Mon héritage

C'est troublé que j'ai cacher le livre dans les cartons, je suis trop intriguer par ce journal ! Je veut juste en lire un tout petit peu plus ... Mathéo n'en saura rien.

J'ai déjà entamer ( ou plutôt finis ) les premières pages. J'ai découvert l'adolescence de celui que j'aime : comment il avait été amoureux d'un garçon au collège, comment son père avait été dure avec lui. Toutes ses choses vus avec les yeux de l'age ingrat me rende jaloux et nostalgique mais je résiste. Il ne faut pas que je l'interroge, il ne doit pas savoir que je l'ai lus.

Tous les cartons sont bouclés et les gars arrivent bientôt : c'est LE week-end du déménagement. Thomas et Christophe vont nous aider pour les gros meubles et pour aller plus vite. Déjà Mathéo fait les cents pas dans le salon en pestant parce que son frère à un peu de retard. Il stresse pour rien là ... Ce garçon est un concentré d'innocence et de féminité, je me demande pourquoi on à coller cette nature dans un corps masculin de 28 ans. Quand enfin Tom pointe le bout de son nez on a droit à une vrai scène de ménage et Chris les regardent se chamailler en riant. Une minute ... une scène de ménage ça devrait être avec moi les scène de ménage !!Jalousie mal placé ...

Une fois qu'ils sont calmés on commence à charger ma voiture. Thomas montre une nouvelle fois comme il est différent de Mat' : il balance les cartons que celui-ci pose comme des petits êtres fragiles. Indubitablement ça finit en querelle fraternelle :

« -TOM !! C'est fragile !! Tu pourrais faire attention à MES affaires !!

C'est des cartons, ça risque rien.

IL Y A DES TRUCS DANS LES CARTONS !! »

Pff... Je vous jure, ils sont irrattrapable ces deux là. Christophe est obliger de jouer la police alors que moi j'ai une pile de carton dans les bras qui frôle le plafond ( sans me vanter ! Je voit même pas ou je met les pieds ) :

« -Allez arrêtez tout les deux, Tom tu devrais faire attention ce ne sont pas tes affaires et toi Mathéo tu pourrait arrêter de gindre.

C'est lui qui ... proteste mon chéris

Tu te comporte comme une femme, peste Thomas. C'est juste des vêtements ! »

J'aime pas la façon dont tu parle de mon protégé Tom. Un plan diabolique monte en moi en quelques secondes et je lui fait un croche patte habile.

Thomas et son cartons pas fragile font un magnifique looping-vrillé-trébuché avant de finir en plat sur le plancher. Fière de moi et impressionner par la cascade je par dans un grand rire. Mathéo crise et Thomas gronde en frottant son bras endolorit. La scène doit être puéril puisque Chris' qui a tout vu lève les yeux aux ciel. Dans cette ambiance « bonne enfant » limite « garçonnière »on s'en donne à cœur joie pour faire un maximum de bruit avant de partir. C'est vraiment gamin mais qu'est-ce-que c'est drôle.

Quelques heures plus tard tout et charger, tout déplacer et tout décharger.Il est tard, le salon est envahit par les cartons mais on improvisent quand même un apéro :

« -Qu'est-ce-qu'on fête ? Demande Thomas.

Leur vie à deux, répond Chris' sans hésiter.

A notre santé ! Hurle Mathéo qui ne tient pas l'alcool. »

Je sourit, « A nous. » et avale mon verre cul-sec. Les autres font de même avant de nous laissez tout les deux. Désormais seul dans mon salon envahit de carton, en tête à tête, je me rapproche de mon amant. Doucement je pose les verres vides sur la table et le prend par les hanches. Il me regarde avec les joues rosie par l'alcool. Je pose une main sur son front, il est chaud.

« -Tu as un peu de fièvre bébé.

Mais non ...

Allez, va te reposer.

Tu vient.

Je voudrais ranger un peu avant.

