Repas mais surtout solution

Maman est d'humeur bavarde ce qui n'est pas commun chez la châtelaine. Ce sera une longue soirée.

" -Je ne travaille pas ... plus. J'élève Sacha à la maison. Père au foyer c'est un travail prenant.

Oui je vois. Pour quelle raison étiez vous dans la région ? Philippe a parler d'un voyage d'affaire mais je me doute qu'il n'emmènerai pas femme, pardon mari, et enfant dans ce genre de déplacement.

Mon côté de la famille se réunissait dans la région alors darling a voulu me montrer ce qu'il connaissait de la région et notamment cet endroit.

Très étonnant de sa part soit dit en passant. Je pensait qu'en venant dans la région, si cela venait à avoir lieu, il repartirais au plus vite chez lui sans avoir donner signe de vie. Mais je suis contente d'avoir eu tord. Ainsi nous pouvons faire plus amples connaissances. Quelque chose me taraude depuis qu'on m'a annoncé le mariage de Philippe avec un homme, vous : le regard des autres ne vous gênes il pas ? Je veut dire que ce n'est pas ... habituel d'être homosexuel. Vous ne devez pas être très bien vu.

Et bien ... euh ... au début c'était intimidant mais on s'assume de plus en plus. Ce n'est pas en se cachant que la société nous acceptera.

C'est une façon de voir les choses en effet. Et toi mon fil, qu'a tu as me raconter ?

Pas grand chose

C'est à dire ?

Que veut tu que je te dise maman ?

Et bien pour commencer j'aimerais savoir comment mon fil, lui qui comme son père haïssait les homosexuelles, en est venu à renier sa bonne éducation et aimé un homme à ce point ? ... Pas que ton éducation t'ai incité à haïr les hommes, non, mais plutôt à aimer la gente féminine. Bien entendu."

Je répond un "Bien entendu" fermé, mâché et surtout blasé.Je ne suis pas dupe. Qu'on ne me prenne pas pour un idiot, elle a essayer de se rattraper mais mal. Ici il y avait bien été question de haine. Bien plus souvent que d'amour. Mais passons, ce n'est pas le plus important.

« - Tout le temps que j'ai vécu ici maman je n'ai aimé ni les hommes ni les femmes.

Ce n'est pas possible voyons. Tu devais bien tendre plus pour l'un que pour l'autre.

J'aurai dût ? Pourquoi ? En quel honneur ? Non, je n'étais attiré par aucun des deux genres. Point. Maman tu cherche trop à faire rentrer les gens dans des cases imaginaires. J'étais incapable de me sentir amoureux donc je ne pouvais pas savoir que mon cœur penchait du côté des hommes. Un homme en particulier."

Je fini ma phrase en massant la nuque de mon mari.

" - Tu étais ?

Oui et je ne le suis plus.

Depuis combien de temps ? Si ce n'est pas trop indiscret ?

Ça l'est mais qu'importe. Environs 3-4 ans selon qu'on considère mes premiers doutes comme le départ ou plutôt le jour où j'ai vraiment commencer à oser sortir avec un garçon.

Ah ... et bien ... Tant mieux pour toi alors ..."

Soudain,alors que je massais distraitement le cou de Honey, j'ai toucher une de ses zones érogènes et il a couiné un gémissement aiguë.Immédiatement il devient rouge écarlate. Nos deux regards braqué sur lui ne doivent pas l'aider à se sentir bien mais c'était trop surprenant. Il ne sait plus où se mettre le pauvre et moi même je suis plutôt embarrassé.

" -Eummm ... Excusez-moi ... Je suis chatouilleux."

Menteur.Tu es peut être effectivement chatouilleux mais ce n'étais pas la raison de ce glapissement dévergondé. Personne n'y crois quand tu dit que c'est ça la raison de ton cris. C'est gênant et pas que pour lui. Je le tire contre moi et lui chuchote à l'oreille :

" -Qu'est-ce-qu'il t'arrive my sweet ?

Ri-rien.

Ne me ment pas, honey. Je m'inquiète moi après. Qu'est-ce-qu'il se passe ?

Tu veux que je te dise ? Je retiens une purée d'érection depuis pas mal de temps et tu ne m'aide pas du tout."

Il essaye d'être discret heureusement maman ne semble pas avoir entendu. Je rougis, il rougi. Génial. Quoi de mieux que des messes basses à caractère sexuelles avec son amant juste devant sa mère ?

" -Philippe ?

Ce n'est rien maman."

Je lui murmure :

" -Je m'occuperai de toi ce soir après le repas. En attendant pense à ta mère en maillot de bain."

