Elle le sait maintenant.

J'ouvre les yeux sur le coup de 7h, complètement nu et un peu déboussoler.Je suis chez moi ? Dans ma chambre ? A côté de moi Mathéo entre-ouvre les yeux, il est lui aussi dans le plus simple appareil. Je me souvient d'un coup de la soirée d'hier qui était embrumer d'un peu d'alcool. J'enfile un slip et le réveille complètement. Il pose ses lèvres sur les miennes en me souhaitant bonjours.

« -Ça aussi ça m'a manquer.

De quoi ?

Te voir au réveille, que tu me dise bonjour.

Mais ça ne c'est produit qu'une fois un réveille sans, hier.

Oui.

Et c'est tout ce qui t'a manquer ?

Non, tout toi.

Bon c'est pas tout mais j'ai pas très envie d'être en retard. Ça leur donnerais une raison supplémentaire de me virer.

Supplémentaire ?

... il inspire un coup, Je t'ai promis. Je t'ai promis de ne plus te cacher alors je vais le faire. En croisant les doigts pour que il ne me renvoie pas.

Il a pas le droit, ce serais du licenciement abusif.

J'espère qu'il est réglo.

Les patrons sont tous des abrutis, courage. »

Il sourit et va dans la douche, me laissant un vu magnifique sur son corps dénuder traversant la pièce. J'enfile une chemise et un jogging pour qu'on déjeune ensemble et descend. Il y a du vieux café dans la machine, j'en refait du neuf et me sert avant de préparer le chocolat de Mat'. Il arrive à toute vitesse et se prend les pieds dans un sac qui traînait dans l'entrée, juste devant l'escalier :

« -Qu'est-ce-que c'est que cette merde !!

Thomas l'a déposer hier soir pendant que vous étiez '' occuper ''. »

Marie entre dans la pièce sous nos regard méduser. Toujours accrocher à son écran de téléphone elle ajoute qu'on aurait pût faire mon de bruit parce qu'il nous a sans doute entendus. On ne sait pas vraiment où se mettre, c'est vrai qu'on a pas fait attention hier. On avait même pas fermer la porte derrière nous ... Oh les boulets ... Si Thomas a entendus c'est la fin ... Oh fait suer ... On est dans la mouise ...

« -Je ... Je vais être en retard au boulot à ce rythme là ! Ha ha ha ...

Il faut que je remonte ce sac ... »

On disparaît tous les deux, l'un dans la cuisine et l'autre à l'étage.Et Marie souffle qu'on est pathétiques et qu'on pourrais assumer nos acte. Enfin plutôt « l'acte » selon ses propres mots.Cette gamine aime beaucoup trop jouer avec les mots à mon goût. Je vais dans la douche puisque moi aussi j'aimerai bosser correctement aujourd'hui. Sous l'eau j'entends Mat' crier qu'il s'en va :

« -A ce soir vous deux !

A plus Mat', marmonne Marie devant ses gâteaux

A ce soir mon cœur !! »

Je monte au labo une fois bien réveiller et pianote sur mon clavier. La journée défile normalement et à midi je commence à attendre son appel avec impatience. Quand le téléphone sonne je décroche aussitôt :

« -Allô ?

Allô Darling ? »

J'exulte,c'est la première fois qu'il me parle comme ça alors qu'il est au travaille. Je meurt de joie :

« -J'adore quand tu me donne des surnom comme ça bébé.

J'ai réfléchit à un truc et il faudrait qu'on achète une deuxième voiture.

T'as raison ... On ira samedi prochain chez un concessionnaire.

Tu survivra encore une semaine sans ta voiture ?

Mmm ... Je te la loue.

Quoi ?

Oui, pour une journée d'utilisation c'est un câlin de 15 minutes.

Mmm ... Je peut payer en plusieurs fois ?

Sûrement pas ! Tu as déjà plus d'une heure d'impayé.

Oh non, rit il, monsieur le créancier ayez pitiez de moi. Comment je vais pouvoir rembourser tout ça ?

Faites attention, il y a des intérêt monsieur Jourdan.

Combien je vous dois ?

Mmm ... Deux heures de câlin.

Tant que ça ?

