Entre deux étapes

Le silence de la pièce est absolue. Il ne pleure même pas, Mathéo ne pleure pas malgré tout ce qu'il nous a dit. Malgré ce qu'il m'a dit,malgré qu'il ait vider son sac il ne pleure pas. Il est juste blottie contre mon torse et je lui frotte le dos, sa tête enfouis dans lecreux de mon bras pour ne regarder personne. Encore une fois il m'impressionne avec sa force de caractère. Ses proches et moi onéchange des regards circonspects et inquiet. Depuis quand à il çasur le cœur ? Il se redresse et sans avoir adresser la parole àpersonne puis se dirige vers Sacha qui dors malgré tout. Il s'essuie le coin des yeux :

« -On rentre à la maison Darling ? Je suis fatigué.

On va rentrer. »

Ilse retourne avec un grand sourire comme si de rien n'était mais tousle monde à remarquer qu'il avait encore les yeux rouges.

Alors qu'il dit en revoir à son frère et ses parents je range les affaires de Sacha, puis vient mon tours de dire en revoir et là je bloque devant Tom. Ça fait un moment qu'on ne se dit plus ni bonjours ni au revoir, qu'on se crache presque à la figure. Mais pour Mathéo il est temps d'enterrer la hache de guerre. Je lui tend la main, il semble hésiter, avant de me serrer la main. Je souris et le tire vers moi pour lui faire une grande accolade doublé d'une tape dans le dos. Mon plus vieil ami, je le retrouve enfin avec une joie non dissimulé :

« -Ça fait plaisir Thomas !

Philippe.

Plus de disputes ?

Je sais pas, on est pas au lendemain d'une chamaillerie de gosse. Je vais pas te promettre que tout sera comme avant et que je ferais mine de rien mais ... Mon frère ne te considère clairement pas responsable de ses malheur et au fond c'est à lui d'établir ça, pas à moi. Et puis tu l'as rendus heureux depuis son mariage, en générale en tout cas, et tu as réaliser son rêve de fondé une famille alors je suppose que ça te pardonne pour tes deux trois faux pas. Disons que je vais faire abstraction et qu'à partir de maintenant je part sur de nouvelles bases à ton sujet. J'admets que je n'ai plus de raison de te détesté. Alors comme tu vas rentré et bien fait bonne route, fait attention à toi, et profite bien de la fin de mois. Tous les deux.

Merci Tom, t'es comme un frère pour moi, t'es le premier véritable ami que j'ai jamais eut. Ça me fait plaisir d'être enfin pardonner à tes yeux. »

Onse donne une deuxième accolade franche puis je plie bagage, on range tout dans ma voitures et une petite heure plus tard nous sommes de nouveau sur la route. Le mois prochain direction l'Alsace, puis j'irais chez le médecin, Mathéo aura des résultats pour son IRM,et je reprendrais le travail. La machine qui s'était emballé etenraillé dans ma vie commence son redémarrage en douceur et tout se remet en place. Bientôt j'aurais un nouveau train-train quotidien et cette simple initiative me rassure incroyablement. Elle me rappelle que tout va bien, et surtout elle me faire me remémoré mes annéesde solitudes : bientôt j'aurais un quotidien où je ne serais plus jamais seul. Je serais toujours entourer, apprécier pour ce que je suis, aimer aussi. J'aurais mon mari, ma maison, mon fil. Etl'idée même d'être envelopper dans ce cocon à l'avenir m'a faitfaire un voyage et une fin de soirée tranquille sans aucune anicroche.

Sacha est un bébé très sage au fond, même s'il est hyper énergique il n'en reste pas moins facile à vivre. Il ne pleur pas trop, ou alors beaucoup moins qu'avant, et ce n'est plus la panique dans tous lescas.

Jele sort du bain en essayant au mieux de ne pas finir détremper parle petit monstre, pendant que je le sèche il n'arrête pas de remuéet pousse un immense cris joyeux lorsque apparaît une ombre dont je connais parfaitement l'appartenance. Je lève la tête et lui attrapela nuque d'une main pour aller l'embrasser doucement dans un sourire.

« -Qu'est-ce-que tu fais la papa ?

Je vient voir mes deux trésors.

