« -Alors Philippe ? Comptez vous vous trouvez une femme pour compléter ce foyer ? »

Mon petit rire nerveux ne semble pas les satisfaire. Il va falloir que je me mette à table ou au moins que je la joue finement :

« -Je ne pense pas. »

Marie aide moi !

« -Phil n'est pas un homme à femme. Il est beaucoup trop égocentrique, trop excentrique aussi.

Je le trouve plutôt séduisant pourtant. C'est la seule chose qui manque à votre famille à mon avis. Il faut un équilibre homme-femme dans un foyer.

Je ... Je ne croit pas qu'il y ai besoin de ça ici ...

Ne dites pas de bêtises voyons, vous devez avoir beaucoup de succès.

Euh ... Oui ... Je suppose ...

Alors qu'attendez vous pour vous rapprochez de l'une d'elle.

Je ne suis pas sur que son frère soit d'accord. »

Effectivement c'est problématique ... Mais si vous vous entendez elle et vous ça ne devrait pas poser de problème pas vrai ?

Je ne pense pas que lui et moi soyons assez proche pour que son frère le tolère. »

Non... J'AI PAS DIT ÇA !!? Bah si ... Vu sa tête je l'ai dit.Elle vient de se déconfire en directe tendis que Axel s'est liquéfier. Marie se frappe le visage, elle a pitié de moi et je la comprend. QUEL CON !! Je sue à grosse goutte. Je ne sais pas ou me mettre et j'ai l'impression que c'est pas fini. Je fait fondre sous la honte.

« -Hurm, elle se racle la gorge, Excusez moi j'ai du mal comprendre.J'ai crut que vous parliez d'un homme.

Tantine !! Il parlait d'un homme !

Allons Axel, je ne veut pas entendre de diffamation de la sorte. Vous vouliez dire ''elle'' pas vrai ? »

Je ne sais plus quoi faire ! Je sais plus ! Tout ce qu'on m'as appris m'ordonne de démentir le fait que j'aime un homme mais ce serais trahir les sentiments que je lui porte. Allons mon grand,accroche toi à tes tripes et montre nous un bel exemple de « gay pride » ( pour la fierté des homos ... Youpi ? ). Je réajuste ma cravate, je bombe le torse et je me lance :

« -Non, je voulais bien dire ''il''.

Pardon ? »

Je déglutis, c'est partit pour le moment le plus dur de ma vie :avoué à des chrétien conservateur homophobes que je suis gay.

« -C'est vrai madame, j'aime un homme.

Quoi !? Mais alors ... Jésus Marie Joseph ... »

Elle porte les mains à sa bouche puis se détend et sort dans un sourire crisper une petite phrase qu'on peut traduire par advien que poura.

« -Que dieu vous protège du malheur.

Merci ... Je sais que c'est contraire à vos principes ...

Je ... Je comprend qu'il y ai des gens égarer ... Vous avez au moins été franche avec nous malgré le fait que vous saviez que la nouvelle ne serait pas bien vu. Vous avez mon respect pour ça ... Mais comprenez que je peut difficilement accepter ce comportement au vu de mes croyances.

Je le comprend très bien ... Madame ... Je vous remercie d'avoir garder votre calme et de ne pas m'avoir rabaisser ... Merci. »

Il y a un énorme blanc ... Axel vient de lâcher son verre, depuis plusieurs minutes il fait un black out total, la bouche béante,arrêter dans la même position qu'au moment ou j'ai tout déballer.Le verre se brise au sol, il se met à trembler et referme lentement la bouche. J'ai la trouille.

Les filles sont partis à la cuisine, Marie nettoie les éclats du récipients brisé. Nous sommes dans un face à face qui me semble mortel, je me crispe. Il sort « prendre l'aire »mais à présent que je suis lancer dans mon aveux je ne peut pas me permettre d'arrêter, ce serais le déshonneur de ne pas finir ce qu'on a commencer. Gay pride mon vieux, gay pride.

« -Axel ...

Petite pédale ... Saleté de pervers ! Il n'y a pas d'insulte assez forte pour décrire ce que je pense des gens comme toi ! Dégénéré ! MONSTRE ! PÉDOPHILE !!! FIL DE P*** !! »

Aouch... Sa fait mal, mais toutes ces insultes aussi rudes soit elles je m'y était préparer. Non, là je ressent juste de la colère parce que j'imagine qu'il insulte en ce moment tout ceux qui sont comme moi, y compris Mathéo. Et je ne peut pas toléré qu'on insulte Mathéo de pervers, de pédophiles ou de dégénéré lui qui est si intelligent, doux, sensible, gentil. JE NE PEUT PAS LE TOLÉRER !!

« -Axel. Retire ce que tu vient de dire, tout de suite.

