Life or passed away

Les larmes me sont venus immédiatement à l'idée qu'on ai put partager quelque chose ensemble. On as put avoir un contacte l'un avec l'autre, même faible et c'est déjà génial. J'ai pleurer tout le reste de la journée et presque tous les jours de la semaine qui as suivit car il a garder son « activité cérébrale » au même niveaux. Selon les médecins c'est bon signe :

« -Vous pensez qu'il va se réveiller ? Quand ?

Pas tout de suite en tout cas mais moi et l'équipe médicale sommes de plus en plus nombreux à croire qu'il ré-ouvrira les yeux un jour.

Vraiment ?

Bien sur, je suis de tout cœur avec vous. C'est pas commun les couples qui résiste malgré ce genre de choses. Vous n'avez pas peur d'être blesser ?

Si ... Si j'ai peur de souffrir et de le perdre mais ma peur est moins forte que ma foie : je sais qu'il va se réveiller. Je le sais et je lui fait confiance.

J'aimerais que votre rêve se réalise.

Ce n'est pas un rêve, c'est ce qui doit ce passer ... Ce serais tellement injuste sinon. »

Mais quelques jours plus tard, le Jeudi 19 Mars pour être précis, j'ai compris que rien n'était juste dans les hôpitaux. Que rien n'était juste en matière de soin en générale. Mathéo a fait une chute de tension ... Ce jour là, lorsque les médecins m'avait dit que Mat'faisait une rechute j'ai crus mourir. Il avait perdus en l'espace de quelques heures les progrès des derniers mois et s'était éloigner plus encore de la guérison. A ce moment là j'ai vraiment crûs que nous laissez crever tous les deux serais plus simple et plus rapide.Mais Marthe m'a soutenus, encore et m'a permis de rester debout alors que je commençais à perdre confiance.

« -Bonsoir mon amour. Il parait que aujourd'hui tu as fait peur aux médecins avec une chute de tensions ? Bon tu vas bien c'est le principale mais arrête de faire le malin comme ça c'est pas drôle. »

J'ai beaucoup pleurer pendant les jours qui ont suivis ... beaucoup ... Je n'ai que très peu dormis et je n'ose même plus me réjouir quand je vois que son cerveau reprend un peu d'activité. Je sais que ça ne sert à rien ... Donc je me concentre sur mon boulot et lui parler.J'aimerais lui parler en vrai, qu'il réponde. Mais c'est impossible... Quoi que ... Quoi que ?! Une idée vient de germer dans mon esprit, une idée géniale, difficilement réalisable, dangereuse aussi mais géniale. Il faut que je demande à mon patron mais ...c'est peu être le seul moyen que j'aurais jamais de communiquer à nouveau avec lui ...

Le soir même j'ai appeler mon ancien patron :

« - J'aimerai parler au directeur.

Impossible.

Mais je suis Philippe Douhet et ...

C'est impossible monsieur. Il faut prendre rendez vous.

Il est question de la vie d'un homme ! Vous allez me le passer oui ?

Non, c'est la procédure et ...

Je suis VIP !!! Passez le moi !!

Un instant ... Je vous le passe. »

Quoi ?Il a fallut que je balance le mot VIP pour obtenir un coup de fil avec mon patron alors que la vie d'un être humain n'a rien donner !?Quel monde pourris ! Plus important il me faut cette autorisation.

« -Monsieur Douhet, que puis je pour vous ?

Laissez moi utiliser ma machine à des fins personnels.

Impossible.

Mais ...

Vous nous avez vendus cette invention. Vous n'avez plus le droit de l'utiliser.

Je vous en pris c'est le seul moyen que j'ai trouver pour ... Il faut que je revois une personne et elle est dans le coma : c'est le seul moyen que je connaisse de lui parler. Rien qu'une fois ...

Je regrette mais ...

Je vous en supplie ! Je l'aime et il va mourir ... Je ... Je vous en pris ... Je veut juste essayer ... »

Les larmes était montées toutes seuls : je n'avais jamais réussi à me dire en face que Mathéo allait mourir. Je n'avais jamais réussi à le formuler une seule fois mais maintenant que c'était fait je me prenait en pleine face cette réalités. Au bout d'un long moment et alors que j'étais dans l'incapacité de raccrocher il me répond enfin :

« -... Soit mais juste une fois. Si jamais cela se sait vous serrez poursuivis en justice.

MERCI !! Merci infiniment !!! Merci ... Merci beaucoup !

C'est bon, raccrochez maintenant : je n'ai pas que ça à faire. »

A présent ce sont des larmes de joies qui versent le long de mes joues. Je pleur trop souvent ces temps-ci ... beaucoup trop souvent.Il ne restait plus qu'une chose à faire : convaincre le médecin de me laisser brancher ma console en dérivation aux appareils de Mathéo. Il ne voudra probablement pas ... Mais je vais tout faire pour qu'il change d'avis. C'est mon nouvel objectif désormais.