Tu veut l'habillé ?

Non, va y, fait le.

Tu sais que je suis jaloux : tu es le seul qu'il accueille toujours avec une effusion.

Darling, il est petit, ça ne veut pas dire qu'il ...

Qu'il ne m'aime pas. Je sais. Tu me l'as dit cent fois Honey, j'ai compris. Je disais juste que je trouvais ça mignon et que c'était bien que vous ayez un lien spécial et unique.

Toi aussi tu as un lien spéciale avec lui.

Je sais. Je vous aime.

Nous aussi on t'aime. »

Ilse glisse dans mon dos et y reste jusqu'à ce que je sorte de la salle de bain, me tenant par les hanches. Maintenant j'ai deuxs angsue qui se regarde dans le blanc des yeux, chacun la tête d'un côté de mon épaule. Ils se font des grands sourires et moi je leur serre de bouillotte chauffe-mains.

« -Tu me dit My sweet si je tient mal la chandelle hein ?

Quoi ?

Oh rien, je fais encore mon mec jaloux pour changer. Je suis comme mon fil moi, c'est dingue : dés que tu t'occupe de quelqu'un d'autre je veut que tu soit avec moi, que tu ne regarde que moi, que tu reste avec moi. On dirais Sacha, c'est pas possible.

C'est lui qui te ressemble. »

Il embrasse mon cou avant de revenir face à moi et de prendre le petit dans les bras. Il m'embrasse encore une fois :

« -Voyons voir, la maison est ranger et propre. J'ai fini mes exercices.Tu n'as plus de travail à faire ce soir. Sacha et calme et dormiras d'ici quelques minutes. Mmm ... Attends moi dans la chambre. »

Je frissonne quand il repose un baisé plu langoureux sur mes lèvres.Oh oui, j'ai hâte. Et puis je me rappel d'un petit détail en regardant mon état : impuissant. Totalement impuissant. J'ai eut chaud partout, des idées assez perverses, une envie pas possible vu notre précédente abstinence mais apparemment mes états d'âmes n'atteignent pas mon caleçon. Je pousse un soupir, encore une fois c'est mort. J'en peux plus, je l'aime, je le désir et ça fait presque un mois, voir deux, qu'on as rien fait. Il y a de quoi être miné, c'est ma faute en prime. Je m'effondre dans les draps et prends son oreille pour sentir le parfum de vanille. Ce n'est plus tout à fait le même, maintenant il a changer de shampoing mais il met cet après-shampoing pour garder le parfum qui me fait chavirer.Alors oui l'odeur n'est plus tout à fait la même mais il sent toujours aussi bon et il fait tellement d'effort pour moi.

« -Darling, met toi sur le ventre, enlève ton T-shirt et ton pantalon.Mais garde le dessous s'il te plaît.

Tu sais qu'on ne va rien pouvoir faire ? Toi oui, moi non.

Je sais, mais arrête de protester et obéis un peu. Il n'y a pas que le sexe dans un couple, allez. »

J'obtempèreet m'allonge dans un grognement. C'est pas comme si j'étais un pervers ! J'entends une mallette s'ouvrir alors qu'il me demande si je suis bien installer. QUOI ?! C'est LA mallette ? Celle avec du bondage et tout ? Nan mais ça va pas dans satête ! Je me retourne mais il m'écrase de nouveau la têtedans l'oreiller.

« -N'ai pas peur idiot. C'est pas la tienne. C'est moi qui ai acheter celle- ci.

Et il y a quoi dedans ?

Panique pas, tu vas voir ce sera bien. »

J'ai toutes les raisons de ne pas être à l'aise désolé ! Je l'entends hésiter un moment puis déboucher un flacon. J'ai peur pour mon intégrité physique la tout de suite. C'est vrai qu'ilm'avais dit pas mal de fois vouloir échanger les rôles mais la je suis pas prêt ! Pas prêt du tout ! Avant que j'ai eut le temps de dire ouf ou d'engager le moindre mouvement je sent deuxmains chaudes sur mes épaules. Un massage ?

« -Quoi c'est tout ? »

Ils'arrête visiblement pas content. Merde, j'ai gaffer, c'est pas ce que je voulais dire.

