Re-birth
« -MATHÉO !!! NON !! VOUS N'AVIEZ PAS LE DROIT !!! MATHÉO !! MATHÉOOOO !!! NON !! NON !!! »
Ils me tirent hors de la chambre en m'ordonnant de me calmer. Comment le pourrais-je ? Ils viennent de détruire ce qui maintenait l'être de mon cœur en vie. Ils l'ont tuer ! La désespérance me gagne... c'est fini ? Les larmes ruissellent le long de mes joues et se perdent sur le sol. Je cesse de me débattre : c'est trop tard. A ce moment la j'ai l'impression que mon âme est déjà loin,un voile noir s'abat sur moi et me recouvre entièrement. Je commence à marmonner d'une vois basse et monocorde.
« -Pourquoi ... Il ne méritait pas ça ... Qu'est ce qu'il vous avait fait ?
Monsieur Douhet !? Monsieur Douhet !! Restez avec nous !
Mais qu'est-ce que nous vous avions fait pour mériter ça ?
Vous ne comprenez pas ! Il faut que je vous dise que ...
C'est parce que nous étions tous les deux des hommes ?! Parce que nous étions trop différents ?! Pourquoi ?!
Mais Monsieur Douhet regarder enfin ! Il respire sans machine ! Mathéo Jourdan est entrée en phase de réveille !
A l'instant ou il a dit ça j'ai exploser de joie, du moins j'ai faillit car dés qu'il a vus un sourire naître sur mon visage le docteur s'est empresser de détruire ce que je venais de ressentir en nous convoquant, moi et sa famille, dans son bureau.
« -Bien sur c'est une bonne nouvelles qui est encourageante pour l'avenir cependant ce que nous appelons phase de réveille est en réalité un coma léger. J'ai bien dit un coma. Qui plus est Mathéo peu très bien replonger et retomber en coma profond à tout moment et ne jamais en sortir. C'est juste un état intermédiaire entre le réveille et le coma, son état peu aller en s'améliorant comme en empirant. Si jamais, SI jamais, il venais à se réveiller alors nous pourrions voir quels séquelles le touchent. Je finirais par un dernier point, le coma léger est stationnaire donc il peut durer un jour, un mois, des années, on ne peut pas prévoir.Mais pour parler de manière positive vous pourrez très bientôt constater ses progrès puisqu'il va commencer à bouger légèrement durant ses périodes de ''rêves'' et de sommeil.
Voilà c'est tout pour l'état de Mathéo, des question ? »
Je m'en fichais de ces questions à la noix ! Tout ce que je savais c'est que Mathéo était en bonne voix ! Je voulais lui parler,je voulais le voir, je voulais faire tout ce qui était possible mais je ne pouvais qu'attendre et prier à côté de son lit, seulement ça. Après l'entrevue du médecin je me suis ruer vers sa chambre.Et j'ai été profondément déçu : rien n'avais changer. Il avait toujours le teins pâle et les lèvres bleutées, il ne bougeait toujours pas. Les améliorations dont parlais le doc' je ne les voyais pas, il n'y en avait pas.
Je suis rester avec lui, longtemps, mais j'ai dû rentrer chez moi. Je déteste les faux espoirs, les illusions. Je ne pouvais plus ... Alors je suis venus tous les jours. Qu'importe Thomas, qu'importe Jean, qu'importes les infirmières, qu'importe les langues de vipères.
« -Hurm hurm.
Oh ... pardon.
Ça ne te gène pas d'embrasser mon fil dans le coma toi !
C'est que ... je ...
Non, c'est bon, j'ai renoncer. Je vois bien que rien ne te fera changer d'avis. A vrai dire j'ai longtemps crût que tu te lasserais mais il faut constater que non ... J'ai finis par accepter son homosexualité tu sais, il y a un moment déjà seulement ... Je n'ai pas été tendre avec lui, je ne me suis pas comporter comme je l'aurais dû. J'ai été trop stricte et j'en ai trop attendus. Tu mérite plus que moi ta place dans cette chambre Philippe.
Ne dites pas ça, Mathéo tient beaucoup à vous.
Merci ... Il est désirer. Je ne le lui ai pas assez dit mais il était ardemment désirer. C'est pour ça que j'ai été si sévère : je voulais le meilleure et j'ai crût que le fait d'aimer les hommes lui causerais du tord. C'est moi qui était dans le faux ... Prend soin de lui s'il te plaît. Vous aussi si vous avez des enfants vous comprendrez ce que c'est de craindre qu'ils ne soient pas parfait. J'en ai trop attendus des miens et ils se sont éloigner de moi ... Je n'ai pas été un bon père.