Tu pourra faire ça demain !

Parle moins fort il est tard. Allez vient. »

Je le tire par la main mais il résiste. Décidément les gamins c'est pénible. Je le soulève avec le peut de force qu'il me reste et le porte jusque dans notre chambre. Je me met en caleçon ( il fait chaud, caniculaire même en ce mois de Juillet ) et lui demande de se mettre en pyjamas. Mais évidemment l'alcool lui brouille les idée et il râle. Heureusement pour moi il ne tarde pas à capituler et quelques secondes plus tard il dort contre moi. Bizarrement le sommeil ne vient pas alors je descend dans le salon et cherche un carton en particulier. Je ne tarde pas à le trouver, je déchire (trop bruyamment à mon goût ) le scotch et en sort le journal intime de Mathéo.

Je veut juste en lire un tout petit peu ...

« Cher journal, aujourd'hui Philippe m'a dit qu'il m'aimait. J'ai fait le deuil de ma relation avec Tom mais je ne me sent pas vraiment prêt à m'engager. Pourtant je me demande pourquoi j'hésite : Phil est un peu comme Thomas ... en mieux sur certains points. Alors je vais accepter, après tout j'ai quelques sentiments pour lui. Du moins je croit : on m'avait dit que lorsque on a des papillons dans le ventre quand on embrasse c'est signe que c'est LE grand amour. Et quand il m'a embrasser bah ça à trembler comme pas possible dans mon estomac ... Je me lance en espérant que c'était pas le choux bouillis de maman la veille ^^ . »

Il est impressionnant à pouvoir plaisanter même en parlant de ça ...Bon je suis un peu dégoutter qu'il ait autant hésiter alors que pour moi c'était une évidence mais on ne peut pas forcer le cœur des gens. Ce qui compte c'est le présent et là je commence à fatiguer. Discrètement je remballe le cahier dans son carton et je monte me coucher. A l'instant ou je me glisse sous les draps je sent des mains tièdes m'enlacer : Mathéo se colle à moi malgré la chaleur étouffante. Je vais avoir du mal à dormir sous cette température ... C'est moi ou elle monte en flèche ... Ça doit être moi ... J'ai chaud ...

La radio s'allume « Bonjours, vous vous réveillez avec Skyrock,c'est repartit pour 30 minutes de son non stop. Il est 7h30 ... »

Je coupe ma ''nouvelle alarme'' avant qu'elle ne nous sorte un soit disant Tub et avale mes pilules. A côté de moi Mathéo se retourne péniblement, le mal de tête doit le gagner avec son ivresse de la veille. Je prend ma douche et descend.

Arriver au bas des escalier je trébuche sur un carton mal placer et réalise avec désespoir que pour tout ranger on en aura pour un moment. Je lâche un soupire et dégage la voie avant de me diriger vers la cuisine. Je fait couler un café, prépare un chocolat chaud et fait tomber dans un crépitement pénible un Spasfon dans un verre d'eau.

Ça ne tarde pas : comme prévus ( ou presque ) j'entends quelqu'un arpenter l'escalier à pas lourds. Un petit coup de touillette dans le verre d'eau remet le médicaments en suspension,je sais que ça va servir. Un grand bruit suivit d'une injure m'indique que je n'ai pas assez pousser le carton du passage pour monsieur. C'est juste qu'il n'est pas assez frai pour regarder où il va. Mathéo débarque dans le salon comme un zombi et sans un bonjours il engloutit l'anti-douleur. Puis il prend la tasse et va se caler dans le canapé.

Je pousse un « Bonjours ! » relativement fort et irrité. Je m'attendait à mieux ... il marmonne des excuses et un petit « bonjour » écorcher. Ce matin il est pas bien luné, autant le laissez se réveiller progressivement. J'engloutis mon café ; et moi qui espérait redonner son aspect originel à mon salon aujourd'hui : c'est mort. Je sent venir la spirale infernale du bordel ... J'aime pas les emménagements.


