Le passé vous rattrape toujours

Je suis hyper surpris ! La chef de famille et à l'opposé de cette dernière : tolérante, amicale. C'est fou ! Le repas terminer je vais la voir directement, il faut que je me présente à elle proprement.

« -Madame Jourdan ?

Qui ères vous ?

Euh ... Philippe Douhet, le futur maris de votre petit-fil Mathéo.

Le fiancé de Mathéo ... Bien bien, rendez le heureux monsieur Douhet.

Philippe, appelez moi Phil ou Philippe.

Je vois, d'accord ... un instant ... Approche toi, plus prêt mon garçon, plus prêt ... »

Je me suis avancer et elle s'est mise à trembler. Son aîné s'est approcher, inquiet et m'a lancer un regard agressif.

« -Ça va maman ? On dirais que tu vient de voir un fantôme ...

C'est tout comme ... Otto ...

Qui ?

Otto ... Otto Kayer ... »

Cette fois c'est moi qui me met à trembler, c'est impossible ... Pas ça ...Elle me regarde droit dans les yeux.

« -Philippe, dit moi que tu ne connais personne du nom de Otto Kayer ...Dit le moi mon garçon. »

Mes mains son moites, j'ai les genoux qui claques. Non. NON !!Encore ?! Les horreurs de ma famille me rattrapent encore !!

« -Je suis désolé mais ... Mon grand-père s'appelait Otto Kayer ... »

Oh je ne le connais que trop bien ce nom, pour le nombre de fois où on me l'a rabâcher quand j'avais 10 ans. Mon père était si fier d'être marié à la fille d'un de ces ''grands patriotes du 3ème Reich''. Lui était fier et moi j'ai honte ... Otto Kayer, le père de ma mère ... Pas étonnant qu'elle l'ai reconnus au travers moi :je suis son portrait cracher physiquement. Nous pourrions êtres jumeaux : toutes les caractéristiques qui s'exprime chez moi sont passé directement de lui a moi via ma mère. J'ai les yeux gris-bleu, un peu vert et lui aussi, j'ai les cheveux bond très clair et docile, lui aussi. Tout, tout chez moi rappelle cette ordure que mon père glorifiait ... Non, il ne voulais pas que je lui ressemble à lui, il avait toujours voulus que je ressemble à Otto,que je soit le parfait petit arien ... Je refuse ... JE NE SUIS PAS MON GRAND-PÈRE !!

« -Je ... madame je vous en pris .. Je ne sait pas comment vous l'avez connus mais je ne suis pas comme lui. Je le déteste, je voudrais renier ce qu'il m'a transmit mais je ne peut pas ... »

Elle me regarde un moment, ses proches me regardent aussi ... Je sent tousles yeux braquer sur moi :

« -Qu'est-ce-qu'il se passe ? »

Au bout de ce qu'il me semble être une éternité la vieille femme me répond d'un ton soucieux :

« -Je sais, je sais que tu n'es pas comme Otto. Cet homme n'aurais jamais put aimé mon petit-fil ... Il n'aurait jamais put aimer qui que ce soit. »

Je hoche la tête, je sais qu'elle a raison : mon grand-père avait la réputation d'être un SS particulièrement ''efficace''. Mais ce qui était une discutions privée entre un croisement de nos deux histoire devient vite le sujet de toutes les curiosités. Je ne peut pas me cacher alors je fait signe à mon interlocutrice qu'elle peut raconter ce qu'elle veut à sa famille, ce n'est pas un problème.

« -Maman ? Qui est Otto ?

Un SS, un SS qui ''travaillait'' en Alsace pendant la seconde guerre mondiale. Cet officier était notre ennemis numéros 1 avec mon maris. Il était si froid, si implacable ... Il nous avait à l'œil. Oh oui, il nous en voulais. Il se doutait que nous faisions de la résistance donc il venait très souvent surveiller la maison. Plusieurs fois il a faillit trouver où nous cachions les réfugier. C'était terrible, le traitement qu'il leur réservais. Cet homme n'était pas pour les camps de travailles ou les camps de la mort : il prônait une exécutions immédiate des individus ''agitateurs'' et il n'hésitait jamais à tirer. Il est mort comme il a vécus : violemment. Un de nos amis résistant lui a tirer dessus et il s'est écrouler. C'était vers la fin de la guerre ... Je savais qu'il avait eu une fille, je l'avais vus dans ses effets personnels qu'on avait récupérer. Enfin que mon maris avait récupérer. Cette fille ...

