Costard-cravate

« -C'est toi qui à le dessus Philippe pas vrai ? »

Mathéo et moi étions devenus impeccablement rouge des pieds à la tête à la seconde où nous avions compris les sous entendus. Il lâcha d'ailleurs ma main pour les cachées sous la table, se dandinant sur sa chaise en répondant qu'il en avait déjà parler à sa mère.

« -Je veut pas le savoir. C'est à Philippe que j'ai poser la question et c'est lui qui me répond à moi. »

C'était sans appelle. Aujourd'hui je vais devoir mettre toute gêne de côté.Je me racla la gorge et me donnant du courage je décida de répondre toujours franchement et sans bégayer.

« -Oui, en générale c'est moi qui ai le dessus comme vous dites.

Et ça fait quoi d'être pédé ?

Je n'ai jamais tester autre chose, dit-je sur le ton de la plaisanterie, je peux pas comparer.

Tu va pas me dire que Mathéo te fait plus envie qu'une jolie brune, pas un type comme toi. Tu m'as l'air respectable comme personne, tu ne va pas me dire que c'est vraiment les mecs louper comme lui qui te font bander ?

Euh ... ( ne retient pas les grossièreté ... Phil, concentre toi sur la question. ) Et bien si. Mathéo est mon homme idéal et je n'ai aucune raison de m'en cacher. »

Marthe fit un regard noir à son maris et Tom me lança un regard admiratif : épreuve numéro un, la sexualité, réussi haut la main champions !

« -Et sinon, tous les deux, ça avance ? Fit elle d'une voix enjouée.

Et bien maman, j'ai définitivement emménager chez Phil et ...

Et ...

J'ai trouvé un emplois sur Paris !

Oh c'est génial mon lapin. »

Marthe félicita longuement son fil cadet, le père hocha la tête pour approuver et Tom me regarda avec ce même regard « c'est chaque fois pareil ici, tu ferais bien de t'y faire. » le tout en s'empiffrant sans complexe. Et puis le père me foudroya à nouveau du regard : la deuxième bombe allait arriver.

« -Heureusement que Thomas c'est trouver une nana, sinon on aura jamais de petits enfants, pesta le moustachus.

Oh mais c'est vrai ! Vous compter avoir des enfants, demanda la maman des étoiles pleins les yeux ? Combien ? Plutôt garçon ou plutôt fille ? Vous voulez adopter ou vous préféré avoir recours à une mère porteuse ?

Maman ! La GPA c'est illégale ! »

Ma belle-mère, mon beau-père, mon beau-frère et moi même avons bloquer sur la réaction de Mathéo. Je comprenais pas ... Il ... Il avait fait des recherches ? Je le regarde, il me regarde en rougissant, en fait on le regarde tous ici. Pour dissiper le malaise autours de lui je décide de répondre pour deux :

« -On en as pas encore parler mais je crois qu'on va le faire, hein mon cœur ? »

Il hoche timidement la tête et son père ( quel abrutis ) commence à l'enfoncer :

« -C'est tout le problème avec les pédales : vous savez que vous n'aurez jamais d'enfant alors pourquoi !? Pourquoi vous en voulez ?

Monsieur ! Si Mathéo veut des enfants on en reparlera mais pour l'instant ce n'est clairement pas le moment d'en parler. »

Je passe mon bras autours de ses épaules pour le réconforter :

« -On se connais depuis peu de temps au fond et même si on s'adore on n'as pas besoins d'aller trop vite. Alors le mariage, l'adoption,toutes vos bêtises ça attendras. Non pas que je réfute l'adoption ou le mariage mais c'est qu'a notre stade du couple ce n'est pas le moment d'en parler. Maintenant laissez le. »

Silence complet dans la salle, après avoir foudroyer du regard ses parents je me remet à manger tranquillement. Comme j'ai plomber l'atmosphère c'est à moi de la réanimé :

« -Votre rôtie est délicieux Marthe, vous êtes un fin cordon bleu.

.... Oh ... Merci, je te donnerai la recette si tu veux.

Plutôt à Mathéo, c'est lui qui fait la cuisine à la maison, annonçai-je en lui ébouriffant les cheveux, il est meilleur que moi en cuisine.

C'est normale c'est une fille manquer. »

Moi et sa femme le dévisageons pour qu'il arrête se genre de remarque,il s'excuse à voix basse et aux bout de plusieurs longues minutes la conversation repart, couvre le bruit des couvert et se transforme en brouhaha de rires. Et comme prévus on as droit au blagues de Thomas, hyper vaseuses,souvent accompagné de bides mais parfois vraiment drôles.