Il retient mal un petit cris pour ma première phrase puis prend une mine franchement dégoutté avec la deuxième. Au moins ça devrait le tenir tranquille. Maman bois son verre en nous regardant circonspecte du coin de l'œil. Elle semble réfléchir depuis pas mal de temps avant de se lancé :

" -Mmmh ... Philippe, je sais que c'est une question gênante mais ...Il se trouve que ton père également ... et donc peut-être que toi aussi ... ne le prends pas mal mais je pense pouvoir t'aider si c'est bien ce que je crois ..."

Je m'enfonce dans le canapé. Elle ne peut pas être au courant. Elle ne peut pas avoir deviné. Bien sur que si elle peut, c'est une femme intelligente. Maman tait toi. Tait toi, je t'en pris tait toi. Je détourne le regard.

" -Dit moi si je me trompe mais ... Aurais tu des problèmes d'érections?"

Je m'étrangle et tousse plusieurs fois avant de vider mon verre pour essayer d'avaler enfin correctement l'air qui me semble me manquer.Le visage de mon mari est en surchauffe. Je retrouve un semblant de calme :

" -Pourquoi tu me demande ça ?!

Et bien ton père en avait. Et je ne suis pas sotte pour ne pas deviné de quoi retournai votre discussion à l'instant. Je me suis dit que tu avais peut-être des soucis à ... "satisfaire" certains besoin de ton compagnon."

Si il pouvait le visage de Mathéo prendrai encore une teinte mais là il est au maximum c'est à dire cramoisis. J'essaie de retrouver un peu mon calme.

" -Ah ... Eum ... Co ... Je ... Tu ... Euh ..."

Elle sirote sa flûte en nous regardant alors que nous sommes mort de honte comme si elle n'était nullement gênée.

" -Je ...

Ne tourne pas autours du pot Philippe. Oui ou non ?

... oui ...

PETRA !!

Maman ! Tu ne va pas en parler à la bonne ?!"

La vieille bonne en question entre dans la pièce avant que j'ai eut le temps de dire ouf.

" -Vous m'avez appeler madame ?

Pétra, avons nous encore une boîte de pilule que prenait monsieur ?

Je pense madame.

Et bien vous chercherez pendant le repas. S'il nous en reste n'ayant pas dépasser la date limite de péremption. Vous disposerez ce que vous trouverez sur le chevet de ces messieurs.

Bien madame."

Mathéo baisse encore la tête ne laissant voir que ses oreilles bien rouge au milieu de ses mèches caramel.

" -Maman je t'assure que ce n'est pas la peine. De toute façon je suis allergique à ce médicament ?

Tu es sûr ? Parce que c'est un générique américain que ton père avait fait spécialement importé.

Quoi ? Mais c'est légal ?

Bien sur que c'est légal. Ce médicament est introuvable en Europe, pas interdit. C'est totalement différent. Une histoire de pharmacopée, de laboratoire et de gros sous. Je te mettrai en relation avec mon ami pharmacien. Il est de bon conseil tu verras.

Ça ira maman mais non merci.

Ne fais pas l'enfant Philippe. Ça ne coûte rien de se faire un peu aidé tant que ça reste discret.

Non vraiment maman je ...

Ne me faite pas un caprice Philippe. Vous avez passez l'âge. Bien Pétra, le repas est-il prêt ?

Si madame veut bien se rendre dans la salle à manger pour souper.

Et bien allons y."

Sur ceux elle pose son verre vide et sort de la pièce. Je laisse aller ma tête en arrière sur le dossier et m'avachis dans l'assise avant de souffler.

" -Putain ... J'ai jamais eu aussi honte."

Mathéo lui marmonne dans sa barbe quelque chose qui ressemble à"l'enterrement de mamie" en boucle. Je me lève accompagné de mon tendre pour suivre Madaame dans le salon ( Oui, j'exagère le A, je me moque d'elle. Et alors ? ). Sur place je retrouve de bonnes vieilles habitudes avec lesquels j'ai grandi : la table mise impeccablement, tout silencieux, tout rutilant, un peu en retrait sur un chariot roulant se trouve la première "étape" du repas. Sur cette dînette se trouve une vasque d'eau chaude avec trois serviettes pour se laver les mains avant de passer à table.Alors que moi je suis comme un poisson dans l'eau derrière maman, je remarque le visage de mon brun qui se décompose à chaque seconde un peu plus. Il n'est décidément pas habitué à cette espèce de train de vie mondain, ça le choque, je le conçois. Je finis de me sécher et viens me coller contre son dos pour le rassuré de ma présence. Il a l'air perdu et paniqué. Mon cœur ... Je lui souffle à l'oreille que tout ira bien.

" -Ça va aller Honey. Ce n'est pas une exécution, on ne te demande pas d'être irréprochable.

Mais si je suis ridicule ? Si je te fais honte devant ta mère ? De quoi j'aurais l'air ?

