vous me traitez comme un sous employé alors que vous ne faite pas le quart du travail que je fait. Je suis pas votre stagiaire. J'en ai tellement plein le cul de votre mépris je jaloux de seconde zone.

Pardon ?!

Ouais vous m'avez bien entendus. Ça me gave de bosser pour une bande de demeurer arriéré qui sont pas capable de tirer un millième du potentielle de ce que je leur offre. Vous savez quoi ? Comptez pas sur moi pour bosser sur votre merde infâme.

VOUS REFUSEZ DE TRAVAILLER ?! Vous voulez être renvoyez !!?

En fait je m'en fiche.

JE VAIS VOUS VIREZ SI VOUS CONTINUEZ !!

Mais faites. J'ai qu'une envie c'est de me barrer de toute façon.

QUOI ???!!! Vous ... VOUS ÊTES VIRE !! VIRER !!

C'est ça, on est sur la même longueur d'onde. Allez a dieux gros con. »

Je raccroche et jette rageusement mon téléphone au sol ! De quel droit se permet il de me parler comme ça !? l'iPhone hors de prix s'écrase au sol dans un bruit de brisure, l'écran éclate, la coque vole au loin et deux ou trois composant vert apparaisse sur le bitume. Téléphone bousillé, faute d'avoir contrôler sa force ...RAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !! J'envoie un coup de poing dans le premier truc qui me passe sous la main en espérant décharger colère et frustration. Je regrette immédiatement mon geste quand je sent irradié une douleur infernale de mes phalanges : le premier truc en question s'est révélé être une table de pique-nique en pierre. Je retiens un hurlement et une tonne de jurons. Journée de merde ! Je ramasse la carcasse de mon malheureux mobile qui ne dérangera plus jamais personne au volant et m'enferme dans l'habitacle de ma voiture. A l'arrière Sacha hurle et pleure. Je le détache pour le blottir contre moi.

« -Pardon mon trésor. Pardon. Papa et Daddy se disputent, ça arrive mon bébé. Je suis désolé, je n'aurais pas du te laissé seul ici,pas même cinq minutes, pas une seconde. Je suis désolé. S'il t'étais arrivé quelque chose papa n'y aurais pas survécu et moi non plus. On t'aime trésor, on est désolé trésor. Désolé pour tout. »

Désolé de ne pas faire tout ce que doivent faire les parents parfait, désolé d'être si immature, désolé de l'aimer, ton père, plus que de raison sans assez le lui montrer, désolé d'être marié à un homme, désolé même d'être un homme parce que tout ceci fait qu'on ne sera jamais une famille normale pour Sacha qui mérite ce qu'il y a de mieux. Désolé de tout, pour tout, mais pas de vous aimé tous les deux à la folie. Ça non, ça jamais. Je soupir et fait un sourire amer à mon fil enfin calmé après de longues minutes de sanglots.

« -On va cherché papa. »

J'ouvre la portière mais avant de sortir je récupère la carte mémoire de mon IPhone, il y a des photos de ma famille dedans. La carcasse de l'appareil m'échappe des mains et glisse sur le bitume jusqu'aux pieds chaussé de Mathéo quelque décimètres plus loin. Je relève la tête vers son regard plein de colère.

« -Tu es un vrai connard des fois. »

Je me lève pour lui expliquer que je ne voulais pas ... Son expression furieuse disparaît comme neige au soleil, de fines gouttes d'humidité perle aux coin de ses yeux et il se jette dans mes bras avant que j'ai put parler. Il me sert la taille, l'oreille collé contre mon cœur, en faisant bien attention à la présence de notre fil dans mes bras.

« -Pourquoi je te pardonne toujours tes pires crasses ? »

Parce qu'il m'aime ? Je n'ose pas le lui proposer de toute façon il m'informe de me taire dans un souffle ronchon.

« -On rentre à la maison maintenant ? Demande-t-il.

Je te dépose ?

Crevard.

Je t'aime.

Moi aussi, je m'aime.

Quoi ?! »

Il rigole et s'éloigne de moi pour aller attaché sa ceinture au côté du conducteur, me laissant abasourdi le loisir de ré-harnaché le petit.

