Contacte et repas de famille

Il est déjà 20h30 et on a fait un vaste tour de tout ce que j'avais déjà fabriqué. Je n'ai jamais autant adorer le regarder, avec des étoiles pleins les yeux. Il n'a pas cesser de dire que c'était incroyable, que c'était du génie, que c'était de la magie. Et moi ce que je trouve magique c'est d'avoir put tester ma console ensemble. Une fois de retour dans le monde réelle il me fait remarquer un bug, heureusement pour mon honneur je savais qu'il était là mais je fait comme ci. J'aime tellement voir son regard s'illuminer quand il me prend de vitesse. Je lui propose de le réparer lui même, il a les joues qui rosissent sous une émotions que je ne parvient pas à décrypter, je pense que c'est de la fierté. Moi, je nage en plein bonheur, je résiste à l'envie de l'embrasser. J'en ai vraiment envie ... C'est dur. Il se met à parler tout en tapant des lignes de caractères sur sont clavier :

« - Merci de m'avoir montrer tout ça. C'était super intéressant, comme tout ce que tu as fait en général. »

Je rougis bêtement devant mon PC et ressoude quelques composant rebelles, en marmonnant pour moi même.

« -Tu es mignon.

Tu as dit quelque chose ?

Non ... Rien. »


Je suis vraiment écarlate, il a faillit m'entendre. Je sursaute quan dil reprend la parole quelques minutes plus tard. Sa voie me donne toujours des frissons pas croyable.


« -J'ai finis Phil. Tu vérifie que j'ai pas fait de conneries ?

C'est vraiment bien, merci du coup de main.

Me prend pas pour un gamin stupide, c'est vexant. »


Il plaisant en m'envoyant un petit coup dans le bras, son contacte quel qu'il soit me rend vraiment fou.

« -Désolé. Dit moi Mat' ... Ça te dérange pas de venir ici et de bosser avec moi ? Je veut dire ... Tu dois avoirs des choses à faire et des gens avec qui tu voudrais passé ton temps libre. »

Ce n'est pas exactement ce que je voulais lui demander, la vrai question c'était de savoir si j'étais ennuyant, si il venait par obligation, si il préférait ses amis ... Ma jalousie envers les camarades de Mathéo atteignait des sommets en ce moment.

« -T'inquiète pas, j'ai pas cours alors les autres doivent être en boite ou au bar. Et puis c'est instructif de venir bosser chez toi,tu es un pro après tout. »

Je vois ... Je suis le prof de cours particulier ...

« -Tu voudrais pas être avec eux ?

J'aime pas trop les bar. L'alcool me donne des nausées. »

Je suis un bouche-trou lorsque sortir avec tes potes est chiant. Je vais pas me laisser piéger, je veut la vérité ... Même si elle fait mal.

« -Pourquoi tu retourne souvent au Ioay-coffee alors ?

Pour l'ambiance conviviale et pour voir des amis qui sont gay comme moi. Et toi ? »

Cette questions me prend un peu de cours et je répond spontanément la première chose qui me vient à la tête, grossière erreur :

« -Pour te voir, toi. »

Soudain je réalise ce que je vient de dire. Je devient vermeille et je n'arrive plus a soutenir son regard.

« -Oubli ce que je vient de dire Mat' ... »

Mais il n'a pas l'aire décider à oublier ce que je vient de dire, il continus :

« -Tu vas vraiment la bas tous les jours pour me voir ? »

Maintenant que je suis lancer hoche maladroitement la tête pour acquiescé. Si je pouvais ne voir que toi, tous les jours, mon dieu comme je serais heureux. Tu me suffis à toi seul Mathéo ...

« -Euh ... Je suis désolé Phil mais ...

NON .... Dit rien ... Je ... Je préfère que tu me laisse le temps de te faire changer d'avis ... »

C'est vraiment comme un coup de poignard, tu me tue Mat', mais je suis content que ce soit toi et pas un autre. Je préfère souffrir de mon amour pour toi plutôt que pour d'autre raison.

« -Je ne suis pas sur que ... souffle-il. »

Je te met dans une situations pas possible pas vrai ? Je suis désolé Mathéo, tu es tellement précieux. J'aurais jamais du te faire venir ici ... Ce visage est beaucoup trop attirant ... Je l'embrasse sur la joue, un baiser papillon très léger. Juste assez long pour sentir sa peau douce contre mes lèvres, juste assez long pour me faire planer, mais trop court pour qu'il proteste, trop cour pour qu'il comprenne toute la force de mes sentiments. Trop cour pour moi aussi, mais pile assez long pour nous mettre tous les deux mal à l'aise. J'ai trop honte, je suis si mal, je regrette trop ... :


« -Hein ? Fait-il surpris.

