J'ai oublié de grandir
Le réveille hurle, j'ai mal à la tête tous les matins à cause de ce foutus truc. Et a ce qu'il me semble je ne suis pas le seul puisque Mathéo cache sa tête sous l'édredon.
« -Ton réveille, éteins le ... non mieux jette le carrément.
Je peut pas faire ça, j'ai du travaille moi marmotte.
M'en fou, jette le. Quand on aura déménager j'instaure une nouvelle règle : pas réveille à la maison.
Si c'est la sonnerie qui te dérange je mettrait une musique comme ça tu seras de meilleure humeur. »
Il râle et se ré-enfouis sous la couette. Je me redresse pour me lever et puis change d'avis et me laisse tomber sur le matelas. Il ne bouge pas alors je passe sous la couette me faufile derrière lui avant le chatouiller autant que possible. Il se met à rire très fort, à crier comme un enfant, me frappant avec le coussin et suppliant que j'arrête. Mais je continues bien décider à le faire craquer :
« -HA HA ARRÊTE !! Arrête !! AAAH !! A-ah !! Non !Stop !! Je me rend !! On peut plus dormir dans cette Hi !... maison ! »
Je l'écrase de tout mon poids et lorsque enfin il se calme et reprend son souffle je l'embrasse chastement, un petit bisous du matin :
« -T'es réveiller maintenant ?
Oui, merci champion.
Râle pas c'était drôle. »
Il marmonne un truc incompréhensible puis se lève. Il descend me faire mon petit déjeuner alors que je vais à la douche. Dés qu'il peut faire quelque chose maintenant il le fait : il ne supporte pas de ne pas pouvoir faire comme avant alors il tente de se rattraper avec la cuisine et le ménage. En fait il fait BEAUCOUP de cuisine et BEAUCOUP de ménage avec un casque sur les oreilles et en dansant le plus souvent. Ça lui fait passer le temps et parfois je le regarde se trémousser ... so sexy. Un café bien noir et plusieurs heures d'encodage plus tard je reçoit un appelle sur mon téléphone et décroche machinalement :
« -Allô ?
J'ai bien monsieur Douhet à l'appareil ? »
Bientôt Douhet-Jourdan pensais-je en riant presque. Cette euphorie qui merend idiot ...
« -Oui c'est moi. Qui est à l'appareil ?
C'est votre responsable banquier, au sujet du crédit que vous aviez demander.
Oui !?
Il est accepter, le premier débit commencera à la fin du mois.
Vraiment ? Euh merci, au revoir. »
Je raccroche et dévale les escalier, me jette sur Mathéo et l'embrasse autant que c'est faisable.
« -Appelle le propriétaire de notre maison ! On emménage dés que possible ! »
Il prend une grande inspiration sous le coup de la surprise et se met à hurler de joie en courant et se pendant à mon cou. Il me sert dans ses bras et cours partout en criant, c'est contagieuse, on attendaient ça depuis longtemps tous les deux.
Le 28 Mai on emménageaient avec l'aide de Jean et de Thomas, même si ce dernier faisait la tronche et faisait exprès de mal placer certains cartons. Comme ça Mathéo et sa mère qui sont pointilleux n'arrêtaient pas de râler et c'était ma faute évidemment.Delphine n'a pas pas arrêter de rire en comparant mon future fiancer à sa mère.
Comme on travaillaient de concert ça à vite été fait et j'ai put bavarder un peu avec Marthe. J'ai besoin d'elle pour un petit truc :
« -Qu'est-ce-qu'il y a mon grand ? »
Elle m'appelle mon grand ou mon garçon de plus en plus souvent. Elle dit que je suis un de ses fils, c'est gênant mais pas totalement faux puisque si tout ce passe bien je serais son beau-fil.
« -Je voudrais que vous veniez m'aider.
T'aider à quoi ? Et arrête de me vouvoyer s'il te plaît, tu peut me tutoyer.
C'est pour ... m'aider à choisir la bague ...
Oh !! Bien sur que je vient !
Le week-end prochain donc. Je leur ai déjà envoyer un devis il me reste à choisir le modèle. Je voudrais votre avis, vous êtes celle qui le comprend le mieux et qui sait le mieux ce qui pourrais lui plaire.
