It's a present for you, my friend

On était dans ma voiture, souriant bêtement sous l'effet de l'adrénaline encore présente dans nos veines :

« -Alors bébé ? Tu en as pensé quoi de cette petite sortie ?

C'était génial ! Merci Darling.

De rien Honey, et en rentrant on se douche et on s'habille proprement : je t'emmène au St Sébastien.

Quoi ?

Tu m'as bien entendus. On se fait un dîner romantique au St Sébastien.

Le resto chic à côté du Ioay-coffee ?

Lui même.

Mais c'est un 3 étoile !

Oui mon cœur, mais pour toi rien n'est trop beau.

Je ... J'ai pas de costume.

C'est pas grave, je t'en prêterai un.

Ce sera trop grand.

Tu veut pas y aller ?

Je ... Je préférerai y aller pour une occasion plus spéciale.

Bon d'accord. On va où ce soir alors ? Une petite soirée en boite ça te dit ?

Je suis un peu fatiguer ce soir ...

Alors on va rester tranquillement à la maison et je nous fait un dîner Italien. Ça te va ?

Oui. »

On se gare dans la cours devant chez moi et je lui ouvre la porte :

« -Après vous monsieur. »

Il rit et rentre dans la maison, je le suis ( non sans mater son cul,comme chaque fois qu'il est devant moi ) et je lui propose de se faire couler un bain chaud pendant que je prépare le repas. Il monte dans la salle de bain et Marie débarque :

« -Alors ? Cette sortit entre amoureux ?

De quoi je me mêle jeune fille ?

Toi tu es de bonne humeur. Tu veut un coup de main ?

Tu sais même pas ce que je veut faire.

Tu va cuisiner. Et je paris que je ne suis pas convier.

Bien deviner.

Tu va faire quoi ? Avec toi ça va être une catastrophe, laisse moi t'aider.

Mais ... Je ...

T'inquiète, je mangerais dans la cuisine. Bon ? C'est quoi le menus de ces messieurs ce soir ?

Je voulais faire une entrée « salade-tomate-mozzarella » puis des pâtes aux parmesans avec une sauce Italienne « tomate-basilic » et du faux-filet de bœuf. En dessert des panna cota.

Tu as de la chance d'avoir une ''nièce'' forte en cuisine toi. Si on s'y met maintenant ça sera prêt pour 21h30 à peu prêt.

Merci ma grande.

Je suis loin d'être une gamine Phil. Je m'occupe du dessert. »

J'ai dit à Mathéo de prendre tout son temps et c'est ce qu'il fait ...On finit de préparer le repas et il n'a toujours pas pointé le bout de son nez. Je monte en toute hâte et ouvre la salle de bain !Il se serait pas noyer !? Non ! Il tourne la tête vers moi avec un sourire et un « coucou mon cœur. ». La pièce est envahit de vapeur et il y a un peu de musique en fond, ça sent le lilas.

« -Qu'est ce qui va pas Darling ?

Non c'est rien, profite de ton bain.

Un petit bisous ? »

J'embrasse rapidement ses lèvres et ressort de la pièce : la chaleur y est insoutenable. Je redressant et dresse la table de manière plus ou moins romantique, Marie avale son repas et retourne s'enfermer dans sa chambre ( je lui ai donner de l'argent de poche pour le coup de main OK !? ). J'entends Mathéo descendre et le rejoint dans l'escalier.

« -Tu ne vas pas dans la salle-à-manger s'il te plaît. C'est juste le temps que je prenne une petite douche.

OK. »

Il m'embrasse et va dans le laboratoire, je me douche en vitesse, enfile une chemise, un pantalon noir en toile et met un nœud-papillon pour la forme puis je vais le chercher. On descend main dans la main et on mange en tête à tête. Vers la fin du repas Mathéo remet l'anniversaire de son frère sur la table :

« -Darling ? Pour l'anniversaire de mon frère ... Il faudrait qu'on aille acheter des trucs demain.

Oui. Je suppose qu'il va falloir un petit quelque chose pour ton père que je rencontrerai pour la première fois. Et un pour ta mère histoire de faire bonne impression.

Phil !

Je rigole bébé. Mais il vaut mieux faire bonne impression à sa belle famille, croit moi. »

Il fit une grimace pour montrer sa désapprobation puis me souris. Ce soir la il ne tarda pas à s'endormir alors que nous regardions un film, la tête poser sur mes genoux. J' éteins la télé et le recouvre d'un plaid avant de moi même monter me coucher.


