Effectivement Thomas entra quelques instants plus tard et mon humeur fit à nouveau un plongeons dans les profondeur de l'ennuie, de la colère et de la déprime. Décidément la vu de ce type me faisait un de plus en plus de mal.

« -Phil ! Phil !! Arrête de fuir bordel ! C'était un baiser ! Tu vas pas m'en vouloir éternellement !

Tom ! Le problème ce n'est pas ce que tu as fait ! Le problème c'est que tu l'a fait en sachant délibérément que je ne voulais pas !

Et alors ! Au moins mon frère me laisse tranquille !

Et moi il me hais ! »

Je le soulève par le col sous le regard estomaquer des autres clients.Chris' nous regarde ne sachant plus quoi faire.

« -Tu l'as blesser Thomas ! TU ES DÉGUEULASSE !! C'est ton frère et tu as préféré lui faire du mal plutôt que lui parler !VA TE FAIRE !!

Phil, lâche moi. Je ne voulais pas lui faire de mal mais il fallait qu'il comprenne !

Qu'il comprenne quoi ?! Que je suis son rival !?

Que je ne peut pas être avec lui ! Idiot !

Je m'en fou maintenant je suis dans une situation impossible !!! ET C'EST TA FAUTE THOMAS !! Tu vas aller parler à ton frère ou alors je ne revient jamais au bar !

Tu me saoul Phil ... Je vais le faire ... Tu es chiant ... »

Je suis content, j'ai ma promesse mais d'un autre côté je suis toujours en colère alors je le salut méchamment et je rentre chez moi.

Pendant ce temps là Thomas à fait ce que je lui avait demander. Pourquoi ?Aucune idée mais au moins ça allait changer les choses.

« -Mathéo ?

Tom ? Qu'est-ce-qu'il y a ? Tu viens encore te vanté de ta performance en sport de chambre ? »

Ils allaient parler tous les deux, seul à seul, d'un adulte à un autre.Plus en tant qu'hommes qu'en tant que frère.

« -Non Mathéo, je viens te parler au sujet d'hier.

J'en ai mare Thomas. »

Il se mit à pleurer.

« -Tu n'en as rien à faire de ce que je ressens ... Tu me laisse tout seul ... Tu as beau me faire souffrir je continue à t'aimer, Thomas... Depuis que je sais que je ne fait pas partie de ta famille j'ai compris ... J'ai compris la vrai nature de mes sentiments pour toi.

Tu te trompe Mat'. Ce n'est pas de l'amour, tu as cru que parce que je n'étais pas ton frère tu ne pouvais pas m'aimer comme tel. Mais C'EST un amour fraternel que tu éprouve ! Tu l'as juste mal interprétée !

Non ! C'est faux !!

Alors va y ! Embrasse moi.

Hein ? Quoi ? Maintenant ? Là, tout de suite ?

Tu vois ! Si tu était réellement amoureux tu n'aurais pas hésiter.

C'est que ... Tu m'as pris au dépourvu ...

Alors maintenant que tu as eu le temps d'y réfléchir tu le fait oui ou merde !?

Je ... Je ... »

Mathéo rougit à l'extrême ce qui ne fit pas s'améliorer la mauvaise humeur de son aîné.

« -Mathéo ... Tu es mon frère, ça suffit comme ça.

Mais Tom ... »

Cette fois ci sa voie se brisa pour de bon et il éclata en sanglot. Thomas s' accroupi alors pour le consolé :

« -Désolé Mathéo ... Tu t'en remettra je te le promet ... Tu vas rencontrer des tas de gens bien ... Tu vas trouver l'homme de ta vie,je te le promet ... »

Ses paroles ne stoppèrent pas les larmes du plus jeune tendis que son frère lui frottait toujours le dos pour apaiser sa peine.

« Je suis désolé Mat' ... Vraiment désolé ... »

Je n'ai appris que bien plus tard ce qu'il c'était passé entre eux se jour là mais une chose et sur : ils mettrons tous les deux un peu de temps avant de se remettre. Surtout pour Mathéo qui avait véritablement eu le cœur briser. Je ne veut pas qu'il souffre ...Pas comme ça ... Plus jamais.