Désolé ! Excuse moi Mat' ... Désolé.

Pourquoi tu t'excuse ? C'est moi qui ...

Non. Je savais que c'était une mauvaise idée et ... Je ne voulais pas te mettre dans l'embarras avec mes avances et ...

C'est moi qui suis désolé. Je savais que tu m'aimais mais je suis quand même venus.

Tu ... Tu savais ... lâchai-je dans un souffle,

Oui ... Je croit que tout le monde le sait Phil ... Tu n'es pas discret ... C'est gênant ... »


Il a l'aire embarrassé mais moi ? Moi je suis pire! Merde ... j'ai les larmes aux yeux ...


« -Alors pourquoi tu ne m'as pas repoussé ? Si ça te gène tellement ... Pourquoi tu m'as laissé l'espoir ? Pour me le retirer ensuite ?

Je ... J'avais besoin de réconfort ... Je crois ...

Tu es dégueulasse ... Tu es exactement comme ton frère ...

Je ... »


Nous restons comme ça pendants quelques minutes puis je réalise que je vais tout gâcher alors que je l'aime. S'il faut souffrir alors autant qu'il sache ce que je pense vraiment. Qu'il sache comme je le trouve beau, mignon, gentil, doux, fidèle, timide, idéal. Il est tout le contraire de Tom à mes yeux. Alors je retrouve lentement mon calme en reniflant. C'est bien qu'on puisse parler comme des adultes, avec un autre j'aurais craquer, j'aurais hurler. Mais il m'apaise de sa voie :


« -Excuse moi ... C'est pas vrai ... Tu n'es pas comme Thomas, tu es très différents ...

Qu'est ce que j'ai qu'il n'a pas ?

Toi, dit moi ... Qu'est ce qu'il a que ne n'ai pas ? répliquai je

C'est compliqué ...

Moi je trouve ça simple ... Tu ... Tu es mille fois mieux que lui ... Tu es gentil et calme ... Tu es timide ( je veut te protégé ) et aussi très beau ...

Ça va ? me dit il en me voyant si rouge qu'on aurait cru que je m'étranglait.

Bien sur que non ... Ça ne va pas du tout ! ... Je ... Je suis en train de te faire une déclaration et je sais très bien que tu vas me jeter ... Ça ne va pas du tout. »


Je suis faible et pathétique, mais il arrive quand même à me détendre et à décoincer la situation, mon héros :


« -C'est une déclaration ça ? Rit il, son rire est tellement claire ...

C'est ... C'est pas ma faute si je n'arrive pas à te dire ce que je pense ... Voilà ... Je t'aime ! »


J'y croit pas ... Je lui ai vraiment dit ça !? Oh non ... Je ne veut pas qu'il me rejette, pas après une aussi belle journée, pas maintenant.


« -Pitié ne dit rien. Je n'ai encore jamais pleuré devant quelqu'un et si tu me jette je vais pleurer ... Je veut pas ...

Tu pleur ? Toi ? Le grand Philippe à l'ego surdimensionné ?

C'est pas drôle ... C'est très sérieux ...

Je sais. Et c'est pour ça que je ne vais pas te répondre de suite.

D'accord ...

Je vais y réfléchir. Je ne te promet rien, juste, que je ne veut pas tout gâcher entre nous. »


Il va y réfléchir ? Qu'est-ce-que ça veut dire ? « peu être » ? C'est ça ? C'est un non remis à plus tard ? Je ne comprend plus ... Je ne comprend pas ... Je n'ai jamais rien maîtrisé ni compris ... Je veut comprendre. Avant qu'il ai esquisser un mouvement j'attrape sa main. Je vient de prendre sa main dans la mienne pour le retenir et là j'ai chaud, vraiment chaud. Et puis aussi froid, je sais plus ou j'en suis, j'ai juste pris sa main dans la mienne pourtant. Elle est douce et plus petite que la mienne, tiède. J'ai ce besoin inexpliquée d'entremêler mes doigts dans les siens, je ne veut plus le lâcher.

« -Ça veut dire quoi ''je vais réfléchir ?''

