Birth
Si Mathéo avait été lourd ( dans tous les sens du termes ) la semaine précédent le 7 Avril, le jour même il avait été imbuvable et aujourd'hui ... Aujourd'hui Samedi 8 Avril 2017 au soir, il était in-fer-nal. La naissance n'était pas survenus, rien du tout, on avait appeler Mme Tradus mais elle nous avait clairement dit que ce n'était pas pour tout de suite. Le travaille n'était même pas prêt de commencer, c'était dire. « Quelques contractions par-ci par-là » qu'elle disait, ce à quoi elle ajoutait un genre de reproche à l'impatience de la gente masculine : « Vous savez, 9 mois c'est une moyenne, des fois ça dure un peu plus longtemps, et en plus ce ne sont pas des choses que l'on contrôle,messieurs. » Elle avait tant appuyer sur le messieurs qu'on y ressentait presque un brin de mépris, heureusement comme c'était une femme joviale la seconde d'après on l'entendait trépigner au téléphone : « Mais bon, je vous l'accorde, moi aussi je suis exciter comme une puce ! » Étonnant ( ceci est un sarcasme ). Et puis ce que je croyais être un petit contre-temps est rapidement devenus ...
« -Une semaine ! Une semaine !! Elle aurait dût naître il ya UNE SEMAINE ! Si ça se trouve on ne nous a pas prévenus, Mme Tardus n'a rien dit. Ou pire ... Ils ne veulent plus qu'on adoptent et ce sont enfuis avec la petite ! »
Moi aussi j'ai des doutes, mais je suis encore sain d'esprit. Mat' lui est devenus dingue, il tourne comme un lion en cage ! Tous les soirs il appelle sur le « numéro du bébé » mais il n'arrive plus a croire que c'est son enfant au bout du fil. Comme moi, il l'impression qu'on se moque de lui, de nous. Le pire de tout reste le fait qu'on ai pas de nouvelle : comme le fœtus est plus petit que la moyenne les médecins refusent de déclencher l'accouchement. Ils veulent laisser le bébé grandir le plus longtemps possible afin de bien laisser se développer les poumons,en plus ça ne met aucun des deux en danger de le laisser encore un peu dans le ventre de la mère donc ils retardent la naissance. Ça ne nous dérangerais pas, SI nous étions garder informer !!Qu'ils fassent tout pour que ma fille a naître se porte bien,d'accord, mais ils pourraient me dirent ce qu'ils foutent non de non ! « On ne brusque pas la nature » , « Ça viendra quand ça viendra » que de beau discours. En attendant,même sur le numéro pour parler à la petite, ça ne décroche plus.
« -Si elle veut me prendre MA gamine elle va voir ! Je vais la retrouver ! Je vais la retrouver !! Personne ne peut disparaître avec MON enfant ! Si elle essaie de se cacher je vais la retrouver ! Personne ne me prendra MON gamin. »
Comment voulez vous le tranquilliser ? Lui retirer cette angoisse quand vous la porter vous même ? J'essaie, je jure que j'essaie, mais c'est difficile, très difficile. Je ne pensais pas que Mathéo puisse être plus borner et fermer que moi quand il le voulais mais force est de constater qu'il a un fichus caractère de cochon. Mon brun, il est tellement retourner à l'idée de perdre son gosse ...Moi aussi j'ai peur, moi aussi j'ai mal, mais lui c'est pire.