Tom est allé s'enivrer après ça, d'après ce que m'as raconter Chris' ils ont un peu discuter.

« -Tom, te revoilà. Alors, tu as fait pleurer lequel ?

Mon frère ...

Pauvre Mathéo. Tu es un sale type Thomas.

Que voulais tu que je fasse ? Que j'encourage un amour incestueux à sens unique ?

Certes c'était le meilleur des deux choix mais, Tom, tu es toujours le même: tu fais pleurer ceux qui t'aiment. Tu es incapable de prendre soin d'eux. Ils gâchent leur temps avec toi ...

J'ai le droit d'être amoureux !

Si seulement tu étais amoureux. Si seulement tu avais jamais aimé quelqu'un comme il t'as aimé ...

C'est différent avec Phil !

Fait ce que tu veut Tom, un jour c'est toi qui sera blesser. »

A ce moment là Christophe m'a appeler sur mon portable. Je ne le remercierai jamais assez pour ça, car il m'a offert ma chance sur un plateau d'argent ce jour là ; au détriment de Thomas :

« -Allô Phil ... Tu devrais aller voir Mathéo ... Il est pas bien. »

A l'instant ou il prononce ces mots je suis déjà dans ma voiture. Je vais le trouver ! Je vais le prendre dans mes bras et plus jamais il ne sera seul, plus jamais il ne sera malheureux. Cela n'a pas plus à Tom :

« -Pourquoi tu lui as dit ça Chris' ?! Pourquoi tu as appeler Phil ?!

Tom, je te l'ai déjà dit il me semble et je croyais que tu l'avais vu : Phil aime Mathéo. Alors je lui donne un petit coup de pouce.

Non !

Où va tu comme ça ?

Empêché mon frère de me voler l'homme de ma vie !

Mais laisse les ! Trop tard ... Quel abrutit complet ... »

Moi j'étais déjà devant chez Mathéo, je l'ai intercepté avant qu'il ne rentre chez lui. Je n'ai jamais été aussi stresser :j'ai peur qu'on lui ai fait du mal. Si Tom l'a encore fait pleurer je ne répond plus de rien.

« -Mathéo ! Qu'est-ce-que Tom t'as fait !?

-Rien... Laisse moi ... »

Je n'aime pas le ton qu'il a en se moment, je vois bien que ça va mal.Je sent la haine monter en moi mais je la cache parce que là je veut juste qu'il aille mieux, qu'il me fasse sont merveilleux sourire que j'aime tant.

« -Tu as les yeux rouges ... Tu as pleurer ! JE VAIS LE DÉFONCER !!

Pourquoi ?

PARCE QUE C'EST IGNOBLE DE FAIRE PLEURER SON PETIT FRÈRE !! Personne n'as le droit de te faire du mal !!

Quoi ? Tu ... Tu n'es pas amoureux de Thomas ...

Beurk !! Non ! Tom est mon ami ! Je t'ai déjà dit qu'il n'y avait rien ! Que c'était une de ses idées à la *** pour te faire abandonné ...

Je suis désolé c'est que ... Thomas est le seul a qui je veille dire ''Je t'aime''. »

Pas de bol pour nous Thomas est arrivé juste à temps pour entendre les trois derniers mots. Il avait le regard le plus noir que j'ai jamais vu et moi j'avais mal. Je venais de me prendre un râteau magistrale avant même d'avoir fait ma déclaration ... J'avais envie de pleurer moi aussi.

Mais Tom ne laissa pas les larmes monter en moi, il attrapa son cadet et le souleva au dessus du sol. Il allait le cogner ... Si il touche un seul de ses cheveux je le déchiquette en petit morceaux.

« -MATHÉO !! TU N'AS PAS LE DROIT DE ME PRENDRE PHIL !! IL EST A MOI COMPRIS !! »

Je n'avais pas compris pourquoi son regard était aussi sombre. Je n'en revient pas ! C'est un aveux ! Une déclaration !Thomas m'aime ? Moi ? Impossible ! Mathéo proteste :

« -Mais Tom ! »

Je ne comprend plus ce qu'il se passe. Il faut que je sache si je me fait un film ou si j'ai bien compris ce que je vient d'entendre.

« -Qu'est ce que tu vient de dire Tom ? Tu m'aime ?