C'est faux, vous avez beaucoup fait pour lui et je suis sur qu'il le sait. Je ... Je suis mal placer pour parler mais ... Vous devriez faire plus de choses avec lui lorsqu'il aurait ouvert les yeux. La famille compte beaucoup pour lui ...
Merci mon grand. Toi aussi tu sais, tu comptais énormément pour lui, même lorsque vous aviez rompus. »
Jean a changé ou alors c'est moi qui découvre enfin une autre partie de lui, plus douce et plus paternelle. Lui qui étais un maris limite macho je le trouve soudain beaucoup moins extrême, plus tolérant que moi à une époque. Je m'en veut d'avoir pensé du mal de cette hommes plusieurs fois : il faisait de son mieux. Son fil ne devrais pas lui en vouloir à se point là. J'espère que quand il se réveilleras les choses s'amélioreront entre eux.
Mathéo apparaît, entraver par une chaîne énorme et inconscient. Je tente de retirer la chaîne mais elle se change en un énorme serpent !Je déteste les serpents ! J'hésite un moment avant de lui frapper le crâne mais le monstre tente de me mordre et je me jette en arrière. Il faut que je fasse quelque chose ! Il ressert ses anneaux énorme autours de sa proie et l'étrangle dans un étaux gigantesque. Je blêmis en voyant son visage disparaître sous la masse écailleuse.
TULULUTULULU TULULU TULULU Clic !!
Putain... Qui est ce qui peut bien m'appeler à 2h du mat un dimanche !? Vous faites chier ... je lis 17 Avril écrit sur mon portable quand je le porte à l'oreille.
« -Allô ... »
Mon ton énerver, à un cheveux de tout envoyer bouler, semble perturber un instant mon interlocuteur qui, au bout d'un instant de silence infernale, répond enfin.
« -Philippe ?! C'est Marthe, on est à l'hôpital : c'est Mathéo ... »
Dans ma tête ça ne fait qu'un tour, les choses se mélangent entre cauchemars et réalité, la fatigue me pèse mais l'adrénaline prend le dessus. QUOI !!? Mort ?
« -... il s'est réveiller. Allô ? Philippe ? Tu es la ?Philippe ? Bon bah je raccroche, dépêche toi. »
Ça fait un moment déjà que j'ai enfiler mes affaires de la veille et que je me suis jeter sur mes clefs de voiture. Je ne suis plus au téléphone mais déjà dans ma voiture, l'oubliant au passage sur mon lit. Je pousse à fond sur le moteur de ma Volkswagen, passant outre le code de la route. Il est vraiment réveiller ? Je me gare en catastrophe sur le parking de la clinique et me précipite dans la chambre. Au moment ou je surgis le médecin finis sa première auscultation. Marthe pleure de joie dans les bras de son maris et Thomas ... Thomas me pousse pour entrer et s'installe à côté de lui en remerciant tout ce qui peut l'être.
« -Restez concentrer monsieur Jourdan. Vous aurez tout le temps de parler à votre famille plus tard. Revenons à nos questions, une dernière de mathématiques : racine carré de 25 ?
5
Parfait. Quel jour sommes nous ?
Aucune idée ...
Ce n'est pas grave, c'est normal que vous soyez un peu déboussoler. Sortez la pointe de se stylo ... Bien.
J'ai mal à la tête ...
C'est normal, c'est une migraine ne vous en faites pas ça va passer avec le temps. C'est désagréable mais bénin. Continuons : qui êtes-vous ?
Mathéo Jourdan.
Plus précisément ?
Le fil par adoption de Marthe et Jean Jourdan qui sont là et le frère de Thomas Jourdan qui est ici aussi.
Continuez.
J'ai 29 ans.
30 maintenant d'après ce que nous savons. Vous pouvez en déduire une date ?
Le 12 Mars est passé et ... on doit être en ... 2016.
C'est bien. Le dernier homme qui est entré, qui est-ce ?
Philippe Douhet ... mon ex ... »
Au moment ou il prononce ces mots je me liquéfie. Je croit que je perçoit un sourire sur le visage de Tom mais je n'en suis pas sur.De toute façon ça me fait un choc. Le médecin continus son questionnaire simple et nous laisse avec son patient pour 30 minutes.Ensuite nous devrons partir pour le laisser se reposer :apparemment le coma c'est crevant, un comble. Quand le médecin s'en va je réalise que je suis toujours dans l' encadrement de la porte,je croit que je vais partir aussi. Je n'ai pas ma place dans cette chambre, je ne l'ai jamais eu. Alors qu'il enlaçait sa mère, son frère et son père il remarque que je part.
« -Philippe ! Attend ...
Je ... Tu vas bien. Rétablis toi vite.
Où tu vas ?
Je ... je ne vais pas vous déranger, je rentre chez moi.
... Tu es venus souvent ?
