Le retours de la mère

Mathéo se gare sur le parking.

« -Ne soit pas si tendu Honey.

J'ai hâte de récupérer mon bébé.

Moi aussi mais là on a une bonne dizaine de minutes d'avances.

On y va ?

Oui, allons y, souriais-je. »

La sonnerie stridente retentit, tous les enfants se ruent dehors mais pas de Sacha. Bon ... Il a dût rester jouer dans la cour de récréation plutôt que de venir nous trouver à la grille. Dans la cour toujours pas de Sacha. La maîtresse qui discutait avec des parents nous remarque et congédie aussitôt ses derniers. Merde,qu'est-ce-qu'il s'est passé ?

« -Messieurs Jourdan ?

Oui ?

Est ce que vous pouvez me suivre en classe ? J'ai plusieurs choses à vous dire au sujet de votre fil Sacha.

Qu'est-ce-qu'il s'est passé ?! S'étrangle mon brun.

Et bien ... venez. »

Elle nous entraîne à part, vers le préau où Sacha et Charlotte jouent avec un autre petit garçon de leur âge. Je sursaute en voyant le coton qui dépasse du nez de mon fils.

« -SACHA ?!! S'écris Mat qui a repéré la même chose.

PAPA !! Hurle-t-il ravie en se jetant dans ses bras.

Mais qu'est-ce-qu'il s'est passé ?

Me suis battu, avoue-t-il penaud.

Tu as fait QUOI ?! M'étranglais-je en croyant jusqu'à lors qu'il était tombé comme d'habitude en courant trop vite.

Oh mon dieu, mon trésor. Qui a fait ça ?

C'est mon copain Enzo. Il a tapé Dunstan qui disait des méchantes choses, et Dunstan il a taper Enzo. Alors moi j'ai aidé Enzo parce que Enzo il est gentil et Dunstan il est méchant. »

Je crois que Honey manque de tomber dans les pommes, ce qui n'est pas du tout mon cas. Je vois rouge :

« -SACHA ! Ici ! SCHNELL ! »

Je le tire par le col-back un peu plus loin et lui passe un savon. Je le gronde et lui fait une cuisante moral sur les bagarres et la violence verbale ou physique en concluant par mon argument choc :

« -Tu me déçois horriblement !

Je suis désolé daddy, se ratatine-t-il.

Tu peut l'être ! File et que je n'entende plus parler de toi ! »

D'un geste je le chasse dans la cour pour revenir vers mon brun et Mme Chanzy qui observent de loin en discutant.

« -Bon. Qu'est-ce-qu'il s'est passé exactement ?

Aujourd'hui avec les petits on a vu la famille sous ses diverses formes alors évidemment il y a toujours dans un groupe un élément un peu plus ... moins ...

Raciste. Complétais-je.

Dunstan  est un garçon calme et discret mais insolent sur les bords. Il y a eu une altercation cet après-midi après la sieste. Il ne comprenais pas l'homosexualité ce qui est normal à son âge mais les choses se sont échauffé et des mauvaises choses ont été dites. Ensuite le petit Enzo s'est senti visé dans les propos agressifs de son camarade est intervenu et ça à dégénérer. Ce n'est pas pour le votre que je m'inquiète mais plutôt pour les rapports entre les deux autres garçons qui ont tous les deux le sang chaud. Sacha ne s'est battu que parce que son camarade à donner les premiers coups. Tout s'est envenimé.

Qui est ce Enzo ?

C'est le petit qui jouait avec Sacha voilà quelques secondes. Où est il passé ? La bas, avec sa mère, fait elle en le désignant d'un signe de tête et d'un « au revoir » de la main. Un garçon très gentil, je le connais bien. Ce n'est pas un mauvais bougre il est juste un peu ... violent. Il a du mal à géré sa colère. Il ne faut pas lui en vouloir, ce n'est pas de sa faute. Il a grandi au milieu des violences conjugales, je suis une amie de sa mère. Son père est en rétention depuis plusieurs mois maintenant et il a pris une lourde peine. Forcément ... Mais je vous promet que cela ne se reproduira plus.

J'espère bien.

