I'm not pregnant !

« -C'est le moins qu'on puisse dire ... Particulier ... Dites moi que vous pouvez arrêter cet enfer.

Votre maris qui rit comme un perdu ?

Non, pas ça, ça personne n'y peut rien, ma ''grossesse'' ?

Je vous dirais bien oui mais, non. Je peut vous donner quelques conseilles qu'on prodigue aux femmes enceintes pour atténué les troubles lier à tout ça mais faire cesser votre couvade personne ne le peu.

Mais vous êtes médecin !

Pas psychologue, c'est dans votre tête tout ça ! Les symptômes sont lier à votre subconscient, c'est une pathologie psychophysiologique. Aucun médecin ne pourra vous guérir de quelque chose que votre corps invente tout seul.

Que mon corps invente ?

Votre corps et votre tête, même si c'est totalement absurde, sont persuadé que vous êtes enceint et ils vous le font savoir. »

Mathéo eut un petit rire perdu puis se laissa lourdement retomber sur le divan :

« -Qu'est-ce-qui va m'arriver ?

Et bien ... nausée matinales, prise de poids, douleurs musculaires et articulaires, fringales en tout genres, envies bizarre, maux de têtes ; bref, être enceint quoi.

... Oh fuck ... Et ... J'en ai pour longtemps ?

En temps normal je dirait neuf mois mais ... La ... Je ne suis pas sur que les symptômes puissent s'arrêter.

PARDON ?!

Et bien en règle générale tout cesse lors de la naissance mais comme vous êtes un peu hors norme et qu'aucune naissance ne peut vous servir d'élément d'arrêt ... Je ne sais pas ... On peut pensé que ça dureras jusqu'à ce que vous ayez finis votre adoption ...

.... Non .... C'est pas possible ...

Allons monsieur Jourdan, des milliers de femmes ( et d'hommes ) vivent ça tous les ans, vous survivrez. »

Il attend un instant que Mathéo est digérer la nouvelle puis prend un calepins et commence à noter, tout en énumérant, les consignes à suivre :

« -Donc, plus d'alcool, pas de cigarette mais d'après ce que je sait vous ne fumez pas, la nourriture allez y mollo, même si vous avez très faim et que vous en mourrez d'envie retenez vous de manger n'importe quoi. Si vous voulez éviter de trop prendre il va falloir que vous fassiez un peu, et j'ai bien dit un peu, de sport. Pas des tonnes on est d'accord ? Sinon vous allez être exténuer.

Mais je suis pas vraiment enceint ... C'est psychologique vous avez dit ...

Pour votre corps c'est bien réelle, je ne vous dit pas le cocktail explosif d'hormone que vous avez dans le sang en ce moment, y a de quoi réveiller un mort.

A ce point là ?

Imaginez : votre corps va produire les mêmes hormones qu'une femme enceinte. Femme qui en neuf mois de temps voit grandir en elle un être vivant à part entière, avec tout ce que cela comprend : os, organes, tissus, besoins caloriques ... etc ... Vous allez être booster aux hormones maternels de grossesses et ce ne sera pas dur à supporter que pour vous.

De combien de temps ?

Quoi ?

De combien de temps je suis ''enceint'' ?

Alors ça ... une semaine, deux peut être, trois maximum.

Deux ou trois semaines ...

Il s'est passer quelque chose ?

On s'est marié et on est partis en lune de miel.

Et bien vous deviez avoir une vie sexuelle épanouis pour provoquer ce genre de réaction. »

Il rit à sa remarque mais voyant que Mat' reste de marbre, stoïque, il abrège rapidement sont discours en lui conseillant de regarder enligne des astuces de grossesses si il a un problème et de le contacter si jamais il arrive quelque chose de très inquiétant.Puis il se dirige vers moi qui reprend mes esprits petit à petit,inspirant encore de grandes goulées d'air dans un petit rire qui se calme avec le temps et beaucoup de volonté.

« -Monsieur Jourdan ...

Ah docteur, j'ai pas autant rit depuis des années. Allez ça suffis, il a peut être quelque chose de grave, c'est sérieux, dites moi ce qui ne va pas.

Je suis très sérieux, il fait vraiment une grossesse nerveuse.

... Naaannn ...

Si, vous avez bien remarquer des symptômes typiques de la grossesse récemment ? Des faims subites ? De la fatigue ? Des sautes d'humeurs ?

Bah avant que vous arriviez justement ... Mais c'était logique ... Pas forcément lier aux hormones ...