Tu ne me feras jamais honte, tu auras l'air de quelqu'un de normal dans cette baraque de fou qui fait de son mieux pour comprendre et faire les choses aussi bien qu'il le peut. Tout va bien aller, c'est presque comme à la maison : tu évite de lâcher un rot tonitruant et tout ce passe à merveille.

Arrête de te moquer quand je stresse comme ça. Comme si c'était mon genre en plus.

Je te montrerai pour les détails, ne t'inquiète pas. Ça va bien se passer, tu va voir."

Les assiettes sont placées symétriquement autours du bout de table.Aïe, Mathéo ne sera donc pas à côté mais en face de moi. Je ne peut pas me plaindre de l'agencement, ça se passe toujours comme ça,ça s'est toujours passé comme ça. J'étais en face de mère, elle était à droite de père, ce qui me ramenais à sa gauche soit la place ingrate du derniers, du moins important. Mais que voulez vous,j'étais le fil, je devais respect et obéissance à mes deux parents. Je sort de ma rêverie et montre d'un mouvement de tête derrière quelle chaise mon brun peu se posé. Si il allait à droite de maman celle-ci prendrais la mouche, c'est évident. Évitons donc les incidents diplomatiques. Nous attendons à peine un instant que maman est fini de s'asseoir pour nous même nous posé sur nos chaises. Hou je sent que Honey va avoir des problèmes avec tout ces protocoles sans queue ni tête qui pourtant pour moi coulent de source tant ils sont profondément ancré dans ma culture et mes manières domestiques. Vilaines habitudes, vilains réflexes associé à ces lieux. Je regarde attendrit mon brun qui cherche toutes les manières possible et imaginable de bien se tenir correctement à table, changeant et rechangeant de position avec gêne. Il est adorable quand il est comme ça. Je retient un rire quand il louche sur la vaisselle mise à table. La fameuse mise en table, très classique, est un service rassemblant trois assiettes rondes aux décorations florales bleu ainsi que d'un bol assorti surmontant la pile, un assortiments de trois verres à pieds, trois couteau, trois fourchettes et quatre cuillères argenté décoré des mêmes arabesques de lierres en reliefs, un rond de serviette en fer lui aussi assorti ( avec une serviette blanche, ça va de soit ), pour finir le tout et disposer impeccablement ordonné sur un napperons en croché. Cette mise en forme usuelle n'a qu'un seul gros défaut pour les novices comme mon beau brun : la quantité de couverts et de vaisselle présente en même temps sur la table en début de repas.Je regarde ma mère qui elle regarde mon mari en galère. Elle abuse quand même.

" -Trésor, regarde moi au lieu de louché sur le service.

Darling ...

Panique pas mon ange, c'est juste pour faire jolie. Pétra va venir chercher toutes les assiettes dont tu n'aura pas besoin.

Les couverts aussi ?

Non, les couverts on les laisses. Mais c'est facile, tu prends ceux les plus à l'extérieur à chaque fois. Si tu te trompe ce n'est pas grave. D'accord ?"

Il grogne un peu, des fois je me demande ce qu'il se passe dans sa tête. Pétra arrive comme prévue avec un chariot roulant métallique à plusieurs étages, elle récupères les assiettes pour ne laisser que celle de l'entré, dépose une carafe d'eau en verre au milieu de nous quatre ainsi qu'un plat couvert d'une cloche opaque de métal assortit au service. Service de tout les jours, soit dit en passant.Je suis sur que Honey doit pensé la carafe en cristal ou une bêtise du genre alors que tout et bas de gamme dans le style BCBG. Toujours aucuns son dans la pièce hormis mon brun qui se tortille sur sa chaise, comme d'habitude ici. L'ambiance à table a toujours été et ai toujours bien trop pesante.

Lorsque notre cuisinière soulève la cloche qui couvre l'entré je retombe littéralement en enfance. Dans un flash je me souviens du dernier repas que j'ai passé sur cette table, comment il ne régnait alors que colère et mépris. Et puis je me souviens de repas heureux et agréables où du haut de mes cinq ans je me hissait sur ma chaise avec un grand sourire car on m'avait annoncer un plat que j'aimais ou parce que j'étais fier de monter ma nouvelle bonne note. Il y avait aussi les formidable goûté d'anniversaire où j'étais gâté pourri comme un petit prince en bout de table face à un énorme gâteau pâtissier, couvert de cadeaux. Je me rappelle de réveillons très banaux, plus sobre que des fêtes Bavaroises ordinaires et méconnu. Et tout ces repas quotidien, tout simplement, qui pendant des années ça avait été mon moments préféré de la journée car je pouvais y être avec mes deux parents, en même temps ( eux qui n'étais presque jamais dans la même pièce ), je pouvais leur parler, ils avaient du temps pour moi. Je me remémore de n'avoir jamais autant souris ailleurs dans la maison qu'à cette table. Le dîner passa sans qu'il y parut.