« C'est l'histoire d'un jeune homme dont l'homosexualité se révèle au cours de ses études au lycée, et qui est bien décidé à en prendre son parti et à tout révéler à ses parents.
Aussi,lorsqu'un matin, plein de courage il descend à la cuisine, il constate que sa mère est en train de préparer une sauce dans une casserole. Il se dit que c'est le bon moment pour tout lui dire...
Et il lui annonce qu'il est gay.
Sans quitter sa casserole des yeux, sa mère lui demande alors:
-Tu veux dire que tu es homosexuel?!
Il répond:
-Euh, oui!
Et toujours sans quitter sa casserole des yeux:
-Ça veut dire que tu suces les **** d'autres hommes?
Lejeune garçon, complètement décontenancé par la question de sa mère, finit par bégayer: "Oui, ça m'arrive".
À ce moment là, sa mère se retourne et menaçante, elle brandit sa cuillère en bois sous le nez de son fils en disant:
-Alors ne te plains plus JAMAIS de ma cuisine ! »


C'est deux mecs qui sont à la piscine, bien musclés, très sportifs, ils s'entraînent, ils font un peu la course en se disant "merde,j'vais pas m'faire doubler quoi" enfin vous connaissez, ça, les velus du torse. Ils sont vraiment de force égale, et à la compétition suit avec une sorte de fascination pour cet autre eux.
Un peu exténués par la course, ils décident chacun au même moment que ça suffit comme ça, et ils se retrouvent fortuitement dans les douches sans l'avoir vraiment voulu. Ils se douchent tout nus comme ils ont toujours fait, et ils sont tous les 2 très beaux, et bien membrés.
À se regarder l'un l'autre du coin de l'œil, ils commencent à fantasmer tant et si bien qu'ils ont tous les deux une trique d'enfer. Un peu gêné, l'un demande à l'autre :
- T'es gays ?
L'autre :
-Non
Tous les 2, en soupirant :
- Dommage...


Un gars va voir son médecin pour faire un check-up.
Après de nombreux tests, le docteur lui dit :
-J'ai bien étudié les résultats de vos tests, et j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous : vous avez une personnalité homosexuelle cachée.
-Oh non, c'est affreux ! Et quelle est la bonne nouvelle ?
Le docteur répond :
-Je trouve que vous êtes plutôt mignon.

Quelle est la différence entre un hétéro et un gay?
-Six bières, plus ou moins.

Bon... Je suis peu être un peu ivre mais pas encore au point d'être une loque. Disons que je suis juste un peu désinhibé. Après un dessert succulent Marthe propose qu'on ouvre les paquets dans le salon. En premier le mien : un parfum Lacost. Il me remercie poliment puis Mathéo lui tend le sien. Alors qu'il revient vers moi et que Tom décortique son paquet j'embrasse la joue de Mathéo qui me souffle :

« -Y aurait il une raison derrière ce bisous ?

Oui, j'aime te voir sourire, te voir heureux comme ça. »

Il m'embrasse à son tour alors que Tom à enfin atteint le Graal sous la tonne d'emballage : son collier celtique noir et argenté.Il l'attache immédiatement autour de son cou et ça lui va plutôt bien. Il est doué pour choisir ses cadeaux le Mat' mais j'aimerai pas être à sa place quand il se fait chaleureusement remercier :un labourage de crane façon grand frère.

Son père lui offre une petite somme d'argent et sa mère un album photos des trente premières années de sa vie. Album qui n'avait pas put être terminer à temps les années passé puisqu'il était intégralement fait de la main de Marthe.

Cet album aillant attisé ma curiosité je me met à bavarder avec madame Jourdan de manière ininterrompus presque toute l'après-midi. Elle me parle de l'enfance de Mathéo, des bêtises qu'ils à put faire,de ses noël et j'adore ça. L'horloge annonce 17h et je propose de reprendre la route à mon chéris lorsque la femme de la maison me regarde d'un air inquiet.

« -Darling, je suis pas sur que ce soit une bonne idée.

Pourquoi ?

Tu as un peu trop bus avec papa et Tom. Je suis désoler moi aussi j'ai bu ...

C'est pas grave les garçon, on as une chambre d'amis, affirme la mère protectrice, restez ici ce soir et vous repartirez demain.

Je ne voudrais pas abuser de votre hospitalité. »

Mais Mathéo me regarde durement, prend mes clefs de voiture et revient avec un éthylotest.

« -Souffle. »

Je m'exécute et évidemment le test est positif, je m'y attendais. Il souffle également dans un autre ballon : positif aussi.

« -Ce soir on reste ici Philippe, un point c'est tout. »

Je regarde le plafond de la chambre d'ami plonger dans le noir. J'ai du mal à trouver le sommeil, encore un cauchemar. A côté de moi Mathéo dors profondément, la maison est plonger dans le silence.Enfin presque puisque son père ronfle dans la chambre à côté.Malgré la peine-ombre je distingue les traits fins de Mat' , il est magnifique quand il dors comme ça.