Mis à part ça et bien la journée s'est bien passé. Sacha est vraiment sociable et plein d'énergie. Il suis les consignes, vraiment c'est un élève agréable en atelier. En revanche on sent qu'il est fil unique, il a dut mal à céder la parole et à ne pas accaparé toute l'attention.

Il n'a pas trop poser de problèmes, avec son TDA ?

J'avais entendu ça rapidement. Il a un TDA ? C'est sérieux ?

C'est héréditaire de ses parents biologiques. On arrive à enrailler mais ...

Ne vous en faites pas, j'ai l'expérience des enfants un peu ... problématiques. C'est vrai que la sieste a été difficile mais finalement rien de bien méchant.

Laissez le courir dehors plutôt que de faire la sieste sinon il est imbuvable quand il a trop d'énergie. »

Comme pour prouver nos dire Sacha passe non loin en hurlant, un lombric à bout de bras :

« -PAPA REGARDE IL BOUGE !!

Va posé cette chose dans la terre c'est sale.

Roooh ... CHARLOTTE REGARDE LE VER DE TERRE !!

Il a pas mal d'imagination, non ? reprends l'institutrice.

Pas plus que les autres.

C'est à dire qu'il a parler d'un chat-panda ...

Oh ! Persi ?!

Oui, vous savez de quoi il s'agit ?

Le chat est noir et blanc. Il l'appelle comme ça depuis qu'on l'a acheté, on avait été au zoo de Beauval avant et les pandas l'avaient marqué. Depuis c'est « Persi-panda », on a arrêté de le corrigé la dessus. On aurait pas du ?

Ce n'est pas très grave. Et il a un ami imaginaire ?

Non, pas que je sache.

Hyper, un robot, ça ne vous dit rien ?

Un robot ? Hypster !? Réalisais-je soudain. Il vous à parler de ça ?

Il l'a dessiner sur le portrait de sa famille.

Darling je savais qu'il passait trop de temps avec toi dans le labo. Tu ne le laisse plus aller au garage.

Oui, je l'emmènerais moins souvent si tu veut. Je suis ingénieur, expliquais-je devant le regards circonspect de la maîtresse. Hyspter c'est le nom du robot d'assistance à domicile que je suis entrain de fabriquer. J'ai presque terminé son intelligence artificielle alors j'ai demandé plusieurs fois à Sacha de le tester. Ça l'amuse et ça m'aide. Enfin je suppose que je n'aurais pas dût vu les résultats. Il a dût s'y attacher plus que je ne le pensais.

D'accord ... Donc c'est vraiment un robot. Et bien ... Sacré bagage pour ce petit loup.

Il y a pire, grommelais-je pas ravi qu'on me reproche notre mode de vie.

C'est déjà pas mal. Il a l'air bien, c'est déjà ça. J'ai vu beaucoup d'enfants moins épanouis si ça peut vous rassurer.

Merci, on se charge de lui faire la leçon : il ne se battra plus, comptez sur nous.

Ne soyez pas trop dur non plus. »

Nous échangeons encore un peu sur les débuts mouvementés de Sacha avant d'appeler ce dernier pour rentrer à la maison.

Non loin de là, les voyant approcher de leur propre automobile, un conducteur claqua la porte de sa Dacia verte d'occasion et démarra difficilement le vieux moteur.




En quelques mois de temps nous avons découvert une nouvelle routine.Tous les matins Mathéo emmenait Sacha à l'école puis rentrai, on travaillait ensemble toute la journée. Quand l'envie le prenait il faisait un gâteau pour le retour du petit à 16h. C'était devenu très tranquille la journée ici. Comme on a vraiment beaucoup de temps libre, et que notre monstre est à l'école, nous nous sommes accordé un nombre incalculable de séance « massage » un peu partout dans la maison. Je pense qu'on peut dire que notre couple va très bien. C'est vrai que l'absence de Sacha fait un grand vide dans cette maison. Un deuxième ce n'est peut être pas une mauvaise idée. On va en parler à notre petit blond et ensuite on commencera les démarches pour une nouvelle adoption (ou inversement, on verra bien). Il reste tout de même deux chambres vides ici. Elles servent de débarra pour le moment mais vivement qu'elles soient occupés.Mathéo et Sacha font leurs devoir ensemble tous les jours et je crois bien qu'ils progressent tous les deux. Mathéo s'est beaucoup amélioré dans la reconnaissance des caractères. Les médecins disent que, même si la zone de son cerveau est définitivement lésée, il commence à fabriquer de nouveaux circuits mentaux et à convertir d'autres zones pour la lecture. En gros il guérit, petit à petit, lentement. Je suis très fier de mon homme, il y a peut, sans s'en rendre compte, il a commencer à assimilé de nouvelles polices d'écritures alors qu'avant ça lui était impossible, il ne lui fallait que des majuscules et encore il avait du mal. Maintenant certaines minuscules lui sont reconnaissable. Pour les manuscrites je n'y croit pas mais peut-être pourra il lire à nouveau, dans quelques années.