Nous sommes dimanche, dimanche 16 avril. J'y croit pas, trois jours que plus personne ne répond à nos appels, qu'aucune personne ne décroche à quelque numéro que ce soit. Mathéo dors peu et moi je me force à dormir, parce que demain je reprend le travaille avec le week-end le moins reposant possible. J'accumule plus le stresse dans ma vie privé que dans ma vie professionnel, il y a un sérieux problème. Mathéo n'en parlons pas, insomnie quasis totale : il est persuader que c'est trop tard, qu'on lui a enlever son enfant et je croit que ça lui donne des envies de meurtres. J'avale un petit calmant, pas de quoi m'assommer mais juste ce qu'il faut pour calmer mes nerfs, mon brun lui se résous à boire de la tisane, et la tisane bah ... Ça marche pas ! Il prendrais bien des somnifère, il a besoin de sommeil, plus que moi même, mais avec les hormones il ne peut pas. Alors il tourne, et il tourne, et il tourne dans la maison jusqu'au bout de la nuit. Il vient me regarder dormir, il monte il descend, il s'inquiète et il finit pars'effondrer de sommeil à mes côté, cherchant le réconfort dans mes bras malgré mes propres nuits agitées. On dors mal, trop mal,d'un sommeil léger et sans trouver de position agréable. Lui encore plus : tout s'ajoute à son ventre rebondis et il est au bord de la crise de nerf.
Lundi 17, 2h du matin, de quoi se souvenir de ce réveille toute sa vie :
« -PHILIPPE !! LEVE TOI !! HABILLE TOI !!VITE !! VIIITE !! »
Hein ?!Quoi ?! Réveille explosif : la guerre ? La fin du monde ? Le spectre de mon père ? Ma mère dans la maison ?Quoi ? Quoi ? Quoi ? Pour une fois que je dormais,j'en ai besoin pt'in ...
« -CA A COMMENCER !! LA PETITE ARRIVE !! GROUILLE !!! »
J'ai une milliseconde de battement lié à ma sortie du sommeil paradoxale : qui ça la petite ? OH P**** !! LA PETITE !! Mathéo a déjà dévaler les escalier, j'enfile en quatrième vitesse les premiers vêtements qui me tombent sous la main. Ça y est ! La naissance arrive ! Mon dieu, ça a déjà commencer et on est encore ici !? Est-ce-qu'on pourra arriver à temps à la maternité au moins ? Aucune idée maison y sera le plus vite possible parce que je suis déjà prêt, je n'ai jamais été aussi rapide. Mon maris me traîne jusqu'à la porte, je vérifie rapidement que j'ai bien tout fermer, le gaz comme les fenêtres et les volets, avant d'être presque jeter de force au volant de ma voiture. Je l'entend claquer le coffre : il a penser aux affaires de naissance de la petite. Mon maris est génial,j'avais oublier qu'il fallait emmerder des vêtements et le nécessaire là bas, je démarre presque en trombe en remerciant encore Mat' d'être aussi réactif. C'est quand j'arrive sur l'auto-route archi-vide que je réalise qu'il est 2h24 et que nous sommes au beau milieu de la nuit. Elle a choisit son moment la princesse.
Alors que je roule presque trop vite entre les camions je remarque que,contrairement à tout ce que je croyais, Mathéo n'est PAS sur-exciter. C'est pas possible ! Il me tourne le dos, les yeux perdus dans le vague, de l'autre côté de la vitre, ses bras autours de son ventre et les jambes replier, c'est comme s'il pleurait. Il ne peut pas pleurer un jour comme celui-ci, ou alors pleurer de joie,ça je comprendrais mais là ce sont clairement des sanglots silencieux de tristesse. Je ne comprend rien.
« -Bébé, ça va pas ?
Si ... Si si ... Ça va ... »
Menteur,sa voix est étrangler, un peu ténus et on entend d'ici qu'il sert les dents.
« -Mon cœur, dit moi ce qui ne va pas.
Laisse moi ... je te dit que ça va.
J'entends très bien que c'est faux. Explique moi.
Tait toi ... roule et tait toi. »
Je me tait, qu'est-ce-que je pourrais faire de plus ? Il ne veut pas m'expliquer. Je sent que cette heure de trajet risque d'être bien longue. Je l'entend gémir entre ses dents, le stresse monte.
« -Mathéo ? Dit moi ce qui ne va pas ! Bon sang ... Si tu ne dit rien je m'arrête à la prochaine air de repos.
Roule ...
Alors dit moi ce qui t'arrive ! Bon sang, bon sang, fait suer. Tu as mal quelque part ?