Mon réveille venais de sonner 7h et je descend pour déjeuner, Mathéo doit encore dormir car la maison est très silencieuse. Tant mieux,d'habitude je le réveille toujours en me levant à sept heure et même si il ne le dit pas je me doute que ça l'énerve. J'arrive dans le salon mais il n'est plus allonger sur le canapé ... Je commence à le chercher et tombe sur une feuille aimanter au frigo :j'avais dit « RIEN SUR LE FRIGO !! » . C'est moche et en plus ça sert à rien ! Je l'arrache et réalise qu'elle est signer de la main de Mat'. Je lis « Excuse moi Philippe mais ce n'est plus possible entre nous. Je suis partit, adieu. » QUOI !!!? Mais c'était trop tard, il n'était déjà plus là. « MATHÉO !! »

J'ouvre les yeux, je suis dans ma chambre. Je me précipite au bas de l'escalier. Mathéo dors encore dans le canapé : un cauchemars... Ça devient insupportable, j'en peut plus. Je vais craquer !Je suis de plus en plus crever. Je fatigue à mal dormir la nuit comme ça. Le matin je suis obliger de doubler ma dose de café pour rester suffisamment en forme pour bosser. Pourquoi ? Pourquoi faut il que j'angoisse de la sorte ? Ça me pourri la vie.

Je m'affaisse dans le fauteuil du salon et regarde mon chéri dormir tout en avalant mon café. Je ne lui parlerait pas de ce cauchemars,jamais, ça vaut mieux. Et si j'en fait d'autre je ne les lui dirait pas non plus. Je ne veut pas l'inquiété. Il remue dans son sommeil et se retourne, je réajuste la couette sur lui. « T'es beau quand tu dors. » J'embrasse son front et monte au labo non sans un coup d'œil au calendrier : 27/08. Demain c'est l'anniversaire de Tom. Il faut qu'on aille acheter les cadeaux aujourd'hui, j'espère qu'il ne se réveillera pas trop tard.

11h et Mat' n'est toujours pas debout : une vrai marmotte. Malgré l'heure tardive j' hésite à le réveiller. Je pourrais partir faire mes courses seul mais je sais qu'il m'en voudrais. On pourra jamais faire tout en une journée à ce rythme là ... Bon c'est décider je le réveille. Mais quand je m'approche pour le lever il remue comme un chaton et marmonne des trucs trop mignon. J'ai jamais eu un tel dilemme ! J'ai pas le choix non ? Alors que je fait les cents pas pour me décider je le voix se retourner une énième fois et ... tomber du canapé. Il fait un bruit sourd en s'écrasant sur le carrelage froid et je me retrouve comme un con à avoir trop attendus. Il relève la tête en pestant et nos regard se croisent :

« -C'est toi qui a fait ça ?

Oh ! J'allais te réveiller mais t'es tomber tout seul avant. M'accuse pas.

Pardon, fait il en se laissant retomber sur les carreaux, mais il y a mieux comme réveille.

Il faut se dépêcher, le pressais-je en le relevant, j'ai toujours rien à offrir à ton frère. J'y serais bien aller seul mais tu m'en orrait voulu pas vrai ?

Bah oui. On y va ensemble.

Alors dépêche toi marmotte, ton hibernation va nous faire louper les horaires d'ouvertures. »

Je savais qu'il pouvait être rapide au réveille mais la il m'impressionne : contrairement à moi il est du matin ce type.Quinze minutes plus tard il est prêt à partir, direction le centre commercial ( encore un truc de femme qui me gave ) puis le centre ville ( je déteste faire les boutiques ). Dans la voiture Mathéo sifflote les musiques de la radio, puis il m'interroge :

« -Tu va prendre quoi ?

Probablement un parfum ... et toi ?

Je sais pas. Des vêtements peu être, je verrai bien.

Ta mère elle aime quoi comme fleures ?

Euh ... J'en sait rien ... je dirait les bouquets champêtres ...

Tu connais bien ta famille toi, dis-je en riant, au moins autant que moi.

Hé !! C'est méchant.

Mais non je rigole. Bon, on arrive, tu veut commencer par quoi ?

Une bijouterie ce serais bien.

Ok. »

C'est partit pour une journée à faire les magasins ... Je déteste ça ...Qu'est-ce-qu'on ferait pas pour faire plaisir à ceux qu'on aime.