Bien sur. Tu passe me prendre samedi prochain donc ?
Oui ...
Tu n'as pas trop peur de ne pas l'avoir à l'heure pour ta demande ?
Je croise les doigts.
On va vous laissez, à la semaine prochaine. »
Elle me fait la bise puis retourne dans le salon pour clamer qu'elle s'en va et qu'elle à sommeil, qu'elle est fatiguer. Jean obtempère et Thomas râle pour râler. Delphine approuve l'idée et après que tous le monde nous ai saluer on se retrouve seul à nouveaux.
« -De quoi tu parlais avec ma mère tout à l'heure ?
De rien.
J'en ai mare que tu dise tout le temps « rien » ou « t'en fait pas ». C'est dernier temps tu n'arrête pas de me mentir ! De tout me cacher ! J'en ai mare ! »
Je le cale dans le creux de mes bras.
« -Mathéo ...
Je ne veut plus que tu me mente ! Parle moi ! »
Il frappe mon torse et force est de constater qu'il est plus puissant que ce que je croyais : ça fait mal.
« -Ta mère et moi on va juste faire un peu de shopping le week-end prochain.
Si c'est que ça pourquoi tu n'as pas voulu me le dire ?!
Euh ... J'avais honte ?
Tu n'es qu'un menteur !
Ça suffit ! Tu croit que je te ferais du mal ? Fait moi un peu confiance bon sang ! »
Il veut s'éloigner de moi, visiblement en colère mais je le retient et l'embrasse puis dépose un baisé sur sa joue. « Reste calme,tu n'as aucune raison de t'en faire. » Je suis obliger de le rassurer longtemps. Ça va devenir de plus en plus difficile de le tranquillisée ... J'ai peur qu'il craque définitivement sous la pression que représente ma duperie. Il faut que les choses passent vite. Heureusement il ne reste plus qu'un mois.
« -Je m'en fou ce soir je dors sur le divan. »
Etc'est ce qu'il a fait : impossible de le résonner. Lorsque je suis descendus prendre mon médicament le lendemain il dormais toujours. Un peu de bave coule de la bouche grande ouverte et il ronfle légèrement. Je rigole et commence à le regarder dormir en prenant mon café matinale mais je m'étrangle quand il commence à parler dans son sommeil :
« -Philippe ... mmm ... Non ... pas les lasagnes ... »
Je manque de cracher ma boisson amer, mort de rire. Quel rêve peut il bien faire pour dire ce genre de trucs ?
« -Les lasagnes ... violettes ... Mght ... Maman ... Conspiration ...pâtes ... »
J'explose de rire, ça à l'air passionnant cette conspiration des pâtes avec des lasagnes violettes. Je manque d'avaler de travers en me retenant de rire et vais remplacer ma tasse contre un feutre. J'écris sur sous front '' A moi '' et signe avant de lui faire des moustaches de chats. Je rigole tout seul de ma connerie et cherche la suivante que je pourrais faire lorsque sa main glisse, paume apparente sur le côté. Un sourire de sale gosse illumine mon visage et je fonce chercher la chantilly dans le frigo avant de lui en tartiner plein la main. Il ne bouge pas alors je vais chercher une paille et lui souffle sur le visage. Il remue et fait s'agiter ses moustaches tracer sur ses joues mais sa main de bouge pas alors je souffle plus fort et il se frotte le visage. Dans la même seconde j'explose de rire et m'enfuis, non sans m'être délecté de son regard surpris et décontenancer d'avoir été réveiller par de la mousse sucrée sur le visage. Lorsqu'il réalise enfin ce qui vient de lui arriver je suis de retours dans la cuisine entrain de courir comme un taré pour ma vie :
« -PHILIPPE !!! J'AURAIS TA PEAU !! »
Il déboule avec un coussin du canapé et je fait un dérapage pour l'éviter mais me prend un grand revers de coussin dans le derrière qui me fait redémarrer. Pour disparaître dans le salon.
« -La fuite du lâche !!! Vient la que je t'attrape"
On commence une folle course poursuite en chaussette dans la maison mais comme il y a du parquet j'ai l'impression de faire du sur-place.
