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« -Essaye pas de tricher hein ?

Je m'en sort pas avec mes béquilles ! Arrête de me cacher les yeux.

Tait toi moi je porte toutes tes valises pleines de peluches, c'est beaucoup plus difficile.

On échange ?

Comment tu va t'en sortir sans béquille gros malin ?

Tu me portera.

T'as de la suite dans les idées toi. Au lieu de dire des bêtises ouvre les yeux. »

Je suis plutôt fier de moi sur ce coup là : grande banderole dans mon entré, maison impeccable, ma grosse peluche qui l'attend dans l'entrée ainsi que toutes ses affaires, des photos de nous et de sa famille ( je croit même en avoir mit une de ma mère quelque part.Peu être qu'il la trouvera ), en bref la totale pour qu'il soit comme chez lui. En prime j'ai commandé un énorme gâteaux qui est arriver ce matin : je vais le gâter comme un roi.

« -Woah ... J'avais jamais vus ta baraque aussi propre et bien ranger ... C'est Marie qui a fait tout ça ?

Marie s'est fait installer en internat dans son lycée pour nous laisser la maison.

Donc ...

Donc cette immense battisse de 3 étage avec un rez de chaussé commun, deux suites et 3 salles de bain est pour nous tous seul. Ça te dirait qu'on déménage pour te rapprocher de tes parents ?

Quoi ?

Je veut déménager dans une maison un peu plus petite, avec un plus grand jardin, avec toi.

Pourquoi pas un appartement ?

J'étais embaucher en CDD et je peut repasser un contrat CDI pour travailler a domicile avec mon ancienne boite dans le secteur de la manutention des serveurs. Comme ça on serais ensemble dans notre maison à la campagne. T'en pense quoi ?

... Oui ... Ce serais bien ...

Avec un grand jardin pour un chien, une suite parentale et ...

Et quoi ? »

J'embrasse son cou, j'y ai longtemps réfléchis avant de lui dire ça :

« -Et peut être un de ces quatre, si tout va bien entre nous, des enfants qui jouent dans leurs chambres ...

Philippe ?

Je t'aime Mathéo, je l'ai compris pendant ton coma. Je t'aime plus que tout le reste et j'ai besoin de toi. Je veut faire des projet avec toi, construire ma vie avec toi et vieillir avec toi.

...

Pour l'instant c'est encore trop tôt mais un jours je te ferais ma demande en mariage et j'espère que tu diras oui.

Oui ... »

Sa réponse était un souffle tellement sexy que j'ai craquer, je l'ai embrasser sensuellement et puis le lui ai retirer son haut. Je sentait l'excitation montée sans que je puisse la contrôler, je ne savais plus ce que je faisait. Je le voulais lui, et tout de suite.Des mois à le regarder dormir, à m'abstenir, je peut plus. Mes mouvements sont désordonnée et une seule idée martèle mon crâne :je le veut tout à moi, qu'il s'abandonne dans mes bras, le rendre fou de plaisir.

« -Stop Phil ... »

J'entends sa voix mais elle me semble si lointaine, ses gémissements me chauffe davantage. Il résiste peu et sa voix brisée et entre-coupé de grimaces me fait tourné la tête, je n'entend plus ses protestations, pour moi il est comme un fruit défendus : je meurt d'envie de croquer dedans.

« -J'ai dit Stop ... Philippe !! Mmm ... Stop !! Arrête s'il te plaît ... »

Impossible de m'arrêter, pas maintenant, j'ai trop envie.

« -J'AI DIT STOP !!!! »

Un violent coup de béquille s'abat sur le sommet de ma tête et je tombe du canapé en la massant, endolorie. Lorsque la douleurs'apaise un peu je lève les yeux pour le voir me fusiller du regard.

« -Rend moi mon slip espèce de pervers, t'es assis dessus. »

Je me remet debout : nos affaires traînaient en effet à même le sol,n'aillant eu le temps que de retirer ma chemise et les siennes,toutes les siennes. Je suis franchement déçu : j'étais bien parti pourtant. Qu'est-ce-qui cloche ? On l'as pas fait pendant des mois, il en a pas envie ? Pourquoi celui que j'aime est il une pucelle effarouchée ? Je vous jure ... Il se relève péniblement du sofa, les sourcilles toujours froncés.

« -Tu as pas envie ?

