Alliance birthdays

« -Vous avez choisi ?

Oui, je vais prendre celle là. »

Elle me refait une énième sourire et sort le précieux anneaux de son présentoir avant de le glisser dans un petit écrin qu'elle me tend pour que je puisse l'admirer de plus prés. Cette bague est magnifique, plus je la voix plus je suis sure que c'est la bonne à présent. J' hoche farouchement la tête, mes doutes ne sont plus.

« -Vous avez les mensurations ?

Je vous avait déjà fait un devis, je venais juste choisir le modèle aujourd'hui.

Bien sur, a quel nom ?

Philippe Douhet. »

Elle tape un moment sur son ordinateurs puis me lit les mesures et la commande de gravure intérieure : Mathéo pour la sienne et Philippe ♥ pour la mienne. J'approuve et paye la bague qui repart immédiatement pour être faite sur mesure.

« -Vous pourrez les récupérer d'ici une semaine plus ou moins. Pouvez vous nous donner votre numéros pour que nous puissions vous contacter lorsque ce sera terminer ? »

Je le lui donne et réalise soudain que ''plus ou moins une semaine'' ça tombe à 10 jours ( bon plutôt quinze mais il faut croire que j'aime me faire flipper dans ces moments là ) de mon anniversaire, à dix jours de ma demande. Est-ce-que je l'aurais seulement à temps ?

« -Ça vous arrive d'avoir du retard ?

Très peu pourquoi ?

C'est quoi le plus gros retard que vous ayez eu ?

Environs un mois je croit. C'était un cas exceptionnel, le future époux s'y était pris au dernier moment et ... Oh mais ne vous en faite pas. C'est très rare, comme le veut la politique de la maison. »

Je sort de la boutique avec le stresse le plus important de ma vie sur les épaules. C'est infernal ...

« -Ça te dirait d'aller essayer des costumes de cérémonie mon grand ?

Marthe, ce sont des fiançailles pas un mariage. On verra ça une autre fois mais je vous promet que vous serez la première informé quand ça aura lieu. »

Elle a siffloter tout le long du trajet me donnant un horrible mal de tête et faisant monter encore la pression. Même si j'ai la bague à temps rien ne garantit que tout ce passe comme prévus : Il pourrait me dire non. Ou alors je pourrais me ridiculiser ? Perdre la bague avant ? La réservation pourrais être annuler ? Ou alors je ne dirait pas ce qu'il faut ? L'un de nous pourrais tomber malade pile ce jour là ! Je la dépose chez elle et reprend ma paranoïa jusque à mon retours chez moi.

« -Je suis rentré. »

Ma voix est tirailler mais lorsque il vient placer ses mains tendrement sur mon coup et embrasser mes lèvre je me sent revigorer.

« -Bon retours à la maison.

Tu es incroyable ...

Pourquoi ?

Tu vient de me calmer et de me retirer tout mon stresse juste en arrivant.

Il faut pas que je t'embrasse encore alors, sinon tu vas être tellement détendus que tu va me tomber dessus. Mon boxeur... »

Je glisse mes main sur ses hanches et le tire à moi pour passer ma langue contre la sienne.

« -Tu as fait quoi pendant que j'étais avec ta mère ?

Du shopping.

Et tu as acheter quoi ?

Trois fois rien, j'ai juste fait les courses.

Mon œil.

Ils sont très beau tes yeux. »

Il effleure mes paupières de ses lèvres pour étayer son propos et on se câline au milieux du salon. Ma bouffée d'air frai c'est toi,vivement ce repas au restaurant, vivement que nous portions le même nom.

J'ai longtemps attendus l'appelle de la boutique de bijoux et je l'attend toujours. Le stresse monte chaque instant un peu plus. Pourquoi n'appellent ils pas ? On est déjà le 17 et c'est le dernier week-end avant le jour J ...

« -Ça ne va pas toi.

T'en fait pas, ça va passer.

Pourquoi tu es aussi sur les nerfs ces temps ci ?

Je ... J'aime pas trop l'idée d'approcher de la quarantaine.

Ha ha, t'en fait pas, tu reste mon chéris grand et fort.

