Suicide ...
Sacha pleur, il est tard et comme à chaque fois il ne dors pas, il n'y arrive pas. J'irai bien le consoler mais Mathéo m'interdit d'y aller rien qu'avec le regard. La dernière fois que j'ai voulus entrer dans la chambre il m'a à moitié arracher le bras pour me pousser et me passer devant. « N'y pense même pas. » et il est entré dans l'ombre de la pièce. Je n'ai plus ma place près du berceau. Je reste à l'écart, je n'ai pas le temps de donner ou de rechercher l'affection des êtres qui me sont chers.
Je n'ai le temps et le droit de rien. Mon couple va mal et tout ce que je peut faire c'est « attendre », pas les bras croiser certes mais attendre. Depuis quand n'avions nous plus eu de grosse disputes comme celle là ? Un an ? Deux ? En tout cas c'est dans ces moment que je perd le fil, notre lien se rompt et je bataille pour en conserver les deux moitiés, pour les rattraper et les maintenir ensemble. Rattraper l'amour qui s'enfuit ... La dernière fois que nous ne nous sommes plus compris nous avons rompus et je suis partis, j'ai quitter le pays, tout, pour ne plus avoir à souffrir. Il a fallu que ... que je rencontre Steev' pour réaliser à quel point je tenait à mon brun, à quel point il m'était vital.Depuis quand n'ai je pas vus ni parler avec aucun amis ? Des mois ... Ça fait des mois que je n'ai plus de vie sociale. C'est grave. Je sort le téléphone et appelle Steven, ça fait longtemps ... Ce fameux accent typique mais adoucit par un caractère placide et calme :
« -Allô
Salut Steev' ... C'est Philippe, tu te souvient de moi ?
Lud !!
Je t'appelle pas trop tard ?
Bien sur que non ! Ça fait un baille. Qu'est-ce-que tu devient ?
Je suis marié.
Ah mais oui ! C'est vrai ! Tu m'avais envoyer quelque chose la dessus ! C'est génial ! Alors ? L'heureux élus, c'est toujours ce ... Mathieu n'est-ce-pas ?
Mathéo ... J'arrive pas à croire que tu te souvienne de son nom.
On oublis pas le nom que quelqu'un murmure avec tant de passion. Tu n'aurais jamais put l'oublier.
Qui d'autre ? ... Qui d'autre que lui ?
C'est cool.
Et toi Steev' ? Qu'est-ce-que tu devient ?
Oh tu sais ... Je me suis séparer de mon dernier copain, encore. Pourtant cette fois ça marchais bien mais il était extrêmement jaloux et ... Tu me connais, j'ai voulus consoler un pauvre gars qui venait de se faire jeter comme une chaussette sale. Je ne l'aurais jamais tromper, je voulais juste parler à ce mec pour le rassurer, le faire sourire, mais il a fait une crise de jalousie et ... Voilà.
Mon pauvre Stee-stee. Tu ne t'en sort jamais. Je suis avec toi.
Merci Lud. Et donc ? Pourquoi tu appelle ton sexe-friends préféré ?
Dit pas ça. C'est gênant.
Mais c'est vrai non ? Ah moins que tu en ai un autre ?
Non, tu es le seul. Je ne trompe pas mon maris avec tout le monde non plus.
Je rigole, je rigole. Venons en au fait.
Je me suis disputer avec Mat ... assez férocement. »
Et soudain je réalise que je suis un vrai salop, je l'appelle juste pour ça, juste pour me plaindre.
« -Je suis désolé ...
De quoi ? Pourquoi es tu désolé ?
De venir encore vers toi chercher le réconfort alors qu'on ne se parle presque pas quand tout va bien. Je me sert de toi ...
Mais non voyons, je suis là pour ça. Raconte moi tout.
Je ... Je voulais juste changer d'emplois ... avant de tout envoyer péter.
Explique toi complètement bon sang, je ne comprend rien. Avec ta fortune tu n'étais pas dans la capacité ne pas avoir à travailler ?
Ah ... C'est vrai, il c'est passer beaucoup de choses depuis mon départ. Hum ... Quand je suis rentrer en France Mat' avais eu un accident et ... c'était sérieux.