« -Dit le cash que t'ai déçus, tu t'attendais à quoi ?

Oh non bébé le prends pas mal. J'avais la trouille, je croyais je sais pas moi, que tu allais échanger les rôles et que j'allais me retrouver en passif malgré moi.

La confiance règne. »

Cette fois il est vraiment furax. Je me retourne, il s'est déjà essuyéles main. Flûte, je l'ai foutus en rogne pour de l'huile de massage.Ni une ni deux je le chope, l'embrasse, le retourne comme une crêpeet m'assois sur ses fesses alors qu'il se retrouve dans la positionoù j'étais tout à l'heure. Il se retrouve immobiliser mais jen'écoute pas ses protestations et ouvre la mallette, très colorécelle-ci qui a des allures de palette de peintre avec ces courbes vives. Tout le contraire de la mienne. Mais quand je l'ouvre je lâcheun sifflement qui traduit à la fois ma bonne humeur, ma surprise, uncertain désir pervers et deux ou trois autres émotions trèspositives. Il est incroyable. Le contenus de la boite et répartissur deux rangées et contient des dizaines de tubes. La premièreranger et une séries d'huiles de massages à presque tous les parfums et tous les effets : on as des trucs apaisant et mêmede l'aphrodisiaque. Mais c'est la deuxième ranger de flacon qui est la plus chaude chaude chaude : une gammes complètes de lubrifiants avec tout ce qu'on peu imaginer comme effets. Il y a lade quoi pimenter nos prochains ébats sans pour autant virer dans l'abomination SM de ma mallette. Je choisis une huile sans effet avec une odeur de lavande et d'herbes aromatiques. Juste ce qu'il faut pour qu'il se détende. J'en étale généreusement sur mes mains et les frictionnes pour les chauffé un peu. L'odeur embaume partout, je commence un massage d'abord doux puis plus appuyé sur les différents muscles du dos de mon brun. Il grogne de plaisir et s'endort petit à petit.





Nous sommes le premier week-end du mois d'août, très tôt le matin, latête dans les affaires. On doit arriver chez l'oncle de Mathéo pour le repas annuel des Jourdan. Donc on doit monter en Alsace, chez lefrère aîné de Jean, avant midi. C'est de la folie. Il n'empêcheque ça à dut être difficile pour lui encore plus que pour les autres, la mort de la matriarche, c'était sa mère et elle vivait chez lui. Elle lui a donc léguer le rôle de patriarche. Cette annéeselon mon brun il va y avoir énormément de tensions au repas. Çapromet, déjà que c'était la guéguerre entre ceux qui était plus ou moins conservateurs. Cet héritage n'est pas très grand mais c'est suffisant pour mettre le bordel, nous de toute façon ne sommes pas concerné car nous ne toucherons. Ça se joueras entre lesenfants de l défunte. C'est pour Jean que ça va être pénible dans les mois à venir. En plus c'est toujours au moment où le chef de famille change quel'ordre familial est redistribué : tout ce qu'il faut pour un cocktail explosif. D'après ce que j'ai compris :

« -C'est du grand n'importe quoi ... darling ?

Oui ?

Tu n'as pas vu le doudou du petit ?

Lequel ?

Celui de naissance.

Il a presque 5 mois cœur, il a pleins de peluches autres que celle là.

Bon bah alors son dinosaure. Oh et puis on prends les deux. »

Il range encore d'autres trucs dans un des sacs. Il y en a partout,jusqu'au cou. Mais il y a plus important que la peluche du petit,depuis qu'il m'en a parler ça me tracasse :

« -Mat, t'es sur de ce que tu as dit ? Ça risque vraiment d'êtrela dernière fois que tu vas au repas familial ? Nous n'irons plus ? Je comprends pas.

Ummmm ... Oui. C'est possible qu'on aille plus .

Pourquoi ? C'est absurde.

Parce que la famille est grande et que ceux qui se rassembles sont proche du chef de famille en plus de porter le même nom. Donc il est possible qu'on ne fasse pas partis du lot.

C'est pas un cercle privé, c'est ...

Je sais mais ça se comprends, c'est même normal : ça permet de retourner à des fondamentaux.

Mais tu es son neveu !

