Il se saisit de mon épaule et après une hésitation encercle ses bras autour de moi.

« -pardonne moi, je ne le pensais pas. »

C'est moi qui suis désolé, tellement désolé ...

« -tu n'es pas mauvais, au contraire tu es quelqu'un de droit. Je te demande de m'excuser pour tout ce que je t'ai dit : c'est faux,et je le sais. Je sais que tu ne posera jamais la main sur moi. Jet'aime. »

Rien n'aurait put me faire aussi plaisir et mal à la fois, je retient mes larmes alors qu'il me caresse les cheveux. En réponse je le sert dans mes bras à la taille, fermement. Maintenant que va-t-il se passer pour nous deux ? Je regarde Sacha qui, chose incroyable,s'est assis pour jouer dans l'herbe. Mathéo va s'asseoir sur un banc,je le rejoins et nous l'observons un moment en silence.

« -Darling ...

Tu sais, j'étais sérieux quand j'ai dit que je n'irai plus aux réunions de famille.

Je sais. »

Sacha arracha le gazon autour de lui dans ce qui semblait être une guerre nucléaire imaginaire.

« -J'ai eut tord. J'ai été trop loin avec toi. Je suis désolé.J'abuse de tout ce que j'ai, pardonne moi.

C'est rien, fit je en lui frottant la tête, emmêlant ses cheveux. Comme ça on est deux. »

Du coin de l'œil je l'ai vu sourire alors j'ai souris aussi.

« -On ira plus.

Hein ?

Non, c'est pas la peine, t'a raison. On iras plus. Au fond j'ai pas grand chose à voir avec ces gens là, hormis mes parents, mon frère et Dilane, personne d'autre. Il n'y a plus que l'habitude qui m'oblige à aller là bas. On ira plus ...

Mat' ...

Mais juste une dernière fois, s'il te plait. On peut y retourner pour terminé tout ça ?

Je voudrais bien mais je ne vois pas comment je pourrais retourner là bas.

Je leur expliquerais, je trouverai une excuse, tu n'aura pas à demander pardon. Je vais me débrouiller et toi tu pourra te poser dans un coin, je ferais en sorte qu'on te laisse tranquille. Ca ira ? Ça te va ? On peut y retourner ?

... Cinq minutes. Je profite du paysage. 

Sacha s'était remit à gargoter de sa voix infantile. Au bout d'un moment de silence, une minute peut-être deux, j'ai osé demander.

« -Dit moi que tu m'aime.

Philippe, m'appela il pour que je me tourne vers lui. Je t'aime.

Moi aussi ... Tu trouve que je ressemble à mon père ?

Non. Je ne le connaissais pas, je ne sais pas ce qu'il a été. Mais je sais que tu n'es pas comme lui.

Comment tu peut savoir ?

Je te connais bien toi. »

Je l'ai senti glissé son derrière sur le banc pour effacer la distance entre nous, puis poser sa tête sur mon épaule. J'ai mis ma main sur la sienne et j'ai senti son alliance, alors moi aussi je me suis appuyé contre lui. Sacha jouait toujours.

Mathéo emmêla nos doigts.

« -Tu faisais quoi à son âge ?

Et toi ?

Je jouais avec mon frère. Je l'imitais tout le temps, je voulais être comme lui.

Moi je faisais de la gymnastique jeunesse. Je faisais de la musique aussi, du piano et du violon. Mais j'ai très vite arrêter après mon entré à l'école pour le sport, trop tôt pour avoir vraiment sût en faire.

Ton père ?

C'est lui qui m'a fait arrêter, c'est ma mère qui jouait de la musique, lui c'était le sport. Il a gagné, il avait l'autorité. Je me souviens, avec ma mère on faisait du quatre mains dans le salon ... C'est des vieux souvenirs.

On y va ?

Ouais. »

Il se lève et m'entraîner avec lui en me tenant la main.