Oh mon dieu !
Ne t'en fais pas, il va mieux, il est sortit d'affaire, tout va bien. Il a encore quelques petites séquelles mais ... Il peut faire avec ... Enfin je croit ... Je me sent coupable.
Ce n'était pas de ta faute mon Lud, ne t'en fait pas. Et ensuite ?
Et bien toute ma fortune est passée dans les frais médicaux. J'ai trouver un emplois pour continuer de vivre et m'assurer de payer continuellement ses frais, quand il est sortis j'avais déjà dépenser beaucoup alors j'ai garder mon taf, comme ça lui n'aurai pas à lever le petit doigt. Je voulais ... Je voulais qu'il soit comme un prince, parce que s'il est inapte c'est ma faute.
Mais non, mais non Lud, ce n'est pas ta faute.
Je voulais ... juste changer d'emplois, parce que celui-ci me détruit ... Mais ... il faut que je travaille plus en ce moment pour ça, énormément. Et du coup je n'ai plus de temps pour lui ou Sacha.
Sacha ?
C'est mon fil adoptif, notre fil adoptif. Il a 4 mois.
Oh ! Il doit être à croquer.
Oui, c'est un amour, je suis dingue de ses petites mèches. Je t'enverrais une photo dès que possible. Enfin bref ... Je ne sais plus quoi faire Steev' ... Je ne sais plus ... Je ... J'ai l'impression de faire ça pour eux mais ça m'éloigne d'eux ... Mathéo me repousse ... Et plus j'y réfléchis plus c'est égoïste ... Je ne sais plus ...
Lud', tu aime ton mari pas vrai ?
Bien sur !
Tu as déjà fait énormément pour lui tu ne croit pas ? Pense un tout petit peu à toi, juste pour cette fois, il comprendra.
Mais ...
Tu aime aussi ton Kinde ?
Ja sehr. Ich liebe mein Familie. Aber ... Steeven ... Mein Familie liebe nicht mich.
FALCH ! Das ist falch ! Tu le sais très bien ! Ne dit jamais ça ! Lud ... Montre leur que tu les aimes, tes Liebelingst, ils le verront et te le rendrons forcément. »
J'ai envie de pleurer, il me perce si facilement à jour, j'ai de la chance d'avoir un type comme lui. Je me laisse submerger par mes émotions, mais il me rend bien vite le sourire :
« -Pas sûr Stee-stee ... pas sûr ...
Mais si. Et puis moi je veut voir ton gamins un de ses quatre, en vrai, ton mari aussi.
Le temps que j'arrive à le convaincre qu'on te rende visite on en aura trois des morpions. Hé hé ...
Tant mieux, toute la petite famille à la maison d'un coup. Ça fera du monde.
Steeven ... Merci. Tu as encore réussi à me remonter le moral.
De rien mon Lud, je suis content de te faire sourire. Prend soin de toi surtout.
Je t'adore stee-stee, t'es top. Prend soin de toi aussi et trouve toi quelqu'un pour bien s'occuper de toi.
Lud, occupe toi bien de ton petit bout et de ton maris.
Tchus meine Freude.
Tchus meine Stolenfreude.
Sehr lustig ...
Ja, so ...
Au plus ...
A plus ... »
Je raccroche le sourire au lèvres, sacré Stee-stee, il est trop fort.Il me console à chaque fois quand ça va mal. Je lui en serais toujours reconnaissant. Je pose mon portable sur la table et me fait tourner joyeusement sur les roulettes de mon fauteuil de bureau. Je tombe alors nez à nez avec un regard type cuivre en fusion. Des mauvaises ondes émanent de son corps et je les sent me brûler la peau, je peut même les voir d'ici. La tension dans l'air est palpable, il me surplombe les yeux sombres, la vue en contre plongée le rend encore plus impressionnant. Je frissonne. De peur ?D'excitation ? Je ne sais pas ... les deux ... Son visage à l'expression indescriptible me fait douter : il est triste ?En larme ? Furax ? Sur le point de m'en coller une ? Choquer ? Outré ? Perdu ? Une chose est sur il est tout sauf amical. Il me crache presque dessus d'une voix belliqueuse :
« -C'était qui ce « Steeven » alias « Steev' »alias « Stee-stee » ? »
Chaque surnom était plus viscéral, plus abjecte, plus haïs, et il me les crachais au visage avec un flegme emplit d'aversion.
