I want a baby

C'est le mois d'octobre, le début du mois, et Mathéo à pris se réflexe quand personne ne le regarde de poser sa main sur l'arrondie de son ventre. Bien sur il ne sais pas que je l'ai vus faire, il m'en voudrais.

Je suis chez ma belle-mère où elle lui fait la lecture de tonnes de livres maternités, il passe tout son temps libre là-bas, à se documenté sur les enfants et plus particulièrement les soins à apporté au nourrissons. Bien sur il veille à ce que je soit à la page, à ce que je soit apte à tout faire, il veut que nous soyons préparez à l'arriver de ce bébé, à nos rôles de futurs pères.

Marthe lui donne un autre conseille et j'admire sont désire d'apprendre, sa soif de connaissance. Oui, il est beau quand il a les yeux tout pétillants de ce désirs d'enfant bientôt assouvis.

« -Tu veut vraiment réussir ces tests d'aptitudes hein ?

Élever un enfant ça ne s'improvise pas Darling. Toi aussi tu va devoir assurer.

Je ferais toujours de mon mieux pour toi et le ou la petite. On poste notre lettre de motivation demain ? Et il ne restera plus que les tests, enfin.

Oui, Mme Chambron ne pourras plus nous faire de mauvais coups.

Tu voudrais passer les tests le même jours ?

Pourquoi pas, aujourd'hui ça va, je n'ai pas trop de nausées.

Demain ça ira ?

Je crois ... Tu te sent prêt ?

Oui . »

Je vient embrasser presque chastement ses lèvres et Marthe rigole en nous sortant qu'elle trouve qu'on ressemble à son couple. Elle nous raconte pour la millième fois cette histoire de tours de taille mais pour la première fois je vois le regard de mon brun s'assombrir :

« -Bébé ? Ça ne va pas ?

Le ... Le médecin à dit que je ferais une couvade extrêmement prononcée, que je prendrais probablement plus de 15 kg ... Papa avais un gros tours de taille alors qu'il était dans la norme, alors moi ... Je n'ose même pas imaginer. Je suis trop bizarre ... »

Il m'énerve ! C'est la centième fois au moins que je l'entend sera baisser de la sorte et je n'en peut plus :

« -MATHÉO ! Tu n'es pas bizarre ! Je supporte tes sautes d'humeurs, les changements de ton corps, tout ça c'est normal,facile même ! Mais ce que je ne supporte pas, que je ne supporterais plus c'est que tu te dénigre ! Arrête de te dévalorisé de la sorte ! Non, tu n'es PAS bizarre. On fais avec ce que l'on as, tous les deux, point.

Darling ...

Il n'y a que toi pour me donner ce nom la, alors continus de le dire.

Quoi ?

Depuis quelques temps tu m'appelle régulièrement Phil ou Philippe mais moi je préfère Darling, alors continus de le dire.

Oui ... »

Je reste les mains sur ses hanches un petit moment et il retourne à la discutions avec sa mère. On dirais que l'idée de passer les tests demains lui fait mettre les bouchées doubles. Il baille, la fatigue le terrasse encore, il est tellement épuisé ...

« -Allez vient mon prince, on rentre.

Mm-mh

Couvre toi bien surtout, ça se rafraîchit en ce moment.

Je ne suis pas un gamin.

Oui mais l'hiver arrive et tu es fragile, je m'inquiète pour toi. La prochaine fois met une grosse veste aussi.

Je ne suis PAS fragile !

Désolé ... Mais ...

Non ! NON ! Je ne suis pas fragile ! C'est tout ! Arrête de me considérer comme une pucelle ! Je ne suis pas une femme ! Alors arrête ! C'est moi qui conduit.

D'habitude tu déteste conduire.

C'est-moi-qui-conduit.

Bon bon ... »

C'est toujours comme ça, il prend de plus en plus facilement la mouche,cette histoire va mal finir. Il a tant changer à cause du stress engendré par son état de santé. Je lève les yeux de mon livre de chevet pour remarquer qu'il fixe le plafond blanc avec intensité,les mains croisées sur son torse.

« -Quelque chose ne va pas ?