C'est que vous êtes très en retard.

En parlant de retard il faut que j'y aille. Je te payerai ce soir OK ?

A ce soir bébé.

Je t'aime.

Moi aussi. »

Je suis hyper content : il m'a pas ignorer, il a tenus sa promesse. Deuxième appelle ... Numéro inconnu ?

« -Allô ? Philippe Douhet à l'appareil.

Philippe ...

Maman ?!

Je ... je voulais te parler.

Non, maman efface ce numéro. Ça suffit.

Tu es mon fil ! Je ne veut pas te perdre une deuxième fois.

Je suis désoler mais là je travaille.

Tu as l'ère d'aller mieux, je suis rassuré.

Je raccroche.

C'est parce que tu t'es réconcilier avec cette fille ?

... Maman, c'est pas une fille maintenant laisse moi bosser.

Mais je voulais te parler de cette personne avec qui tu t'était disputer. Vous vous êtes bien réconcilier elle est toi ?

Je t'ai dit de me laisser travailler.

Je rap... »

Je lui raccroche au nez. J'en ais assez entendu de leurs par à tous les deux. Je finis ma journée sans anicroche puis Mathéo rentre du travaille. On dîne ensemble, Marie ayant annoncer qu'elle« boycottait les pervers » pour les prochains jours.

Entre deux bouchées de patates sauté j'annonce de but en blanc ce qu'il m'est arriver ce midi :

« -Ma mère m'a appeler aujourd'hui, elle avait récupérer mon numéro.

Quoi !? S'étrangle il, Ta mère ?!

Oui ... Je l'ai appeler à l'hôtel elle et mon père.

Non ?!

Ça c'est mal passer et ... Enfin bref elle m'a téléphoner.

Qu'est-ce-qu'elle voulais ?

Que ... Qu'on reste en contacte elle et moi.

Et qu'est-ce-que tu lui as dit ?

J'ai raccrocher.

Quoi ? Tu as mis un vent à ta mère ? J'y croit pas ...

Mais j'ai pas envie de lui parler !

C'est à ton père que tu en voulais non ? Pas à ta mère alors pourquoi ? Tu l'aime bien pourtant.

Je veut plus qu'elle s'immisce dans ma vie. J'ai couper les ponts il y a longtemps et j'ai pas envie de lui reparler.

Phil, tu peut pas rester comme ça.

Si, je préfère.

Bon ... Mais c'est ta mère quand même ! Tu peut pas lui demander de dégager alors qu'elle veut te parler !

Jusqu'à preuve du contraire je peut. J'ai pas envie de revoir ces gens.

Qui te parle de les revoir ? Parle lui juste un peu, soit polie et fait lui comprendre que tu as tourner la page. Quand elle verra qu'elle n'a plus d'incidence dans ta vie et que tu ne veut pas qu'elle en ai elle abandonnera. Tout simplement.

Avec mes parents rien n'est jamais simple. »

Depuis ce jours là, et malgré le nombre faramineux de fois ou je lui ai dit de me laisser, ma mère à rappeler chaque midi. Tous les jours à 14h ! En fin de semaine je ne me suis même pas donner la peine de décrocher. Mais voilà aujourd'hui on est samedi, Mathéo et moi on essaie notre nouvelle future voiture et comme je conduit c'est lui qui répond.

« -Allô ? Vous êtes bien sur le portable de Philippe Douhet ...Euh ... Mathéo Jourdan madame.

C'est qui ? Lui demandais-je

Excusez moi mais à qui ai-je l'honneur ? .... Ne quittez pas. Philippe ! C'est ta mère !

Raccroche ! Raccroche !!

Ça va pas ?! Je vais pas raccrocher ! Concentre toi sur ta conduite tu veut .... Oui excusez moi ...

Mais raccroche Mat' ! T'es fou ?

Shhhhhht ... Oui ... Il conduit mais je suis juste à côté alors je pourrais le lui dire. Un instant je vais mettre sur haut-parleur. Voilà.

Mais t'es con !?

Philippe ? C'est toi qui parle comme ça ? S'inquiète la voie aux téléphone.

Maman ... Qu'elle joie de ne pas te voir.