BOUM !!
Mathéo s'étale de tout son long mais heureusement s'en sort indemne grâce à son coussin qui amortie sa chute. Je profite du fait qu'il soit au sol pour lui mettre plein de chantilly dans les cheveux en riant avant de repartir au quart de tours sans demander mon reste.
« -MAIS C'EST DE LA CHANTILLY !! Non !! Pas de la bouffe !MES CHEVEUX !!! »
Je rie comme un fou au point que j'en ai mal au ventre en gravissant les marche qui mènent à l'étage.
« -JE VAIS ME VENGER PHIL !! Je croyais que tu avait utiliser de la mousse à raser moi !! »
Excellente idée ! Je vais en chercher dans la salle d'eau à l'étage mais lorsque j'arrive devant l'escalier pour descendre je vois le brun qui m'attend ... avec une douzaine d'œufs !!
« -Alors blondinet ? On est coincé ? »
Un œuf m' atterrit en plein dans le T-shirt et je fait la grimace en sentant la substance poisseuse sur moi.
« -En plein dans le mille ! Et j'en ai d'autres pour toi ! »
Il commence à gravir les marches alors je saute à califourchon sur la rambarde et me laisse glisser dessus comme un gamin en hurlant de peur de tomber. Je le frôle à toute vitesse et saute au dernier moment, réception parfaite ! Et je disparaît dans le couloir en laissant éclater ma bonne humeur.
« -Quoi !! Mais comment t'as fait ça !?
Essaye de m'avoir tient !! »
Pendant trente minutes on se joues tes tours, se fait des guets-apens et se poursuit. Au bout d'un moment, dans le salon je fait un dérapage et Mathéo qui a moins d'équilibre tente de m'imiter mais glisse. Je vois son crâne approcher dangereusement de la table basse alors je le tire à moi et il me tombe lourdement dessus. Je lâche un''pouf'' sonore en sentant l'air de mes poumons me quitter.
« -Tu pèse ton poids dit donc. »
Mathéo soupire autant de soulagement que de fatigue, on as beaucoup courus.Il s'allonge sur moi et je caresse l'arrière de sa tête. C'est plein d'œuf et de mousse en tout genre, berk. En fait ce n'est pas seulement moi ou lui, c'est la totalité de la maison qui est dé-gueu-lasse.
« -Tu as vu l'état de la maison ?
Euh ... C'est crade.
Ouais, comme toi.
Et toi aussi.
Je vais en avoir pour des jours à tout laver.
Si on commençais par s'occuper de cette tignasse rousse ?
JE SUIS PAS ROUX !
Mais non mon beau brun, t'es pas roux, c'est juste des reflets. »
Je rigole à ma propre plaisanterie et il fait une moue qui me donne furieusement envie de captures sa bouche de mes lèvres. Chose dite chose faite et je le porte non sans mal jusqu'à la salle de bain pour un bain à deux.
Les jours on passé et effectivement Mat' à mit trois jours à retirer toutes les taches, ciré tout ce qu'on a raillé comme parquet et nettoyer correctement nos bêtises. On s'était amuser comme des fous alors je ne croit pas qu'aucun de nous ne regrette ce petit moment de folie mais disons que la prochaine fois on éviteras de détruire les sol et d'arpenter les rampes qui ne sont pas prévue à cet effet.
Aujourd'hui on est de nouveau samedi et je dois aller chercher Marthe pour acheter la bague. Quand j'en ai reparler à mon chéri il a fait la tête et m'a sortit que « pour la peine il irai faire les courses de son côté ». Je suis un peu inquiet parce qu'il ne sort presque plus seul et que c'est dangereux pour quelqu'un qui ne sait pas lire mais je me rassure : on as déjà fait un petit tour de la région ensemble donc il connais le coin, et puis ce n'est pas un tout petit enfant, il saura se débrouiller. De toute façon je n'ai pas le choix car mon anniversaire approche à grand pas et il me faut cette bague donc c'est aujourd'hui et pas un autre jour sinon je ne l'aurais jamais à temps.