Pas en ce moment non. »

Voyant mon regard blessé il rajoute en rougissant, d'une voix juste audible :

« -Mais ce soir ... quand on aura mangé ... »

J'éclate de rire et le soulève. Il a perdu un peu donc c'est facile, avant de le porter jusqu'à la salle à manger. Toujours pris dans mon fou rire j'arrive à articuler « T'es vraiment un gros daleux »avant qu'il ne vire au carmin.

« -C'est pas ma faute si j'ai faim et que je suis un peu fatiguer ... »

Je rit de plus belle, il est impayable. Puisque j'ai commander chez un bon traiteur ses plats préféré je profite de la vue que m'offre ses yeux pétillants. On dirait un gosse quand il mange un truc qu'il aime ... On dirait un gosse tout le temps. Quoi que depuis sa guérison je vois bien qu'il a grandement mûrit. Il n'est plus aussi gamin, il garde sa bouille d'ado pré-pubère mais dans sa voix, dans son comportement on sent une nouvelle maturités. Je dois dire que cela ne me déplaît pas, au contraire.

Une fois le repas fini, engloutit même je le porte jusque dans notre chambre. J'ai de nouveaux cette bouffée de chaleur mais cette fois il ne me repousse pas, il enserre ses bras sur mon cou, ses ongles griffent mon dos, ses doigts toujours aussi fins se raccroche à mes épaules, il gémit doucement puis de plus en plus fort et on fait grincer les ressorts du matelas jusque très tard...

« -Mathéo ? Tu dors ?

Non ... »

Sa voix semble encore ailleurs du coup je sourit comme un idiot, fière de lui avoir fait perdre pied par trois fois ( record pulvériser ).Il se recale contre moi :

« -Tu ... Tu voudrais pas qu'on cherche une maison plus petite ?

Une maison ?

Oui ... Il y a trop de pièce ici, je voudrais qu'on ai un truc un peu plus petit.

Ok ... Tu pensais à quoi ?

Une maison en campagne, prés de chez tes parents.

Près de chez mes parents ?

Oui, tu serais mieux plus proche d'eux, et puis j'ai pas besoin d'être en région parisienne puisque je vais travailler à domicile.

Tu voudrais un appartement ?

Non, une vraie maison en campagne avec un grand jardin et des chambres.

Une petite maison pour nous deux ou tu emmène ta nièce ?

Non, Marie va aller à l'internat mais pas si petite que ça, il faudrait qu'il y ait une chambre par gamin.

Par gamin ?

T'en voudrais combien ?

Nos ... nos enfants ?

Oui, tes neveux d'abord et plus tard nos enfants.

... mon dieu ...

Alors ? Combien ?

3 ! »

Il m'embrasse et pendant il long moment il me parle de ces enfants qu'ils voudraient tellement avoir, de cette maison qu'il veut déjà habiter alors qu'on ne l'as pas encore trouvée, de ce future qui le laisse enthousiaste. Et parce qu'il a l'air heureux et presser de vivre ça avec moi je suis le plus heureux des hommes.

Le 30 on est aller chez ses parents et on leur a montrer le fruit d'une semaine de recherche : une petite maison très agréable avec une suite parentale à l'étage, un bureau et une salle de bain, aurez de chaussé trois chambre et un petit salon salle à manger,ainsi qu'une cuisine fonctionnelle. C'est pas très grand, un peu cher, mais c'est dans un petit village calme avec une école pas loin et un très grand jardin entourée de bois. On a fait une offre et on verra bien. Depuis le début du repas Mathéo étale sa bonne humeur à table et moi je sourit en le regardant abrutir ses parents.Heureusement pour eux que le dîner en famille mensuelle n'a lieu qu'une fois par mois.

« -Et l'école est a deux pas.

L'école ?

On ... on voudrais des enfants ...

Philippe, il me semble avoir été claire quand tu nous en as parler : pas d'enfant hors m...

Pas d'enfant si on est pas sur de bien s'en occuper, la coupais-je »

Marthe me regarde d'un drôle d'air et lui fait signe de se taire. Elle comprend enfin en le laissant très clairement remarquer. On est pas passé loin de la catastrophe.