Mathéo me traîne dans une bijouterie et commence à regarder des gourmettes, je jette un coup d'œil et mon regard s'arrête sur une vitrine. En m'approchant je voit un collier en argent sympas :une croix pattée. J'aime bien mais le prix me fait abandonner l'idée et puis on est la pour Tom. Je regarde le reste des colliers et il y a l'embarras du choix. Je me surprend à me demander lequel des pendentifs cruciformes irai le mieux à tel ou tel personne. Pour moi... la croix pattée est vraiment cool, pour Mat' une croix tréflée,pour Tom recerclée, pour Chris' ... Mmm ... compliquer :j'hésite entre une croix de Toulouse et une croix de Malte ... Quoiqu'elles sont toutes belles. « Chaque personne à le bijoux quilui correspond, et nous avons le votre. » dit le slogan de la boutique. Et effectivement je repère dans un coins une petite croix gammé, je réprime un frisson en pensant à mon père.

« -Puis-je vous aidé monsieur ? »

Je sursaute aux son de la voix de la bonne femme :

« -Mmm, non ça ira. Quoi que ... Mathéo !? »

Il arrive et regarde la vitrine après avoir longuement laisser balader son regard.

« -Tu croit que ton frère aimerais ?

Oh elles sont cool !

C'est pour offrir ? Demande elle.

C'est pour l'anniversaire d'un ami, lui répondis-je alors que Mathéo semblais prix dans une hésitation intarissable. Il en a pour un moment mais il arrivera à se décider, merci.

C'est pas souvent qu'on voit des hommes offrir un cadeau commun.

Euh ... ( J' hésite à répondre ) ouais ... C'est pas commun. »

Elles'éloigne et j'ai des remords, j'ai l'impression de lui avoir mentit. En fait j'ai le sentiment de m'être mentit à moi même, de m'être trahit. Je regarde Mat' réfléchir à voix haute, puisqu'il lui offre ça j'ai plus qu'à trouver autre chose. Un coup d'œil à ma montre ... Ça va, on a le temps donc pas la peine de le presser.Je me balade dans la boutique et regarde les gourmettes qui tout à l'heure intéressait temps Mathéo. Rien de très original ... à part les prix évidemment. Pourquoi tout est aussi cher dans ce genre de boutique ? Même le toc vaut une fortune ! Mat' me rejoins avec son paquet cadeaux puis devient écarlate :

« -O-on ... On y va ? ... Je ... Euh ... »

Je met un peu de temps à réaliser que la façon dont je suis placer laisse croire que je regarde la vitrine d'à côté où ce trouve ...des alliances. Comme par hasard ! Je sais plus trop où me mettre ...

« -Oui ... Je te suis. »

On sort de la boutique en sans un mot et Mathéo fourre le paquet dans sa poches. Silence pesant. Qu'est-ce-que je peut dire ? Il n'y arien de pire que d'être vu par la personne qu'on aime devant des alliances alors qu'on compte pas le demander en mariage. Ça créer des malentendus et donc des disputes, c'est le bordel et on en vient à un cercle vicieux. Mais le pire dans cette situation c'est que je peut pas la lui expliquer sans le blesser : je me retrouve dos au mur ! Mathéo brise le silence :

« -Tu ... Tu veut lui offrir quoi ?

Un parfum ...

On va aux magasins ?

Ouais ... »

Il faut que je lui explique ! Oh et puis tant pis, je ferais ce qui doit être fait ! Même si c'est une grosse connerie ...

« -Euh tu sais Mat' ... Je ... Je sais pas comment expliquer. C'est compliquer ... Je ... Je regardais les gourmettes, pas les alliances...

O-oui ... je ... je sais ...

Le prends pas mal bébé mais ... Je ... C'est trop tôt tu vois ... Je ... Je suis pas encore prêt pour ça ... Je préfère qu'on prenne notre temps.

Oui oui, t'inquiète pas. Pour moi aussi c'est trop tôt de toute façon. On est ensemble depuis pas très longtemps et ...

Pas de problème ? T'es sur ?

Oui ... Oui t'inquiète pas, je comprend, je suis d'accord. »

Je ne peut pas m'empêcher de soupirer de soulagement. Je me dépêche de changer de sujet :

« -Et donc tu lui à pris la quelle ?

Celle qui fait comme ça ... »

Sur son avant bras il dessine avec son doigt les contours d'une croix celtique.

« -Cool, je suis sur qu'il va adorer ... Dit ? Quand tu était jeune, enfin, plus jeune, tu voulais te faire des tatouages ?

Pourquoi tu me demande ça ?

Je sais pas, c'est te voir dessiner sur ton bras comme tout à l'heure. J'y ai pensé, comme ça.

Bof, j'aime pas trop les tatouages. Et toi ?

Quand j'avais 17 ans je voulais absolument m'en faire un.