Au ventre ... Je t'expliquerais plus tard ... roule.
Mais on devrait appeler un médecin, ça à l'air sérieux.
Roule !
f'chier ... On y sera dans plus de 3/4 d'heure, une fois sur place je te fait voir un médecin. Et ne dit pas non, c'est non négociable. »
Tout le reste du trajet s'est dérouler dans l'inquiétude, ce n'est pas normal, pas normal du tout. Il allait bien il y a quelques heures à peine alors pourquoi a-t-il aussi mal maintenant ? Sur la totalité de la route je l'ai entendus gémir et haleté comme s'il perdait son souffle. Ce doit être grave pour qu'il se contorsionne comme ça, cherchant désespérément une position moins douloureuse,la respiration saccadée, hachée et laborieuse. Parfois, quand je prenait un virage un peu trop serrer et que la ceinture pressait son ventre il laissait échapper un petit cris suivit d'une expiration bruyante puis plusieurs courtes et rapprochées.
Lorsque je me gare sur le parking, il se détache et fait mine que tout va bien. Il croit peu être que je ne l'ai pas vus serrer les dents et presque pleurer de douleur ? Je ne sais plus ce que je dois faire : ma fille arrive, mon maris nous fait un je-ne-sais-trop-quoi-peut-être-très-grave-qui-est-peu-être-mortel-selon-mon-esprit-paniqué !Au dépend de ses propres élancements il sort le plus vite possible de la voiture et prend le sac de vêtements. Sac que je m'empresse de récupérer : ce n'est pas le moment pour lui d'essayer de faire le malin.
« -Bon sang mais qu'est-ce-que tu as à la fin ?! Faut que jet'emmène aux urgences !
NON ! Non, pas la peine. On vas directement dans la salle d'attente de maternité, on en rediscutera la bas.
Mais ...
Pas de '' mais '' Philippe. Je ne louperais pas la naissance de ma fille pour une broutille passagère. Pars devant, et magne toi. »
Un regard autoritaire me voit obliger de capituler. Dès qu'on sera installer dans la salle je retournerais lui chercher une infirmière.Je rentre en catastrophe dans le service de maternité, avec mon sac de langes et un regard paniqué vers le parking où j'ai momentanément laisser mon chéris. L'infirmier de service de nuit me regarde avec un jolie sourire cordiale :
« -Quel est le nom de la future maman ?
Le nom ? Euh, j'en sais rien. C'est compliquer, elle est venus accoucher sous X et on m'a dit de me présenter sous le nom de Jourdan pour avoir accès à la salle où je dois attendre avec mon maris et ...
Quel nom ?
Jourdan.
Jourdan ... Oh, oui, un cas particulier. Je vois, vous venez assister à la naissance de votre enfant adoptif c'est ça ?
Oui. Mon maris arrive, il n'est pas dans son assiette, d'ailleurs le voilà. »
Mon homme à la démarches gauches entre le plus calmement possible dans le service, non sans grimacer.
« -Bonsoir madame.
Bonjour. Monsieur est-ce-que ça va ?
Oui oui, couvade.
Ah ...
Ce serais possible d'avoir un Spasfon ?
Bien sur, où accouche votre femme ?
C'est lui mon maris, on vient pour la naissance au nom de Jourdan.
Ah ... vous êtes ensembles ... D'accord, oui, c'est vrai on m'en avait rapidement parler. Salle B103, vous prenez ce couloir et ensuite vous montez à l'étage et c'est la deuxième porte à gauche.
Merci.
Ça ira ?
Si vous me monter un anti-douleur ? Oui. »
Elle nous regarde partir, je croit que pour elle aussi c'est assez nouveau : voir un couple homo, l'un accrocher à la manche de l'autre pour avancer, se rendre à l'accouchement d'une inconnue,c'est assez déstabilisant et pas que pour elle. Dans l'escalier Mathéo ne cache même plus son faciès endoloris et c'est dans un soupir qu'il s'écroule sur l'un des fauteuils de la chambre B103. Je stresse, je suis totalement en panique, et Mathéo qui serre les accoudoirs du fauteuil comme si sa vie en dépendait augmente encore la tension.