Monsieur, les grossesses nerveuses ne sont jamais des expériences faciles à vivre et dans votre cas encore moins puisque vous n'aurez droit qu'aux côtés négatifs pendant un moment. Votre maris va être fatiguer et fatiguant mais vous allez devoir le soutenir parce qu'il sera extrêmement fragilisé, il va avoir besoin de vous. »

Son discours fait enfin son chemin et allume la petite étincelle qui transforme mes émotions en un brasier infernal incompréhensible :Mathéo est vraiment ''enceint'' ... C'est tout comme ? ... Il est persuadé d'attendre un enfant ... de ... moi ... Oh mon dieu !C'est trop étrange ... Ca va trop loin ! C'est forcément faux !

« -C'est réel ?

Oui, c'est réel, et votre maris à besoin de vous, vous êtes sa bouée de sauvetage.

Il ... Je ... je vais être papa ?

Çà ça dépendra de votre dossier administratif, pas de lui. Un homme reste un homme, il peu simuler une grossesse mais pas donner la vie.

Je vais être père ... Oh mon dieu ...

Vous vouliez adopter pour ça non !? »

Mon amour a les yeux dans le vide, comme à des lieux d'ici, et moi je me prend de plein fouet la gifle que je n'avais pas vraiment vus venir :j'adopte un enfant ! Je vais être le père d'un enfant !Ça me fou une claque ... Le médecin s'en va et on reste tous les deux pantois l'un face à l'autre sans savoir quoi faire. C'est trop d'émotions en une journée pour une seul homme, et même pour deux c'est trop gros pour être encaisser.

« -Bébé ... Ca va ?

Je peut pas être en cloque ... C'est impossible ...

Hey, Mathéo, calme toi mon cœur. »

Je vient le prendre dans mes bras et plonger mon regard dans ses yeux.Pourquoi me semble il si lointain ? Perdu dans un endroit que nul ne peut atteindre ? Il est choquer, je le comprend bien, moi aussi je suis bouleversé et je ne réalise pas ... Mais lui ... On dirait qu'il a planté. Il cligne maintes fois des yeux et semble petit à petit redescendre sur terre et en même temps qu'il réalise ce qu'il se passe il commence à faire une sorte de crise de panique : un cris de déroute monte de sa gorge et il commence à faire de l'hyper ventilation.

« -Bébé !! Bébé ! Regarde moi ! Respire !Respire. Voilà ... Calme toi mon cœur ... Inspire ... Expire ... Ça va ? »

Il continus sa crise d'angoisse alors je le berce doucement d'avant en arrière, ses tempes tout contre ma poitrine :

« -Là ... Là ... Ça va aller Mat' ... Ça va aller ... »

Le bruit de mon cœur semble le calmer un peu mais même si il cesse d'hyper-ventilé il n'est pas calmer pour autant. Ses jambes se dérobes sous lui et il s'accroche désespérément à mon pull-over. Je lui frotte doucement le dos en le maintenant par les épaules.

« -Tout va bien mon amour, tout va bien.

J'ai peur ... Philippe je suis mort de trouille ...

Là là, de quoi t'a peur ?

Tout ... J'ai les foies ... Oh mon dieu ...

Il n'y a pas de quoi avoir peur.

C'est pas normal ! C'est pas normal du tout !!

Mais si, mais si. Le médecin te l'as dit, c'est tout à fait normal. Hey, je suis là, tu n'as rien a craindre. Ça va aller ... C'est juste ... Une expérience un peu particulière.

Je suis en cloque ...

On s'en fou de ça bébé, regarde moi. Regarde moi ... Tout va bien. Tu vois ? Je suis là, tu es avec moi, il ne vas rien nous arriver.

Oh mon dieu ... Qu'est-ce-qu'on va faire ?

On vas faire ce qu'on était déjà en train de préparer : on va continuer notre procédure d'adoption jusqu'à ce qu'on ai notre premier enfant. On vas y arriver, j'en suis sûr.

T'es sûr ?

Mais oui, regarde moi, tu es magnifique.

Je vais pas le rester.

C'est à l'intérieur que tu es le plus beau.

Tu me supporteras pas.

J'ai supporté des caractères beaucoup plus explosifs, ça ira.

Philippe, c'est pas normal !

On as jamais été très normaux.

Ce n'est PAS NORMALE !!