JAMAIS ! Les gens comme toi sont des démons ignobles qui méritent de mourir ! Alors pédale ? On prend son pied à se faire sodomiser ?! »

Là c'est la pique de trop ! Mon point se serrent mais je retient mon bras, je force pour ne pas le lui projeter en pleine gueule !Je veut lui casser le nez ! Lui exploser trois côtes et le castré ! Je grimace sous l'effort de concentration que je fait en vu de me calmer. Et lui il en rajoute une couche :

« -Tu aime te faire prendre hein !? C'était pas un accident ce truc la dernière fois ! Tu dois bien couiner petite pédale ! VIOLEUR DE MERDE !

Redis encore un seul truc et je te tue ...

Tu va me faire quoi ? Mais tu n'es qu'un petit homo de m... »

Il n'a pas eu le temps de finir sa phrase : mon poing et tout mon bras sont partis tous seuls. Il vient de s'en prendre une que je mettrait dans mes meilleures droites depuis que je sais marcher. Il ne risque pas de se relever tout de suite vu comme il a valser. J'y ai vraiment mit toute ma force et je ne regrette rien du tout, au contraire ça fait un bien fou. Il se redresse péniblement en tenant son nez sanguinolent dans sa mains. Le sang rouge coule sans fin, je lui lance un paquet de mouchoir.

« -Si tu t'avise encore d'insulter ou de faire du mal à quelqu'un parce qu'il est différent je te casse les jambes compris ? Je déteste les petits racistes de merde dans ton genre, ceux sont eux les petits c*** qui méritent de mourir. »

Je le laisse planter là dans le jardin alors que je rentre passer de l'eau froide sur ma main. J'ai du me déplacer les phalanges à frapper aussi fort.

« -Marie, tu veut bien sortir de la glace pour Axel, je croit qu'ils'est prit un truc dans le visage, il faut pas que sa gonfle. »

Le message n'était pas très subtile mais au moins elle à compris. La doyenne me regarde effarée :

« -Je suis désoler ... Il ne sait pas se tenir. »

Là c'est moi qui suit complètement stupéfait : elle me défend ?!Pourquoi ? Comme si elle avait lu dans mes pensé elle continu :

« -Je suis sincèrement désolé, j'ai tout vu et tout entendu, je comprend que vous ayez ''craquer''. Il a été terriblement cruel.

C'est moi qui suis désolé je me suis emporter et j'ai porter le premier coup.

Non, je comprend. Ce n'est pas parce que j'ai la foie que je ne peut pas ressentir et comprendre le fait de vouloir défendre un être chère.

Comment avez vous ...

J'avais déjà vu votre regard chez quelqu'un d'autre. Il protégeait celle qu'il aimait d'un harceleur. »

Je rougis ... C'est vrai que je l'ai ressentit plus comme ça que comme une insulte personnelle.

« -Vous êtes une femme exceptionnel. »

Finalement ils sont tous repartit et Marie l'a accompagné pour amener Axel à l'hôpital. A ce que j'ai comprit il a eut le nez casser et un bel œil au beurre noir mais rien de très sérieux, il s'en remettra. Bon, peu être pas mentalement mais physiquement ça ira.

Je ne suis pas sur que la famille de son copain ai très envie de revenir par ma faute mais la secrétaire m'a dit qu'elle reviendrait voir la et qu'il ne fallait pas que je me sente coupable. Oh bien sût ça ne risque pas d'être le cas d' Axel qui nous déteste autant moi que Marie maintenant mais je m'en fiche royalement.

Bon,OK, il y a peu être un petit problème c'est qu'il menace de me faire un procès ... Heureusement pour moi sa ''tantine'' lui tape sur les doigts dés qu'il le dit en lui rappelant que c'est sa faute.Je ne pense pas avoir changer leur vision de l'homosexualité mais au moins j'aurais prouver à cet abrutit d'avocat que les gay ne sont pas des ''petites tapettes faibles et se dandinantes''. Moi je me suis fait super mal à la main après réflexions mais au moins je suis sur qu'il a eut mal aussi !

Je reçoit régulièrement des appelles anonymes d' harceleurs mais comme il ne touche pas à Mathéo je m'en fou. De toute façon ils vont finir par se lasser à force de recevoir comme réponse à leurs silence un grand coup de corne de supporter dans le combiner. Je ne sais pas combien de tympans j'ai déjà détruit à l'autre bout du fil mais je suis plutôt fière de moi.

Si j'avais quelque chose à dire en se moment ce serait que ma vie est pas mal du tout. Oh bien sur l'homme que j'aime m'évite mais au moins j'assume pleinement le fait d'aimer un homme. Et puis je ne me fait plus emmerdé chez moi et mon travaille avance bien.