Il en a des tas des neveux et des nièces. Ça ne veut rien dire. Aide moi plutôt à faire les sacs tu veux ?

On emmène pas la tente cette années, remarquais-je.

Non, on nous fait dormir dans le salon pour rester près du petit.

Il vont le faire coucher où d'ailleurs ?

Dans la chambre d'amis, avec les autres enfants .

Il va passé une bonne nuit tient : pleins de gamins de tous les âges, tous plus vieux que lui qui font du bruit et qui bouge juste à côté.

Au pire il dormira avec nous. C'est pas grave, c'est déjà gentil de la part de tonton de nous prêter son canapé. Aide moi avec les valises au lieu de te plaindre tu veut ?

J'ai déjà charger la poussette. Il reste quoi ?

Je finis notre sac et tu pourra prendre tout ça, ce sera bon. »

Je regarde mon salon jonché de « au cas où ». Mathéo se comporte comme une femme quand il fait ses valises. J'ai l'impression qu'il n'est pas très viril, et ce n'est pas qu'une impression maisbon ça ne le rend que plus mignon. Il sort de la pièce, me laissant le loisir de charger ma pauvre voiture de la monstrueuse pile de sacque se trimbale obligatoirement les parents de jeunes enfants en voyage. Deux jours de séjour à peine et nous voilà presque en plein déménagement. Bon, je me remonte les manche, pas le temps dechaumé !

Une fois tout chargé, le petit attaché, tout le monde dans la voiture,la maison bien fermé et trois fois vérifié, c'est parti. La route va être longue, heureusement mon chéri s'est débrouillé pour que j'ai une excellente nuit de sommeil très agréable ( je croit qu'il me caressais la tête de temps en temps en dormant, en tout cas j'en ai rêver ). Mes deux passager en revanche n'ont pas mon énergie :Sacha dors profondément comme n'importe quel bébé, bercé par le mouvement. Quant à Mathéo il somnole après 30 minutes à essayer de lire les panneaux sans grand succès.

Sur le trajet je repense à ce qu'il s'est passé récemment : montravail avance bien, j'ai repris en avant à mis temps. Je bosse chezmoi mais je vais sûrement donner ma démission sous peu parce que mon patron me prend vraiment pour un con avec sa maintenance de serveur. J'ai mieux à proposer, beaucoup mieux. Je suis un génie de l'informatique, de la mécanique et de l'ingénierie après tout. Il faut pas se foutre de ma gueule ! Surtout que j'ai un projet qui cette fois nous rendras riche et nous n'aurons plus jamais àtravaillé. Rapidement je refait les comptes dans ma tête avec une certaine satisfaction : pour ma console j'ai investit énormémentsur 10 ans. J'ai obtenue en une fois une énorme rentré d'argent mais 80% à été dilapidé dans des soins médicaux, des emprunts pour la maison et autres investissements obligatoire. Les intérêtpourtant son assez acceptable et continus de généré du profit. Aça s'ajoute une brevet déposé qui me fait des rentré régulières.C'est que ça marche bien, les institues médicaux et militaires sel'arrachent pour des sommes astronomiques ( dont je ne touche que quelques micro-pourcentage ) mais pas encore d'application grand publique prévus. Ils font ce qu'ils veulent après tout, c'est eux qui ont les droits moi j'ai juste des parts maintenant. Avec tout çaon pourrais vivre bien sur mais moi je veut le meilleur, je veut magrande maison, je veut le confort, je veut pouvoir vivre après parceque je n'aurais pas de retraite et puis je veut payé des grandesétudes à mon fil sans qu'il n'ai à faire de petits boulots àcôté. Ils ne manqueront de rien, et pour ça il fait bosser et mettre du beurre dans les épinards ( enfin ça on peut déjà, mais faire plus genre acheter à mon brun la nouvelle cuisine Schmit c'estdéjà un gros plus ). Je commence à parler comme un abrutis enquête de fric, l'argent ne fait pas le bonheur. Je jette un coupd'œil sur mon bras gauche, clairement pas non. Je n'ai plus lacoque mais les fils sont toujours bien visibles, encré et commehappé par ma peau qui se reforme autours d'eux. Ça ne me fait presque plus ma quand je bouge le poignet, juste un petit tiraillement quand je force.