Je suis désolé, je sais que tu ne veut pas me parler mais je m'inquiétait tellement depuis tout ce temps. »

On était dans la voiture, ma mère à appeler, Mathéo à décrocher à ma place et il a mit le haut-parleur plutôt que de raccrocher. On peut dire que je joue de malchance. Maintenant il garde le silence et écoute notre conversation unilatérale entre ma génitrice et moi :

« -Philippe ?

Quoi ? Je conduit alors tu peut raccrocher ?

Ton ami Mathéo tient le téléphone alors tu ne risque rien.

Tu me déconcentre.

Je voulais juste savoir si tout allait bien. Tu sait j'étais inquiète et ...

Je vais bien, maintenant raccroche.

Tu t'es réconcilier avec cette fille ? »

Mathéo me regarde avec des grands yeux ronds. Ça y est c'est la merde. Je lui chuchote qu'elle est givrée et qu'il faut pas l'écouter avant de reprendre à voit haute :

... Qui ça est givrer ? Tu as de la neige ? En plein mois de Septembre ?

Maman ! Dit pas des conneries comme ça ! Y a pas de fille et c'est toi qui est givrer.

Je t'ai élever plus polie.

Et plus salop aussi, heureusement que j'ai pas de très bon restes.

Je ne vais pas relever. C'est quoi cette histoire ? Comment ça pas de fille ? Mais tu m'avais dit que tu risquais de rompre la dernière fois !

J'ai jamais préciser que c'était une fille maman.

Mais de quoi tu parle ?

... Deux seconde j'arrive au garage et ensuite je te raccroche au nez comme tous les jours. »

Mathéo me foudroie du regard et je hausse les épaules en mimant un« Quoi ? » qui prouve toute mon repentir. Non, je n'ai aucun regret à être comme ça avec cette femme. Je gare la voiture et récupère mon téléphone. Sauf que Mathéo me l'arrache des mains aussitôt :

« -Rend le moi Mathéo !

Tu va parler à ta mère, je garde le téléphone.

Mais qu'est-ce-qu'il se passe ?

Rien madame. Votre fil fait des siennes alors je vous permet de prolonger un peu la conversation.

Vous êtes bien gentil monsieur.

T'es lourd Mat' ...

C'est qui ce garçon Philippe ? Ton ami ? Il est très sympathique et ...

Maman ! Je suis gay ! C'est mon mec !

... »

Silence radio ... Elle raccroche. Mathéo me regarde bouche bée sans comprendre. Il se ressaisit et essaie avec plus ou moins de succès de reconstituer ce qu'il vient de ce passer :

« -Ta mère savais pas que tu était homosexuel ?

Non, elle savait pas. Bah maintenant elle sait.

Ça à dû lui faire un choc ...

Comme ça elle me fichera la paix.

Non, Phil, tu peut pas laisser les choses comme ça. Rappelle là.

Pourquoi ? Pour quoi faire ?

Mais parce que sinon elle va mal le prendre.

Je m'en fiche qu'elle le peine mal. De toute façon si je rappelle je vais me faire pourrir.

Je sais très bien que c'est faux et que tu tient à ta mère. Jamais elle ne te pourrira, elle est juste sous le choc. Parle lui et elle comprendra. S'il te plaît Phil ... »

Je lui arrache le téléphone des mains, visiblement de mauvaise humeur et il me sourit bêtement. C'est qu'il est fière de lui cet idiot quand il me vois rappeler. Hou ce qu'il m'énerve.

« -Allô Maman ?

Philippe ... Je ...

Je te l'ai dit au moins quinze fois mais à chaque fois tu as éviter ma réponse. J'espère que tu as enfin compris que je ne suis plus celui que j'étais il y a 18 ans.

Je ... Je ... Tu es adulte depuis longtemps alors fait ce que tu veut ...

C'est ce que je comptait faire de toute façon. Je suis heureux comme ça alors que tu approuve ou non ce sera pareil.

... Je ... Je ne souhaite que ton bonheur. Je n'en parlerai pas à ton père et ... Si ... Si ça te dérange tant que ça je ne t'appellerai plus.