Je me suis fait pas mal d'ami et quelques ennemis aussi mais on peut dire que le tout s'équilibre de manière positive. Non, je n'ai pas de regret, enfin je n'en aurais pas si seulement je pouvais être avec celui que j'aime. Je n'aurais pas non plus de regret si il ne me détestait pas, et pas de regret si je n'étais pas la proie de son frère. En fait ils y a pas mal de choses que je regrette, trois pour être précis :

Le fait que Tom ai cesser d'être mon ami dans l'objectif que je soit son amant ( je trouve ça plus que dégoûtant )

Le fait que Mathéo ne veuille plus voir personne depuis des semaines ( il ne vient plus au Ioay-coffee et même son frère ignore ou il est )

Le fait que je soit en plein milieu d'un triangle amoureux inextricable.

Ça fait pas mal de chose déjà. Aujourd'hui encore je vais aller prendre un café là bas, et le patron me saluera amicalement.Ensuite je lui demanderais si il a des nouvelles de Mathéo et il me dira que non, puis il me dira encore que Thomas me cherche. Ensuite Thomas arrivera comme par hasard ( je croit qu'il me suit ) avec une rose et à chaque fois elle finira tête la première dans sa boisson. J'ai bien envie de faire varier la chose et de lui coller la tige dans le nez mais on va éviter. Thomas essayera de jouer de ses charmes et moi je le supplierai de me donner l'adresse ou vit Mat' en ce moment. Comme à chaque fois il haussera les épaules dans un« chais pas » peu convainquant et je rentrerai chez moi après avoir payer l'addition. Une fois dans ma chambre je passerai,comme tous les soirs, deux heures à essayer de contacter Mat' qui ignorera superbement mes appelles. Et comme chaque soir j'irai me coucher avec ce sentiment horrible de tristesse et d'abandon. Pourtant je ne veux pas briser cette habitude que j'ai depuis des semaines, parce que si je le fait j'ai peur que les choses n'empire.

Alors aujourd'hui et demain, et même après-demain, et les jours suivants, j'irai au café pour espéré vainement le voir, rien qu'un instant.

Les jours on passé et je n'ai toujours aucune nouvelle de Mathéo. Je sais que Tom a des informations qu'il ne veut pas me donner pour évincer la concurrence. Je suis sur les nerfs et j'ai le cœur en miette, si ce soir il ne me dit pas ce qu'il sait alors ... Alors j'userai de mes poings et puis tant pis. Je suis prêt à tout pour qu'il ne s'éloigne pas de moi.

« -Thomas. Je ne suis pas d'humeur ce soir alors ta rose tu te la fout dans le ... Tu m'as compris. Tout ce que je veut c'est savoir ou ce planque ton frère et si tu ne me le dis pas alors ...

Alors quoi ?

Alors je vais être obliger de te faire cracher le morceau.

Philippe, je doute que tu en soit capable.

Tu ne devrait pas ! »

Je le tire sur le parking. Thomas et bien battis, probablement mieux que moi, mais j'espère l'avoir avec la stratégie. Enfin j'espère qu'on en viendra pas au mains mais si c'est obligatoire alors ... Je le soulève légèrement du sol :

« -Maintenant Tom arrête de te payer ma tête et dit moi ce que je veut savoir !

Pourquoi faire ?

Tu te paye ma tête !?

Non, c'est une vrai question. Pourquoi devrai-je permettre à votre couple de se former sachant que je te veut pour moi tout seul. »

Son égoïsme le tuera, si je ne le fais pas avant. Savoir qu'il me ment simplement pour m'empêcher d'être libre de mes choix me ruine !Si il croit que je vais lui tomber dans les bras parce que je ne peut pas approcher son frère alors il se trompe lourdement ! Il se met le doigt dans l'œil jusqu'au coude si il croit que je vais le laisser me malmener comme ça ! Je vais craquer ! C'est trop pour moi ! Trop de Thomas ! Plus que je peut en supporté !

« -Je ne serais jamais heureux avec un type comme toi, qui pense d'abord et toujours à lui. Personne ne peut être heureux avec quelqu'un d'aussi horrible et manipulateur. Tu es mon ami et heureusement pour moi que sa ne va pas plus loin !

Tu es pareille Phil ! Alors arrête de me critiquer ! »

Sa remarque me blesse. Est-ce vrai que je ne pense qu'à moi même ?Que je ne veut que mon propre bonheur au détriment de celui des autres ? Et puis soudain je me rend compte que je serais épanouis si je voyais Mathéo joyeux. Si il est heureux alors moi aussi, et je ferais tout pour lui donner ça !

Thomas n'a pas le droit de me retenir contre mon grès ni d'enfermer Mathéo dans la solitude ! Il n'en a jamais eu le droit !