« -J'ai toujours rêvé de dire ça. Tu m'as servis l'occasion sur un plateau d'argent. Et avoue que tu l'a mérité. »

Pas de protestation, je ne veut pas faire d'histoire. Non, il y a déjà eu assez d'ennuis comme ça. Le reste de la route se passe normalement, on écoute la radio, Mathéo chantonne ( parfois faux ),on fait des pauses pour moi et le petit, on passe au Mcdo, Sacha goûte l'IceTea et adore ça, il goutte aussi le Cola et fait une grimace à pisser de rire. On lui donne un ballon qu'il malmène sous le regard inquiet de son papa un peu trop surprotecteur alors je le dégonfle un peu, histoire qu'il le l'éclate pas en le serrant de toute ses forces entre ses petits doigts. Il a bien bavé dessus le reste du trajet. Quand enfin on rentre à la maison, on a à peine le temps de déballer les valise et de coucher le petit, après toute les corvée, qu'il fait déjà nuit. Je m'écroule dans mon lit,épuisé. On va pouvoir prendre soin de nous à l'avenir. Je vais faire un travail qui me plaît, prendre du temps pour moi et mon mari. Je vais être plus présent dans l'éducation du petit. On va pouvoir se faire de vrai week-end en amoureux, quitte à sollicité la grand-mère comme des rats. On sera bien, on sera tranquille, on sera au calme dans notre petit nid d'amour.

Je pousse un soupir de soulagement, mais réalise qu'il manque encore quelque chose. C'est quand je sent Mathéo se glisser dans mon dos,éteindre la lampe et inspirer mon odeur que je comprends : ça est je suis comblé. Je me retourne pour l' enroulé de mes bras, le calé contre mon corps. J'ai trouvé le sommeil comme ça. Et comme d'habitude le bébé nous a réveillé toute la nuit, à des heurespas possible. Demain je ferais la grâce mâtiné et j'emmènerais à Mathéo sont petit déjeuné au lit.









Les derniers mois sont passé très vite, vraiment très vite. Tout d'abord au niveau de mon emplois : quelques jours après mon altercation avec mon chef de service je recevais une lettre delicenciement de sa main. Aussitôt je me suis remis sur le marché du travail, mon nouveau projet en dossier sous le bras. Le surlendemain on me suppliais de revenir mais c'était trop tard, la machine était lancé et s'était sacrément emballé : les actions en bourse de mon projet avait fait un bon, je débattait avec des investisseurs pour ma licence côté en bourse, mon précédent succès commerciale avait fait de moi LE chercheur à soutenir. J'ai eu l'embarras d uchoix quand à mes partenaires financiers, et comme le prix et les closes de mon précédent contrat n'était pas connus, j'ai eu toutle loisir de choisir ce qu'il y avait de plus attractif. Je peut désormais affirmer que quand tout sera fini je ne travaillerais plus jamais de ma vie. Mais bon, c'est pas demain la veille. Ce qui ne me derange pas tant que ça puisque ce travail me plait. En attendant,aujourd'hui, je me démène pour obtenir des pièces qu'il me manque encore auprès de mon fournisseurs ( c'est que je bosse dans notre garage, seul, avec de temps en temps un stagiaire ou un assistant mais c'est rare ).

" -Oui, mais il me faut ces pièces pour demain, dernier délais. Sinon je vais prendre du retards ... Je sais excuse moi mais ... Je sais que c'est court, mais moi aussi j'ai le feu au fesse qu'est ce que tu crois ? ... Bon ... Tant pis. Sinon, tu pourrais m' obtenir un ordinateur centrale pour ce mois ci ... Je sais que ça coute cher et... N'exagère pas ... Je ne te demanderais pas si je n'en avais pas besoin ... Non tu ...

Dada ! DAAAA !!"

Mathéo arrive au pas de course et me fait un regard désolé ponctué d'un sourire. Je décolle le combiné de mon oreille.

" -Un instant s'il te plait ...

Désolé Darling, je l'ai pas vu rampé.

C'est pas grave. Un bisous pour te faire pardonné ?"