Oui ! Et jamais je ne le te laisserai, Mathéo ! Phil est à moi ! »

Cette réponse sonne comme un glas dans ma tête. Je n'avais rien vu, rien senti. Ça me tombe dessus tout d'un coup, comme ça. Je suis perdu et stupéfait. Je réalise que la situation est plutôt dangereuse pour Mathéo qui est toujours suspendu en l'aire. Il faut que je rétablisse la vérité même si elle me fait souffrir :

« -Tu n'as pas compris Thomas, Mathéo me disait qu'il t'aimait toi.

C'est vrai Mat' ? »

L'intéressé détourna les yeux gêné mais triste aussi. Son frère le reposa doucement au sol, il devait s'en vouloir d'avoir extrapoler de la sorte. Le cadet qui ne nous regardait plus finit par marmonner :

« -Oui ... Mais j'ai compris ... Je vous laisse ... Je ... Je renonce à toi Tom ...

Attend ! »

A cet instant je vois clairement une larme tomber sur le goudrons. Je ne résiste pas : alors qu'il commençais à partir je le rattrape par le bras. Je le ramène tout contre moi, je veut lui insuffler de la force, je ne veux pas qu'il soit triste. Je le garde dans le creux de mes bras :

« -Je ne veux pas que tu pleur comme ça. Si tu dois pleurer alors fait le dans mes bras ! Je serais tes épaules. »

Je devient rouge cramoisi en me rendant compte de ce que je vient de dire. Pourtant je ne le lâche pas, pas encore, je veut le sentir contre moi, encore un peu. Lui ne cache pas sa surprise, même si il n'est pas face à moi je peut deviner sa stupeur :

« -Quoi ?

Je n'aime pas te voir tout seul et malheureux.

Désolé Phil ... »

Il se dégage de mon éteinte. Je sent venir un coup fatale alors,automatiquement, je n'écoute plus vraiment, je ferme les yeux, je n'entend plus. Je ne veut pas savoir ce que tu va me dire.

« -J'ai besoin d'être seul ... Je ne suis pas prêt à essayer une nouvelle relation ... »

La seule chose que je trouve à répondre dans un souffle c'est « Je vois ... ». Je ne sort de ma torpeur que quelques instants plus tard pour réaliser qu'il n'est plus là. Je suis seul dans la rue avec Thomas. Où est il ? Ma vie n'a plus de sens si il me rejette. Je m'écroule de chagrin et je pleur encore et encore. Je suis si faible. Et même si j'ai l'épaule de Tom pour pleurer je sent bien que lui aussi est triste, après tout il a compris que mon cœur appartient à Mathéo.

Quand j'ai fini par retourner chez moi Tom lui est retourner au bar. Il avait tout comme moi besoin d'un peu de solitude pour réfléchir à tout ça.

« -Te revoilà Thomas. Tu as fait quoi ?

Je me suis pris un râteau ... On s'est tous pris un râteau ...

Vous voilà tous les trois seul et déçu. On dirait une série américaine avec votre triangle amoureux.

Pff

Je suppose que ça va être à ''qui fera changer les sentiments de l'élu de son cœur en premier'' ?

... J'aurais Phil.

Mouais. »

Après ça il parait qu'il a eu des problème avec une vieille conquête. On pourrait appeler ça l'effet boum-rang du bourreau des cœur.

Depuis ces événements il n'y a pas vraiment eu de nouveauté. Marie invite la famille de son petit-copain. Pas de problème me dite vous ? Erreur ! Avec eux il y aura Axel ! Je ne sais plus comment me comporté avec lui. Il faut absolument qu'il ignore tout de mon attirance nouvelle pour les hommes parce que sinon ... Sinon il va me tuer ! C'est sur ! Je l'ai embrasser aussi. Bon ils arrivent ce soir et tous le monde à obligation de manger à la maison puisqu'on a des invités.

Les voilà, et l'autre qui joue du piano plutôt que les accueillir. Il reste déséquilibré comme garçon alors son coup de barre n'aide pas. Bon, et bien on mange dans deux petites heures alors pour l'instant c'est apéros. Je me fait discret pendant les présentations.