Convaincre Darling de revenir avec moi n'a pas été facile. Je sais que j'ai été trop loin, que je lui en demande toujours trop. C'est pas une machine. On l'oublis trop vite avec cette carapace et cette force,cet aspect fier, mais il est fragile au fond. Excusez son attitude n'a pas non plus été évident mais un peu d'enrobage, un soupçon de mensonge honteux, et la bouille adorable de mon trésor on permis de faire passé la pilule. Décidément cet idiot ne rends pas l'existence facile. Ni la mienne ni la sienne. Quand je le regarde il y a toujours des difficulté à savoir ce à quoi il pense.Heureusement que notre fil lui change les idées, quelles qu'elles soit, il lui vide la tête. Je ne supporterais pas qu'il replonge dans les travers d'il y a trois ans. Pour détendre l'atmosphère quelqu'un propose des jeux. Comme toujours on bataille entre dance et karaoké sur l'écran de salon. Dans la famille ce sont les seuls jeux qui plaisent à tous et que chacun a chez soit. Les enfants choisissent de faire de la chanson, rapidement lassé par la danse.

« -Papa ! Moi ne veut chanter comme les grands !

Bien sûr mon trésor, allez vient. On va leur demander. »

Je soulève le petit bout et essaye de lui faire une place parmi les pré-ados et autres jeunes gens qui monopolisent le micro.

« -Les grands, vous faite une place à Sacha s'il vous plaît.

Mais il est trop petit ! Y sait pas faire, il va cracher dans le micro c'est chiant et dégeux !

Ouais et puis c'est pas son tour, y a moi d'abord et ensuite c'est Mathilde.

Juste une fois, je le remmène juste après et le l'occuperai. Il vous laissera tranquille toute la journée.

Non ...

Je vous préviens, je peut le laisser là et vous vous débrouiller. Mais si vous lui dites non alors que je lui ait dit oui c'est à vos risques et périls. Moi si vous refusez qu'il joue je vais le laisser s'occuper comme il veut cet après-midi et il pourrait rester avec vous toute la journée. C'est un hyper actif et il a le caractère de Philippe, vous êtes prévenu. »

Ils râlent mais me donne le micro. Victoire ! Le caractère de Darling ça marche toujours. Je tends l'appareil à mon fil tout sourire.

« -Quelle chanson tu veux faire ?

C'elle na ! »

Je souris : c'est un tube de pop-rock récent et très populaire du même style que Indochine, Kyo ou Mika. Sacha et moi avons les mêmes goûts musicaux. Il faut dire qu'on les partages depuis presque quatre ans, avant sa naissance. Je le corrige pour qu'il tienne le micro bien en face :

« -Chante bien dans le micro trésor, sinon ça ne marche pas.

Voui !

Tu veux que je te le tienne ?

NON ! Tout seul.

D'accord, d'accord. »

Je lance la musique et retourne m'asseoir à côté de mon époux aux mèches blondes. Ni lui ni moi ni personne ne pouvait s'attendre à ce qui se passerais.

Si personne n'y prenait attention au début hormis les autres enfants et Mathéo rapidement le regards sidéré de mon brun attira mon attention vers Sacha. Après moi, regards après regards, tous se tournèrent vers lui. Il ne chantait pas aussi fort que la musique de fond si bien qu'on l'entendais à peine dans le bruit ambiant, on ne pouvais se fier qu'au compteur de point. Or ce dernier défilait à une vitesse vertigineuse, il s'emballait et ne semblait pas vouloirs'arrêter de monter. 1000, 2000, 3000, record sur ce morceau battu,puis pulvérisé, meilleur score... Le silence se fit. Sacha ne chantait pas bien : c'était du yaourt et tout juste dans le rythme seulement il chantait parfaitement juste. A la bonne hauteur,à la note près. Je suis resté scotché à mon siège, et avec moi tout le monde aussi je crois. Il n'a que trois ans !

« -DADDY regade ! J'a gagner ! »

Je regarde le Higt score à l'écran : 4683 points sur les 5000 possible. Je regarde mon mari qui récupère le petit. Certains sont passé à autre chose, d'autre n'en reviennent toujours pas, moi le premier. J'essaie de comprendre ce qu'il vient de se passé.

« -Tu l'as déjà entendu faire ça ?!