Il m'embrasse tout joyeux et repart en embarquant Sacha. Nous avons fêtez nos anniversaires respectifs, et puis notre anniversaire de mariage. Un an ça se fête comme disait belle-maman, alors elle nous a gardé le petit la journée et nous deux, nous sommes allé faire un week-end en amoureux dans un club med. J'avais besoin de déstressé de toute façon, et puis ce fut très agréable ( notemment grace aupetit coup de pouce du médecin qui m'a prescrit le même cachet que mon père ). Non, tout aurais put aller pour le mieux, de mieux en mieux, jusqu'à ce que les choses soit parfaite. Sauf qu'il y a peu nous avons eut les résultats de l'IRM de Mathéo. Il n'y a pas de quoi sauté au plafond. Depuis lors il reçoit sur son compte une compensation à vie pour handicape. C'est officielle, les médecins ont annoncé que sa lésion ne se refermerait jamais plus qu'elle ne l'est déjà. Le jour où on nous l'a annoncé il a beaucoup,beaucoup pleurer. Il avait peur d'être un poids mort, d'être inutile, d'être inapte, d'être dépendant. Mais il a trouvé des solutions, notamment l'utilisation de pictogramme, il remplace tout par des petits émoticones maintenant. Alors oui il est diminué,d'une certaine façon, mais il ne perd pas espoir pour autant. Il s'accroche, continue de faire des exercices et de travaillé la lecture et l'écriture. Il y met tellement de coeur que des fois ça me fait mal ... J'ai mal de le voir comme ça. Mais je ne dit rien,il faut qu'il garde espoir sinon j'ai peur qu'il ne sombre pour de bon. Je mourrais de le voir perdre à jamais son sourire. Les spécialistes ont dit que de toute manière ses efforts étaient bon pour lui, que ça lui serait bénéfique, mais pas forcément comme il le souhaiterait. Ça veut tout dire. Depuis il a complètement renoncé à l'idée de travaillé en entreprise, il préfère l'idée de travailler à la maison lui aussi, à mes côté quand il peut.Mais surtout il s'est centré quasi exclusivement sur l'éducation de Sacha et notre couple. C'est lui qui gère toute la maison, toute la logistique, les courses, le ménages, il nous prépare des week-end à deux ou trois, ils nous organisent des sorties en famille, prépare des repas délicieux, fait lui même les petits pots du petit,maintient salle de bain, atelier, jardin, tout impécable et en plus de ça s'occupe de la santé du petit. Il s'active comme un dingue sans montrer de signe de fatigue. Bien sur il ne faut pas croire queje ne l'aide pas, au contraire je suis avec lui 90% du temps pour l'assister dans les tâches ménagères mais je crois qu'il aime dirigé cette maison. Si ça lui apporte du réconfort alors moi ça me rend heureux. Surtout il m'impressionne, cet homme est un dieu, un Apollon doublé d'une fée du logis. J'ai épousé un ange. Un ange très papa poule.

Surtout à cause de ceux qu'a dit le pédiatre au sujet de Sacha : il a hérité d'un TDA d'un de ses parents biologiques. Ca encore, ça a été un coup dure, même si on y était aussi préparer. On s'en doutait, il nous l'avait dit, mais on espérait juste que ça s'estompe avec le temps. Et bien c'est loupé, qu'est-ce-qu'on y peut, c'est la vie. De toute façon ça ne changera jamais l'amour que nous éprouvons pour notre enfant. Qui plus est, les Trouble Déficitaire de l'Attention se soignent avec un dépistage précosse et des manoeuvre éducatives adaptées. Pour s'adapté on s'adapte.Mathéo et moi faisons tout pour lui apprendre à se concentré, on lui a acheté des puzzles pour tout petit, et on l'amène à la ludothèque au moins deux fois par semaine. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis étranglé en marchant sur une pièce de puzzle en bois alors que je déambulais en chaussettes dans le salon. C'est douloureux les jouets de petit, je confirme.

Pour en revenir à cette hisoire de ludothèque plusieurs choses nous on décidé à faire les nombreux kilomètres qui nous en sépare. Premièrement le fait que Sacha peut ainsi jouet avec des choses qu'on ne lui achètera jamais, mais aussi parce que ça lui apprend la vie sociale faute d'avoir des frères et soeurs avec qui jouer. Et puis parce que Mathéo à été à la ludothèque quand il était petit, aussi, un peu. Dernièrement, et ça ça peut surprendre, pour rencontrer des mamans. Moi aussi je me suis demander "Pourquoi?" mais c'est le pédiatre lui même qui nous a dit de constituer un cadre féminin, histoire d' équilibré la balance. Il n'a pas dit ça par homophobie, ce type n'en a rien a foutre des gays, non, il a raison en disant que Sacha ne peut pas se contenter d'un seule exemple féminin que représente sa grand-mère, et plus rarement sa tante Dédé ( alias Délphine pour ceux qui n'auraient pas compris ). Finalement la ludothèque s'est imposé d'elle même.C'est plus souvent mon brun qui emmène le petit la bas, et même si c'est un peu un monde réservé aux mamans il ne s'en ai jamais plein.