« -Tu ne te souviens pas ? C'est un bon amis Anglo-saxon,professeur d'Allemand dans le Bronx. Je t'en avais parler ...
J'ai reconnus que tu parlais en Anglais, merci. Et en Allemand aussi. C'EST QUI ?!
Steeven ? Je te l'avais déjà dit, je l'ai rencontrer pendant mon séjour à New York. Il parle un peu français aussi.
Je m'en fiche ! Répond ! C'est QUI ?!
Juste un ami, on as fraterniser avant ton accident.
TE FOUT PAS DE MA GUEULE !! Je comprend l'anglais ! T'as coucher avec ce connard !
Mat', on était séparer à l'époque.
J'Y CROIS PAS !! T'AS VRAIMENT BAISER AVEC CE CONNARD !! TU M'AS TROMPER ! T'ES UN ENFOIRER !
« -Calme toi Mat', je t'en avais parler en plus, quand tu t'es réveillé à l'hôpital, je t'en ai parler pendant ton coma. Je t'avais tout expliquer... Je m'en était voulus ... énormément ... Mais tu me l'avais pardonner !
TU ES UN SALOPARD PHILIPPE ! UN SALOPARD !!
OH !! Je te rappelle pourquoi j'étais au US peu être ?! TU as été le premier a être infidèle ! Monsieur avait la bite d'Eustache dans le cul !
IL M'A VIOLER ESPÈCE DE CON !
EN ATTENDANT MONSIEUR ÉTAIT TROP IVRE POUR NE PAS PRENDRE SON PIED ! ALORS FERME LA ! »
J'ai été m'enferme dans la salle de bain du rez-de-chaussé en claquant la porte. Je ne voulais pas en venir au main mais peu être que lui en coller une m'aurais fait du bien, là je suis hors de moi. A tourné comme un taré je réalise vite que je n'aurais jamais put le frapper sans regretter amèrement et irrémédiablement mon geste. Et puis surtout, je n'ai pas besoin d'utiliser les poings pour le blesser, je fait déjà ça très bien rien qu'avec les mots. J'ai été horrible, extrêmement violent, je me trouve abjecte : je lui ai dit ... Je lui ai dit, ou plutôt j'ai sous entendu qu'il avait mériter qu'on le viol ... Je m'assois sur le banc où sont ranger les serviettes, non mais quel connard je fais. Je me frotte le visage dans les mains et passe un peu d'eau dessus, j'ai été le plus immonde de nous deux, le pire, je suis celui qui a dit les choses les plus terribles et même si j'en ai conscience on ne revient pas en arrière. J'ai été aberrant, j'ai honte, je me dégoutte. Comment ai-ce-que j'ai put lui dire ça ? Commentai-je put oser lui vomir de tels horreurs ? Qui ferais ça ?Qui ? Je ne vaut pas mieux que ce salop d'Eustache ... Je mériterais qu'on me pète la gueule comme je la lui ai pété . Et c'est là qu'est sans doute le pire : je m'en suis pris a quelqu'un de plus faible, sans personne pour le défendre, je m'en suis pris à quelqu'un que je savais pertinemment incapable de riposter. Mathéo ne pouvais que subir mon comportement de ... De monstre, littéralement.
Je ne le mérite pas, il mérite mieux que ... ça. Il peut vivre sans moi et je suis sûr, c'est évident pour qui le connais un minimum,qu'il vivrait mieux sans moi. Thomas m'avais mit le nez dedans et il a quand même fallu que je le blesse pour réaliser qu'il avait raison. Il m'avais prévenus que je ne le rendrais pas heureux, que cette union nous détruirais, que ... Il avait prévenus de tout ...Je n'en peut plus, je ne sais pas, j'ai vraiment tout perdu finalement.