Baaaah ... Oui, répond il surpris lui-même après un moment de réflexion. Enfin ... Quand on chante tous les deux j'entendais qu'il était dans le ton mais ... pas à ce point là. Je me rendais pas compte.

Mais il fait ça depuis combien de temps ?

J'en sais rien. Puisque je te dis que je n'avais pas remarquer. Ça ne me paraissait pas être un truc comme ça, il avait jamais les bonnes paroles. Et puis des enfants qui fait un bon score à Just Song il doit y en avoir des tas.

Mat', il a trois ans, intervient Dilane. Je peut te dire que même les adultes vachement bon font rarement des score comme ça. J'en crois pas mes yeux. »

Pris d'un violent accès de curiosité je soulève Sacha dans mes bras. J'aimerais que lui me parle de tout ça, il doit bien savoir.

« -Sacha, tu as fait un très très gros record mon grand. Daddy est très fier de toi. Tu chante souvent comme ça ?

Mmm-hmm, hoche-t-il vivement de la tête. Moi j'aime beaucoup chanter, alors je chante tous les jours et des fois avec papa. Tu sais papa y met la musique à la télé le matin, c'est moi qui veut, et puis on danse et on chante tout nez deux quand tu travail. Moi j'aime bien. Quand y n'y a tout plein de chanson plein plein le 5 antes top du matin je dessine et je chanter avec même temps. J'essaye de faire tout pareil le monsieur ou la dame, et des fois, des fois je n'y arrive la voix des gens bien bien la faire ! Et puis c'est rigolo par que faire des bruit tout pareil et bas on confondre après alors que c'est moi et pas la télé. Des fois dans la télé y a des jolies photo et des belles images avec plein de couleurs et de montagnes et de mer et de arbres et de trucs et de ça, tu vois, alors je les dessines sur mes feuilles avec mes feutre quand je suis devant la télé et ...

J'ai compris mon grand, j'ai compris. »

Je l'embrasse sur le front sans avoir réussi à assimilé grand chose de son discourt embrouillé et sorti à vitesse grand V. Ma seule déduction de ce blabla : il chante effectivement souvent.Encore une fois il retourne jouer au pas de course, échappant à notre vigilance comme il le fait si bien. Tout comme ce sur quoi nous venions de tomber par hasard nous avais échapper, et nous échappait encore.

2 Septembre 2020.

Très,beaucoup trop tôt le matin.

« -PAPA !! PAPA DEBOUT !! DADDY !! DADDYYYYY !! PAPA DADDY ALLEZ DEBOUT !! LÈVE VOUS !! DEBOUT DEBOUT DEBOUT DEBOUT !! DEBOUT ! DEBOUT !! C'EST LA RENTRER DE L'ECOLE !! »

Je grogne alors que Sacha continue de hurler en me sautant sur le dos avec de violent coup de genoux dans les côtes. Très agréable ...Il continue de secouer tout le monde pour nous réveiller jusqu'à ce que j'esquisse un mouvement assommé vers mon réveil qui,contrairement à ce que j'aurais aimer, l'incite à crier plus fort.Bon sang il est six heure du matin ... Je pousse un soupir en retombant le nez dans les draps.

« -Sacha tait toi avant de réveiller ton père, grognait-je en germain d'une voix ensommeillé. Il est six heure du mat', retourne te coucher c'est beaucoup trop tôt.

Mais c'est la rentré de l'école.

On a le temps crapaud. Je te promet qu'on sera pas en retard. File dans le salon, et en silence. J'arrive. »

Il disparaît aussi sec en hurlant surexcité. Je retourne sous la couette encore groggy. Ce gosse me tuera. Mathéo bouge aussi, les yeux entre-ouvert et tout ensommeillés. Je rabat la couverture sur son dos dénudé et lui caresse tendrement la joue du revers de la main. On se sourit bêtement, tous les deux en tenu d'Adam. Hier soir on a fait l'amour -deux fois- et c'était plutôt intense alors franchement j'aurais apprécier dormir encore un peu ce matin. Je prends my sweet Honey dans mes bras pour le tirer à moi dans un langoureux baisé du matin.

« -Bonjour Darling.