Je me gare devant la maison de Marthe qui sort toute pimpante et me fait joyeusement la bise puis elle monte côté passager, armée de son grand sac à main coloré. Elle babille pendant tout le trajet,plutôt la forme pour une vieille femme du troisième âge. Elle me raconte comme quoi elle a fait un mariage plutôt heureux, que les sœurs de Jean on été dures avec elle puisque leur union était presque stérile, comment dans cette famille tout reposait trop sur les apparences. Je savais déjà que la famille de Mathéo était très homophobe et ça ne me rassure pas vraiment mais je ferais de mon mieux. On arrivent enfin devant la grande boutique d'alliances, je stresse un peu ... beaucoup en fait.
« -Allons mon grand ! Tu vient ? Dépêche toi ! »
Marthe me tire dans la boutique et se jette sur la première vitrine qu'elle voit, moi je reste debout derrière l'entré, de plus en plus carmin.Une petite vendeuse à forte poitrine arrive avec un sourire de commerciale :
« -Bonjours messieurs dames. Que puis je pour vous ?
Mon future gendre cherche une bague de fiançailles. »
Elle me regarde de haut en bas avant de faire un grand sourire blanc et moi je rougis toujours. J'ai choisit cette boutique parce que les bagues c'est leur spécialité mais j'aurais pas dû : il y a trop de choix, je suis écraser par l'impressionnante collection et je sais plus quoi faire. J'appelle mon accompagnatrice au secours pour qu'elle m'aide mais elle sembla absorber par les reflets or et argent de tous les anneaux de la pièce.
« -Vous avez déjà un style en tête peu être ?
Euh non ... En fait je sais pas trop ...
Vous voulez en racheter une pour votre mariage ou utiliser la même ?
Et bien ... la même.
Donc il vous faut quelque chose de déjà très ouvrager ?
Euh ... Plutôt simple ... quelque chose discret ... je croit. »
Marthe me sourie :
« -Ne t'en fait pas , je te l'ai dit : quoi qu'il se passe si ça vient de toi il sera content. »
Je hoche la tête, je sais qu'elle viendras si je fait une grosse gaffe.Après tout c'est à moi de choisir pas à elle. La vendeuse me guide vers une vitrine :
« -Cette série est discrète mais très délicate avec ses diamants incruster et ...
Oh ! ... euh ... Excusez moi si je n'ai pas été assez clair ... je recherche une alliance pour homme.
Vous voulez dire que ...
Pas une heureuse élue, un heureux élue. »
Elle me dévisage encore un peu plus puis affiche se même sourire blanc qu'au début et me conduit sans un mot, de manière très professionnel vers une autre vitrine.
« -Dans ce cas nous avons cette vitrine-ci et les trois suivantes qui pourrais convenir. La plupart son des classiques, si vous désirez quelque chose de plus original il y a ces deux vitrines là.
Merci. »
Elles'éloigne sur ses talons aiguilles et retourne derrière son comptoir, au moins si elle est homophobe elle ne le montre pas. Je sais que c'est pas peur de gâcher une vente, autrement elle m'aurait sûrement cracher dessus. Mon regard retourne sur les bagues mais rapidement je met la vitrines ''originale'' de côté car ça ne lui irait pas du tout. Donc il reste trois vitrine à choisir soit une centaine de bague à éliminer ... Qu'est-ce-qu'il m'a priiiiiiit ...
Au bout de trente minutes ( bon j'exagère, 20 minutes ) je parvient à me dire que l'or noir ça ne passerais pas et je ne veut pas lui offrir de l'argent ou du platine. Je me concentre donc sur un composite d'or jaune et blanc mais la collection est vaste et je n'arrive pas à en voir une plus belle que les autres.
Soudain je réalise que mon regard revient régulièrement sur l'une d'elle sans pour autant s'y attarder. Elle est sur base d'or blanc et possède deux lignes fines d'or jaune à quelques millimètres de chacun des bords. Elle est simple et classique mais en même temps très élégante et facile à porter, je l'imagine très bien avec alors j'appelle Marthe pour lui demander son avis :
« -Laquelle ?
Celle là, en haut à droite.
Là ?
Oui.
... Manque plus que la robe maintenant. »
Sa plaisanterie me fait rougir et la vendeuse rapplique, flairant l'achat proche à des kilomètres.
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