Je croit que je vais prendre une douche glacée. Mais au moment ou mes yeux tombe sur mon bras celui-ci me picote, a y regarder de plus prêt on voit un petit peu les raies plus claires que formes les nombreuses cicatrices de mon avant bras ... Elles sont encore là ... Invisibles quand on ne sait pas quoi regarder sur ma peau pâle, mais bien présentes : les marques douloureuse de mon apaisement momentané. Je chercher une nouvelle lame, il me faut une nouvelle lame de rasoir ! Pourquoi ?! OU SONT ELLES !! Je suis passer au rasoir type tondeuse, le fameux « triples têtes rotatives » et maintenant je n'ai plus de lames sous la mains ! ÉVIDEMENT ! Mais Mathéo lui, il est rester au traditionnel pour se faire la barbe, alors je n'ai qu'à emprunter le sien. Si je les nettoies bien, il ne le verra jamais. C'est dans la précipitation que je commence à mettre ma manipulation en marche : les démontées, les désinfecter, les observées un court instant à la lumière artificielle ... Il me tarde que cet éclat étrange,presque irréelle, revienne se planter dans ma chair pour m'apporter un soupir et quelques larmes salvatrices. Hélas, au moment où les premières gouttes de sang tombe dans le lavabo, j'ai juste mal. Rien... A par cette douleur de l'alcool et de l'acier dans une plaies ...pas de soupire, par de tristesse qui disparaît, au contraire :je sent remonter tout mon mal-être, les souvenirs douloureux des temps révolus et celui implacable du fait que ... Mathéo et moi,c'est terminer, finis, une période révolus et on ne peut plus rien faire pour ça.
Le sang coule toujours le long de mon bras, j'aligne les encoches dans ma peau blanche, mon avant-bras me lance et je ne me sent toujours pas calmé, soigné, guérit de cette douleur psychologique. Cette fois ci, je n'arrive pas à soigner le mal par le mal ... Au contraire, tout mon corps me hurle d'en finir, et les flaches que m'envoie mon cerveau en grinçant hurle la même chose de concert. En finir ...
Je suis quelqu'un avec sa petite fierté, quitte à me foutre en l'air autant que cela réussisse alors ... J'hésite encore sur la méthode et l'endroit. Me jeter d'un pond ? C'est que j'ai le vertige, je serais capable de me dégonfler ... Quel merde je fais ... Je n'ai plus la force de lutter seul contre tous. Je l'avais autrefois mais il faut croire que je ne l'ai plus. Pourquoi attendre, j'ai un morceau de métal tranchant au bout des doigts et mon poignet pulse à porter, ça sonne comme une évidence ... Ici ? A quelques mètres seulement de la chambre de mon gosse ? Oh et puis, il n'a que quelques mois, dans moins d'une semaine il m'aura oublier, la preuve : on se passe déjà très bien de moi pour s'occuper de lui. Et ce n'est pas comme si j'allais faire un orphelins, il a un père aimant qui s'occupera de lui. Mathéo ... Il pleur toujours,là haut, je l'entends. Ça me déchire de l'intérieur, il pleur toujours par ma faute, c'est toujours à cause de moi. Je lui pourrit la vie ... Mes yeux retombes sur mon bras rayé de rouge au dessus du lavabo ... Ce serais si facile, juste une petite encoche supplémentaire bien placée ... Si facile ... juste ... une petite encoche de plus ... une toute petite ... si simple, et a peine douloureux, juste une lacérations et tout serais enfin terminer.J'ai la délivrance au bout des doigts ... Et eux, ils vont touché mon assurance vie qui représente une vrai fortune, Sacha et lui ne manqueront jamais de rien ... C'en est enfantin, simplissime même !Je pleur, comme un idiot. Il n'y a pas de quoi pleurer : je vais être sauver, ce cauchemars sera bientôt terminer. De toute façon il n'y a que cette solution qui me vienne à l'esprit pour tout régler d'un coup et durablement. Je ne voit plus que ça.
Je pose la lame sur ma veine et la sent doucement pulsé une dernière fois. J'inspire un grand coup, une ultime fois, en pensant fort à ceux que j'aime et qui ne m'aiment plus ...
