Mathéo est malade
Sauf que contrairement à ce que je pensais ce n'est pas passer, ou alors pas beaucoup. Il est rester dans les toilettes jusqu'aux matin,nauséeux au possible, et a continué de vomir malgré le traitement.Ça à l'ère sérieux alors de retours sur le sol Français,l'avions atterri et nous dans la voiture, je me dépêche de rentrer.Et comme prévus lorsque je me gare la fenêtre est briser et nous ...Ah non, j'ai parler trop vite, on dirais que tout va bien. Je coupe le conteur et mon malade se jette sur les clefs et se précipite à la maison. Je soupir en laissant tomber ma tête sur le volant.Pourvus qu'il arrive au chiottes avant ... J'ai pas envie qu'il me dégueulasse l'entrée. Je prend nos valise ( me voilà charger comme une mule ) et rentre dans notre maison toujours propre et bien ranger. On dirais que de ce côté là on as éviter les deux catastrophes envisageable. Je pose tout dans l'entrée et appelle mon médecin, c'est que ça m'inquiète quand même. Mais comme on est dimanche, évidemment, personne ne répond. I Où sont les docteurs quand on a besoins d'eux ? En vacance !Bah oui ! Suis-je bête ! En week-end aussi !!! Mathéo ressort des toilettes un peu pantelant :
« -T'inquiète darling , ça va. »
C'est pas avec cette tête de déterrer que tu vas me rassurer mon pauvre.Non, je défais les valises et le regarde tourner en rond dans notre salon, complètement malade. Mais ce n'est pas sa santé qui l'inquiète lui :
« -Tu prends rendez vous avec Mme Tardus ?
Notre conseillère ? Pour quoi faire ?
Pour l'adoption idiot, maintenant qu'on as un certificat de mariage elle ne pourras plus dire non. S'il te plaît.
Ça peut attendre Mat'.
Non, ça n'attend pas ! On as déjà trop attendus, ça va encore prendre du retards si on ne s'y met pas tout de suite. Je ne veut pas.
Mathéo ... Je vais prendre rendez vous pour dans une semaine, comme ça si c'est une gastro ce sera passer et on ira ensemble. Je veut pas faire la procédure sans toi.
Oui ... Pour la chambre ?
On en parlera plus tard de la déco de la chambre s'il te plaît. Repose toi. »
Je savais qu'il finirait par attraper froid, il est pire que les mômes qu'il veut adopter : depuis quand tu te balade sans manteau au niveau du cercle polaire ? Il s'est rapidement endormis sur le canapé et est rester amorphe jusqu'au lendemain matin ou j'ai poser mon après-midi pour sa visite médicale. Vous sentez l'énervement ? Bon en vérité je suis mort d'inquiétude alors je harcèle déjà le médecin alors qu'il vient d'entrer.
« -Qu'est-ce-qu'il a docteur ? C'est grave ? Il est rester dehors presque tous les matin et je trouve qu'il n'était pas très couvert ...
Monsieur Douhet.
Jourdan.
Jourdan pardon, veuillez vous asseoir je n'ai même pas commencer à l'examiner. »
Il sert la main de mon maris qui se ré-allonge dans le canapé.Quelques instant plus tard il nous sort une ordonnance rapidement remplie à la main, demande son règlement et conclue à une gastro-entérite. Son visage fermer cris presque « J'en ai mare de ce boulot où je me déplace pour les mêmes conneries quinze fois par jour. » Bon ... Bah au moins c'est signe que tout va bien.Une mains amusée vient m'ébouriffer mes cheveux :
« -Tu vois grand bêta, c'est rien du tout. »
Je soupire et me lève :
« -Bon, bah aujourd'hui c'est moi qui fait la cuisine.
Pitié maman, je ne veut pas mourir si jeune !
Ah d'accord ...
Je rigole.
Mais oui, mais oui.
Soit pas vexer.
Je suis pas vexer, je cuisine moins bien que toi. »
Alors que je m'attaque au fourneau je me rassure encore un peu plus :après tout s'il plaisante c'est que tout va bien.
La semaine continus doucement sa course, entre mon travaille et les symptômes qui ne cessent pas, s'atténuent à peine, on ne l'as pas vus passer. En fait Mathéo s'ennuie à la maison, cuisiner lui donne mal au cœur donc il passe ses journées à me poser une tonne de questions dans mon bureau ( le plus souvent une sucette au bec,espèce de gourmand, je croyais que tu était grippé ).