Bonjour Honey ...

Bien dormi.

Comme un bébé jusqu'à ce que ton fil infernal rapplique. Et toi ? Ça va ?

Tu aimerais que je te dise que j'ai mal aux fesses et que je ne peut plus m'asseoir, hein ? M'embrasse-t-il dans un sourire malicieux.

Mmmm ... ouais.

Alors c'est vrai, et je ne plaisante pas. Fait-il en riant, me prouvant le contraire.

Je sais pas si tu as entendu mais c'est la rentré aujourd'hui.

Je sais ... On nous l'a suffisamment rabâcher hier ... Bon j'y vais. »

Il essaie de m'échapper mais je le retient.

« -Où tu crois aller ? Reste là.

Très bien, c'est toi qui prépare Sacha et le petit déjeuner.

Pas de problème.

Bien sûr. Dans tes rêves. Attrape moi plutôt un caleçon propre au lieu de dire des bêtises. Et va prendre une douche tu pue la mort.

Toujours aussi agréable le matin mon cœur, l'embrassais-je en m'exécutant.

Va prendre une petite douche s'il te plait mon amour pour te affranchir parce que, tu pue la mort, plaisante-t-il d'une voix toute miel. »

Je bise une dernière fois ses lèvres, sa joue et son front avant de me jeter sur lui et de l'écraser au matelas dans un dernier suçon dans le cou. C'est avec difficulté que je m'arrache à sa présence direction la salle de bain.

Une dizaine de minutes plus tard je retrouve tout le petit monde autours de la table du petit déjeuner, mon monstre le nez dans son bol de chocolat, mon mari dans le sien dans sa tasse. Mon brun s'efforce de garder la créature infernale en pyjama à table pour qu'il finisse sa boisson assis sur une chaise, chose qui n'est pas gagner d'avance.Il était pénible quand on lui a acheté ses fournitures pour la petite section, intenable quand il a choisit son cartable -Marvel évidemment- , et maintenant que c'est le jour J il est juste insupportable. J'avale mon habituelle café serré, je vais en avoir besoin pour l'emmener à l'école celui là. Le temps est passé tellement vite, je ne réalise pas bien. C'est la première rentré de notre bébé, il a déjà trois ans. Il a grandi tellement vite,hier encore c'était une petite crevette ...

« -Tu l'habille ? Je vais me préparer. »

Pas le temps de répondre, il a déjà disparu. Je demande -en Allemand comme chaque fois que nous sommes seulement tous les deux- à mon fil si son père lui a mit des vêtements de côté comme chaque matin.Il s'empresse de me montrer la pile sur le canapé. Une bataille contre un T-shirt plus tard, mon bonhomme est près à partir.Beaucoup trop tôt, comme on s'y attendais.

« -Daddy ! On y va ?!

Dans au moins une heure poussin. Je te met les dessins animé si tu veux ?

Non ! Le top 5 ans !

Je ne sais pas si il a commencer, mais d'accord. »

Mon fil devant la TV ça me laisse le temps de travailler un petit peu sur mon androïde domestique, enfin juste un peu car rapidement un tête blonde arrive dans le labo :

« -Daddy on y va ?!

Pas tout de suite.

Allez on y va !!

Bientôt, attends encore un peu.

JE VEUX Y ALLER !

On ce calme jeune homme, encore vingt minute de patience et on part. Tu attends.

Y aura quoi à l'école ?

La maîtresse qui va t'apprendre plein de chose, et des copains. Il y aura même ta copine Charlotte. Vous pourrez jouer ensemble pendant les récréations.

Y AURA CHARLOTTE ?! Elle va à la n'école ?!

Tous les enfants de ton age vont à l'école.

Alors pourquoi on y va pas ?!

On attends que ce soit l'heure. Encore un tout petit peu.

Sacha ! Appelle soudain la voix de Mathéo depuis le salon.

Tu vois ? On y va.

OUAIS !! »

Arrivé dans l'entré mon brun nous attends avec l'appareil photo.

« -Trésor, vient, on va prendre une photo. Comme ça on se souviendra comment tu es beau pour ta première rentré. Un petit sourire !