Désoler maman ... Tu sais ça ne me dérange pas tant que ça mais ... mais je croit que notre lien est briser depuis trop longtemps. Je ne te rappellerai pas mais si tu en as encore envie tu peut le faire. Au revoir maman.

... Au revoir Philippe. »

Elle raccroche et je remet le téléphone dans ma poche. Je jette un coup d'œil au prix sur le pare-brise en voyant le vendeur arriver.

« -Alors ? Ces messieurs sont contents ?

On la prend. »

Après avoir réglé les papiers on est rentrer à la maison avec les deux voitures. Maintenant Mat' a sa propre voiture et il a l'ère content.Quand Mathéo va tout va ... Enfin je croit. La journée ce termine lentement, très lentement, trop lentement. J'ai l'impression de m'être enlever un poids pour le remplacer par un autre, ce qui est complètement ridicule et inutile. Je sais plus quoi faire. Il me regarde avec cet tête de chien battus depuis tout à l'heure ... Ça m'énerve encore plus ... Arrête ça !

« -Quoi ?!

Rappelle ta mère.

Je l'ai déjà rappeler.

Mais je vois bien que ça ne va pas. Il faut que vous vous expliquiez, que vous reparliez de ça.

Mais pour quoi faire Mathéo !?

Pour que tu soit en paix avec toi même, qu'on puissent vivre notre relation sur des bases solides.

Je ... je sais pas Mathéo, on était bien avant, avant qu'elle ré-entre dans ma vie.

Non, justement on était pas bien. Tu te souvient pas ? Tu faisais des cauchemars toutes les nuits aux points que ça m'empêchait de dormir ! On arrête pas de se disputer au cause de ça Philippe. Tu n'était pas bien, tu étais malade et stresser. Je ... Je veut te voir épanouis et j'ai le sentiments que ça ira mieux si tu es en bon terme avec elle.

Tu croit vraiment qu'on sera tranquille tout les deux si je fait ça ?

Oui. »

Je le regarde, il me regarde, je lâche un soupire et il sourit car il sait qu'il a déjà gagner.

« -Je l'appellerais plus tard, pour l'instant c'est trop tôt. »

Ce soir la Mathéo m'a tenus la mains jusqu'à ce que je dorme et il nem'a pas réveiller à 7h. J'ai dormis jusqu'à 10h avant de me lever( je l'ai un peu gronder pour ne pas m'avoir fait prendre mes médicaments mais je l'ai aussi remercier de m'avoir laisser dormir )et la journée à filer, la semaine aussi ...

Samedi 12 Septembre ... 14h ... Mathéo est en train de jouer les majorettes dans mon salon pour que je prenne le fixe et appelle enfin ma mère.

« -Allez ! Allez ! »

Il fait une roue au milieu de mon salon avant de se réceptionner gauchement et d'enchaîner sur une série de sauts avec des coussins en guise de pompons. C'est le bouquet lorsqu'il commence à épeler le mot « courage » en mimant les lettres :

« -CA VA JE VAIS LE FAIRE !! Je vais le faire OK mais je t'en pris arrête ça tout de suite. »

Il stop net son petit jeu et je compose le numéros. Mes doigts ne sont pas très assuré alors Mathéo me masse les épaules en murmurant qu'il est avec moi, que je dois juste garder mon calme et que tout ira bien. Le téléphone sonne et j'appuie sur le haut-parleur , je ne veut pas être seul dans ce moment là. Lorsque enfin sa décroche je croit que je vais péter les plombs :

« -Philippe ? C'est toi ? J'ai reconnus ton numéros ...

Bonjour maman.

Bonjour ...

Il ... Il faut qu'on parle de ... de ce que je t'ai dit la dernière fois. »

Silence... Long silence ...

« -Je ... Je t'écoute.

Tu sais que je vais te parler de mon homosexualité ...

....................... Oui.

Je sais que tu ne supporte pas ça mais ... Ça ... Ça me pèse de te savoir, comment dire, dégoutter par moi. Je ... Je ne veut pas changer ton opinion de moi juste t' expliquer. Tu veut bien ?

Va y ...

Je ... J'aimerai savoir ce que tu pense de moi là, maintenant.

Tu veut savoir ça ?


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