« -Si tu ne me le dit pas je t'en colle une.

Tu n'osera jamais.

On pari ? »

Et je le fait valser d'un bon crochet du gauche. Il titube et se redresse à la fois étonné, énerver et déstabilisé.

« -Tu m'as vraiment frapper là ?

Oui. Je recommence si tu ne me donne pas cette fichus adresse.

Je te laisserai pas le temps de recommencer ! »

Tu veut un duel ? Tu l'auras ! Mais ne vient pas te plaindre ensuite ! Il avance d'un pas souple. Autours de nous il y quelques curieux qui pari sur qui gagnera et pour quoi on se bat.C'est peu être le moment de se souvenir de mes trois ans de karaté à l'université. Je prend une grande inspiration, c'est surtout dans le mentale que ça va se jouer. Moi je ne craint rien, je me bat pour celui que j'aime et ça décuple me force. Il approche vite, très vite. Il va m'attaquer par la gauche. Je part le coup, il est puissant. A cet instant il est vulnérable mais il avait prévu le coup et un crochet de son autre main me fait reculer. Je masse mon menton, il a de la force le diable.Cette fois c'est mon tour, si je lui fonce dessus je vais m'en prendre une à décorner les bœufs alors je m'approche en marchant. LA ! Il ne s'y attendais pas et il a baisser sa garde, juste le temps de lui donner un directe du pied dans le ventre ! Il recule, je m'approche et d'un coup de genoux maîtriser je le met au tapis. Il tousse un peu et se relève. Je croit qu'il a eu son compte.

« -Sans rancune. Allez file moi cette adresse. »

Moi je n'éprouve plus aucune colère, je n'aime pas frapper mes amis.Mais lui, lui il me fusille du regard. Peu être parce que je suis un des seuls à lui résister.

« -Je vais te la donner ton adresse Philippe, puisque tu y tient tant.Mais si jamais tu te fais jeter ne revient pas dans mes bras en pleurant. »

Je n'y comptais pas. En tout cas j'ai enfin eu ce que je voulais et c'est pour moi tout ce qui compte : je vais revoir Mathéo.Thomas, lui, est retourné au bar. Je suppose qu'il va prendre un verre et râler toute la soirée comme à son habitude.

« -Quoi ? Toi et Phil vous êtes battus ? Mais pourquoi ?

Parce que je voulais pas lui donner la nouvelle adresse de Mat'.

Je suppose que tu ne l'as pas voler celle là. Pour une fois qu'il y en as un qui ne te préfère pas à ton frère. Et dire que jusqu'à présent tu avait réussi à faire fuir tous les autres prétendants.

Mouais ...

Je suppose que cette fois ci tu va accepté que Phil l' approche.

J'ai perdu, j'y suis bien obliger. Mais cette fois je te jure que j'avais des vrais sentiments ... Faut croire que l'instinct fraternel était plus fort.

Je crois au contraire que ce sont tes sentiments qui était trop faible.

Si tu le dis ...

Si tu avais vraiment aimé Phil tu n'aurais même pas lever la main sur lui. Croit en mon expérience.

Quelle expérience ? Je rigole Chris', je rigole.

Mais tu compte le dire à ton frère un jour ?

De quoi ?

Fais pas l'idiot. Lui dire que dés qu'un type le regardais d'un peu trop prés tu le testait. Tout tes amants c'était des types qui rodaient autours de Mathéo pas vrai ? Tu n'as aucun cœur autant pour toi que pour ton frère.

Il est trop crédule pour faire lui même le tris !

Ce que tu peut être idiot. Et toi dans tout ça ?

C'est pas grave, ça ne m'as pas empêché de rencontrer des gens.

Tu le confis à Phil maintenant ?

Faut croire ...

Si jamais il ''échoue'' comme tu dis ?

Je le défonce, pour de vrai cette fois.

Je me disais bien que tu avais contrôler ta force. Te faire battre alors que tu enchaîne les séances de musculation, que tu as pratiqué  la boxe et que tu as plusieurs sports de combats à ton actif ...

Tu garde ça pour toi s'il te plaît.

Je ne suis jamais plus bavard qu'il le faut.

Ça aussi c'est quand ça t'arrange.

Tu t'inquiète pour Mathéo ? Encore ?

Je sais pas ...

Tu es trop exigeant Tom. Et toi ?

Je suppose que je vais les gardez à l'œil encore un moment. Et si tout va bien alors je repasse en mode tombeur.

Je suppose qu'on te verra moins souvent donc ? Tu va retourner à des soirée LGBT, c'est ça ?

Peu être ... Peu être ... Sait on jamais je pourrais retomber sur un mec sexy et un peu paumé comme tu dis.

Tu es un abrutis.

Jusque ici ça me réussi plutôt bien je trouve."