« -Tu préférerais un garçon ou une fille ? Moi je m'en fiche. Et tu voudrais adopter sur quel tranche d'age ? Le plus tôt possible se serais tellement bien. Dans la première chambre, tu sais celle où on as mis les affaires qu'on nous as offertes, tu veut mettre quelle couleur ? Du bleu ? Oui mais si on nous offre d'adopter une fille ... Il faudrait une couleur mixte, tu crois pas ?
Chéris je bosse là ...
Oui ... Mais sinon, il ne faudra pas se contredire sinon on va plomber toute son éducation. Tu croit qu'on va y arriver ? Deux hommes ? On est motiver, ça devrais aller. Je suis sur qu'on va s'en sortir ... »
Infernal... Il est INFERNAL ... Pourquoi ? Pourquoi ses maux de ventres ne l'arrêtent ils pas ? En attendant le samedi suivant, jour de notre rendez vous au centre d'adoption il est toujours extrêmement malade. Même si il me saoul je me pose des questions :qu'est-ce-qu'il a de si grave pour que les médicaments soient inefficaces ? Mais qu'est-ce-qu'il a ? Alors qu'il est à peine 8h et qu'il est toujours la tête plonger dans la cuvette je prend mon téléphone.
« -Écoute Mat', tu n'es toujours pas guérit après une semaine de traitement le problème doit être bien plus grave. J'annule le rendez-vous et je rappelle le médecin.
NON !! ... Kurf kurf ... non ... Après notre dossier va prendre du retard. Va y sans moi.
C'est toi qui le veut ce gamin, c'est pas normal que j'y aille sans toi. Ton état est vraiment alarmant, je t'en pris oublie cette idée. Reste coucher pendant que j'appelle le docteur.
NON ! »
Il tire la chasse et se relève d'un coup sec, s'enfile un verre d'eau résolument et enfile ses chaussures. J'ai beau protester il met une écharpe et un gros manteau avant de prendre mes clefs de voitures et de monté dans ma bagnole, côté conducteur.
« -Mathéo !! Descend de cette voiture !! Tout de suite !!Retourne te coucher c'est un ordre !
T'as pas à me donner d'ordres ! Monte avant que je me casse sans toi ! »
J'obtempère et à peine suis-je assis qu'il démarre en trombe. Je me précipite de fermer la porte et de m'attacher.
« -MATHEO !! Calme toi bon sang ! Fait demi-tour !
Non !! C'est hors de question !
Ta santé passe avant un gosse qu'on aura peu être jamais ! »
Il me foudroie du regard :
« -Je crois que tu ne comprend pas Phil : je veut ce bébé et je ferais tout pour l'avoir.
Ne met pas ta vie en danger pour si peux !
C'est peu être peu pour toi mais pour moi c'est important. Fin de la discussion. »
RAAAAAAAAAH !Je m'enfonce rageusement dans le siège. Il est beaucoup trop immature ! En fait nous sommes tous les deux des ados quand il s'agit de notre couple, ça promet. Je sais très bien qu'il le veut ce bébé mais il n'a pas besoin de se mettre en danger pour ça.
« -Je m'en fou Mathéo, j'appelle le médecin et quand on rentre tu te fais examiner.
Fait comme tu veut. »
Oh ce qu'il m'énerve quand il est comme ça ! J'ai presque ( je dis bien presque ) envie de lui en coller une, histoire de lui remettre les idées en place. Il se gare devant le centre toujours fumant de rage et me tire par la manche comme un poids mord jusque dans le bureau de madame Chambron. Vus son humeur et le sourire coincé de la bonne femme je sent qu'on est à la limite de l'explosion. Mais non, il fait un sourire hypocrite qu'on lui rend puissance 15 et tend joyeusement le certificat de mariage de notre mallette étiquetée « adoption ». Alors que notre conseillère très dubitative inspecte le document ( comme si ça pouvais être un faux ) Mathéo exhibe volontairement notre alliance,la lui collant presque sous le nez. C'est moi au ça sent le roussis ici ? Elle conclus d'un ton acerbe et hautain :
« -Parfait, votre dossier est stable, vous pouvez être enregistrer ... »
Je soupire de joie et Mathéo se détend, ses lèvres commence à esquisser un véritable signe de bonheur lorsque elle crache de sa voix nasillarde :
« -... Maintenant vous devez fournir une lettre de motivation d'au moins 5 pages et remplir l'ensemble de nos critères d'aptitudes. Les tests se passent à l'orphelinat. Mes félicitation, vous avez fait le premier pas, c'est toujours le plus difficile à ce qu'on dit. J'ai crut hurler. Mathéo a eu un tic nerveux sous la concentration que demandais le fait de contenir sa colère et d'une voix toute miel il fait :
« -Allez vient darling, ça ne sert à rien de rester ici. De toute façon on reviendra faire les tests une autre fois.