Une semaine à passer et mon salon à enfin retrouver son aspect propre,rangé et un peu froid d'homme d'affaire. J'ai rechercher la réaction de Mathéo mais apparemment il n'a pas remarquer que j'avais lus son journal alors tout va bien. Soit dit en passant je ne le trouve plus : preuve qu'il l'a cacher depuis. Nous sommes enfin installer ensemble ... Enfin ... Je ne le réalise que maintenant alors que nous sommes en plein dans un de nos câlin-petit déj' du matin. Mathéo rompt le silence :

« -Qu'est-ce-que tu pense de ma mère ?

Je suis comme tout le monde ... répond-y-je gêner

C'est à dire ?

Je suis pas fan de ma belle-mère.

Elle est gentille pourtant, sourit-il. Comment elle est la tienne ?

De quoi ?

Bah ... Ta mère. »

Je me braque immédiatement : c'est LE sujet qu'on aborde pas avec moi. En voyant que je me bloque il se redresse et pose ça tasse. Il me regarde droit dans les yeux :

« -Alors ?

Je veut pas en parler.

S'il te plaît ...

Non.

Mais j'ai le droit de te connaître !

Pas ça ... »

Je suis désoler mais ça c'est non bébé, jamais tu ne saura qui sont mes parents. Je ne veut pas perdre plus que je n'ai déjà perdus à cause de ça ... Je ne veut pas te perdre toi à cause des erreurs de ma familles. Il a l'ère blesser par mon mutisme mais plutôt que d'abandonner il insiste :

« -J'ai pas le droit à ta confiance c'est ça !? Notre relation ne marche que dans un sens ? Tant que tu as ce que tu veut ça va ?

Bébé ... Je t'aime et c'est pour ça que je peut rien te dire. Tu ne voudrais plus de moi après ...

Tu sais que c'est faux ! Allez ! Parle moi de tes parents ...

Non ... Je regrette mais je ne peut pas ... »

Il fait une moue énervée puis prend un regard malicieux ... Mathéo vient de quitter le salon, il revient quelques instants plus tard avec un objet qui dépasse de la poche. Je n'ai pas le temps de savoir ce que c'est qu'il enlève son T-shirt et se retrouve torse nu. Il sait que la maison est vide à cette heure là ... Je ne me sent pas très bien ...

« -Si tu ne veut pas parler je vais te faire parler. »

Savoie se veut aguicheuse : il essaye clairement de me séduire la. Un sourire monte à mes lèvres malgré moi. Le voir à moitié dénuder me fait de plus en plus d'effet mais je me contient. Et j'ai raison de le faire car il me montre l'objet que contenait sa poche : un taser.

« -Tu va voir, fait il, tu n'aura pas le droit de poser les doigts surmoi tant que tu ne m'aura pas dit ce que je veut savoir. »

Et sur ses mots il fait tomber son pantalon. C'est ça son plan !?Me faire sortir de mes gongs ?

« -Mathéo ... Fait pas l'idiot et ré-habille toi.

Non ...

C'est pas ça qui me fera craquer.

On verra bien. »

Toujours son taser à la main, il baisse un peu son caleçon. J'essaye de cacher de mon mieux le fait que j'ai de plus en plus chaud mais ça ne prend pas.

« -Mathéo ... Remet moi ce pantalon tu es ridicule ... »

Il fait innocemment tombé un stylo qui traînait sur la table et se met à quatre patte pour le ramasser. Son petit jeu est peu être ridicule mais il marche drôlement bien car je commence à me sentir à l'étroit. Je détourne le regard dans l'espoir de glaner quelques minutes. Je n'ai cas m'enfermer dans mon laboratoire ... Au moment ou je fait mine de partir il attrape mon poignet et brandit son jouet électrique menaçant :

« -N'y pense même pas. Tu reste dans le salon. »

Je n'ai pas spécialement envie de me prendre une décharge alors j'obtempère et m'assois dans le fauteuil. Si il ne se passe rien et si je ne craque pas il va vite se lasser.