C'était ma mère, finit-je. »

Tousse sont retourner vers moi choquer. Je savais tout ça ... Oui, on me l'avais raconter ... Ma mère m'avais raconter que « un homme avait tuer son père durant la guerre ». Elle parlais d'une une« balle dans le dos » comme si ça avait été un coup en traître alors qu'elle était un bébé quand c'est arrivé. En fait celui qui disait les plus gros mensonges c'était mon paternel :« Il a tuer ton grand-père, cet homme. Il était contre le Fuhrer, un assassin professionnel, un traître qui voulait que le monde sombre dans le chaos. » Voilà ce qu'il me disait sur cette histoire ... Oui, j'avais toujours sut que c'était des mensonges. Maintenant que ça refaisait surface ça me retombait dessus, à nouveau. J'entendis un « sale fil de nazis » et je ne dit rien. C'est vrai, je suis le fil d'un nazis ... Les Jourdan étaient en train de déversé leur colère sur moi lorsque la matriarche s'imposa :

« -Ça suffit ! J'ai mieux élever mes enfants. Ce garçon n'y est pour rien. »

Mais rien n'y faisait, on me crache presque dessus. Je n'est que ce que je mérite après tout ... Je suis la honte de ce monde, les restes d'une horreur sans nom. En moi on voit Hitler alors qu'est-ce-que je peut faire contre une famille entière purement française qui réclame vengeance contre l'Allemagne. Non, ici la hache de guerre n'est pas encore enterrer, je me la prend en plein visage en ce moment même.

« -STOP !!! ASSEZ !!! SILENCE BANDE D'IDIOTS !! »

Mathéo ?!Moi qui était presque au bord des larmes tant la pression devenait forte, son intervention est comme une bouffées d'oxygène.

« -VOUS NE SAVEZ RIEN DE LUI !!! QU'EST-CE-QUE VOUS CONNAISSEZ DE SA VIE !!? VOUS VENEZ DE LE RENCONTRER ALORS TAISEZ VOUS !!! »

Le silence tombe, je vois mon brun fulminer et trembler de rage :

« -Vous ne savez rien de lui !

Toi ! TOI !! T'es qu'un traître ! Tu ramène ici un nazi !

PHILIPPE N'EST PAS UN NAZI !!! TAISEZ VOUS PAUVRES C** !!

Mathéo !! »

Marthe qui essayait de comprendre ce qu'il se passait avait été choquer des paroles de son fil mais celui-ci n'en eut rien a faire :

« -Toi aussi Marthe !! Vous ne pouvez pas juger !! Vous devriez avoir honte !! Oui ! Moi j'ai honte de faire partit d'une famille aussi stupide et réductrice !! Vous ne valez pas mieux que les vrai nazis !! »

Ils se taisent tous, scandalisé. La Doyenne réclame l'attention :

« -Mathéo à parfaitement raison. En ce moment j'ai honte de mes enfants ! Regardez vous ! Vous êtes nombreux à vous en prendre à un homme seul, à le réduire à ceux que sont ses parents ! Mais ce n'est pas parce que j'étais résistante que vous l'êtes. Cessez de me faire honte, je ne vous ais pas éduquer comme ça. Depuis quand êtes vous des masses violentes et simplistes ? Non vraiment si j'étais vous je mourrais de honte en se moment même. Maintenant ça suffit, disparaissez. »

La famille se dispersa un peu penaude et la vielle femme grogna un peu avant de nous faire une sourire amicale. Je le lui rend lorsque un gros poids me tombe dessus, je me sent envelopper de ses bras comme dans une carapace :

« -Hey, Mathéo ? Mon cœur ?

J'ai eut peur, j'ai eut peur qu'ils te frappent Darling. Pardonne moi.

Ils m'ont rien fait, ils ne me feront rien. »

J'avais presque oublier que Mathéo pouvais être protecteur et viril.Bizarrement ça me fait plaisir, moi qui préfère être celui qui protège ça me plaît quand même de me savoir protéger. Oui, je le réalise un peu plus chaque jours, j'aime Mathéo, et pas seulement parce qu'il est beau et mignon comme un chaton mais aussi parce que c'est un mec, un vrai au fond. Oui il a des réactions d'adolescentes mais je vois bien qu'il reste un mâle et ça me plaît tout autant.Je suis définitivement gay et ça me rassure parce que je n'ai pas fait d'erreur le jour ou j'ai réaliser être amoureux. Oui j'avais peur, peur d'être attirer uniquement par le côté un peu féminin chez lui mais quand je vois que j'aime chaque facette de lui je suis rassurer.

Le reste de la journée file assez vite, on monte la tente dans le jardin, à l'écart des autres. Si la grand-mère de Mat' nous a accepter ce n'est toujours pas le cas de notre hôte qui a faillit nous foutre dehors. Je peste : on as des sac de couchages mono-personnels. On va dormir côte à côte mais pas ensemble, moi j'ai besoin du dos de mon copain comme doudou pour trouver facilement le sommeil... Oui c'est puérils mais tant pis. J'admire mon alliance brillante, emmitouflé dans mon couffin, bientôt. Oui bientôt ...Lorsque demain nous serons partis on pourras reprendre les préparations.