... Ça veut dire que je ne sais pas ... »

Maintenant que je l'ai toucher il me faut ma dose. Je le tire à moi, mon torse se colle à son dos, je réalise qu'il fait une demi-tête de moins que moi. Au travers nos vêtement je devine le contacte de son corps svelte, je passe les bras autours de lui et le maintient au niveau des abdominaux. Il ne bouge pas alors j'enfouis mes visage dans ses cheveux, ils sentent la vanille ( mon dieu ce shampoing ). Puis je descend pour sentir son cou, j'ai envie d'embrasser la peau délicate que j'ai juste sous le nez mais je résiste à la tentation, j'ai peur d'aller trop loin, qu'il me déteste. Alors je me contente d'une bouffé de son subtil parfum d'homme mélanger à celui de sa peau.Je m'enivre de cette odeur, elle me rend dingue.

« -Euh ... Phil ? »

Je le relâche à contre cœur et m'éloigne d'un mètre, je sais que je ne vais pas résister plus longtemps si il reste. Je n'en ai pas assez, je veut embrasser chaque centimètre de sa peau, je veut le voir devenir rouge cramoisi. Je serre les poing pour ne pas me jeter sur lui et lui arracher son T-shirt.


« - Désolé pour ça Mathéo ... Je croit qu'il vaut mieux que tu rentre chez toi.

Oui ... C'est mieux.

Au revoir ... »


Il est partit, j'ai vraiment du lui faire peur. Mais quel C** je suis !!Si il restait encore un instant je lui sautait dessus, consentant ou pas, heureusement qu'il est partit. Qu'est ce que j'aurais pas fait pour qu'il me dise qu'il restait cette nuit ... Mais il est partit et je ne sais pas si il voudra me revoir. En attendant il m'a laisser un souvenir qu'il faut que je calme tout de suite : une trique, mon ami ! Pense à ta grand mère Phil ... Ton arrière grand mère plutôt ... Non,un cadavre décomposer en train de se faire bouffer par des larves ... Si là ça ne marche pas je sais plus quoi faire ... Enfin si mais bon.


Les jours passent et ce ressemble pour moi, pas pour tous le monde mais pour moi oui. J'attends la réponse de Mathéo qui ne vient pas et je désespère qu'il me réponde jamais. Il va refuser c'est évident.


Pour lui ce n'était pas si évident, j'en avais conscience, je savais que c'était compliquer dans sa famille, pourtant c'est à un de ses repas de famille que la suite c'est jouer. Je n'étais pas là, comme d'habitude je subissais les événements mais qu'importe. Comme un samedis par mois Thomas et Mathéo prenais le souper chez leurs vieux parents ( qui approchait lentement mais sûrement de la soixantaine). Et comme tous ces samedis, à table, l'ambiance était tendus.

« -Bon alors Thomas ? Tu as une petite amie en ce moment ? Demanda leur mère à son fil aîné.

Je me suis pris un râteau monumentale d'un type il y a à peu prés un mois, annonça il dans un calme plat.

Bien fait, cracha le père.

Papa, tait toi donc, je fait ce que je veux. Je suis bi et c'est MON problème, répondit Tom sans relever les yeux de son assiette.

Mes deux fils sont PD. Ou as t'ont raté leur éducation ?

Jean ! Protesta la femme au foyer. Thomas, Mathéo, du moment que vous êtes heureux je le suis aussi, dit elle en se tournant vers ses garçons.

Merci maman, fit le plus grand.

Vous vous protégez au moins ?

Bien sur mais on peut éviter de s'étaler sur la question maman, c'est gênant, répondit Tom alors que son cadet gardait le silence.

C'est important, insista elle, Mathéo ? Tu te protège ?

Maman ... râla le plus jeune mort de honte.

Alors ? Continua elle sans complexe.

Oui, souffla il.

Maman, Mathéo est vierge, déballa l'aîné dans une délicate attention de sa pars.

Tait toi Tom ! Cracha Mathéo.

Tu n'as pas encore trouver de petite pédale pour te prendre ? Persifla le père, amers.

JEAN !!

Je ... Euh ... Mathéo ne savais plus ou se mettre.

Mat', je t'ai déjà dit d'ignorer papa. Il complexe car en ce moment ses ''performance'' sont mauvaises. Il vieillit le pauvre.

THOMAS !! PETIT PD DE MERDE !! TU VA MIEUX PARLER A TON PÈRE !! »


L'homme se leva au dessus de son fil et s'apprêta à lui coller une rouste malgré son grand âge.