Bah pourquoi ?
Je suis malade, je peut pas mettre en danger la santé des enfants. Allez vient. »
Il m'emmène dehors et s'assit côté passager. Je lui demande s'il ne préfère pas conduire mais il me tourne le dos et ne répond pas.C'est pas le moment de se disputer franchement ... Tant pis, je m'attache sur le siège conducteur et démarre. Au moment où on arrive sur la rocade je vois ses épaules se secouées assez fortement.
« -Mathéo .... Tu pleurs ? »
Pas de réponse, seulement une plainte étouffée, moi je regarde la route le cœur serrer. Alors que l'asphalte défile sous les roues,j'entends ses pleurs de plus en plus forts à mesure qu'il réalise sa détresse. Du coin de l'œil je vois briller de nombreuses perles d'eau le long de ses joues, et une grimace de douleur déformer son visage. Sa respiration haché et saccadée couvre le bruit du moteur et même si elle me fait souffrir je n'ose pas la masquer par une musique quelconque. Lentement, comme une rengaine le temps défile et mon cœur se serre, saigne, lui se calme petit à petit, laisse aller son chagrin, attendant que quelque chose l'emporte. Je me gare devant chez nous mais c'est trop tard pour le consoler, il a cesser de pleurer. Il renifle un coup et ne bouge pas, même quand je coupe le conteur et que le silence complet s'installe. Une goutte tombe lourdement sur le par-brise, suivit d'une autre, et bientôt il pleut à verse, en même temps c'est l'automne, pas étonnant. Il me tourne le dos, voûtés, le malaise s'installe. Je rentre ma main dans ma manche et essuie les trace humides sur son visage avec, c'est ce que je peut faire de mieux.
« -Mathéo ... Je suis désoler ... Je sais que tu le voulais cette enfant et que tu es déçus mais ... On va y arriver. J'en suis sur... Je les laisserais pas nous retarder encore, courage.
Tout ce que je voulais c'était élever un enfant avec toi ... J'ai pas le droit ?
Si, si mon cœur, on as le droit. Allez ... Vient on rentre. »
Ils'essuie les yeux et sort de la voiture, le peu de temps que nous passons dehors entre ma voiture et la maison suffis à nous tremper.
« -Le médecin ne va tarder, sèche toi.
Oui ...
Hey, bébé, regarde moi, t'as les yeux tout rouges ... Pleur plus, je vais essayer d'arranger les choses.
Tu peut rien faire.
Je ... Oui ... Je ne peut rien faire ... Mais je peut rester avec toi, te soutenir, ne pleur plus. »
Ila le regarde vide, je le serre contre moi et il remue un peu son visage dans la laine de mon pull. Il me serre dans ses bras et je l'enserre aussi, lui disant que « ça va aller » ... Au bout d'un court instant je le soulève par la taille de toute mes forces :
« -Allez ! Haut les cœurs ! On va forcément s'en sortir !
M'appuie pas sur le ventre ou je te vomis dessus. »
Je le repose aussi sec avec un grimace plutôt comique, il lâche un petit rire.
« -Tu t'es laver les dents depuis la dernières fois que tu es passé au toilettes ce matin ?
Bah non pourquoi ? J'ai pas vraiment eu le temps ...
Pas faut ... C'est embêtant je vais devoir attendre pour t'embrasser. »
Il prend un regard surpris et je lui ébouriffe les cheveux, maintenant qu'il est presque aussi grand que moi ça me manque qu'il ne soit pas un peu plus petit. Je lui conseille de se poser dans le divan le temps que le médecin arrive, pas très longtemps puisqu'il n'est pas en retard. Ils m'ignorent royalement tous les deux alors que le praticien tente d'établir le diagnostique tout en lui palpant le ventre :
« -Monsieur Jourdan, faites moi la liste complète de ce qui est étrange ou qui as changer dans vos habitudes.
J'arrête pas d'avoir la nausée, tous les matin, et j'ai mal au ventre, des fois j'ai la tête qui tourne aussi ... Et j'ai souvent faim mais quand je cuisine ça m'écœure et me donne envie de vomir, je suis obligé d'ouvrir la fenêtre.