Je pensais à la déco d'une des chambres, on devrait la faire proprement.

Laquelle ?

La grande, celle où on as mis le matériel.

Moui, ce serais bien, tu pourrais faire ça. Ça occuperais tes journées, toi qui t'ennuie les jours où je travaille.

Je n'ai cas aller faire un tours au magasin de bricolage : de quoi repeindre les murs et quelques meubles de rangements.

Tu veut repeindre en quel couleur ?

J'en sais rien, une couleur mixte comme ça qu'on adopte une fille ou un garçon il s'y sentira à l'aise.

Vert.

C'est pas mixte vert ! »

Je m'allonge sur le flan pour mieux discuter avec lui, abandonnant définitivement mon livre alors qu'il se moque allègrement de ma définition de mixte.

« -Bon alors jaune.

C'est flache jaune, crème j'aime mieux, avec un gris. »

Je ne résiste pas à la tentation est prend une voix qui essaie vainement d'être féminine, façon Valérie Damido :

« -Tu taupe ma chéri, le taupe ça va avec tout, ça va partout, c'est génial. »

Il éclate de rire est me lance un coussin sur la tête accompagnées d'un « T'es con. C'est sérieux » entre-coupé de joyeuses marques de gaieté. J'en rajoute encore en prenant une voix plus ridicule encore, je force sur mes cordes vocales habituées aux sons graves pour produire un graillement aiguë ridicule typique de l'imaginaire des gens quand il pense à « gay » :

« -Oui oui, c'est très sérieux, du taupe donc mon choux ?

Arrête t'en fait exprès !

Mais tout à fait chéris, tu vois j'aime bien, le taupe c'est bien, ouais. »

Il rit encore un petit moment après que j'ai abandonner ce timbre douloureux pour ma gorge. Il se calme et j'éteins la lumière,dans le noir et sous nos draps il vient se blottir contre moi.

« -A demain Darling, je t'aime.

Bonne nuit mon cœur. »

Mathéo et moi sommes arrivé au centre de test dans l'après-midi de ce samedi, il promène notre lettre de motivation dans sa chemise d'une manière si enjoué qu'on dirait un enfant. Il y a des gens qui grandisse très lentement mais lui ne grandira jamais, c'est mon petit Peter Pan à moi. Il se présente au guichet en sifflotant devant une secrétaire au sourcille levé :

« -On voudrais déposer notre lettre de motivation à l'adoption, pour finaliser notre dossier.

A quel nom ?

Mathéo et Philippes Jourdan. »

Il m'embrasse façon bec de canard le temps que la bonne femme trouve notre dossier :

« -Je regrette messieurs mais je n'ai pas votre nom dans notre base de donnée.

QUOI ?!

Je n'ai pas votre nom, aucun de vous deux, vous n'avez pas été enregistrer.

Mais ...

Je vais appeler ma supérieur pour voir ce que je peut faire mais en attendant tout ce que je peut vous proposer c'est de prendre rendez-vous avec une de nos conseillère en adoption pour monter un dossier.

Mais on l'as déjà fait ça !

Je vais appeler ma directrice, veuillez patienté. »

Lui et moi avions fournis un dossier complet ! Une biographie même !Comment ça se fait que le jour où on se présente au guichet il n'y ai rien !? C'est n'importe quoi ! Comment ne peut on pas avoir été enregistrer ?! Elle racroche :

« -Ma supérieure arrive, vous réglerez le problème avec elle.

J'espère bien. »

Une grande femme perché sur talon arrive, elle porte beaucoup de maquillage comme pour se donner un air professionnel contraire mentaux autres femmes embauchées ici qui se veulent plus maternelles.C'est sans doute la directrice de l'établissement.

« -Messieurs, quel est le problème ?

Cela fait plus de trois mois que nous venons ici et ont vient de nous apprendre que notre dossier n'est même pas enregistrer ! »

Elle prend un air surpris, je crois qu'elle n'a pas l'habitude de ce genre d'erreur peu sérieuses et qui font tâche sur la réputation du centre.

« -Excusez moi, vous avez amenez tous les documents de bases ?