Merci ... »

Le pauvre, il essaye de me remonter le moral sans savoir ce qui me plombe. Et puis soudain je reçoit un appel, là juste à côté de lui ! C'est pas possible ! On dirait que tout fait pour que la surprise loupe ! Bah oui ! Il faut que je décroche mais comment ?

« -Euh .. Mathéo ... Un appel du boulot. »

Il hoche la tête et je monte dans mon bureau.

« -Allô, Alliance Or et Avenir Bonjour. Je voudrais parler à monsieur Douhet au sujet de sa commende.

Oui, c'est moi.

Vous nous aviez bien demander deux bagues de fiançailles ?

Oui.

Alors on a eu un problème pour la taille de l'une d'entre elle mais ...

Vous avez la quel ?!

Celle graver Mathéo, la plus petite.

Ouf ... Je vient la récupérer.

Pas la peine, la compagnie vous les envoie.

Dans combien de temps ?

D'ici quelques jours, moins d'une semaine. »

Je l'ai remercier, beaucoup remercier et j'ai attendus. Mat' m'a trouver encore plus bizarre parce que j'insistais pour être le premier et le seul a aller chercher le courrier. Ça a encore augmenter les tensions entre nous au point que souvent le soir il me tournait le dos lorsqu'on allaient se coucher. Je sais , enfin je croit, qu'il nem'en veut pas vraiment, qu'il veut juste me montrer qu'il désapprouve mon comportement. D'ailleurs mardi il va chez sa mère pour l'après-midi. Il espère peu être lui extorquer des informations puisqu'il sait qu'elle est dans le coup. Ça me fait rire, il est trop mignon a vouloir savoir ce qu'il se passe. J'espère qu'il attendras encore un peu ... Juste un peu.

On est Mardi après midi, Mathéo est chez Marthe et je travaille tranquillement, en sifflotant même : je vient de recevoir la bague de fiançailles que je vais lui offrir bientôt donc je suis tout content. Elle est parfaite, et à son doigt elle le sera encore plus. L'écrin rouge et feutré aussi est très beau ... Une fois que je la lui aurait offerte et si il dit oui nous ne serons plus très loin du mariage ... J'exulte lorsque un texto vient interrompre le fil de mes pensée : « Désoler de te dire ça comme ça mais je ne rentre pas ce soir. A vrai dire j'y ai réfléchit et je croit qu'il vaut mieux qu'on rompe. J'en ai beaucoup discuter avec mes parents et ils sont d'accord avec moi. Je suis désolé, ce n'est pas vraiment ta faute c'est la mienne. Je ne suis pas prêt à passer ma vie et la fin de ma jeunesse avec toi, je voudrais voir du monde tu comprend. Tu dois me croire très cruel pour te dire ça mais je pense que c'est ce qu'il y a de mieux pour nous. »

Qu-qu-QUOI !!?QUOI !!? Il veut rompre ?! A deux semaine de ma demande ?!A deux semaine ne mon anniversaire ? Ça ne lui ressemble pas !Mathéo ne ferais jamais ça ! Jamais ! Pas lui. Quoi que ces derniers temps il était distant. Peu être que c'est moi, que je n'ai pas sut repéré les signes. Je sent monter les larmes aux yeux : ironie du sort le jour où j'ai la bague je n'ai plus l'amant. Je me déteste ... Je me déteste vraiment pour ne pas avoir sut entretenir ce qu'il y avait entre nous. Pour ne pas avoir sut le comprendre ... Pour avoir crut que tout était acquis. Mon regard tombe sur l'endroit ou j'ai cacher le petit coffret ... A quoi bon maintenant ? Je me jette sur mon lit et cache le visage dans mon oreiller pour contenir mes pleurs ... Je dois rester fort ... Même si je soufre.

Je n'ai pas vue le temps passer, j'entends la porte s'ouvrir et claquer, puis sa voix ravie :

« -Mon boxeur ? Darling ?! T'es où ? Je suis rentré ! »

Je dévale les escaliers à toute vitesse et arrive nez à nez avec lui.Il pose sur mon faciès surpris un baisé tendre et puis avance tranquillement vers la cuisine comme chaque fois qu'il veut faire le repas.

« -Tu ...

Qu'est-ce-qu'il t'arrive ? Tu es complètement stoïque là.

Tu veut plus me quitter ?

Mais qu'est-ce-que tu raconte ? J'ai jamais voulus te quitter moi !