Calme toi, tu n'as pas changer OK, tu es toujours l'homme que j'ai connus dans un bar grâce à son frère barge, tu es toujours celui pour lequel j'ai lutter et qui a lutter pour moi, tu es toujours celui que j'ai épouser par amour, ce n'es pas ça qui va te changer : tu es le même. Et je t'aime, tu comprend ? Que ce soit normal ou pas on s'en fiche, le regard des autres on s'en fiche, ce qui compte c'est nous deux, Ok ?

Mais Darling ...

Pour le meilleur comme pour le pire jusqu'à ce que la mort les sépares, tu te souvient ? Ça, ça c'est vraiment très loin d'être le pire.

Oui ...

Vient là. »

Ça y est, après avoir utiliser presque tout mes argument, j'ai réussi à l'apaisé. Il enfouis son visage contre moi et cherche le contacte de mes lèvres.

« -Phil ... Je flippe ....

On vas se débrouiller.

T'es drôle toi ! Comment je vais dire ça à ma mère ?!

Euh .... »

Problème... Gros gros problème ... Comment je vais annoncer à une belle-maman protectrice que, parce que je lui ais fait l'amour comme un sauvage, son fil est « enceint » ? Je suis dans la mmmmeeeeerde ! Lui aussi doit se poser une colle du genre :« Comment dire à sa famille qu'on fait une petite, minuscule,insignifiante, grossesse masculine ? »Misère de misère ...

« -Qui c'est qui lui dit ? C'est toi ou moi ? »

Il réfléchit un peu à la question.

« -Je vais le faire. Demain ...

T'es sûr ?

Ouais ... Demain on y va tous les deux et on lui dit.

Oh purée, elle va me tuer.

J'espère pas. »

Plus le temps passais plus je commençais à avoir la migraine : oui,j'ai peur maintenant des conséquences de mes actes. Qu'est-ce-que je lui ai fait ? Mais après mur réflexion et une bonne nuit de sommeil j'ai vus le problème sous un regard neuf. Oui, c'est en partis ma faute si il lui arrivait cet expérience ... Comment dire ...Particulière. Mais c'était aussi lier à ses envies et au fond c'était peu être ce qu'il y avait de mieux pour nous deux. Lui qui désirais un enfant, au point parfois de regretter de ne pas être né femme pour porter les miens, il avait sa chance. Oui, ce serais un peu comme s'il portait notre enfant. Bon ... C'est méga étrange,carrément chelou et plutôt timbré mais ce qui est fait est fait alors autant voir le bon côté des choses.

Donc,aujourd'hui Dimanche, je vais chez ma belle-mère pour lui dire que« Marthe, j'ai mis Mathéo enceint ». SÉRIEUSEMENT ??!!Si il y avait UNE chose que je pensait ne JAMAIS dire c'était exactement ce genre de phrase pour la bonne raison que je suis marié à un homme et qu'en règle générale un homme ne fait pas de grossesse surprise. Ma vie est, et semble destiner à rester, un bordel sans nom. Mon époux inspire un grand coup, passe nerveusement les mains dans ses cheveux bruns afin de les plaquer en arrière et sort de la voiture.

« -Nerveux ?

NAN, tu crois ?! »

Il toque à la porte et sa mère nous ouvre avec autant de surprise que de bonne humeur. Jean nous regarde par dessus son éternel journal avant de replonger dedans.

« -Les garçons, je vous propose un café ?

Non maman, pas de café, il faut qu'on parle.

Mais bien sur, à quel sujet ? Si c'est pour l'adoption je pensait pourtant vous avoir tout montrer.

C'est pas pour l'adoption maman ... On peut s'asseoir ?

Bien sur ... Quelque chose ne va pas ? »

Génial maintenant elle s'inquiète, il ne manque plus qu'une nausées de Mat' pour parfaire le tableau. Elle assis en face de nous, il me sert la main sur la table et tourne autours du pot :

« -Voilà ... Je ... J'ai été malade au retours de notre lune de miel,alors on s'est demander ce qui n'allait pas et on m'as dit que j'avais une gastro, mais en fait ce n'était pas ça et mon état à empirer durant la semaine, alors on a rappeler le médecin et il m'adit que ce n'était pas une gastro que c'était un peu plus ...délicat ... »

Marthe est devenus livide quand il a prononcé le dernier mot.

« -Mon dieu ... Ne me dites pas que tu ... Ton traumatisme crânien à empirer c'est ça. Oh mon chéris, non ...

Calme toi maman, c'est rien, c'est bénin. E,fin je croit ...

Tu vas bien ? Tu as quelque chose de grave c'est ça ?!