Même plus que ceux de bases ! On as tout donner : notre identités, nos revenus, nos bulletins de santés, tout ! Alors je voudrais qu'on m'explique. »

Le femme est si étonner que j'en vient à croire qu'elle doit vivre ça pour la première fois. Mon brun lui exulte, moi qui m'attendais à une autre crise de larme il est vraiment changer en furie :

« -Je ne comprend pas, ce n'est pas normal. Ça n'est jamais arriver ...Il y a peu être un problème de serveur. Je vais demander votre dossier papier à votre conseillère responsable, qui est-ce ?

Mme Chambron.

Ah ... Oh ... crotte ... »

Qu'est-ce-que c'est que cette réponse ? Qu'est-ce-que c'est que cette histoire ! Qu'est-ce-que ça veut dire ?

« -Madame Chambron ... Je suis désoler, c'est de notre faute si votre dossier n'est pas existant.

PAS EXISTANT !?

Oui, c'est une erreur de notre part, cette employé n'aurais jamais dût travailler sur votre cas.

Pardon ? On peut savoir pourquoi ?

Et bien ... Bien qu'extrêmement compétente en temps normal et d'un remarquable efficacité elle a un problème avec les couples homosexuels.

Et donc ? »

Le fait que cette garce soit homophobe ont l'avais bien sentit, elle ne nous apprend rien. C'est ce qu'elle insinue, qu'elle induis de ce fait que nous n'avions pas prévus, qui commence à me faire bouillir.

« -Je crains qu'elle ne vous ai pas enregistrer comme candidat à l'adoption volontairement.

COMMENT CA !!?

Ne vous en faites pas, je vais personnellement reconduire votre dossier auprès de quelqu'un de compétent dans les plus brefs délais.

C'EST SCANDALEUX !! »

Mathéo implosé, il se met a vociférée sur le gérante, la traitant presque de tout les nom. Elle a beau s'excuser, moi aussi je suis outré : oui ! C'est scandaleux ! C'est insupportable ! C'est de l'homophobie pur ! C'est ignoble,que dis-je écœurant, médiocre, pitoyable de faire ça ! C'est révoltant !

« -Je veux que notre dossier soit finalisé dans la semaine ! Et si, par votre incompétence et votre stupidité, votre homophobie dégueulasse ça n'était pas le cas, alors je porterais plainte pour racisme contre cet endroit ! Et contre vous ! Et je ferais tout pour vous faire fermer définitivement ! Que vous et vos façons de faire moyenâgeuse, archaïques, débiles, n'approchent plus un enfant ! Notre demande d'adoption à été saborder par pur racisme ! Vous portez atteinte à mes droits ! A mon droit à l'adoption ! A l'égalité même ! Vous avez intérêt à résoudre le problème, et vite ! »

Une fois sa colère un peu retomber il à cracher une remarque cinglante comme quoi il faudrait évidemment attendre des mois avant d'être juger apte à s'occuper d'enfant. Son ton est si acerbe et venimeux qu'il n'a pas besoin de le dire pour qu'on comprennent tous qu'il trouve cela aberrant. Il sort finir de se calmer en claquant la porte mais je sais bien que ça va mal finir si les choses restes comme ça alors je présente des excuses, rapides, que je ne pense pas vraiment.

La bonne femme semble assez perturbé, elle est plongé dans ses pensé le temps que la porte claque violemment puis se retourne vers moi et présente une énième fois des excuses :

« -Pardonnez nous, ça n'aurais jamais dût arriver.

Ce n'est pas sa faute, il désirais cet enfant plus que tout au monde, alors oui, il est choquer.

Il ... Il manquait une partie de votre dossier.

Seulement les tests d'aptitudes. Au revoir. »

Je lâche ma dernière réplique sur un ton froid en tendant notre lettre de motivation et sort rejoindre mon maris. Sa rage et sa rancœur calmé ce que j'avais prévus arriva, il fondit en larme. Un de ces mêmes chagrins terribles qui le prennent quand il ne vois plus le bout du tunnel qu'il désespère d'être un jour père, comme la dernière fois, quand on lui brise son rêve. Parce que c'est son rêve, ce pour quoi il vit, ça même moi je l'ai compris. Il se fond dans le creux de mon torse et sanglote ainsi un long moment et quand ses pleurs se tarissent après une éternité je lui murmure ce que je peut :

« -On reviendra passer les tests mon prince, on reviendra, soit fort. Ça va aller, on va s'en sortir, on vas y arriver. »

Ma parole que je voulais réconfortante relance ses plaintes et il pleurs tout contre moi une bonne partie de la soirée, il est profondément déçus.