« -Bébé, explique moi, dit moi quelque chose.
Ça va, ça va ...
Pourquoi t'as mal comme ça ?
Tu te souvient quand j'ai commencer à faire de l'angoisse ?
Oui, tu faisait des cauchemars mais ...
C'est pour ça.
Explique moi.
Ce jour la le médecin m'avait dit que AH !... Que ma couvade était trop extrême pour que je passe à coter d'un des pires symptômes.
Quoi ?
Mmmmh .... Shit ... Ah .... Fuuuu ... Respire Mat' ... Respire ... Fuuu ... Contractions mimétiques.
Quoi ?
Contractions mimétiques.
Des ... des contractions ?!
Ouais ... AH ! '' En moyenne dix fois moins douloureuses que les vraies mais extrêmement déstabilisantes pour l'homme qui les subies. '' Arrrh ... mmmmmmh ... '' Ne pas céder à la panique ou alors ce sera pire '' ... '' Faire des exercices de respirations '' ... Fuuuu ... Ne pas paniquer ... Ne pas paniquer ... AAAAAH !
Mathéo !
J'ai mal ... mon ventre ...
Souffle, je sais pas, respire. Inspire, expire.
Fuuu Fuuu Fuuu ... Ça va, c'est Hmm un peu passer.
Oh mon dieu ... Pourquoi tu me l'as pas dit ?
Parce que j'avais peur ! Et toi aussi tu aurais eut peur. J'ai pas besoin de ça.
Je suis désoler. Tu aurais dût m'en parler. Bon dieu ... Ca fait mal ?
A ton avis ?!
Mal comment ? »
Il prend un regard noir se lève et pose les deux mains sur mes épaules.« A peu prêt comme ça. » et VLAN, un grand coup de genoux dans les couilles. J'ai un faible hoquet alors qu'il me broie les roustons avant de tomber raide sur le sol, en larme. CA FAIT TROP MAL ! Recroqueviller au sol, je me replie encore un peu plus,les mains masquant mes parties salement amocher. Il a bien viser ce con ! La douleurs met de très longues minutes a partir après avoir irradier par vagues brûlantes et pulsatile. C'était horrible.Je garde les dents serrer pendant encore quelques minutes puis réalise de nouveau ce qu'il se passe autour de moi : ma fille est sur le point de naître ! Et mon Mathéo, mon précieux Mathéo souffre salement des répercutions de sa couvade. Oh la misère, oh la misère ... Il sort de moins en moins de jurons fleurit, c'est au moins le signe que la douleurs devient supportable.Mais combien de temps ça dure ? Le travaille à commencer vers 2h du matin, une heure de route et au moins trente minutes dans la salle ... Cela fait bientôt deux heures au totale que ça a commencer, est ce n'est toujours pas finis. Un infirmière entre et sert une dose d'un fort anti-douleur à Mat' qui se calme drastiquement quelques minutes plus tard. Ça à l'air d'être sacrément efficace : il se contente d' haleter le visage un peu crisper. De ce côté là au moins les choses s'améliore ... Mais de l'autre côté de la porte blanche ? Dans la salle voisine ?Qu'est-ce-qu'il se passe ?
Le temps file doucement, lentement même et dans le silence relatif, par l'entrebâillement du cadre de la porte, quelques son passent étouffés.
Des cris, des gémissements, des plaintes, le son de la douleur de l'enfantement, mais aussi des encouragements, le monde qui s'affaire derrière la porte. Ce son plus des intonations que de véritables mots : la porte est trop épaisses, les murs trop isolé pour qu'on entendent bien. L'infirmière de tout à leur revient prendre des nouvelles de mon maris qui l'envoie sur les roses, de très mauvaise humeur.
« -Excusez le, il est un peu sur les nerfs.
C'est rien.
Juste une question : vous savez ce qu'il se passe ? Il y a des complications ?