" -Bon ... Vous ne pouvez rien m'obtenir demain ... Pas avant deux jours... Bon et bien dans ce cas faites en sorte de racourcire au maximumles délais ... Mmmh ... oui ... Non non, vous pouvez ..."

Mathéo arrive et m'embrasse la joue avant de me dérobé le combiné malgré mon cris de protestation.

" -Darling, ça n'avancera pas plus vite même si tu le veut. Alors pause toi pour le reste de la journée, fait autre chose. Va au sport, non tien, emmène le Sacha jouer. Profitez un peu, allez y tous les deux, ça vous feras un moment entre père et fil. Laisse-moi gêrer ça, je peut très bien m'en sortir. Va te détendre."

J'hésite et le lui fit savoir clairement avant d'abdiqué et de lui dire qu'il a intéret à assuré. Il soupir et s'éloigne l'air de dire "ne me prends pas pour un incompétant".

" -Allô ... oui c'est Mathéo Jourdan ... Non ... Vous ..."

Avec ses connaissances en domotique et ingénierie informatique mon mari est devenus mon associer le plus régulier. De temps en temps il m'assiste et me soulage un peu de mon emplois du temps overbooker en prenant le relais. Je dois avoué qu'il est diablement efficace en affaire. Notre tendem marche décidément à merveille, on pourrais croire que la charge de travail est trop grande mais on arrive à se la répartir de manière assez efficace pour avoir de vrai pauses, de vrai moment de détente zen et je ne peut qu'approuvé. Je vais me préparer à sortir parce que pour le coup, mon amour à raison, ça fait trop longtemps que je n'ai pas vu la lumière du jour. Je passeun coup de peigne et me rase bien net ( sauf le bouc, j'aime bien porter le bouc, pas trop long ).

Je récupère le petit loup dans son parc pour le préparré à sortir.J'adore ses petites mèches chatain clair, elle sont trop mignonne.

" -Alors trésor ? On va aller jouer avec tes copain ? Bah oui.

Dada ! Apa gnoute gnoute babou.

Bah non."

Je n'ai strictement rien compris. Il est dans sa période "essayer de parler comme papa et daddy" sauf que ça n'a ni queue nitête, qu'aucun mot n'est associé à rien, un vrai glubbyboulga. Les seuls mots qu'il prononce pour appeler quelque chose c'est dada ( ça c'est moi ) et papa. C'était son premier mot, papa. Qu'est ce qu'on a été fier le jour où il l'a dit avec un grand sourire et ses deux petits dents de devant. Mathéo en a eut la larme à l'oeil et moi aussi, j'étais euphorique. Sacha est sans doute celui qui a le plus grandis, le plus changer en si peu de temps. Il a fait ses premières dents, à dit son premier mot, à fait ses premières bétises comme cassé un verre en le jetant de la table. Il a aussi fait ses premières découché, monsieur essaye de quitter son lit à barreau.Alors on a été obliger de le sur-élevé, pour pas qu'il nous fasse une évadé nocturne à la prison breack. Mais bon, il n'en est pas encore la puisque il se contente de ramper un tout petit peu et de se mettre assis seul. Il n'a pas encore essayer de marcher mais j'espère que ça ne serais tarder. J'ai peur qu'il ai des retards à cause de son TDA, c'est le plus gros risque. Cela dit vu comme on le colle ça doit être difficile pour lui de ne pas faire des progrets. Il est sans cesse solicité, et c'est pourtant un mal nécéssaire sinon il ne dormirais pas la nuit. Ce bébé est inusable. Je lui enfile son gros blouson et le soulève.

" -Allez, on y va. A tout à l'heure Papa ! Tu dis au revoir Sacha ?"

Mon brun nous fait un petit coucou et reprends sa discution téléphonique.Le petit blond lui répond en secouant la tête dans tout les sens et en se jetant en arrière. Heureusement que je le tient férocement l'animal. Pff, ça t'amuse de faire n'importe quoi ?

La ludothèque est peu être loin mais elle est très grande et elle apermis beaucoup de chose à notre famille. Je pense que sans ça Sacha n'aurait jamais fait l'effort de parler ou d'essayer de ramper,de marcher à quatre patte même pas en rêve. Je m'attendais à avoir un enfant qui crapahute plus que ça dans la maison quand on m'a dit que le mien serais hyper actif. Comme quoi les enfants vous surprennent toujours. On se garre dans le parking souterrain du centre ville et quand on est devant la facade Sacha cris, surexité.Il a reconnus le batiment.

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