« -Aaah mais oui ... C'est ça ... Oui donc tu disais mon grand ? »

Thomas me fait une grimace : lui et moi on menace de plus en plus souvent de nous battre en ce moment et mes projets d'avenir avec son frère n'arrangent pas la donne. Il passe son temps a essayer de me faire passer pour le pire des salops et tente par tous les moyens de détruire mon couple. La tentative suivante ne me surprend même plus, il fallait s'y attendre :

« -Bah avec un Phil stérile ça risque d'être dur. »

Jean compati : il a adopter Mathéo à cause de ça, Marthe fait la grimace et Delphine, sa nouvelle conquête partis pour durer lui envois un coup de coude. C'est une femme énergique qui s'entend bien avec nous et s'est très bien intégrer à cette famille, plus vite que moi à l'époque en tout cas. Elle a bien accepter notre relation un peu hors norme à Mat' et à moi donc le courant passe bien.D'ailleurs je soupçonne Marthe d'avoir longtemps attendus l'arriver d'une autre femme dans son cercle d'homme. Elles discutent souvent entre elles dans la cuisines : des vraies pipelettes répète sans arrêt Jean. Lui aussi est content qu'un de ses deux fils soit retourner dans la norme et je suis content pour Thomas car après tout c'est plus facile à vivre comme ça.

Mathéo n'a pas relever la pique de son frère et continue son discours enjoué. Il ne veut pas prendre partit alors quand on se dispute Tom et moi ( toujours à son sujet ) il nous ignore.

Juste avant le repas Thomas m'avait pris à part et m'avais incendier :« Tu es un beau connard ! Tu prends toujours le beau rôle dans l'histoire mais moi je sais ce que tu as vraiment fait. T'en as rien eu a foutre de Mathéo ! T'es revenus quand tu avais besoin de lui comme si c'était qu'un objet qu'on peut prendre et jeter à la guise ! Je t'avais dit que je te pardonnerais pas si tu lui faisait du mal et maintenant il est handicaper ! Croit moi tu vas le payer très cher ! Tout est de ta faute ! Je permettrait pas que tu lui fasse plus de mal, même si pour ça il faut l'éloigner de toi par la force. Tu m'entend crétin d'ingénieur à la noix ? Si Mathéo est incapable de vivre seul maintenant c'est de ta faute ! Compte sur moi pour t'empêcher de faire ta demande ! Compte sur moi ! »

Et en effet il avait tenter pas mal de fois de dévoiler le fait que je comptais demander Mat' en mariage. J'en mourrais d'envie de plus en plus et les dernières formalités de mon contrat s'étant réglées j'avais accès à de nouveaux fond. Avec cette argent que j'avais en fait de côté je voulais acheter le crédit de notre maison et faire ma demande. L'un était déjà partis et n'était plus qu'une question de temps, l'autre attendait toujours : il me manquait la bague.

De plus en plus souvent Mathéo me surprend entrain d'en parler ou de faire des recherches et chaque fois je lui cache la vérité. Ça éprouve ses nerfs je l'ai bien sentis. Je n'aime pas lui faire des cachotteries mais il faut bien que tout cela reste entre Marthe et moi jusqu'à ce que je me déclare. On en reparle dans la cuisine lorsqu'il surgit :

« -Alors ? Tu as la bague ?

En fait ...

De quoi vous parlez ?

De rien.

C'est encore ça ''rien'' ... J'en ai marre. »

Il commence à pleurer, je ne pensait pas qu'il était autant sur les nerfs. C'est vrai que depuis son réveille et qu'il n'arrive plus à lire il est plus fragile émotionnellement. Je le prend dans mes bras :

« -Chut ... Mon bébé, c'est pas important, je t'en parlerais plus tard promis.

Mais ... Je suis fatiguer : tu me cache des trucs et puis je peut pas me rassurer en lisant tes messages ou tes mails ! J'ai que tes paroles pour ça et j'ai du mal alors ...

Je sais, je sais. Ça va aller. »

Je l'embrasse et Marthe lui frotte un peu le dos :

« -Tu pourrais lui faire confiance encore un peu ?

Maman ...

Je te garantit que tout va bien , c'est juste une affaire entre lui et moi. Tu pourrais attendre un peu ? Juste un mois et dans un mois il t'expliquera. Pas vrai Philippe ? Un mois ça devrait suffire ?