CHEEESE !! PAPA !! Prends mon sac ! Regarde mon sac !

Oui il est chouettes.

Tu fait la photo ?! C'est moi qui l'a choisi !

Je sais trésor. »

Mathéo mitraille, le sourire aux lèvres, puis pose enfin son appareil pour dire LA phrase magique :

« -Allez, prends ton manteau, on y va.

OOOOUUUUUAAAAAIIIIS !! »

Mat prends le volant et Sacha reste le visage coller à la vitre tout le long du trajet jusqu'à la petite école maternelle toute proche.Nous sommes encore très en avance mais pour le coup nous ne sommes pas les seuls : il y a déjà pas mal de monde, même beaucoup de monde. Entre les élèves et les parents de l'école élémentaire voisine, et ceux de la maternelle il y a foule. Je ne pensais pas qu'il y avait autant de parents dans le coin, c'est plutôt un hameaux perdu normalement. A l'arrière le blondinet s'agite et se détache,il réclame à descendre et aussitôt le pied à terre se met à courir en cercle autours de la voiture. A peine un peu calmer il nous tire de toutes ses forces par les mains vers le portail.

« -ALLEZ !! VITE !! Vous allez pas vite ! On va tout rater !

On te suis, on te suis. »

Je remarque du coin de l'œil que certains parents nous dévisagent. Il y a beaucoup de mamans, un peu moins de papa, alors évidemment deux papa pour un petit garçon surexciter on se fait vite remarquer. Peu importe. Tout à coup mon fil nous lâche et détalle : il a repérer la petite Charlotte et sa mère Annie. Mon brun appréciant la femme il s'empresse de les rejoindre. Je reste en retrait poli,parler de potin n'est pas mon truc. Je préfère garder un œil sur les deux amis de la crèche avant qu'il ne nous fassent une des bêtises dont ils ont le secret quand ils sont ensemble.

« -Tu inquiète pas, rassure-t-il sa camarade en la tenant par la main.Moi je suis là. Et j'ai même pas peur. »

Ce qui ne semble pas être le cas de tout le monde. Ils sont adorable tous les deux, vraiment trop mignon. Visiblement trop occupé à se rassurer mutuellement pour penser à faire les quatre cents coup je me ré-intéresse à la discutions des adultes.

« -Au fait Mathéo, tu compte rester ou partir tout de suite ?

Je veux juste rencontrer la maîtresse et voir si ça se passe bien avec Sacha. Ensuite on rentrera, Philippe et moi on a pas mal de retard.

Papa ? Tu t'en va ?

Oui, il s'accroupi à sa hauteur et lui caresse la joue. Ça ira ?

Tu reste pas ? Tu laisse je tout seul ?

Tu n'es pas tout seul trésor. Il y a Charlotte, et tous les autres enfants qui seront dans votre classe. En plus la maîtresse vous fera faire pleins de choses nouvelles, tu ne va pas t'ennuyer. Tu verra on sera revenu avant que tu ai eut le temps de dire ouf.

Ouf ... souffle-t-il d'une petite voix inquiète.

Un petit peu plus longtemps que ça bouchon, rit-il en lui embrassant le front. Daddy et papa doivent rentrer travailler à la maison.

Mais moi je veut rester avec toi.

Tu va te faire pleins de copain pour jouer. C'est comme à la crèche.

Non. A la crèche tu reste.

Des fois je m'en vais, tu te souviens ? Mmm ? Et quand je revient tu t'es bien amusé. Ce sera tout pareil.

Tu promet ? Pareil pareil ?

Tout pareil, sourit mon brun en l'embrassant. Allez vient, on va voir sur le tableau dans quelle classe tu es. »

Il murmure un petit « Accord », soudainement beaucoup moins confiant, glissant sa petite main dans celle de son papa, il se réfugie contre sa jambe et marche coller à lui en me tendant l'autre. Je la lui serre doucement, pour le réconforter. Mon petit prince ... Sur le panneau d'affichage, entre les parents pressé, on obtient le nom de la maîtresse et le point de rendez-vous des petites sections pour aller en classe. J'essaie de convaincre mon garçon de nous lâcher pour aller se mêler aux entres enfants qui bavardent. Devant sa réticence inhabituelle je décide d'agir et le prends dans mes bras pour nous isoler, juste le temps de parler un peu, avant que madame Chanzy arrive.