Ah oui ? Où ça ?

Sur l'épaule, en haut du bras.

Pourquoi tu l'as pas fait ?

J'avais pas les moyens. Je devait payer seul mon université et ça me laissait le temps pour rien. »

On arrive au rayons des parfums pour hommes, je choisit une bouteille Lacoste sans trop réfléchir tout en continuant de discuter :

« -Et tu te serais tatouer quoi ?

... Aucune idée.

Allez ! Tu devais bien avoir une préférence.

J'aime bien le tribal et le celtique ou alors les croix comme on a vu à la boutique.

Tu sais pas ce que tu veux quoi, rit-il.

Oui c'est plus ou moins ça.

Tu as abandonner l'idée ?

Mmm ... Pas complètement on dirais. Tu m'aimerai tatouer ?

Je sais pas. Maintenant qu'on a les cadeau, on rentre ?

On passe d'abord à un fleuriste que j'achète un bouquet à ta mère.

Alors allons y. »

Et il me dépassa avec entrain. Je pense que je vais réfléchir à cette histoire de tatouage, ça me plairait bien. J'arrive chez le fleuriste et prend une composition blanche légèrement bleue. Je commence à être dans le rouge ces temps ci, ça crains, vivement que je reçoive ma paye. Il faut que je dépose mon brevet au plus vite aussi, je vit presque à crédit en vérité.

On rentre, je met les fleures dans l'eau et me remet au travaille. Il faut que je soit plus sérieux, depuis que Mat' à emménager ... non... depuis qu'on est ensemble j'avance beaucoup moins vite dans mon travaille et mes employeurs ne vont pas tarder à le remarquer.Heureusement, j'arrive au terme de ces dix dernières années de recherches et de développement.

D'ailleurs je reçoit un mail de l'entreprise qui me paye :

Monsieur Douhet,

Nous vous rappelons que votre dixième années de développement payé arrivera à son terme à la fin de cette années. Aussi nous sommons vous de remettre le fruit de vos recherche au plus vite. Pour toutes précisions sur votre contrat avec l'entreprise veuillez nous recontacter.

Je connais très bien le fonctionnement de mon contrat : J'ai dix ans pour mettre au points la technologie voulu. Pendant ces dix ans je reçoit un salaire mensuel, libre à moi d'en faire ce que je veut. Au bout de la dixième année on évalue mon travaille et me l'achète, là il y a deux possibilités : soit ils jugent que mon travaille vaut une fortune et je gagne les bénéfice. Soit ça ils considère que j'ai foirer et je dois rembourser de ma poche ce que j'ai coûter à l'entreprise. Ça se résume par un calcule simple :

Prix de mon invention - 10 ans de salaire = argent dû/reçus.

Ce soir je bosse tard, on verra bien.

Je sais que je suis en train de rêver, la preuve c'est que mes meubles collent aux plafonds. Je suis de ces gens à qui ils arrivent de faire des rêves lucides parfois : en gros je sais que je rêve et dû coup je fait ce que je veut. Mais chez moi c'est toujours dans des contextes ridicules que je peut faire ça. Donc là je rêve que mes meubles collent aux plafond et évidemment je peut contrôler mes actions. Alors que quand c'est un rêve pénible évidemment je ne contrôle rien et je suis persuader que c'est la vérité. Un lance pierre apparaît aux sol ... Ou au plafond, je sais pas. En fait c'est moi qui marche au plafond, je retourne sur le plancher des vache en empruntant le mur. Soudain une mouche géante en costume moulant apparaît. J'en ai marre : « C'est pas bientôt fini cette merde !? » Et tout disparaît. Je lâche un soupire et arpente l'étendu immense et blanche qui doit représenter le vide. Une voix m'interpelle au loin : c'est Mat'. Je veux le rejoindre mais mes pieds son engluer dans la colle forte. Derrière moi j'entends les ''Scrotch-scrotch'' de quelqu'un marchant aisément dans la colle et une voix grave. Je me contorsionne pour regarder derrière moi et une silhouette immense et familière se dessine.

« -Philippe, revient à la maison. Tu sais très bien que tu vaut mieux que ça. Il te larguera comme ils le font tous, je ne t'en veut pas alors rentrons.

NON ! Jamais ! Tu es monstre !

Non Philippe, ce sont eux les monstres. Ils t'ont influencer. C'est la faute du médicament qu'on te force à prendre si tu es comme ça, Philippe. Tu es normal, nous savons ta mère et moi que tu es manipuler alors revient.

JAMAIS !! VOUS ETES IGNOBLE !! VA T'EN !! "


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