« -PHILIPPE !! »
Je sursaute en me tournant vers l'origine de ce cris aiguë, horrifié.Il est entré dans la salle de bain. J'aurais dût fermer la porte ...Je ne peut pas faire ça sous ses yeux. Il a couvert sa bouche de ses mains, choqué par le spectacle que je lui offre. Ses yeux sont encore rouges et bouffis d'avoir trop pleurer, dans ses iris aux pupilles comme deux points d'aiguilles, je vois briller une stupeur,une terreur comme je n'en avais jamais vus. Je ne peut que souffler son nom, surpris par son intrusion au pire moment possible de l'acte :
« -Mathéo ... »
On reste là, à se regarder, il son visage blafard parcours le tableau qui se dresse devant lui, complètement choqué : je suis toujours là, debout dans ma salle de bain, les larmes aux coins des yeux, torse nu, le bras au dessus de l'évier, lacéré de coup de rasoir, et mon sang rouge coule et goutte dans le siphon du lavabo.Je laisse échapper ma lame, elle me glisse des doigts. J'essaie tant bien que mal de la rattraper, quittant alors mon mari du regard. Elle teinte en ricochant sur l'émaille souillé avant de disparaître avec un bruit métallique dans les méandres de la tuyauterie :
« -Merde. »
Il a tremblé un peu avant de tomber à genoux sur le carrelage, moi je l'ai regardé sans bouger. Il pleur, silencieusement, sa bouche aux traits tirés toujours cachée par ses doigts sur lesquels dégouline l'eau salée. Il se tient le visage, moi je ne vois que ses yeux ...ses yeux qui lui mangent le visage. Il a peur.
Je détourne le regard, penché sur mes blessures, je ne veut pas le voir pleurer comme ça.
« -Mon dieu ... Phi ... »
Il n'arrive même pas à finir sa phrase, sa voix se brise avant. Il met longtemps à reprendre ses esprits, moi je rince longuement mes plaies, que faire d'autre ?
« -Philippe ... oh mon dieu ... C'est moi ? C'est moi qui ai fait ça ? »
J'ai envie de lui marmonner d'arrêter de dire des bêtises, que c'est moi et moi seul, mais à quoi bon. Rien de ce que je peut dire ou faire ne changera jamais rien.
« -C'est ma faute ? C'est ça ? Répond s'il te plaît, c'est à cause moi tout ça pas vrai ? ... Oh mon dieu ... »
J'aimerais te dire que non, bébé, ce n'est pas de ta faute, mais je n'en suis plus sûr. Je ne sais plus de qui c'est la faute. C'est sûrement la mienne. Je voudrais le rassurer mais à quoi bon ? A quoi bon ?Tout ça pour retarder nos souffrances d'une heure, d'un jour ?A quoi bon ? Je tente de l'ignorer. Comme si c'était seulement possible ? Ou même imaginable ? Ignorer celui qui fait battre mon cœur ? C'est parce qu'il n'avais plus de sentiment pour moi que j'allais me donner la mort.
« -Philippe ?
Je suis désolé que tu ai vus ça ... »
J'essuie mon bras dans une serviette qui rougis et brunis sous les asseaux de mon hémoglobine. En me séchant le bras j'essaie de paraître naturel, de dé-dramatisé la situation. Après tout il ne sais pas que j'allais mettre fin à mes jours. Seulement que je me taillade le bras à coup de rasoir. Pas besoin de lui dire que je me serais suicidé s'il était entrer quoi, deux minutes plus tard. Non, il n'a pas besoin de savoir ça.
« -Arrête de pleurer, c'est pas ta faute.
Bien sûr que si ! Bien sur que si c'est ma faute. C'est entièrement ma faute ... Si ... Si j'avais accepter ton choix alors ... Si j'avais respecter ce que tu voulais de moi alors ... j'ai été cruel avec toi, c'est pour ça que ...
Non, c'est moi. J'ai été égoïste. Mais c'est bon, j'ai trouvé une solution qui vous ... qui nous mettra à l'abri du besoin sans causer de tord. »
Je ne m'imaginais pas être si calme dans cette situation, en train de lui dire que je vais lui léguer mon assurance vie par quelques chemins détournés.
« -Si elle existait cette solution miracle alors tu ne serais pas dans cet état ! Ton bras ... Bon dieu ton bras ... Je vais t'emmener aux urgences ! »
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top