« -Papa ! Je comprends pas ça !

Fait voir bouchon. »

Assis dans son dos, j'ai vus sa tête bouger de droite à gauche une première fois très lentement puis une deuxième fois plus rapidement. Je me suis arrêté, réalisant ce qui était en train de ce passé. Il ne demande pas de lire la consigne de Sacha ? Il ...Il est en train de lire ? J'ai croisé les doigts, j'ai espéré de tout mon cœur. J'ai prier pour qu'un miracle soit en train de se produire. Et j'ai crut le voir se brisé en miette quand son visage est tombé dans ses paumes et que ses épaules furent prisent de spasmes. C'est injuste, tellement injuste. Il pleure encore ... Lui qui avait fait des années d'études ... C'est juste dégueulasse,révoltant. Je laisse tomber mon ménage pour serré ses épaules contre moi, je veut le réconforter. Je sent sa mains qui vient se posé sur la mienne et la serre, collé à son torse.

« -C'est pas grave mon amour, tu aura essayé. Ça reviendra un jour. »

C'est à ce moment là qu'il s'est retourné, mes yeux se sont arrondit :

« -Tu veut rire ?! »

Il avait un sourire magnifique, vraiment magnifique, imbibé de larmes mais sublime, comme un gamin à Noël, non, mieux qu'un gamin à Noël.

« -J'y arrive Darling ! J'y suis arrivé ! J'ai même pas réfléchis ! J'ai ... J'ai juste ... J'y arrive ! J'ai compris !! J'ai réussi à lire !! »

...Mon cœur à loupé un battement, il a eu un hoquet à mit chemin entre le rire et l'inspiration forcé. "J'y arrive ..." ...Tout ce que j'ai put dire c'est "Oh mon dieu" Avant qu'il ne se retourne complètement et n'attrape mon visage entre ses deux mains. Il est tombé en pleurant, déséquilibré par son poids, m'entraînant dans sa chute en m'embrassant comme un perdu, ses larmes coulaient le long de ses joues. Des larmes de joies comme je n'en avait pas vus depuis si longtemps. Moi même je réalisait à peine ce qui était en train de nous arrivé. Je commençais tout juste à comprendre que Mathéo était vraiment sur le chemins de la guérison. Enfin. Sacha a demander ce qu'il se passait, personne ne lui a répondu. Pris dans l'euphorie Mathéo m'a tiré par les hanches et nous avons fait quelques pas de danses dans le salon.Après quoi il a soulevé notre fils au dessus de lui en riant et pleurant à la fois.

« -Finit les devoir ! Ce soir on sort ! On va au restaurant !On va fêtez ça tous les trois ! »

Trop heureux moi même, j'ai sût que même si ce n'était qu'une petite phrase simple de rien du tout, c'était déjà un grand pas dans nos vies. J'ai embrassé Mathéo, trop heureux pour cessé de sourire,l'un comme l'autre.





Après ce merveilleux événement les choses sont allées encore plus vite,oh pas pour sa guérison qui a suivit son train d'escargot, un microscopique progrès à la fois, mais globalement notre vie à repris son court avec de la joie en plus et un travail qui avançais bien. En fait depuis que Mathéo avait sut lire une demi phrase nous nous pensions loin de tous les problèmes de la vie, perché dans notre petit nuage rose cotonneux fait d'amour et de mécanique/robotique fraîchement huilé (les deux, l'amour comme la robotique, de huilé et bien lubrifier, si vous voyez où je veux en venir). Si bien que je me laissait facilement prendre par mon travail(et pas que) , comme aujourd'hui où je finissais de corriger un petit problème sur Hypster avant de partir chercher Sacha à l'école, juste une dernière modification.