« -Madame, laissez moi de faire les présentations. Mon nom est Marie et voici mon oncle Philippe mais appeler le Phil comme tout le monde.

Enchanté madame.

Merci de nous invité chez vous, me remercie elle, Je suis désolée que mon mari n'ai put venir.

Ce n'est pas grave. »

Axel et moi on se regarde en chien de faïence, on se juge, il a peut être sentit que quelque chose avait changer ? On est tous les deux silencieux lorsque tout d'un coup il décide de se mêlé à la conversation des deux femmes :

« -Dites moi tantine, vous aimez beaucoup le piano à ce que je sait. Pourquoi n'iriez vous pas voir celui du salon et jouer un morceau.

Excellente idée. A tout à l'heure donc. »

Nous voilà donc tous les trois ... La tension est palpable.

« -Vous vous connaissez déjà je croit, ose Marie. »

Tout à coup son visage s'éclaire.

« -Bien sûr ! Nous sommes de bons amis. Pas vrai Phil ?

Oui.

Je me demandais ce que tu avais. Tu as l'ère un peu différent depuis la dernière fois qu'on s'est vu. J'avais peur que tu ne garde un mauvais souvenir de moi. »

Ce n'était que ça ! OUF ... Nous revoilà partit comme en quarante à plaisanté sur tout et rien. On rigole beaucoup et Maries'en va pour retrouver l'autre invité. Au moins elle nous laisse tranquille. Une fois qu'elle est partie la conversation dévie à nouveau sur ce qui s'était passé la dernière fois :

« -Après ça j'ai dut faire 5 Ave Maria, rigole il. »

Mon sang ne fait qu'un tour. Il est pratiquant ... Je ne pourrais jamais lui dire que je suis homosexuel, c'est contre sa religion et ses principes. Dites moi qu'il prit aussi St Sébastien et là je serai rassurer ...

« -Je ne savais pas que tu étais chrétien pratiquant.

Tantine aussi, Dieu est notre père. Tu devrais te convertir si tu ne veut pas aller en enfer.

Très peu pour moi, désolé mais moi, Dieu et tout ça ...

Paix à ton âme.

On peut changer de sujet ? Je ne suis pas à l'aise avec la religion.

Si tu veut. On parlais de quoi ? A oui, ce baiser ! Je te dis pas le traumatisme !

Pour moi aussi ... »

Allez Phil, courage ! Il faut que tu sache si il est tolérant.

« -... L'homosexualité tout ça ...

M'en parle pas c'est vraiment dégoûtant !

... Tu as raison ... »

Et mmmmmmmmmmerde, bon bah prions pour que personne ne fasse de gaffe à table. Il continus ... Oh non ...

« -Les homosexuels sont pervertit par le diable, il faudrait les exorcisé je croit. Ce sont des pédophiles dangereux pour le reste du monde. Je ne comprend pas que Dieu puisse toléré toute ces choses impures dans son fief. Ils iront en enfer. »

Mais tait toi avant que j'ai envie de te frapper.

« -Désolé, je suis retourner à la religion. Sinon d'un point de vu humain ce n'est tout simplement pas normal, ce n'est pas naturel. Tu es d'accord. »

Je vais rester calme. Pourtant chacun de ses arguments à chier me monte à la tête alors j'arrive à peine à grogner un truc qu'il interprétera comme il veut. Marie et Mme revienne pour le repas, apparemment le convive d'honneur, son mec, ne va pas se joindre à nous. Au moment de s'asseoir à table je fait un regard à Marie qui signifie « fait pas de gaffe STP ». Elle l'a vu mais j'espère qu'elle l'a compris. Le repas commence normalement et on parle de tout et rien. Je savais qu'Axel était jeune et mature pour son âge mais là il me surprend : à 19 ans il à presque finit ses études de droits, un vrai surdoué. La mère du copain de Marie, elle, travaille dans l'immobilier en tant que secrétaire de son mari. Je leur explique rapidement mon travaille de développeur en informatique et de chercheur. On parlent tous de tout et de rien et la soirée arrive à sa fin, on a déjà fini le dessert lorsque la bonne femme pose LA question piège.

« -Alors Philippe ? Comptez vous vous trouvez une femme pour compléter ce foyer ?"