Vous voulez que j'aille voir ?
S'il vous plaît. »
Elle lave les mains et enfile un masque avant de passer la porte. Al'instant où cette dernière s'ouvre nous sommes écraser par la tension qui règne de l'autre côté : la salle adjacente n'est plus qu'un champs de bataille hurlant.
« -AAAAAAHHH !
Encore ! Encore ! Allez allez allez ... Vous faites ça très bien.
AAAANNNH ! »
La porte claque et on échange un coup d'œil mortifier. Ça se passe réellement bien ? Alors pourquoi ça prend tant de temps ?L'infirmière ouvre de nouveau la porte et encore une fois les bruits environnements nous claques les tympans et et percutent tout nos sens :
« -....spirez. On y est presque. Allez ! Poussez ! Encore !Poussez !
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !
Poussez !! »
La porte claque de nouveau, l'infirmière retire son masque et nous souris gauchement, elle semble perplexe. Mon cœur bat à 200 à l'heure, j'ai chaud, j'ai peur, je panique, je manque d'air. Ça ne peut pas bien se passer, pas avec de tels hurlements de douleurs. Ils vont les perdre ? La mère ? L'enfant ? Les deux ?L'angoisse me tord l'estomac, j'ai la nausée. C'est la petite voix inquiète et étranglée de Mathéo qui interrompt l'emballement de mes émotions :
« -Alors ? Comment ça se passe ? »
Elle semble hésiter un moment sur le ton à prendre se relave les mains avant de se tourner vers nous :
« -Ca y est presque, ils auront bientôt la tête, encore quelques heures, peu être une heure.
Une heure !?
Euh, plus, surement plus.
Ils vont bien ? La mère et l'enfant, il vont bien ?
Autant que possible dans ce genre de moment. Ne soyez pas inquiet, il n'y a pas de complication, c'est juste que c'est un premier accouchement pour la mère. Et sans péridurale c'est toujours un peu délicat. »
Et elle quitte la pièce. Sans péridurale ? Elle a bien du courage cette femme, j'ai entendus dire que le travaille c'était ce qu'il y avait de plus douloureux dans une vie, comme si on était écarteler ou des trucs comme ça. Il faut dire que j'ai largement été influencer, sûrement que ce n'est pas si douloureux que ça ... Ou alors ? Je regarde mon maris dont les lèvres pincées trahissent encore de légères piqûres dans le bas-rein. Il tend l'oreille et je fait de même. Ses yeux s'écarquillent, il se mord l'intérieur de la joue, j'arrive à capter un cris mi-joie mi-soulagement :
« -Voilà la tête ! »
C'était à peine audible et suivit d'un silence : la femme ne cris plus.Elle serait tomber dans les pommes ? Une hémorragie ?Pitié faite que tout le monde se porte bien ! Un nouveau cris me fait soupirer, ils ont juste fait une pause, probablement pour la laisser respirer. Un coup d'œil à l'horloge ... Pas étonnant, ça fait presque 3h que l'accouchement à commencer, c'est long, beaucoup trop long.
« -Encore un peu ! Un tout petit peu ! Courage !! Oui !C'est ça !! Ça y est !! »
Pendant un instant c'est le silence et puis ... Je sursaute alors qu'un braillement exponentiel monte dans l'air, un cris si vivace qu'il perce nettement malgré les murs épais. Un hurlement presque assourdissant et pourtant si reconnaissable : le cris d'un nourrisson qui utilise pour la première fois ses poumons tout neuf.Mathéo fond en larme sur la chaise, c'est trop pour lui, et trop pour moi. Moi aussi mes yeux sont humide : ça y est, elle aenfin vus le jour. Je ne pensait pas pouvoir être à nouveau aussi heureux que le jour de mon mariage mais là ... C'est au dessus de tout, quelque chose cogne fort dans ma poitrine, comme s'il voulais en sortir. Ça y est ! Le long vagissement retombe après ce qui semble être les quelques secondes les plus incroyables de ma vie.
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