« -Hypster ?

Oui monsieur. Que puis-je pour vous ?

Comment tu te sent ?

Me demandez vous d'analyser une odeur ? Ça m'est impossible monsieur.

Non, je te demande si tu va bien.

Oui monsieur, mes fonctions actives sont opérationnelles.

Parfait.

C'est vous qui le jugez ainsi.

Est ce que tu me vois ?

Oui, vous êtres très en beauté monsieur.

Pas vraiment, souriais-je.

Dois-je enregistrer ce visage dans ma base de donné comme « mise en beauté moyenne » ?

Non, ce n'est pas la peine.

D'accord. J'annule l'enregistrement d'un nouveau modèle faciale.

Est-ce que tu peut bouger le bras droit ?

Affirmatif, voulez vous que je lance le module de démarrage de mes fonctions moteur ?

Va y. »

Hypster,qui n'est toujours qu'un tronc, une tête et deux bras pour le moment, commence ses essais de motricité fine et test des mouvements de base.

« -Aucun problème rencontrer monsieur.

Parfait.

C'est vous qui l'estimez ainsi monsieur.

DARLING !! TU ES EN RETARD !! Me cri mon mari depuis le salon.

Votre époux vous signale que je jeune Sacha à terminer sa journée scolaire depuis 10 minutes.

MERDE ! Mais pourquoi tu ne me l'as pas dit ! C'était dans mon agenda !

Vous ne me l'avez pas demander monsieur.

Merde ! Tes programmes ne sont pas encore correctement hiérarchisé. Il faut que je mette la priorité sur les rappelles de rendez-vous. Bon, éteins toi. On corrigera ça demain.

A demain monsieur. Bonne fin de journée.

Ouais ouais. Bonne nuit. "

Je file sans me retourner. Il n'est pas encore au point. J'embrasse mon brun au passage avant de disparaître. Sur le trajet je réfléchis aux différentes choses à modifié avant de me souvenir que je suis très à la bourre ! Dans un grognement je me gare pas très loin de cette sempiternelle Dacia verte. Elle appartient sans doute à la mère d'un enfant de la classe de Sacha car on la croise tout le temps et elle part souvent un peu avant nous. Comme tout le monde en fait. Si elle fait peur à Mathéo cette voiture, moi c'est la vitesse de tous les autres véhicules qui m'inquiète. Personne ne fait attention, ils vont vite alors qu'on est proche d'une école.Cette bagnole-poubelle au moins, je ne l'ai jamais vu passé en trombe bien au contraire. Au fond on as tous des inquiétudes déraisonné comme la camionnette qui se gare au bout de la rue. Je croise la propriétaire du véhicule-déchet qui s'en va sans un bonjour. Aimable ... Mon fils m'attends avec Charlotte : ils jouent dans la cour de récréation. Le petit Enzo aussi est de la partie, devenu meilleur ami de mon fil. Ces trois là forment une sacré bande de loustiques. Je ne suis pas ravie de ça, c'est un gamin grossier mais quand il vient jouer à la maison il est respectueux à défaut d'être très polie alors il suffit que je reprenne Sacha au sujet des gros mots un peu sévèrement pour qu'aux final il n'ai plus d'influence néfaste. Au moins ça fait un enfant capable de suivre le surplus d'énergie de Sacha ce qui n'est pas le cas des autres. Il y a beaucoup de tensions dans la classe mais au final très peu de bagarre et le mien ne frappe pas alors pour le reste peu m'importe.

« -Sacha.

DADDY !! »

Il se jette dans mes bras pour un gros câlin auquel je répond bien volontiers. Couvrant sa tempe de baisés, je le repose à nouveau à terre réaliser qu'il a quelque chose dans la bouche.

« -Qu'est-ce-que tu mange ?

.... rien. »

Ce gosse ment aussi mal que moi.