Objectif qui m'empêche même de dormir la nuit, il me maintient éveiller en permanence. Pourquoi faut il que tout mon corps et toute mon âme se raccroche au moindre filament d'espoir qu'on lui donne ? C'est le meilleure moyen de souffrir ...

J'ai passer toute la journée d'aujourd'hui à préparer mes branchements et mes programmes pour demain. Je sais que rien n'est jouer d'avance mais je ne pouvais pas me présenter devant le responsable de la santé de Mathéo sans projet pré-établis. Alors j'ai bosser, plus en une journée qu'en un mois habituelle, je suis exténuer mais au moins j'ai une chance de pouvoir lui dire ce que j'ai sur le cœur,de pouvoir m'excuser pour tout ce que je lui ai dit et fait, peut être même ai-je une chance de lui dire que je l'aime. Pour moi c'est tout ce qui importe, je n'ai rien d'autre à perdre à part lui alors je défendrais ce que je peut défendre jusqu'au bout.

Je meurt de fatigue mais je suis incapable de rejoindre les bras de Morphée : c'est trop de pression. Il va pourtant falloir que je dorme ... Je tient à peine debout.

« -J'ai dit non !

Mais monsieur ...

Non ! Monsieur Douhet je comprend votre inquiétude et les espoirs que vous formuliez grâce à ce projet mais c'est non.

Juste une fois, une heure ... Rien qu'une heure.

Et en quel honneur !? Vous mettez la vie de votre compagnon en danger je vous signale.

Justement c'est le contraire ! Je veut le sauver ! Laissez moi essayer.

Non ! C'est interdit, c'est la politique de l'hôpital.

MAIS QUELLE POLITIQUE !? De toute façon c'est juste une excuse ! Il suffit que cela soit considérer comme une visite !

Je regrette mais ...

Non ! NON !! Justement ! Vous ne regrettez rien ! Rien du tout ! Vous n'en avez rien a faire !! Vous tout ce qui vous intéresse c'est l'argent !

Monsieur je comprend votre désarroi mais ...

Non ! Non ! Vous ne comprenez pas ! Vous ne comprenez rien ! Laissez moi essayer rien qu'une seule fois ... Juste une heure ...

... Je sais que c'est difficile à comprendre mais nous ne pouvons pas faire ça.

Pourquoi ?! POURQUOI !?

Ça nuirais à la réputation de l'hôpital autant qu'a votre ami.

C'est faux !! C'est faux et vous le savez !! CA NE NUIRAIS QU'A VOUS !!

Les risques sont trop grands.

Mais puisqu'il n'y a aucun risque !! J'ai tout vérifier !!

L'erreur est humaine.

Parce que l'erreur est humaine vous aller arrêter d'opérer !? C'est la même chose !!

.... Pff ... Faites comme vous voulez, je ne suis au courant de rien et si il arrive quelque chose c'est votre faute, pas la mienne. Soyez sur que la responsabilité d'un accident vous reviendra directement. »

Je le remercie brièvement et me précipite dans la chambre de Mathéo,je branche le tout et met le casque sur ma tête. Enfin ... Enfin après des long mois je vais pouvoir lui parler. Je sais maintenant pourquoi je suis devenus ingénieur : pour inventer cette machine.

La bande son d'allumage se lance alors que mon appréhension monte d'un cran. Un dernier réglage et c'est partis : les fonctions vitales sont normales et malgré les signaux que j'envoie Mathéo reste calme. J'avais peur de me faire attaquer par son cerveaux enquêtes de nouvelles stimulations mais apparemment tout va bien, à moins que ce ne soit le signe que celui-ci est trop faible pour s'en prendre à moi ? Je met en marche une session simple, rien de trop volumineux : une simple pièce éclairée de manière diffuse grise pour ne pas trop le perturber. Moins j'ajouterais d'éléments perturbateurs moins il sera désorienter. J'ouvre mes yeux virtuelles sur le minuscule monde que je vient de créer. J'ai fait des avatars en tout points semblables à nos vrai corps, moi face à lui et rien d'autre. Il me regarde sans me voir lorsque soudain je suis envahit par une peur incroyable, démesurée, de la peur et de la douleurs. Je panique, des images me parviennent par flache : une voiture, un stop, un taxis, le taxis, qui me fonce droit dessus, une détresse infinie, la peur de mourir. Je bloque immédiatement ces images terrifiantes et il ne me reste que le souvenir de cette vision d'effrois. C'est ça qu'il a vu avant son accident ?!

Tout semble à nouveau calme, je suis de nouveau face à lui. Je soupir,rassurer de contrôler à nouveau la situation. Et puis il me voit ...