« -Là ... Là ... mon prince ...

Je voulais tellement ce bébé ! ... Je le voulais tellement ... Alors pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ne veulent ils pas nous le donner ? Il est tellement désirer, tellement désirer ...

Ça va s'arranger, je te le promet. »

J'embrasse doucement ses paupières puis ses lèvres, ses larmes ont un goût salées. Ne pleur plus, on va y arriver.

Trois jours plus tôt mon petit brun c'était endormis en pleurant à l'idée que jamais il ne serais père mais aujourd'hui, aujourd'hui je recevais enfin un coup de fil qui pouvais faire pencher la balance. Et dans le bon sens cette fois.

« -Allô ?

Oui bonjour, Mme Tardus à l'appareil, je suis bien avec monsieur Jourdan.

Oui, c'est moi.

Je suis votre nouvelle conseillère adoptante, j'aimerais que vous passiez dans les plus bref délais que nous puissions ajournée et vérifier que rien ne manque à votre dossier. J'aimerais également que vous passiez les tests d'aptitude de soin à l'enfance. Si vous pouviez validé les tranches d'âges de '' natalité '' à '' primaire et supérieure '' ce serais parfait et cela me simplifierait grandement la tache dans l'avancer de mes recherches.

Pardon ... Vous voulez dire que vous êtes déjà en train de chercher ?

Bien sûr, il faut s'y prendre tôt pour obtenir rapidement ce genre de dossier et être prioritaires sur certains. Mais pour avoir droit de comparer vos dossiers vous devez répondre aux critères d'aptitudes. Je vous invite donc à aller les passer au plus vite.

Mme Tardus c'est ça ?

Oui.

Merci.

Oh ... De rien, c'est normal. »

Elle et moi nous sommes rapidement échanger nos adresses mail et nos numéros de téléphone et j'ai raccrocher. Je descend dans le salon où Mathéo grignote encore une cochonnerie :

« -Bébé, devine où on va ce soir ?

Je sais pas ... Au resto ?

Nan, au centre. »

Son visage se ferma et il s'enroula dans le plaid.

« -Pas envie.

T'es sur ? Parce que je vient de parler à une certaine Mme Tardus, notre nouvelle conseillère qui râle.

Ouais et ...

Tu ne veut pas savoir pourquoi elle râle ?

Non .... Oh et puis va y, dit toujours.

Elle râle parce que nous n'avons pas passer les tests d'aptitude et qu'elle ne peut donc pas nous faire rencontrer les enfants des dossiers qu'elle a déjà sélectionner.

Quoi ?!

Et oui, maintenant c'est nous qui empêchons notre dossier d'avancer alors remue tes fesses de ce canapé et va ... te changer. Il est rapide quand il veut. »

Mat'avait disparut dans l'escalier de notre chambre, faisant un bruit monstre. Peu de temps s'était écouler avant que je ne soit tirer de ma maison, je n'ai même pas eu le temps de finir mon travaille, pour me retrouver dans la même entrée avec un maris trépignant.L'espoir fait vivre. Il demande promptement à voir sa conseillère qui est , sans surprise, en rendez-vous, mais plutôt que de l'attendre il préfère réclamer à grand cris de passer les tests d'aptitudes. Pas de problème, une nurse nous conduis dans les institues de la dass, nous faisant passer devant une salle de jeu bruyante puis devant une nurseries bien plus calme. Enfin presque beaucoup plus calme parce que trois enfants se partages la pièce et déjà deux d'entre eux en bas âges pleures. L'interne appelle une de ses collègues et s'occupe des deux plus jeunes tout en nous indiquant il lit à barreau :

« -Vous allez faire goûter Aillan. »


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