C'est tout ?
Bah ... A peu prêt ... Je suis super fatiguer aussi mais ça c'est parce que j'arrive plus a trouver de position pour m'endormir.
Vous dormez comment d'habitude ?
Sur le ventre, mais comme ça me fait mal j'arrête pas de me retourner et je dors mal.
Vous n'auriez pas pris un peu de poids ?
Euh ... Si ... un peu ...
Combien ?
Combien depuis quoi ?
Par rapport à votre poids habituel, combien avez vous pris ?
Entre un et deux kilos, c'est pas énorme, je vais les perdre facilement.
Mmmmmh-hmm ... C'est pour quoi le landau qui traîne dans le couloir ?
Phil, tu peut aller le ranger. On va adopter ... Enfin on essaie ... Bientôt.
Donc vous voulez un bébé ? C'est plus vous que votre maris pas vrai ?
Oui, je crois. Mais comment vous avez sût ?
Ils y a des signes qui ne trompent pas.
Des signes qui ne trompent pas ? »
Il se relève mais lorsque Mathéo s'apprête à faire de même il le retient.
« -Restez assis c'est assez perturbant comme annonce et je n'ai pas envie que vous tombiez.
Quoi ? »
Je me retourne imaginant que son traumatisme crânien est en train d'empirer ou qu'il fait un cancer. Un truc mortel quoi ! Je panique totalement et m'approche de mon canapé à grandes enjambé lorsque l'annonce du toubib' me coupe net dans mon élans :
« -Monsieur Jourdan vous faites une grossesse nerveuse. »
Quoi ?............. Quoi ?! ................... QUOI !? HEIN ?!Une quoi ? J'ai les yeux rond comme des assiettes, Mathéo cligne douze fois des yeux tout aussi abasourdis et éberlué que moi. On as entendus ce qu'on as entendu ?
« -Pardon ?
Vous faites une couvade, une grossesse nerveuse. »
Il ajoute un « Mes félicitations ! » assez plaisantin aussi j'explose de rire. La bonne blague ! L'espace d'un instant j'ai crût qu'il me sortait un vieux délire complètement tordu de l'homme enceint ! Je m'écroule, plier en deux sur mon parquet,à l'idée même d'avoir crût une seule seconde à cette vanne de mauvais goût. J'en perd mon souffle, frappe violemment du poing sur le sol, à la recherche d'un peu d'air. Mais WTF !!! C'est trop !! Trop !! Trop !! Mon dieu !! Mon maris a le regard de six pied de long, il ne trouve pas ça spécialement drôle :
« -Quoi ? C'est une blague c'est ça ?
Non non, ce n'est pas une blague, vous faites une couvade, le syndrome de couvade, appeler grossesse nerveuse de l'homme. »
Alors que je suis toujours hilare sur mon parquet Mat' prend subitement conscience de ce qu'on lui dit et sort de sa stupéfaction. Il se rue sur le médecin qu'il secoue comme un prunier :
« -COMMENT CA UNE GROSSESSE ?!!! MOI !!!?MAIS JE SUIS UN HOMME PU**** !!! »
Le docteur le calme pendant que j'agonise au sol, pris dans les tourment de cette situation grotesque, à m'en tenir le ventre tellement rire aussi fort me fait mal. C'est plus gros délire que je me suis taper depuis longtemps. Il trop con ce médecin, c'est pas sain de me faire faire des fou rire comme ça.
« -Monsieur Jourdan, c'est normal, c'est très commun.
COMMUN !? UN HOMME ENCEINT !!?
Vous n'êtes pas vraiment « enceint », vous avez des symptômes de grossesse. C'est une pathologie qui peut être déclencher par différent facteurs, normalement c'est le début de grossesse de la compagne mais dans votre cas on pencherais plutôt pour votre désir profond d'enfant.
Je suis ... en cloque ...
En quelque sorte ... Un homme sur dix fait une couvade lorsque sa compagne tombe enceint, c'est très commun.
Sauf que moi, j'ai pas de compagne qui peu tomber enceinte ! J'ai ça ! Et c'est un homme aussi ! Pas une femme
C'est la que votre cas devient un peu particulier ... »
Il pointe du doigt l'homme mort de rire que je suis, qui commence seulement à se calmer et ne prend même pas mesure de ce qui est réellement en train de se produire.
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