« -Oh non ... non ... Oh mon dieu non, pas toi. »

Ce sont les premiers mots qu'il me fait parvenir et je suis déjà blesser, profondément blesser, détruit même.

« -Pourquoi toi, c'est tellement horrible ... Pourquoi a-t-il fallut que tu meurt aussi ?

Quoi ?

Philippe ... »

Il est si triste, je le sent mais je ne comprend pas. Et puis a quoi bon, je me jette sur lui et le prend dans mes bras. Je passe ma main dans ses cheveux aux sublimes reflets roux, je regarde ses yeux brun rehaussé d'ambre, je sent son odeur informatisé de vanille et puis... celle de sa peau ... La seule odeur corporelle que j'ai jamais associer à un programme ... Ça avais semblé tellement ridicule à l'époque, aujourd'hui c'était une évidence : je n'aurais pas fait sans. Je cale sa tête dans mon cou et le sert contre moi en le berçant doucement. Je devient fou, je veut tellement le protéger que je ne sais plus ce que je fait : je passe mes mains sur son dos pour m'assurer qu'il va bien. Je sais, c'est inutile puisque tout ceci n'a lieu que dans mon ordinateur, c'est virtuelle mais il le faut. Je le garde tout contre moi, il faut que je lui dise tout tant que je le peut encore : le temps m'est compter.

« -Mathéo ... Mathéo ... Je t'aime mon dieu ... Je t'aime ... Mathéo... »

J'embrasse son cou, son front, le sommet de sa tête, ses joues, son cou encore,le tout entrecouper de mes marmonnements de plus en plus dément qui appelle son nom. Je suis entraîner dans une tourbillon d'émotions,un typhon de sentiments dont je n'arrive pas à m'extraire. Il ne réagit pas pendant un long moment et puis d'un coup il se met à pleurer en s'accrochant à moi comme un petit enfant.

« -La ... là ... Tout va bien mon prince... ma marmotte, mon bébé ...mon cœur, mon amour, mon seul et unique ... Tout va bien maintenant : je vais te sortir de la.

Phiiiiiliiiiippeeeee ... Pourquoi t'es moooooort ...

Je suis pas mort Mathéo, je vais pas mourir et toi non plus. Ça va aller, ça va aller ... Je suis pas mort ... Et toi non plus.

Vraiment ?

Je te le jure. Je suis là ... je suis là, on va s'en sortir tous les deux.

Me réveille pas ...

Quoi ?

Je veut pas me réveiller : tu es là.

Non ... Non ! Il faut que tu ouvre les yeux Mathéo ! Nous n'avons pas beaucoup de temps ! Il le faut !

Mais si je me réveille se rêve va disparaître et tu seras partit au USA, tu me détestera, tu me fuira et ça je ne pourrais pas le supporter.

Ce n'est pas un rêve Mathéo, je suis là. On est dans ma machine, tu te souvient ? Je t'en veut pas, je ne t'en veut plus, plus jamais mais il faut que tu rouvre les yeux sinon je vais te perdre pour toujours. Après ton accident tu es tomber dans le coma ... En ce moment nous sommes dans ta chambre d'hôpital. Je n'ai pas beaucoup de temps, il va falloir que je parte sinon j'aurais des problèmes : j'ai pas le droit d'être là.

Quoi ... J'ai mal à la tête ... C'est n'importe quoi ! Et puis connecter deux esprit, tu l'as dit toi même, c'est super dangereux.

Ouais ... Mais pour te parler il fallait que je prenne le risque.

On est vraiment ... dans ma tête ?

En quelque sorte.

T'ES CON !!? SORT DE LA !! TU TE MET EN DANGER POUR RIEN !!

Tu n'est pas « rien » Mathéo ! Tu es tout pour moi ! Tu vaut largement tous les risques alors maintenant écoute moi ! Dans quelques mois je ne pourrais plus payer ton hospitalisation et tes parents non plus, à ce moment là les médecin te laisseront mourir. Il faut que tu sorte du coma ! Tout de suite !

Je ... C'est trop énorme ...

Je t'en supplie croit moi ! Tu es en danger ! Tu dois tout faire pour ouvrir les yeux, le plus vite possible !

Je ...

Croit moi ! Je t'en supplie.

Philippe, c'est trop énorme pour que j'y croit : tu viendrais dans ma tête pour me dire que je suis dans le coma et qu'il faut que je me batte ? C'est trop gros. Mais au vue de la situation ... Je vais le faire. Je vais lutter et essayer de me réveiller, parce que c'est toi et que ... Que je t'aime encore. Parce que c'est toi je vais le faire mais promet moi que tu seras là quand j'ouvrirai les yeux. Promet le.

Je te le promet. Pourra tu me pardonner pour tout ce que je t'ai fait ?