« -Sacha. Qu'est-ce-que tu mange ?!

... rien.

Ne me ment pas ou je vais me fâcher.

Un bonbon.

Tu l'as eu où ?

On me l'a donner.

Qui ça « on » ? »

Je commence à être inquiet. Sacha est franche, il ment peu. Il est beaucoup trop cash pour ça. Alors qu'il me dissimule autant la vérité m'inquiète. Qu'est-ce-qu'il a à cacher ?

« -Répond Sacha. Dis-je en haussant le ton.

... Un copain. Un copain gentille.

Sacha, QUI te donne des bonbons ?

Monsieur, intervient Enzo avec un petit sachet de friandise à la main, il a pas droit de vous dire sinon on en aura plus.

SACHA ?! QUI te donne des bonbons ?!

... un copain, fait-il d'une toute petite voix. »

Je commence à avoir très peur pour lui et en conséquence j'hausse la voix encore davantage, les pires scénarios faisant leur chemins dans mon esprit.

« -QUI ?! Ne me ment pas Sacha !

Une gentille dame.

Tu accepte des choses d'une inconnu ?! Mais qu'est-ce-que je t'ai déjà dit des milliers de fois à ce sujet ?! Et papa ! On t'as dit que c'était dangereux ! Ça ne te suffit pas ces histoires de petit garçon enlevé ?!

C'est ... C'est pas une nain connu. Je la connais. »

Aussitôt en disant ça il plaque ses petites mains sur sa bouche comme pour retenir la fin. Mon sang ne fait qu'un tour.

« -C'est QUI Sacha ? Qui est cette femme ?

Elle m'a dit de pas dire. Sinon tu va ta fâche et on pourra plus se voir.

C'est si tu ne me dis pas qui c'est que je vais me fâcher !!

... j'a promis ...

SACHA OBÉI ! QUI ?!

C'est maman. Murmure-t-il les yeux humides. »

Mon fil dans les bras, je me précipite dans la salle de Mme Chanzy.

« -Bonjour. Monsieur Jourdan ?

Est-ce-que vous avez vu une femme blonde avec Sacha récemment ? Demandais-je de but en blanc, oubliant toute politesse dans mon inquiétude.

Non, il ne me semble pas. Carla ? Tu as vu quelqu'un avec Sacha ces temps-ci ?

Je n'en sais rien. Pourquoi ? Il y a un problème ?

Une inconnue tourne autour de mon fils et se fait passé pour sa mère ! Je suis très inquiet : elle lui donne des friandises et passe apparemment beaucoup de temps avec lui entre le moment où vous les libéré et mon arrivé, le soir. Elle tourne devant la grille de l'école et à l'air d'en avoir après le mien !

C'est inquiétant en effet. On va mettre des surveillant et garder les enfants plus loin de la rue.

Est-ce-que vous pourriez au moins garder Sacha en classe jusqu'à ce que je vienne le chercher à partir de maintenant ?

Mmmm ... Bonne idée. Nous allons faire ça.

Merci beaucoup, soufflais-je soulagé en serrant mon mioche contre moi.

Vous voulez parler un peu de la scolarité de Sacha ?

Apparemment tout va bien non ?

Oui, comme d'habitude. Toujours les mêmes problèmes de concentration mais sa curiosité rattrape. Il aime beaucoup la gymnastique, pas vrai Sacha ?

Oui !

Et Sacha, il ne faut pas parler à des personnes que tes parents ne connaissent pas. C'est dangereux, ils ont dût te le dire. Tu ne le fera plus, tu me promet ?

Oui maîtresse.

On restera en classe ensemble le temps que papa ou daddy vienne te chercher la prochaine fois.

... d'accord.

Poussin, le tournais-je vers moi, j'ai très peur pour toi. Je veut t'expliquer d'accord ? Papa aussi va avoir très, encore plus que moi. Tu ne veut pas nous faire peur ? Je suis très inquiet, s'il t'arrivais quelque chose à cause de cette dame je serais très très malheureux. Papa serait dévaster aussi, tu le sais ça. On t'aime mon poussin, il ne faut pas que tu nous fasse ce genre de frayeur. Je te promet qu'on ne te demande pas ça pour t'embêter. Tu restera en classe ? Ca me rassurerais beaucoup.