Mais ton message ... il disait que ... »

Je ne comprend plus ce qu'il se passe mais une petite lueur en moi commence à faire son chemin.

« -Mathéo ! Tu m'a envoyer voilà deux heures que tu me quittais !

Mais dit pas de bêtise Darling, pourquoi je te quitterais ?

C'est la question que je me suis posé !

Mais pourquoi tu as cru ça ?

Tu m'as envoyer ça ! »

Je lui montre et il lève vers moi un regard soucieux.

« -Je t'ai jamais écrit ça Phil. Je t'écrirais jamais de tels horreurs !

Mais alors qui ? ... Thomas.

PHILIPPE !!

Tu lui as prêter ton téléphone ?!

Oui mais il m'a dit qu'il n'y avait plus de batterie. »

J'enrage !Le salopard ! Je prend mon manteau et me prépare à sortir.

« -Darling ?! Où tu vas ?

PETER LA GUEULE A TON ENFOIRER DE FRANGIN !!

Non ! Tu peut pas faire ça !

CE SALOP A ESSAYER DE DÉTRUIRE NOTRE COUPLE !! IL VA S'EN PRENDRE UNE DANS LA FACE !!

Calme toi ... Je t'en supplie ... calme toi ...

Que je me calme ?! Mais Mathéo !

C'est le seul soutient que j'ai dans ma famille ... Je ...

Et ta mère ? ET MOI !!? Je compte pas peu être !? Moi je te soutiendrais mais je te l'ai déjà dit : je supporterais pas ça éternellement ! Alors maintenant soit tu remet ton enculer de frère à sa place soit ... Soit je me casse pour de bon !

Philippe ... Je ... non ... C'est mon frère ...

Et moi je suis ton petit-copain ! Ce mec n'est rien pour moi ! Juste un sale type qui veut briser mon couple ! Alors fait en sorte qu'il la ferme ! Qu'il arrête ça !! Je te demande pas grand chose Mathéo : juste une preuve d'amour. Juste de me défendre contre Tom qui est en train de me pousser à bout !

Je ... D'accord ... Je vais le faire. »

Il se saisit rageusement et amèrement de son portable et le rallume. Il compose son code et je réalise que c'est ma date d'anniversaire,comme un idiot je suis content, il appel Thomas et met le haut parleur.

« -Allô Tom, c'est moi je suis bien arriver.

Ok cool. Ça va ?

Niquel , en fait mon tel avait encore de la batterie.

A ouais ? Je me suis tromper alors.

Heureusement que je suis rentrer, Philippe était à un cheveux de me faire une crise de jalousie.

Pas cool, tu l'as bien gérer ?

Oui mais ça aurait put être pire si je t'avais écouter et que j'étais rester à la maison.

Mais non, il a pas intérêt à te faire du mal.

Oh fait ... C'est toi qui as envoyer ce texto horrible avec mon téléphone ?! Je vient de le voir et il date pile de l'heure ou je l'ai laisser sur la table ! Pourquoi t'as fait ça !!?

C'est pas possible ... Je l'avais effacer ...

Donc c'est vraiment toi. J'avais des doutes mais maintenant j'en suis sur. T'es vraiment prêt à tout pour nous séparer ou quoi ?

Bah oui ! Mathéo comprend moi, il fallait que j'essaye. Ce type te rendras jamais heureux ! Ton accident c'était sa faute ! C'est un salop qui te feras beaucoup trop pleurer.

Non ... Mon accident ce n'était la faute de personne. Et le salop qui me fait pleurer en ce moment c'est toi. »

Il raccroche et des larmes se forment aux coins de ses yeux. Je me colle à lui pour lui faire savoir mon affection :

« -Je suis désolé bébé.

Non c'est moi qui suis désolé ...

J'ai vraiment envie de lui péter le nez pour ce qu'il nous fait.

Tu peut pas faire ça. Je veut pas que t'aille en prison.

Moi la taule sa me fait pas peur.

ET MOI !!? Tu y a pensé à moi !? Qu'est-ce-que je ferais moi si tu étais enfermer !? J'ai besoin de toi plus que jamais tu comprend ? ... Surtout après ça ... Je m'étais jamais autant disputer avec mon frère.