C'est ma faute, tu n'y es pour rien. »

Le silence complet, j'arrive au bout de ma connexion : il faut que je parte sinon ma session va expirer d'un coup et je vais le blesser.Je réalise alors qu'il m'a dit être encore amoureux. Nos sentiments sont réciproques ? Si c'est ça alors ...

« -Il faut que je parte. A bientôt ... »

Je saisit son visage perdu entre mes doigts et le guide jusqu'à mes lèvres. Là je l'embrasse en essayant de lui transmettre toutes mes émotions d'un coup mais c'est tellement dur. Je passe ma langue dans sa bouche ouverte et il lâche un gémissement. Plus que 30 secondes... 20 ... Je le libère et le prend dans mes bras pour le câliner une dernière fois. 10 secondes ... 5 ... 4 ... 3 ... Je le lâche et finalise la déconnexion.

« -Je t'aime. »

J'ouvre les yeux, ne sachant plus lequel de nous deux à prononcer ces derniers mots. Je range à toute vitesse mes affaires, encore perturber au point de me prendre la porte en partant. Personne ne doit voir ces objets sinon j'aurais de gros problèmes, personne ne doit savoir que j'ai tripoter le matériel médicale pour mes branchements. Je suis comme un clandestin. Une fois dans le couloir je m'arrête, fait demi-tour et vais embrasser son front.

« -Je t'aime encore plus que toi. »

Finalement je m'enfuis, je ne dois pas être ici. Je m'enfuis sans vraiment réaliser que les cardiographes sont étranges, que le rythme cérébrale de mon brun également. Je ne vois pas tout ça, je suis déjà dans ma voiture, le cœur emplis d'espoir.

Les jours on passé, nous étions en Avril, le 2 pour être précis. Je n'avais pas vue la différence entre le 1er Avril de cette années et les jours normaux : personne n'aimais plaisanter dans mon entourage. Il n'y avait qu'une seule personne qui aurait put me mener la vie dure, j'aurais adorer ça, il était allonger à côté de moi. Je finis de lire à vois haute mon chapitre lorsque des voies attirent mon attention. Il y a l'air d'y avoir du monde de l'autre côté de cette porte, des médecins mêmes. Je porte ne porte qu'une petite attention a ce qu'ils disent jusqu'au moment ou je saisit un mot, un seul, perdus dans la conversation étouffé par le bois de la porte : Jourdan.

Immédiatement je cherche à en savoir plus, je veut connaître ce qu'il se dit sur lui.

« ...Jourdan ... terminer ... enfin fini ... heureusement ... mort ...longtemps ... retirer le respirateur ... bien ... pas trop tôt ... »

Mon sang se glace dans mes veines et mon livre m'échappe des mains. Ils'écrase au sol presque sans un bruit, j'ai vraiment entendus ce que je vient d'entendre ? Impossible ...

Les médecins entre mais au même moment je me jette entre eux et mon endormis : personne n'y touchera sans me passer dessus avant !PERSONNE ! Je les fusilles du regard, il ne l'auront pas !Il faudra me tuer avant ! J'ai dit que je ferais barrage de mon corps si il le fallait et c'est bien ce que je compte faire.

« -Monsieur Douhet ? Veuillez nous laissez passer.

JAMAIS !!

Voyons, nous avons du travaille. Vous pourrez très bien revenir demain.

Vous pouvez toujours rêver si vous croyez que je vais partir ! Je reste ici ! Et personne n'approchera Mathéo !

Mais qu'est-ce-qu'il vous prend enfin : laissez nous travailler. Vous ne comprenez pas la situation je crois.

J'ai très bien compris !! Personne ne passera !!

Calmez vous. »

Je sent mon interlocuteur légèrement énerver mais ce n'est rien comparer à ma rage ! Comment peuvent ils nous faire ça ?!J'avais payer ! Une fortune même, pour qu'il vive ! Il n'ont pas le droit !! Assassins ! Meurtriers ! Il faudra me tuer d'abord pour faire mourir l'homme que j'aime !

« -Mais calmez vous enfin.

Escrocs !

Ça suffit, poussez vous. Nous débrancherons Mathéo que vous le vouliez ou non. »

NON !!!JAMAIS !! Je tente de les empêcher d'approcher mais ils ont perdus patience et moi je vois rouge. Je lutte de toutes mes forces mais je réalise que je les en grande partie perdus, que je suis fatiguer, émotionnellement et physiquement. Ils auront le dessus sur moi en rien de temps, nombreux comme il sont. Je sent mon cœur se serrer. Ça ne peut pas finir comme ça !? Je tente de les frapper de les éloigner de lui mais ils me maintiennent. Avec horreurs je les voix éteindre la machine qui soupire une dernière fois avant de cesser d'émettre le moindre son :

« NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!! Nooon !! »


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