Pas tant que ça ... »
Et la Marthe s'en mêle, pourquoi a elle dit ça ?
« Tu veut rire ? Il était la presque tous les jours mon lapin. C'est le seul qui n'a pas douter un seul instant que tu te réveillerais,celui qui t'a le plus attendus.
- Je ... Vous exagérez Marthe.
Pourquoi tu réagit comme ça Philippe ? Tu as payer tous les frais d'hospitalisation alors pourquoi maintenant qu'il est réveiller tu t'enfuis ? Demanda elle.
JE NE M'ENFUIS PAS !! Je ... Ce n'est pas vrai ... J'étais la une fois de temps en temps ... Je n'ai pas fait grand chose. Au revoir.
Phil ... attend, M'appelle il.
Quoi ?
Merci.
Merci pour quoi ?
Je ... j'ai fais un rêve. J'ai rêver que tu étais la et que tu m'appelais, tu me disais de me battre et de me lever. Alors je l'ai fait ... Merci. »
Pourquoi tu dis ça ? Moi qui voulais avoir l'air viril devant toi, avoir l'air fort pour que tu puisse tourner la page sans problème si tu le voulais. Je pleure, je pleur parce qu'il s'est souvenu de moi, de ma tentative désespéré d'établir ce contacte pendant le coma, il s'est souvenus que je lui avait dit de se relever. Je me retourne et le regarde au travers le filtre de mes larmes.Qu'est-ce-que je dois faire ?
« -Philippe ... Je t'aime encore. »
Je me jette sur lui : la même scène que dans son coma, la même.La même façon de le serrer contre moi, de sentir son parfum de désinfectant, de le poser contre moi comme une petite chose fragile,de le bercer, de l'embrasser encore encore et encore. La même chose.Sauf que cette fois je n'évite pas ses lèvres, je n'évite pas sa langue, parce que je sais qu'il est d'accord donc je lui montre tout ce que j'ai contenus en moi pendant une demi année. Aucune honte,juste la passion, on s'en fou que ses parents nous regardent, le monde entier n'a cas se barrer on s'en fou. On est tous les deux.
On se sépare pour la troisième fois en manque d'oxygène mais le besoin l'un de l'autre nous replonge dans notre échange éternel. Et lorsque enfin nous sommes rassasier je reste son front coller au mien, son visage dans mes mains, nos joues rosies et le souffle haletant. Sans même m'en rendre compte je me suis assis sur le lit et je m'éloigne un peu : ce n'est pas seulement mon moment,c'est aussi celui de ses parent et de son grand frère. Et puis Marthe sourie et pousse un peu son maris :
« -On passera demain. Ne t'en fait pas Mathéo, on se verra plus tard.Allez vient Thomas, on les laisses tous les deux. »
Avant que ce dernier ai put protester ils sortent, les deux hommes râlant sous les déclamations de Marthe. Ils quittent notre chant de vision et nous nous retrouvons les yeux dans les yeux. 6 mois de séparation et rien à se dire, juste à s'embrasser, rien d'autre. Il m'entraîne dans sa chute, à nouveau caler dans ses draps. Je sent ses doigts fin passer sur mon cou, dans mes cheveux, chercher le contacte et moi aussi, je le cherche, je veut qu'il soit réelle. Mes doigts dans ses cheveux joues avec deux trois nœuds, ils sont trop long. Il me câline, m'écrasant contre lui. Ma drogue, ma cocaïne, ma came, mon LSD c'est lui : je suis fou.
Lorsqu'on se calment enfin, et seulement a ce moment là, seulement après s'être longtemps regarder il parle.
« -Philippe ... Tu ... Tu m'en veut pas ?
Plus jamais, plus jamais je ne t'en voudrais pour quoi que ce soit. Plus jamais tu ne te séparera de moi, plus jamais.
Tu ... Tu me pardonne ?
Bien sur : tu n'es pas responsable. Je pourrais plus t'en vouloir. Je t'aime. »
On s'embrasse encore, inlassablement, il m'a trop manquer. Et puis d'un coup il s'affaisse à nouveau ! Je panique, les médecins entrent et me rassure :
« -Il est épuisé, c'est juste un malaise. Laissez le se reposer, vous passerez demain pendant ses examens cognitifs. On les feras l'après-midi. »
Je rentre chez moi, pousser par les soignant qui veulent que je parte mais d'un autre côté moi aussi j'ai besoin de sommeil, de beaucoup de sommeil. A peine chez moi je tombe de sommeil : enfin une vrai nuit de repos complet. En ouvrant les yeux sur mon parquet je réalise qu'il est déjà très tard, que la mâtiner s'est enfuis et qu'on m'attend cet après-midi à l'hôpital. Inconsciemment je me dit que ce n'est pas pour voir Mathéo, qu'il n'y a rien de changer dans cette chambre trop blanche.J'ai peur de faire un trop beau rêve. J'arrive sur place et réalise que c'est vrai : qu'il est debout comme hier. Je ne l'assimile réellement que depuis une seconde alors je souris comme un abrutis devant mon Mathéo qui fait des résolutions algébriques.