Non maman. Je ... Je ... Je fait ... Je ... Je fait une grossesse nerveuse.

Pardon ?

Je fait une grossesse nerveuse.

Mathéo articule.

Je fait une grossesse nerveuse ! »

Silence... Très gros silence ... Jean a les yeux rond, le journal s'était écrasé sur ses genoux et Marthe tient encore ses deux mains l'une sur l'autre, bien droite. Seul le bruit de la télévision peuple l'atmosphère. Et puis la vieille femme cesse d'un coup d'être surprise :

« -Tu fais une couvade mon lapin !?

Tu ... Tu connais ?

Oui, Jean en a fait une quand j'étais enceinte de Thomas.

Quoi ?!

Oui, il avait le même tours de taille que mois à mes neuf mois de grossesses. C'était impressionnant. D'ailleurs il a eut beaucoup de mal à perdre sa brioche ensuite, je suis sur qu'il lui en reste un peu de ce temps là. Hein chéris !? »

Jean grommelle et se désintéresse de la discussion plus part honte que par réelle manque de curiosité. Nous sommes surpris, c'est peu de le dire.

« -Maman ! C'est pas normal ! Je veut dire, ça se déclenche pas chez un couple gay !

Moi ça ne me choque pas mon poussin.

ARRÊTE AVEC LES ''MON POUSSIN'' !! Vous voyez pas qu'il y a un problème ! Papa ! Tu veut pas me dire que je suis un PD de merde !?

Mathéo .... »

Ils'était mis à hurler d'un coup, comme une bombe qui explose, même moi je ne l'avais pas vus venir. Je savais qu'il était chambouler mais quand même.

« -Tu sais c'est de famille, presque tout les Jourdan on fait une couvade pour leur premier.

Mais moi je suis adopter Pu*** !! »

Et puis d'un coup, aussi vite qu'elle était venus ça rage est retombée, comme si il n'y avait plus de vapeur. Il réalise ce qu'il vient de dire et je vois à la seconde même qu'il le regrette énormément :

« -Oh pardon ... Pardon ... Je voulais pas ...

C'est rien mon chéris, vient là. Je comprend que tu soit un peu perdu. »

Voir un grand bonhomme se faire réconforter par sa mère ça me fait quand même bizarre, mais c'est sûrement parce que je n'ai pas du tout les mêmes rapports avec ma mère ( qui ne m'a plus recontacter). Une fois calmer ils prennent le café tranquillement tous les deux alors je les laisses pour rejoindre Jean et parler foot, lui et moi on est pas à l'aise avec ce sujet, on préfère l'éviter autant que possible. Mais je ne vais pas avoir le choix, une fois lancé ce genre de processus ne s'arrête pas ... C'était très probablement la première d'une longue crise et autres sautes d'humeurs. Je crois que je vais devoir m'accrocher.



Au fil du temps je me suis rapidement rendus compte qu'avoir un maris qui fait une grossesse nerveuse n'était pas de tout repos :

Tous les matins, quelque soit les médicaments qu'il prend et ce qu'il a manger la veille, il est tirer très tôt du sommeil par des nausées atroces. Et quand ce ne sont pas les nausées qui lui vide l'estomac ce sont des faims subites qui le remplissent. Parfois, au beau milieu de la nuit, il va manger un paquet de chips et du chocolat, comme ça. Il s'est transformer en pilleur de placards, c'est tout un programme. Le paradoxe c'est que quand il mange trop ça le fait vomir et quand il a l'estomac vide il a très faim. Je ne vous dit pas l'état.

Combiner à cela une peur irrésistible de prendre du poids et une trop grande pratique sportive, le résultats est un véritable massacre : il est toujours fatiguer, toujours sur les nerfs, toujours épuisé et mal dans sa peau.

Au milieu de tout ces phénomènes physiques, et c'est sans doute le pire, c'est son moral qui prend une claque. J'ai beau ne jamais me fâcher, ne jamais rien faire qui puisse le blesser il finit inévitablement en larme ou en colère. Et ensuite, à chaque fois,il s'excuse et vient chercher du réconfort. Il est si troublé que parfois il s'endort sans raison, au milieu d'une actions. Il déprime pour un rien et s'épuise à perdre du poids, sans succès.Non, il n'y peu rien, c'est une fatalité, quoi qu'il fasse,maintenant que sa couvade est engager il va prendre du ventre et des cuisses, c'est comme ça. Mais je le supporte, je supporte tout, car c'est plus dur pour lui que pour moi. Je l'aime, même comme ça.


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