Oui. »

Alors il dodeline de la tête et me souffle que j'ai juste un mois sinon il ne répond plus de rien. Je baise son front et le rassure une dernière fois. Marthe sourit et souffle sur ses cheveux, inspirant son parfum. Vivement le mois prochain ou j'aurais enfin une bague à lui passer au doigts. Tom crache en nous surprenant et sa mère semble déchirer. Elle doit se sentir prise en tenaille entre moi et lui, comme le reste de la famille. C'est un peu ma faute mais je ne vais pas abandonner mon brun pour lui faire plaisir.

Le soir venus on rentre chez moi, maison qui ne sera bientôt plus la notre parce qu'on la vendra dés qu'on aura l'approbation pour l'achat de l'autre. Je suis bien content d'avoir posé un brevet sur cette invention, au moins avec les fonds je vais payer une lune de miel à l'étranger, un beau mariage, des belles alliances et j'achète une belle maison à crédit. Mon CDI d'informaticien me paye bien pour la manut' des serveurs de mes jeux et je bosse à domicile : ma vie est super en ce moment. Je sifflote :

« -Qu'est-ce-qu'il t'arrive en ce moment Darling ? Tu es tout le temps de bonne humeur. Qu'est-ce-que tu peut bien me cacher comme ça ? Ta mère t'as parler c'est ça ?

Non, ma mère et moi on discute vite fait. On est pas aussi proche qu'avec la tienne.

Tu t'entend plus avec ma mère qu'avec la tienne ces derniers temps. C'est pas normale.

Elle est gentille c'est tout.

Je vais mener ma petite enquête tu sais.

Curieux.

Oui, et déterminer en plus. »

Je rit un peu et pose ma main sur sa cuisse tout en me concentrant un peu plus sur la route. Pourquoi cette envie soudaine d'en faire mon maris ? Peu être parce que je réalise que dans quelques mois j'aurais 36 ans et que la moitié de ma vie est déjà passer, que je vais vieillir, je me sent presser par le temps soudainement. Mais je n'y vais pas à reculons, au contraire, je cours vers cette avenir comme jamais.

J'aides bons revenus donc la banque ne devrait pas me refuser l'achat et comme le précédent propriétaire est déjà partis on pourra emménager immédiatement. Tant mieux parce que l'ado qui me sert de conjoins est de plus en plus sur-excité. Je ne pensait pas qu'on puisse faire aussi vite des cartons ou tourner en rond dans une maison gigantesque mais force est de constater que c'est le cas. On est à peine le 2 Mai et déjà il me retourne l'appartement à faire les cents pas comme un lion en cage. Il ne tiendra plus très longtemps dans cette maison vide. « J'EN AI RAS LE CUL !! »

Son cris vient de la cuisine, lui qui y est habituellement si calme. Je quitte mon travaille pour voir ce qui lui arrive et le vois en train de maudire une briquette de crème :

« -Y sont pas foutus de mettre un dessin pour différencier ce truc de la crème coco !!! Bah NOOOON !!!

Calme toi bébé tu vas alerter tous le quartier.

J'en ai marre ! C'est toujours le problème avec les sous marques ! Ils font pas de différence entre leur paquet à part le nom !

La prochaine fois je prendrais des paquets avec des images différentes.

Pourquoi tu achète de la sous-marque alors que tu était riche il y a quelques temps ?

Euh ... J'ai payer les soin d'un ronchon.

Très drôle. Bon ? Qu'est-ce-que je fait de ce truc ?

Tu es un vrai cordon bleu : je suis sur que tu saura rattraper ton coup. Moi il faut que je remonte j'ai du travaille.

Ok. Un bisous ? »

Je l'embrasse un peu amer : j'ai horreur de mes mensonges quotidiens, vivement que ça finisse. Le soir devant le repas j'ai encore droit à cette même conversation qui revient de plus en plus souvent, de plus en plus frustrée :

« -Ton anniversaire c'est le 23 Juin et on est déjà en Mai, si tu veut un cadeau il va falloir te décider.

Toi ça me suffis.

Arrête de dire ça et donne moi une vrai réponse.

Un dîner dans un restaurant chic se serait bien.

C'est tout ?

Oui, c'est tout.

Bon ... Un resto très chic alors.

Te met pas sur la paille, c'est être avec toi qui me plaît le plus et c'est largement suffisant.

Pfff , t'es pas drôle.

Et toi t'es trop mignon. »

J'essuie du pouce un peu de crème qu'il avait au coin de la bouche et il rougit. Moi je sourit bêtement : les pièces sont en train de se mettre en place. C'est géniale.


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