J'ouvre les yeux assez tôt, Mathéo est déjà partit, il doit être aller déjeuner. Je m'habille et sort, le soleil est plus haut que je ne lecroyais. Je me dirige vers la maison, toujours ensommeillé. Dans la cuisine Mat' est en train de prendre son chocolat, je vient me coller à son dos.

« -T'es sexy au réveille bébé ...

Hello Darling. »

Il m'embrasse les yeux bouffis lorsque soudain un grand « BEEEUUURK ! »se fait entendre. Apparemment nous n'étions pas seul. Je me retourne et tombe nez à nez avec une petite blonde qui tire la langue pour stipuler son dégoût.

« -Bonjour princesse. Comment tu t'appelle ?

Mathilde.

Enchanté jeune fille, moi c'est Philippe.

T'es l'amoureux de tonton Mathéo ?

Oui. »

Elle est trop mignonne, pas du tout comme ça mère en fait. Tient, quand on parle du loup :

« -Mathilde !! Ne parle pas avec ces gens !!

Bah pourquoi ?

Ils sont ... Ils sont ... Ils sont méchant !! Tu va attraper tous leurs microbes si tu t'approche !!

T'es malade tonton ? »

Mathéo fait non de la tête.

« -Ne fait pas l'insolente ! File ! »

Je suis mortifier : comment peut elle dire des choses comme ça à sa fille ? Une autre personne semble de mon avis : Thomas apparaît dans la cuisine.

« -T'a pas honte tante Isabelle ? De raconter des conneries pareilles à ta fille ?

Ce ne sont pas tes affaires ! J'éduque mes enfants comme je veut !

Si tu pouvais éviter de lui apprendre à détester ses cousins se serrais intelligent.

Je lui apprend que vous êtes anormaux ! Et c'est tout à fait vrai !

J'admire ta vision de '' l'anormal '' mais si tu pouvais juste arrêter de dire des théories moyenâgeuse et obscurantistes sur l'homosexualité, ça serais bien.

Je ne lui dit que la vérité ! Elle va attraper leur maladies !

Alors ça c'est la meilleur ! OUHOU ?! Isabelle ?! Ici le 21ème siècle !! Ça fait longtemps que plus personne ne dit que l'homosexualité est une maladie !! Comment c'est possible d'être aussi stupide ?! J'y croit pas ... Depuis quand tu vis dans ta grotte ?! Nan mais tu as raison : sait on jamais, en jouant avec son cousin ta fille pourrais peu être, je sais pas moi, devenir lesbienne. Bien sur, c'est bien connus, Mathéo m'a contaminer, puis a contaminer Dilane et maintenant Philippe. C'est notre but à tous de répandre cette terrible pathologie. Sérieusement ?! Oui il est gay ! Oui il est adopter, oui il ne partage pas notre sang mais regarde les choses en face : c'est toi qui est bizarre pas lui. »

La bonne femme peste et exulte de rage au vus de ce qu'elle vient de se prendre dans la face. Elle sort en coup de vent, comme une furie.

« -Merci Thomas, de nous avoir défendus.

C'est pas toi que je défend, crache-t-il, c'est Mathéo. Toi j'en ai rien a foutre. »

Ah... Je vois qu'il m'en veut toujours. Mais c'est pas parce qu'il m'en veut que je vais céder : il voudrait que je quitte Mathéo pour''son propre bien'' mais c'est hors de question. C'est tout réfléchis : je l'épouse le 27 Août et personne ne pourra rien contre ça.

Nous partons avant le repas parce que, faut pas l'oublier, je boss demain.Si je devais résumer ce séjour et bien ... Disons que je n'ai pas fait l'unanimité : si certains m'ont accepter ils reste quelques personnes qui ne veulent pas de moi dans leur cercle familiale. Mais comme j'ai l'aval de l'aînée et de mon chéris ils vont devoir faire avec. Le compte à rebours va commencer, le stresse monte, la course contre le temps pour tout rassembler a démarrer ...




« -PHILIPPE ??!! DEBOUT !! Allez PD ! Lève toi !! »

Je gronde, ce n'est pas qu'être secouer comme un prunier dés 7h du matin me gène mais me faire insulter au saut du lit, alors que je vient d'ouvrir les yeux c'est assez pénible. Je sais pas qui est l'abrutis qui a fait ça mais ...

« -Purée ... Qu'est-ce-que vous foutez la les mecs.