« -Dit, qu'est ce qu'il se passe petit monstre ?

Je veux pas aller tout seul à la n'école. Tu peut rester daddy ?

Mais je dois finir le super robot. Tu ne veux pas qu'il soit terminer ? Il lui manque encore ses jambes ...

Si ! Il ira vite ?

Un peu. C'est un super robot.

Super robot !

Oui. Et papa lui aussi doit rentrer, pour m'aider et faire ses exercices. Sinon tu sais qu'il n'arrivera plus du tout à lire. Ça le rendrais triste.

Oui mais ...

Si tu va à l'école tu va apprendre à lire toi aussi. Et quand on rentrera à la maison pour le goûter tu pourra apprendre à lire et écrire à papa. Qu'est ce que tu en dis ?

OUAIS ! Je pourra vraiment montrer à papa ?

Oui. C'est pour ça que tu dois aller à l'école, pour savoir plein de choses et ensuite apprendre comment on fait à papa.

Mais papa y peut venir à l'école. Comme ça il apprendre avec moi.

Mais si il fait ça, il ne sera pas à la maison. Et donc il ne pourra plus faire de gâteau pour le goûter.

Oh non !

Tu crois que tu va y arriver tout seul champion ? A aller à l'école comme un grand ?

... je crois.

Tu verra, on reviendra très très vite. Je te le promet. Et puis ... C'est un secret mais ... Je crois que Grex s'est cacher dans ton sac. Tu pourra le surveiller pour moi ?

Vrai ?!

Oui. Vous faites pas de bêtises tous les deux, hein. Et tu le surveille qu'il ne se perde pas. Alors ?

Ça ira .... Je suis grand ! J'ai pas besoin de toi et de papa ou de mes doudous ! Je peut y arriver tout seul !

J'en suis persuadé. Allez file, va te mettre en rang avec les autres, ça a déjà sonner. »

Il fait d'abord deux pas hésitant vers le groupe de petit avant de se retourner vers moi.

« -T'es un champion, go. »

C'était le dernier coup de pouce que je pouvais lui donner et dont il avait besoin pour détaller prendre la main de Charlotte. J'ai droit avant son départ en trombe, à un grand sourire. La maîtresse commence à parler :

« -Bonjour les enfants, et les papas/mamans. Alors je vais vous expliquer quelques règles : quand on entends la sonnerie de tout à l'heure, vous venez vous ranger deux par deux contre le mur,ici, devant la porte de notre classe, en vous tenant par la main. Et on fait plus de bruit, on chuchote doucement comme ça, chhhhhhuut... »

De notre position de parents, en retrait, je regarde mon petit loup parler « doucement », oubliant peu à peu notre présence dans la masse de chose à faire et à voir nouvelle qui l'entoure.Les petits entre dans la salle de classe par ordre alphabétique, mme Chanzy en profite pour faire l'appelle et placer tous les enfants sur des îlots de quatre avant de reprendre son discours, les enfants devant leur chaises, les parents au fond de la salle.

« -Alors c'est ici que nous allons faire classe. Chaque fois vous viendrez vous asseoir devant votre chaise et quand je dirais votre prénom vous direz « présent » en levant la main. On va faire pleins de choses tous ensemble. Bien maintenant on dit au revoir au parents. Au revoir papa maman. Ils viendront vous chercher tout à l'heure. Au revoir ! »

Sacha,imitant la maîtresse, nous fait de grands signes. Mouvements auquel répond doucement Mathéo, visiblement un peu affecté, pendant qu'on s'éclipse. Immanquablement le départ de certains provoquent chez les tout petits un torrent de larmes mais la consigne est clair :nous devons partir peut importe les rires ou les pleurs. La maîtresse et son assistante Carla s'en sortirons et arriverons à les calmer.Cela dit le notre ne semble pas plus perturber que ça.