« -Jean calme toi, et toi Thomas excuse toi tout de suite, temporisa la mère, vous vous êtes vus tous les deux.

Excuse moi papa.

Bien, Mathéo ? S'interrogea elle, tu ne parle pas des masses aujourd'hui, Tout va bien ?

Je ne sais plus trop où j'en suis en ce moment ...

Je ne veux pas connaître tes histoires de pédale, grogna le père, votre travail ? Ça avance ?

Mon équipe bosse bien, annonça fièrement le manager Thomas, On as augmenter les rendements de 0,7% cette semaines. A ce rythme je pourrais bientôt avoir une augmentation.

C'est bien mon garçon. Toi aussi Jean, fait un effort, sourit. Et toi Mathéo ?

Moi ? J'aurai bientôt finis mes études.

C'est tout !? Vociféra le grisonnant, A bah on voit à quoi sert mon argent ! Tu compte te trouver un vrai travail un jour ?

Papa, le défendit Tom, laisse Mathéo tranquille. »


Jean Jourdan était plutôt rude avec ses deux fils, il avait mal accepter leurs homosexualité alors Mathéo, le plus introverti des deux,était durement mener. Thomas lui avait un caractères plus rebelle avait posé des limites à ne pas franchir pour son père qui évitait donc d'aller trop loin dans ses pics. Si leur mère était plus douce cela n'aidait pas beaucoup non plus. Certes elle couvrait ses fils des asseaux de son maris mais elle non plus ne s'était pas encore faite à cette différence. Plus tard dans la soirée les deux parents se retrouvèrent pour discuter dans leur cuisine, loin de leurs deux enfants :


« -Jean, tu as vraiment été horrible avec tes fils ce soir.

Ce que je veut, Marthe, c'est qu'ils aient une vie normale et qu'ils réussissent. Je veux qu'ils soit heureux c'est tout, mais ils ne seront jamais acceptés comme ils sont ... Ce n'est pas naturel Marthe, ils sont différents et c'est probablement notre faute. On as du raté leurs éducations ou alors je n'ai pas été un bon père pour eux. Je ne suis pas leur modèle ...

Jean, ils n'ont pas choisi ça.

Mathéo d'accord mais Thomas, il fait ça pour ce donner un genre pas vrai ?

Tu n'es pas assez à leur écoute. Thomas est juste plus affirmé que Mathéo, ils ont les mêmes soucis, ce ne sont plus des enfants. Ils sont adultes maintenant, nous le savons. Nous avons vieilli, il faut vivre avec son temps. Si ils sont heureux comme ça alors nous devons les soutenir. Non ?

Si ils étaient heureux je ne serais pas contre mais ... Ils ont l'ère heureux tu trouve ? C'est évident qu'ils sont en situations précaire à cause de ça : si leurs patrons venait à le savoir ils se retrouveraient sans emplois. Et puis les couples gay ne sont pas stables ...

Qu'est ce que tu raconte ? Il y a le PACS et le mariage pour tous. Les mentalités ont évoluer aussi, on ne renvoie plus quelqu'un pour ça. Moi je veut leur bonheur.

Serait tu sénile Marthe ? Il y aura toujours des homophobes et des racistes.

Jean !

L'un est un éternel célibataire sans emploi et l'autre n'est pas mieux. Il va attraper le SIDA à coucher partout. Moi qui était si fière de mes garçons ...

Jean. Ils ont été chez un psy quand ils avait 14 et 17 ans et maintenant ils en ont 28 et 31 ! Tu sais que tout ça ce sont des stéréotypes et ils sont grand.

Dans toute rumeur il y a un fond de vérité. »


Mathéo avait tout entendu, il entra alors dans la pièce.


« -Bonsoir Mathéo. Je vais me coucher Marthe, et il partit.

D'accord. Qu'est-ce-qu'il y a Mathéo ? Tu veut me parler de ce qui n'allait pas ?

Oui et non ...

Tu as des problèmes ?

Beaucoup ...

On en parle quand tu veut, mais ce serais mieux de le faire maintenant tu ne croit pas ?

Papa est toujours furax contre moi pas vrai ? Fait chier ...

Mathéo !

Désolé pour l'injure ...

Ton père ne t'en veut pas mon bonhomme.

Maman, j'ai passé l'âge que tu m'appelle ''mon bonhomme'' ."


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