D'accord.

C'est bien mon petit prince. »

Je salut la maîtresse et tout en gardant mon gamin dans les bras, je me dirige vers la voiture. Direction le commissariat illico pour signaler que cette folle dingue est reparu pour tourner autours de mon fils jusqu'à l'école. Plus j'y réfléchis et plus cela me terrifie. Sur le chemin du retours je fronce les yeux vers mon gosse dans le rétroviseur. Il est sage comme une image à l'arrière.

« -Pour l'instant je ne vais pas en parler à papa (je ne veut pas l'inquiéter) mais si ça se reproduit rien qu'une fois il sera au courant.

Pardon Daddy. »

Il n'est pas tout à fait coupable, c'est de la faute de cette femme qui l'appate. Mais il doit se méfier des inconnus, ça c'est primordiale. Je me re-concentre sur la route malgré mon cerveau qui turbine à cent à l'heure. Si ça continu il ne restera qu'une seule option : déménager. Nous éloigner géographiquement de cette malade, je en vois plus que ça. C'est dommage, je voulais que cette maison soit celle de notre famille, de notre retraite à Mathéo et moi. Mais si la danger de mon crapaud est en jeu alors il n'y a pas à tergiversé. Ce dernier se remet à jouer les policiers, toujours aussi fasciné par l'emploi.

« -Sacha, si tu veut des bonbons la prochaine fois tu nous demande. Tu n'accepte pas ça de n'importe qui, d'accord ?

Oui.

Papa à fait une tarte, tu es content ?

OUAIS ! Au chocolat ?

Ha ha, non poussin, aux pommes. Avec de la cannelle.

Je pourra mettre de la glace dessus ?

Si tu me promet de ne plus t'approcher de cette femme, quoi qu'elle dise ou te propose. Tu me promet ?

OUAIS !! De la glace !!

Tu promet ?

Promis.

Alors ça va. Et sinon, cette journée ?

Aujourd'hui j'ai compté sur mes doigts jusqu'à plus que mes doigts !

C'est vrai ? Va y.

1, 2 ... 3, 4, 5 ... 6 ... 7 ... 8 ... 9 ... 10 ... 11 ... 12 !

C'est bien. »

Il continue de me parler de tout et de rien jusqu'à ce qu'on soit rentré et que je lui ouvre la portière. Ça fait, sans même finir sa phrase, il disparaît jouer dans le jardin.

« -Pourquoi vous avez mit autant de temps ? Me demande Honey apparemment inquiet.

On est passé au commissariat, avouais-je décider finalement à lui dire la vérité et ne pas lui mentir.

Quoi ?!

Quelqu'un donne des bonbons à ton fils. Enfin donnait, je me suis arranger pour qu'on ne laisse personne s'en approcher.

Mon dieu ... Maintenant je vais paniqué dès que je le mettrais à l'école !

Il n'y risque rien, je te le jure.

Je ne serais jamais tranquille sachant que quelqu'un rôde.

Ne t'en fait pas, je te promet que ça ira. J'ai fait le nécessaire. On le surveillera, il est en sécurité. »

A peine ais-je prononcer la fin de ma phrase qu'un grand bruit retentit suivit d'un long cri aiguë teinté de larmes. Nous nous précipitons le voir ! Il a vraiment dût se faire mal ! Sacha, à moitié en pleur, est assis en vrac au pied de l'escalier.

« -Mon trésor ! Ça va ?! Où tu as mal !?

PAPAAAAAAAA !!

Je crois qu'il n'a rien de cassé, rassurais-je mon compagnon. On t'avais prévenu Sacha que tu allais finir par te faire encore mal, à force de courir partout. »

Un gros câlin et de longues minutes plus tard Sacha nous raconte entre deux petites plaintes encore un peu effrayé par sa chute, qu'il a glissé et à dévaler les marches sur les fesses. Forcément elles lui font plutôt mal mais cela dit rien de grave et cet incident, à mon grand soulagement, aura au moins eut le mérite de détourner les esprits de cette affaire de stolker.

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