« -Allez Mathéo ...

Non ... je veut savoir ... »

Ils'avachit sur le canapé cuire et je prend une grande inspiration pour garder mon calme : cet abrutis à délibérément laisser entrevoir sa raie et son derrière. Il reste comme ça plusieurs minutes mais voyant que j'arrive encore à me contenir il change de tactique. Il semble chercher une idée géniale et au moment ou son visage s'éclaire j'ai un mauvais pressentiment. Il part dans la cuisine et revient avec une tablette de chocolat. Il commence à lire :

« -Chocolat noir intense, 85% de cacao, éclats d'amande amer, peu sucré... »

Une minute ... Hey ! C'est mon chocolat ! C'est l'une de MES tablettes ! Je le reconnaît volontiers j'ai un faible pour le chocolat très noir ... Non ... Il n'oserait pas ... Sous mon regard ahurit il s'allonge sur mon canapé et commence à casser des carré de tablettes ( avec les dents évidemment ). Il me regarde espiègle et place les carrer sur son torse dénudé. Je déglutit de manière carrément visible. Sa provocation va trop loin ... Je commence à vraiment avoir du mal à me tenir, je me dandine dans mon fauteuil ... J'ai envie de lui sauter dessus ... et il le vois ...

« -Pas touche ...

Arrête ça tu va tacher mon divan ... C'est du cuire ...

Dépêche toi de parler ça fond ... »

Mes yeux s'attardent malgré moi sur son corps, ses pectoraux à peine visible et ses abdominaux tout juste apparent ... Les carrer de cacao commencent effectivement à fondre lentement sous sa chaleur corporelle ... Ma salivation augmente dangereusement tendis que je vois, impuissant, le chocolat poisseux commencer à couler très lentement le long des lignes de son torse svelte. Il trempe un doigt dans le chocolat moitié solide moitié liquide et l'enfourne dans sa bouche de manière faussement candide. Je le déteste ... J'adore ça... Je le déteste encore plus pour ça ... Je ne tient plus et je me lève, je m'approche de lui ... Je croit que je vais commettre un viol à ce rythme là ... Mon froc est bien trop serrer ...

« -Tu parle d'abord ! »

Je n'y tient plus et m'assoie à même le sol ... J'abdique ...

« -D'accord ... Tu l'aura voulus ... Mes parents sont des néo-nazis ...

QUOI !!? »

Il tente de se redresser pour me regarder dans les yeux mais je lui tourne le dos. Maintenant que je suis lancé je vais tout cracher :

« -Mes arrières grands parents avaient une fille, ma grand-mère qu'ils marièrent à un officier allemand pendant la 2nd guerre Mondiale ... Il était presque un SS ... Ensembles ils eurent plusieurs enfants dont ma mère ... Celle-ci épousa un homme d'extrême droite, mon père, et ensemble, comme le voulait leur éducations, ils se rallièrent aux partit néo nazis ...

Mais c'est improbable !

Tu n'as jamais remarquer que j'avais le type arien ? C'est pas pour rien ...

Non ... C'est pas toi ça ...

Bah si, c'est mes origines ... Moi aussi j'ai été éduquer comme ça ... Dans l'idée que les étrangers étaient des intrus, que j'étais supérieur ... que l'homosexualité était une abomination sans nom passable d'emprisonnement ...

Non ....