Jeme gare enfin devant la maison, c'est bond cette année encore. Je suis épuisé : pas une pause de tout le trajet sauf pour le petit et Mathéo qui ne peut pas conduire à ma place. Oui,normalement on aurait dût s'arrêter toutes les deux heures mais sinon nous ne serions jamais arriver, et puis dans mes réflexionsc'est passé assez vite. En tout cas il y a de quoi être lessivé.Je me relache et regarde dans le rétro le petit jargoter, toujours sangler dans son siège auto.

« -On y va Darling ?

Ouais, on récupérera les affaires plus tard. Il faut que je me repose, je dirais pas non à un remontant et une sieste. »

Pendant une seconde j'ai crut qu'il soupirait mais il m'embrasse sur la tempe avant de sortir du véhicule. Bien entendus je le suis tout en couvrant bien mon bras d'un genre d'atèle plus discrète qui me couvre aussi l'avant-bras. C'est juste histoire de pas foutre n'importe quoi dans les plaies pas tout à fait refermé. Mon mari prend son fil dans ses bras, on dirais la préparation d'uneopération commando « objectif bordel monstre ». Je fermela voiture et mon brun toque à la porte. C'est son oncle, le maîtrede maison lui même qui nous ouvre avec un grand sourire :

« -Mathéo ... Oh mon dieu ! C'est Sacha ?! Il a tellement grandis ! Il était beaucoup plus petit sur la photo du faire-part.

C'est normal, il a 4 mois et demi, annonce Mat fièrement. Je suis content de te voir tonton.

Moi aussi, allez entre. Il est pas la ton copain ? Pardon, ton mari. On s'y fait pas, hein ? J'ai l'impression que c'était hier que ta mère annonçais qu'elle t'avais adopter. Puis quand tu es venus à la table des grands pour la première fois, t'as poussé vachement vite. Et te voilà père à ton tour ? Ça fait un choc.

J'ai 31 ans, il était temps tu crois pas ?

Si, allez entre. Ce qu'il est beau ce petit là. Il a de bonnes joues. Gouzi Gouzi Gouzi. Vous êtes allez vite toi et ... Fi ... Fi ...

Philippe.

Oui, vous êtes allez vite non ?

Un peu, mais je n'ai aucun regret.

Ça se voit.

Tu veut le prendre ?

Je veut bien. Ça faisait un moment que je n'avais pas eut un de mes petits neveux dans les bras, souris le vieil homme grisonnant.

Sacha est le premier enfant sous ta gouvernance tonton.

Ça me fait plaisir. Maman aurait aimé rencontrer son arrière petit fil, surtout qu'il est plein de vie.

S'il s'agite trop et qu'il te gène je peux le reprendre.

Mais non, mais non. Quel papa poule tu fait, ça ne m'étonne pas. Il ne me gène pas du tout. C'est mieux un bébé qui bouge bien qu'un petit amorphe.

Pour en revenir à mamie, je suis sûr qu'elle veille sur lui autant que sur nous tous. »

Ils discutent encore un peu, je les rejoint et le patriarche me fait un signe de tête à défaut de me serrer la main. Pourquoi lui en vouloir : il a les mains prises par une crevette drôlementremuante. Nous entrons dans la vieille maison. Marthe, Jean et Thomas ne sont pas encore arrivé, ils seront sûrement les derniers. Nous saluons le reste du beau monde, toute la famille, et les remarques fusent : « mes félicitations » « Oh, c'est Sacha » « Ce qu'il a grandi » « Vous avez un gosse vous ? Ah oui ! Le faire-part » « Alors les amoureux ? Bientôt votre anniversaire de mariage ? ».Au final ils sont tous globalement surpris par la précocité avec laquelle on as eu Sacha juste après notre mariage. En vérité c'est parce qu'on préparait le dossier depuis plus d'un an et bien avant notre mariage que nous l'avons obtenus si vite. Ça nous avait demander tellement d'effort et de patience. Je suis fier quandmême, je vient ici en tant que papa. Je suis plus le fiancé del'année dernière, je suis le papa et le mari. Alors oui, je fait un peu le coq qui bombe le torse. Juste un peu.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top