Le médecin lui demande avec ce même sourire ridicule de dire à quoi il pense quand il voit une grosse tache d'encre verte ou de se servir de tel ou tel objet. Et puis tout d'un coup il sourit beaucoup moins,je n'ai même pas pris gaffe à la questions qu'il lui avait poser :
« -Prenez votre temps.
... Je ... docteur ...
Calmez vous, ce n'est rien. Essayez juste.
... J'y arrive pas.
Vous voulez un modèle ?
... Oui.
Voilà. »
Il écrit le prénom sur l'ardoise puis la retend à Mathéo qui écrit en dessous d'une graphie illisible. Mais il écrivait bien avant !Pourquoi il n'y arrive pas ? Le médecin regarde le gribouillage tremblant et efface le tout.
« -Maintenant essayez sans modèle.
-.......................................... J'y arrive pas. »
Il n'arrive pas à écrire son prénom sans modèle ? Quoi ?C'est quoi cette histoire ? C'est pas normal ! Mon brun semble complètement paniquer, totalement perdus et déboussoler.
« -Restez tranquille monsieur Jourdan. Récitez moi l'alphabet.
A B C D E F G H ...
Parfait, maintenant écrivez le. »
Il bloque un long moment avant de faire un signe négatif de la tête.Qu'est ce qui cloche ? Qu'est-ce-qui ne va pas chez lui ?Une longue série de test plus troublant les uns que les autres s'ensuit et chaque fois Mathéo a des résultats affligeant et étrange.Pourquoi n'arrive il pas a épeler son nom de famille ? A écrire le mien ? Même mon surnom ? Pourquoi ne reconnais il pas son nom ? Pourquoi ne reconnais il pas un M d'un N ?Pourquoi confond il tous les mots ? Plus les exercices passent et plus nous sommes perdus, autant l'un que l'autre.
En définitive le médecin nous donne son explication :
« -Monsieur, comme nous le craignions au vue des résultats de votre IRM, vous avez une lésion irréparable au cerveau. Conformément à nos prévision c'est la zone de la lecture qui est toucher, plus précisément la reconnaissance des caractères.
Je ... Je vais plus pouvoir lire c'est ça ?
Oui, je regrette.
Et mon travaille !?
Ça risque de devenir vraiment très difficile de travailler dans de tels conditions.
Mais je ne veut pas être dépendant !
Vous n'êtes pas dépendant : vous pouvez vivre au quotidien presque comme une personne normale. Vous allez juste avoir besoin d'être un peu plus attentif.
VOUS VOULEZ RIRE ?! Comment va il s'en sortir !? Il pourra rien lire ! Pas ses contrats ! Pas les notices ! Rien !
Il me semble que vous êtes là pour l'aider non ? »
Ce médecin est un enfoirer ! Plutôt que de régler le problème il me sort que je serais la !? Bien sur que je l'aiderais mais je connais mon copain : il va vouloir être capable de se débrouiller. Jamais il ne voudras cesser de travailler. Un coup d'œil vers lui et je remarque que ses mains tremblent. Je pose ma main sur les siennes et il me regarde larmoyant.
« -C'est pas grave darling ... de toute façon on comptais revivre ensemble pas vrai ?
Bien sur mon cœur mais toi tu ...
C'est pas grave je te dit. Le médecin ne peut rien y faire, c'est comme ça.
Vous pouvez vraiment rien faire ?
Je suis désoler, répond il la tête basse, c'est irréversible. »
Un long silence s'en suit pendant que je console mon prince, d'un coup il me repousse en reniflant :
« -Quand est-ce-que je pourrais partir ?
Doucement monsieur, vous n'êtes pas rétablie : il vous faut de la rééducation.
Philippe à du matériel de musculation à la maison.
Quand vous saurez à nouveau marcher vous pourrez sortir.
Si j'y arrive demain je sort demain ?
En théorie, mais je doute que vous y parveniez avant le mois à venir. »
Ses beau yeux brun et ambres brillent d'une lueur de détermination, moi je suis sur qu'il sera dehors dans une semaine. C'est largement le temps de lui raconter le plus important des 5 derniers mois, de préparer la maison pour son retours et de rapatrier chez nous ses affaires qui sont chez ses parents.
« -Ce soir je dors à l'hôpital avec toi.Et quand tu seras dehors tu dors chez moi.
Oui ... »
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