Et puis un jours j'ai compris, à force de voir du monde, que ces idée était trop extrêmes ... J'ai haïs mes parents petit à petit ... Dés que j'ai put je me suis émanciper et je n'ai plus voulu entendre parler d'eux ... Au fur et à mesure ma position politique est passer de d'extrême droite à gauche centriste aujourd'hui ... Tu peut ne pas me croire si tu veut ... Tu peut croire que je fait ça pour me moquer des gay ... »

J'étais écœurer de moi même et écœurer de mes origines. Mathéo lui était choquer, il avait porter une main devant sa bouche sous le coup de cette information. Ses yeux reflétait bien le fait qu'il refusait d'y croire ... Il tendit une mains vers moi avant de la retirer ... Il hésita un moment et puis il embrassa mon cou, mais son contacte n'avais plus le même effet. Je le repoussa gentiment.Je voyais bien qu'il essaye de se faire pardonner mais je ne lui en avait jamais voulu pour ça : c'était mon problème, il n'était pas responsable de ça.

« -Je suis désolé, j'ai plus envie. »

Ma voie avait été plus dure que je ne l'aurait voulus mais mon cœur serrer ne me laissait pas m'adoucir. L'amertume envahissait mes veines et me rendait moins doux que je ne voulait l'être.

« -Va prendre une douche s'il te plaît ... »

Encore une fois mon ton était stricte alors que je le voulais apaisant et rassurant. Il allait se sentir responsable de ma mauvaise humeur alors qu'il n'y était pour rien, la faute revenait à ma famille. Je dépose sur sa joue une baiser mais mon attitude bourru n'a pas autant de résulta que prévus. Au moins le message est passé ...Mathéo remonte pour nettoyer son ventre chocolaté et moi je me fait coulé un grand café bien serrer.

Je n'avais jamais parler de ces origines douteuses : qu'en aurait on dit ? Évidemment que je n'était pas comme mes parents, que j'avais abandonner leur mode de pensé archaïque il y a longtemps,mais qui y croirait ? Qui me regarderais autrement que comme un jeune xénophobe ... Personne ... Personne ne voulais parler à un ariens ... Personne ne voulais côtoyer cette jeunesse hitlérienne qui était la descendance d'un esprit tordus.

C'était pour ne pas être juger sur ce que je n'était pas que j'avais fuis mes parents, leurs leçons, leurs discours ... Et malgré moi ça m'avait influencer, conforté dans mon idée de suprématie ... Qu'y pouvais-je ? Ne dit on pas que ce sont les premières années de la vie qui forge l'individu ? Mes premières années à moi je les avait passer sous le joug d'un père stricte et extrême, d'une mère douce mais effacée, loin des autres, au dessus du lot ...

Encore aujourd'hui ... Impossible de se fondre dans la masse, ça m'est presque insupportable. Je dois avoir ma petite bande autours de moi,qui obéit, qui applaudit, qui idolâtre. Tout ceci n'est qu'illusion... Une gorgé de café amer et un soupir las ...

Et maintenant ? Maintenant que Mathéo le sait ? Que fera il ?Fuira il, horrifier ? Restera il malgré le dégoût que je lui inspire ? Je soupire en reposant ma tasse de café refroidit, ça fait longtemps que je n'entend plus l'eau coulé ... Finalement il n'ose même plus me faire face, préférant m'éviter dans ma ...dans notre propre maison.

Ma rage enfouis remonte d'un coup, je frappe le poing sur la table à m'en rougir les phalanges mais ça ne suffit pas. Alors je pousse un cris de haine ! Je hurle à quel points de abord mes parents et cet héritage pesant ! Malgré ma fuite je n'ai pas put m'en défaire, encore aujourd'hui cette chose me pèse et me poursuit.C'est un boulet qui m'empêche d'avancer, bientôt se serra le bloc de ciment qui me noiera dans la houle de reproches et de haine. Je serais bientôt la cible de la population des Alliés, de leurs descendants, car mon patrimoine, mon fardeau, c'est l'Axe, c'est le fascisme, c'est Hitler.

PÈRE ! MÈRE ! JE VOUS DÉTESTE DU PLUS PROFONDE DE MON ETRE ! RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!

Mathéo descend à toute vitesse alors je donne des coups de pieds dans les meubles et que je lance des trucs dans les murs. Ma colère n'arrive pas à tomber alors je la déverse dans le salon.

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