Je n'aime pas dormir chez ses parents mais je n'ai pas eu le choix,Thomas lui est rentré chez lui tard hier soir et du coup nous sommes les seuls à être rester. Il faut que je dorme parce qu'ils seraient foutus de m'empêcher de prendre la route par manque de sommeil.Pourtant ça m'est impossible : trop de questions tournes et retourne dans ma tête.

Évidemment que Mat' est moi c'est du sérieux mais jusqu'à présent je n'avais jamais pensé l'épousé un jour. Peut être à cause du fait que le mariage pour tous soit récent et donc que j'ai l'impression qu'il est encore illégale. Illégale ... Ce mot me donne des frissons,comment l'amour peut il être illégale ? Qui sont les autres pour nous interdire d'aimer ? Ce même mot fait remonter de mes souvenirs la discutions d'hier midi sur les enfants.

Je ne m'étais jamais imaginer en père de famille et en apprenant que j'étais gay j'y avais tout simplement renoncer. Mais Mat' avais défendus le sujet avec tant de ferveur que je n'ai pas douter un seul instant que lui espérait toujours. Peu être me quittera il pour une femme afin de satisfaire ce besoin de paternité. Cette idée me brise le cœur ... « Un couple homosexuel ne peut pas procréer et donc ne peut pas avoir d'enfant. » disait ceux qui était contre l'adoption pour tous. Personnellement, mes parents m'avais toujours dit qu'on avait besoin d'un papa et d'une maman pour être normal. Aujourd'hui, comme chaque fois que je me souvenait d'eux, j'en doutait largement. Il y avait tellement de familles monoparentales ou d'enfant maltraité dans leurs familles ... Ne serait ils pas plus heureux avec deux parents qui s'aiment et qui les aimes, même si ils sont gay ? Mathéo avait dû faire pas malde recherche ... Le plus simple pour lui restait de museler son attirance pour les hommes et de sortir avec une femme ... Ce serai le plus simple ... Et moi ? Qu'est-ce-que je voulais ? Si on me proposait d' adopter avec Mat', est ce que je le ferais ? Non... Non, pas maintenant, c'est trop tôt, beaucoup trop tôt. On asle temps ... Quoi que ... J'ai 35 ans et Mat' en a 29, à nos âges ils y en as qui sont marier et ont deux enfants.

C'est tellement compliquer ... de toute façon ce n'est pas le moment d'y pensé. Il est tard et demain je conduit, on aura tout le temps d'en parler tous les deux plus tard. Je croit que je vais éviter de lancer le sujet dans les semaines à venir, il vaut mieux attendre devoir comment notre couple avance. C'est mieux.

Mathéo se retourne et fait une petite grimace en dormant, je caresse sa joue pour l'apaiser et finis par m'endormir en le regardant.

7h,le réveille sonne. J'ai mit une nouvelle alarme spécialement pour que Mat' ne l'entende pas trop au réveille et qu'il puisse dormir.Et ça marche plutôt bien, je me lève le plus silencieusement possible et me glisse dans mon jean de la veille. Je prendrais bien une douche mais on as pas de vêtements de rechange alors ... Je descend en évitant de faire grincer ce @&$%£§ parquet. Arrivé dans le salon j'ai droit à un accueil chaleureux :

« -Bonjours Philippe. Bien dormis ?

Bonjours Marthe. Oui, ça va, j'ai eut un peu de mal à trouver le sommeil comme d'habitude.

Oh, mon pauvre, tu es insomniaque ? Moi aussi, c'est à cause de mon mari qui ronfle.

Le mari entend !

Ne fait pas attention, il t'a aussi empêcher de dormir ?

Non non, c'est juste le stress. Ne vous en faites pas.

Bon ... Qu'est-ce-que tu prend toi le matin.

Un café sans sucre, laissez je vais me servir.

Mais non, va t'asseoir, me dit elle en me servant une tasse. »

Je me pose tranquillement et regarde par la fenêtre en sirotant ma boisson amer. Dehors une vieille balançoire et un vieux toboggans prennent la poussière. Ils sont quand même en bon états, je le fait remarquer à Marthe :

« -Vous avez encore la balançoire ?

Oui, on l'entretient tous les ans pour les futures petits enfants. On as pas lâcher le morceau Jean et moi.

Mmm ... Désoler de vous dire ça mais de toute façon j'ai pas la fibre paternelle.

Moi je pense que vous feriez un très bon père, mais bon ... Tu compte épouser Mathéo un jour ?

... Un jour ... Mais pas tout de suite ...

Mathéo m'a parler de vous deux, de ce que tu faisait pour lui et de ce que tu était prêt à faire. Je te le confis, il est pure comme garçon et peu facilement être blesser. Prend soin de lui, vous avez mon soutient.

Merci madame.

Il prend toujours des chocolats chauds le matin ?