Il est minuit passé quand je m'écroule dans les draps de ma chambre d'ado. Ça fait bizarre de dormir ici après tant d'années. Vraiment bizarre. Mon tendre revient de la douche dans un nuage de vapeur. Il est fou de prendre des douches si chaudes. En silence il se sèche encore un peu les cheveux tout en regardant notre bébé dormir. Je m'appuie sur mes coudes pour les mieux regardé :

" -Et ben Darling, ça se passe toujours comme ça les repas ? C'est toujours aussi long ? C'était interminable. Pfiou. Il y avait un de ces blanc tenace. Elle est pas bavarde ta mère. Tu trouve pas qu'il fait trop chaud ? Le petit va attraper mal.

Tu veut ouvrir la fenêtre ?

T'es sûr ? Je sais pas trop, avec les moustiques ...

Il y a une moustiquaire."

Il ouvre donc la fenêtre par laquelle j'ai filé hors de la maison. Ça date tellement, c'est un sacré souvenir. Sauté du premier étage... On en fait des conneries à 17 piges, j'aurais put me casser les jambes. Mais je ne regrette pas, j'ai bien fait. Je n'aurais pas supporter de continuer de vivre dans la même maison que père, il y aura eut un mort à tout les coups. Le vent tiède des nuit d'été entre et rafraîchit d'un coup l'air un peu lourd de la pièce. Foutu réchauffement climatique, quand j'étais petit il n'y avait pas besoin d'ouvrir en été, on aurait fait rentrer le froid humide chargé de bourrasques pluvieuses. Mais non, on à beau être en Allemagne l'air extérieur est doux et agréable. Mathéo réajuste la couverture fine qui couvre Sacha.


D'un coup il se détourne du berceau et me regarde droit dans les yeux,ses iris brillant d'une lueur malsaine, folle et sauvage. En un instant il jette au loin la serviette qui lui couvrait les épaules pour se jeter sur moi avec l'agilité d'un fauve. J'écarquille les yeux, ne comprenant pas ce qui vient de me sauter dessus tout d'un coup ni pourquoi. J'ai à peine le temps de réaliser ma surprise que Mathéo, dans son accès de folie bestiale, s'empare avec fougue de mes lèvres, vient en forcé la barrière de sa langue et dans une urgence cuisante m'embrasse avec frénésie, ses mains humides écrasant mes côtés de mon visage stupéfait. J'aimerais bien lui demander ce qui lui prends mais j'ai comme qui direz les lèvres et la langue occupé à d'autres affaires par la force des choses.J'essaie gentiment de me dégager de son intrusions empressé et fulgurante parce que mine de rien il commence à me faire flipper. En plus ce baisé n'est pas agréable : tout et trop brusque, trop violent, sans aucun sentiments, ça m' écœure et me dégoutte. Ça me rappelle que j'embrasse un homme, qu'il a sa bave qui va dans ma bouche, je trouve ça dégueulasse alors qu'en d'autres circonstances, avec un baisé amoureux j'aurais adoré tout ça, mais la non, là c'est juste animal, primaire et sale. Je le repousse plus vivement, j'aime l'embrassé mais pas comme ça, je veut qu'il arrête! Plus je le pousse pour qu'il s'éloigne, plus il plaque son corps au mien, plus il m'écrase, plus il tente de me possédé comme un dément. C'est effréné, ça ne semble pas vouloir s'arrêter, s'en est presque terrifiant. A chaque fois qu'il s'éloigne pendant une fraction de seconde j'ai l'espoir que cette expériences déplaisante se termine mais en réalité il reprends juste une énorme goulée d'air avant de fondre de nouveau sur moi sans me laisse le temps. Il se frotte lascivement à moi, complètement allongé sur mon corps avec dans son caleçon et tout contre ma propre intimité sa formidable érection que je peut sentir malgré les épaisseur de tissus. Je commence à avoir la tête qui tourne : c'est quand même mon amant et mon cerveau envoie à tout mon corps que j'ai une furieuse envie de lui faire l'amour mais rien ne répond et ça me déboussole encore plus. J'essaie de m'éloigner, il me fait peur,ce n'est pas lui, ce n'est qu'un animal. Qu'est-ce-qu'il lui prend ?Je commence à paniquer, un peu. Je croit enfin l'être fait comprendre, que tout va cesser quand il s'éloigne définitivement de mes lèvres rougit par son traitement brutale mais pas du tout. Au contraire je retient un glapissement apeuré quand avec sa respiration hachée et erratique, avec son souffle rauque et entrecoupé, avec ses mains dont les ongles me griffent la peau des flan, il tente de m'arracher mon pantalon de pyjama dans des mouvement déchaîné, saccadé et incohérent. 

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