T'es pas content de nous voir ?

Pas spécialement, mes collègues je préfères les voir au bureau plutôt qu'au aurores.

Allez, fait pas le paresseux, lève toi.

Cassez vous, ça fait un mois que je bosse comme un dingue j'ai besoin de dormir. »

Oui,nous sommes à trois jours de mon mariage et j'ai accumuler suffisamment de pression pour m'octroyer un peu de repos bien mériter. Alors pitié, ne venez pas me faire suer. Je me ré-enroule sous la couette.

« -Justement, ton pote Christophe nous a demander de venir te chercher. »

Chris' ?Pourquoi il ferais ça ? Il sais très bien que je suis épuiser ces temps-ci, il pourrais faire plus attention a ce qu'il raconte.Moi je veut profiter de mon fiancé jusqu'au jour J.

« -Laissez moi dormir ... Vous allez réveiller Mathéo avec vos idioties, rentrez chez vous.

Bah justement, sa mère est venus le chercher très tôt ce matin pour son enterrement de vie de garçon. On savais que t'avais pas organiser le tient alors tu vas venir le faire avec nous !

Quoi ?

Allez ! On te fait ta valise dépêche toi de te préparer. »

Ils me tirent hors du lit et le temps que j'émerge ils ont déjà foutus mes affaires en vrac dans une valise, ranger rapidement ma maison et même couper le gaz. Je n'ai pas réellement le temps de réaliser que Mathéo est effectivement partis qu'on me tire dans une voiture.J'aimerais savoir ce qu'il se passe ! Christophe est sur le siège conducteur :

« -Salut Phil !

Chris' ? Je peut savoir ce qu'il se passe ?

Tu vas venir passer les trois prochains jours chez moi, détend toi, on es la pour faire la fête.

3 Jours ?! Mais ça fait ...

Oui, jusqu'à ton mariage.

Mais ?! Et Mat' ...

Ça porte malheur de voir la marié avant la cérémonie, rigole-t-il, et puis tu peut bien te passer de lui 3 malheureux jours. Allez profites de tes derniers jours d'hommes libre. »

Je soupire et il met la musique à fond. Malgré mon réveille en force et le fait que je ne vais pas avoir le droit de contacter mon mec pendant un moment je finis par me détendre : après tout je suis avec des bon potes et on va faire la fête, autant en profiter.Je me laisse emporter par l'ambiance et ne tarde pas à chanter à plein poumons de ma grosse voix de casserole. Une fois arriver on commende une mal-bouffe bien grasse, s'empiffrent de cochonneries,jouent à la console et le soir venus un nombre pas possibles de personnes de tous âges débarquent : apparemment Chris' a organiser une soirée ouverte chez lui, musique à fond, gros bordel et micro. Tant pis pour les voisins, on bois et on se déchaîne !Ces idiots sont allez loin : ils se sont travestis alors je les rejoins. On dansent tous morts de rirent sur les tables, avec des bas résilles et du maquillage forcé ! « ON EST PAS BOURREEEEE !! » Si, complètement, MAIS ON S'EN FOU !!!Hou-hou ! Houuuuu-huouuuu-ouh-ouh !! Il fait nuit mais avec les battons phosphorescent partout, le monde festif et tout on se croirais en boite de nuit. Sans trop comprendre comment je me retrouve attacher à une chaise à regarder à la fois gêner et hilare, un pote qui tente un strip-tease plutôt foiré. Ils ont une drôle de vision de l'homosexualité mes collègues.

Réveille difficile le lendemain. J'aurais pas dût boire autant ... Je comprend enfin pourquoi ils ont fait ça hier et pas aujourd'hui :comme ça on as une journée pour récupérer et se préparer. Je suis un coriace donc dès l'après-midi je suis de nouveau sur pied,petit passage chez le coiffeur, arrivé des costumes de cérémonies loué ... etc ... Ça y est, demain, c'est demain que je me marie. Je sent que si je n'avais pas fait retomber la pression précédemment je serais mort de trouille. Je repasse en revue tout : les alliances ? C'est Dilane qui les apportes, il est avec Mathéo.La mairie a bien été prévenus ? Oui ... normalement ...Lorsque je veut appeler pour vérifier Chris m'éloigne du téléphone :

« -Non non non, toi tu vas te détendre avant de nous faire une crise d'angoisse. Ça fait des mois que tu prépare ça, tout est en place maintenant tu n'as plus rien a faire alors déstresse. On est là,tout va bien se passer. »

Ila beau me dire ça, le soir venus je ne trouve pas facilement le sommeil. Je regarde mon costume de cérémonie blanc et légèrement argenté ... On as le même Mathéo et moi, qu'est-ce-qu'il sera beau la dedans.


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