Toujours.

Il change pas celui-là.

Moi je l'aime comme ça. »

Je finis paisiblement ma tasse de café en me prenant une tape amicale sur l'épaule de la part de Jean. Puis on entend Mathéo se lever et arriver dans la cuisine, la tête dans le pâté comme d'habitude. Il vient me faire un câlin du matin et j'embrasse le sommet de son crâne. Il prends sa tasse de chocolat coller à moi comme chaque matin sous le regard attendrit de sa maman.

Une fois qu'on a déjeuner et que Mat' est réveiller on se prépare,salut tout le monde, puis rentre à la maison. Sur la route Mathéo revient sur ce sujet des gosses :

« -Darling pour hier ... Quand j'ai parler de la GPA ...

Je sais, tu t'es renseigner donc c'est que tu veut des enfants.

On ... On pourrais adopter ...

Bébé, c'est trop tôt pour en parler tu crois pas ? Je te promet qu'on reviendra sur le sujet mais plus tard.

D'accord ... »

Il eut l'air déçu, sans doute que son désire d'enfant était plus fort que ce à quoi je m'attendais. On sortait ensemble depuis quoi ...6 mois et déjà on abordais les questions tendus ? J'étais pas prêt pour ça.


On est dimanche soir, ça fait deux jours qu'on est partit de chez les parents de Mathéo et demain il commence à bosser. C'est de plus en plus pénible pour moi : je cauchemarde presque toutes les nuits. Je rêve qu'il part un matin et ne revient plus jamais ou qu'il lui arrive des accidents terribles. Il le voit bien, que ça ne va pas en ce moment. J'ai de plus en pus besoin de sa présence, de contactes avec lui, de lui parler, de le sentir contre moi, de goutter ses lèvres. J'en ai besoin, ça me calme, c'est la seule chose qui marche. Et demain ... Demain il part ...

« -Darling ? Ça va ?

Oui oui ...

T'es sur ? Tu arrête pas de me coller, je peut plus faire un pas.

Pardon, soupirai-je en le lâchant.

Qu'est-ce-qui ne va pas ?

Rien, tout va bien.

Philippe, je vois bien que c'est faux, que tu n'es pas bien. Dit moi ce qui ne va pas.

Tout va bien je te dit.

... C'est parce que je vais travailler demain ?

Non ... Non c'est pas pour ça ... c'est rien, je vais bien, j'ai juste envie de câlins. »

Il soupire : je ne l'ai pas convaincus. Il m'embrasse vivement avant de monter dans notre chambre. Je le rejoins et il me tire contre lui, il me frotte le dos :

« -Pourquoi as tu autant besoin de preuves d'affections comme ça ?De quoi as tu peur ?

... J'ai pas peur ...

Tu mens mal.

Je ne veut pas te perdre Mat' ... Je ne veut pas que tu t'éloigne de moi.

Phil, j'ai besoin de ce travaille et j'en ai envie. Comprend moi, je m'ennuie à ne rien faire à la maison.

Oui ...

Je te jure d'être toujours là pour toi, toujours.

Toujours ...

Je t'aime Philippe.

Moi aussi Mathéo, je t'aime.

Bonne nuit gros bêta.

Bonne nuit ma marmotte. »

Ils'allonge et ne tarde pas à s'endormir en me tenant la main. Je le regarde sans trouver le sommeil mais plusieurs longues heures plus tard je sombre enfin dans la torpeur sous le poids de la fatigue. Mon sommeil est agiter par les mauvais rêves des fois précédentes qui se mélanges, reviennent, et mon père comme un fantôme me dit sans cesse qu'il me quittera. Il souffle que c'est une fatalité, que je ne peut y échapper quoi que je fasse, que ce n'est pas ma place, que je dois revenir dans sa maison en Alsace ...Je ne veut pas ... Je ne veut pas !

La sonnerie stridente de mon alarme matinale sonne, je me retourne et sent un poids la couper pour moi. Des lèvres effleures mes paupières encore closes, j'ouvre les yeux sur mon chéris, nos lèvres se touchent presque alors il comble le vide. Je me souvient qu'il doit prendre la route pour partir bosser d'ici quelques minutes alors j'approfondis notre baisé. Lorsqu'il s'éloigne je ne peut m'empêcher de me mordre la lèvre de frustration. Je m'assois pour le voir disparaître dans la salle de bain alors je me lève et déjeune. Je commence à déprimer, mon café à la main. Il arrive dans le salon avec son PC dans sa sacoche, sa chemise bien repasser,ses cheveux brossé et des chaussures strictes : je le reconnaît à peine, on dirai moi. J'avais cette même attitude costard-cravate avant, j'espère qu'il ne deviendra pas aussi ennuyeux que j'ai put l'être. Il prend son manteau, vient m'embrasser et disparaît par la porte d'entrée.


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