Je suis désoler. »

Je le sert un peu plus contre moi. Pardon pour avoir engendrer ça ...Je pouvais plus le supporter. Thomas était aller beaucoup trop loin et c'est toi qui en souffre, à cause de nos querelles. Tu n'as pas à être pris entre deux front. Désolé.



Sur mon torse je sent une pression. Elle s'ajoute à LA pression , je le sais , je le sent le jour J arrive. J'ouvre timidement les yeux pour tomber sur un Mathéo magnifiquement allonger de tout son long surmoi.

« -Hello Darling, joyeux anniversaire. »

Il me fait un grand sourire et moi je prend une gifle : c'est aujourd'hui ! Bon calme toi Philippe, tu as déjà tout préparer et tout est vérifié, revérifié et ré-revérifié. Tout va bien ...Tout va bien ... pas de stresse ...

« -Ça va pas ?

Si si, j'encaisse juste mal d'avoir 36 ans.

T'es pas si vieux que ça, il rigole, et puis au milieu des cheveux blond ça se vois pas les cheveux blancs.

Très drôle. Allez descend de la tu m'écrase gros phoque. »

Il m'envoie une pichenette sur le nez avant de m'embrasser.

« -Petit déjeuner au lit ?

Volontiers. »

Il remonte quelques minutes plus tard avec un café noir, toujours en boxeur noir moulant aussi. Sexy.

« -Qu'est-ce-que tu regarde toi ?

Un dieu grec ... Ce marbre blanc me fait carrément envie.

Très drôle. Allez tourne toi. »

Je m'exécute et il entame un massage divin. Les massages du dos au réveille c'est le pied. Je soupir ... C'est trop bien ...

« -T'arrête pas ... Mmm ... T'es trop doué avec les massages purée ...

Si je m'arrête il se passe quoi ?

Tu meurt sous une infinie torture. »

Ils'arrête juste pour m'embêter alors je lui saute dessus de tout mon poid et le plaque au matelas avant de le chatouiller aussi fort que possible. Il rit comme un fou et me supplie d'arrêter mais je continue jusqu'à ce qu'il ait les larmes aux yeux. Il pouffe encore quelques minutes âpres que je me soit arrêter avant de poser un bisous sur mon coup offert.

« -On as bien réserver pour 22h ce soir hein ? C'est toi qui as revérifier alors ...

Oui t'en fait pas. »

Pour peu que j'ai vérifier ! Il a même fallu que je débatte avec le propriétaire du restaurant pour avoir le droit de faire ma demande. Il a accepter même si des fiançailles gay ça « fait pas très propr... Pro. Pas très pro. » Bien sur ...Homophobes de merde va ! Je m'en fiche , ce soir ...

« -On est jeudi je te rappelle, faudrait que tu aille travailler. »

Je soupire : j'ai vraiment une flemme monumentale de travailler aujourd'hui mais je sent que si je ne m'occupe pas ça va virer à l'obsession ( si c'est pas déjà le cas ). Donc je vais me préparer sans quitter mon costume de soirée des yeux. C'est un modèle gris avec plusieurs pièces complexes , pas au point d'être un smoking mais bien fournis et élégant quand même. Je vais le mettre seulement ce soir , avec ma cravate rouge ça sera très bien et pour la boutonnière un mouchoir ira très bien. J'aurais bien mit une rose mais je ne veut pas trop que Mathéo puisse prévoir ce qu'il vase passer. D'ailleurs j'ai peur de ne pas avoir été suffisamment discret. On verra bien ... Je croit qu'il ne s'en doute pas ...

Je tente de me concentrer sur mon travaille mais je suis trop dissiper et les secondes deviennent des heures. Je fait du mauvais travaille et je dois recommencer plusieurs fois chaque manipulations pour la faire correctement. C'est infernale de ce faire engueuler comme ça toute la journée. Au secours je ne sais plus si je veut que le soir arrive vite, qu'il n'arrive jamais ou qu'il soit déjà passé. Je sais plus où j'en suis, j'ai trop de pression. C'est horrible.

« -Philippe ? Tu met ton costume ? Il est presque 21h et le temps de l'enfiler, de se préparer et d'y aller ...

J'arrête ça et je me prépare.

OK. »

Ça y est ... J'inspire un grand coup et vais chercher l'écrin dans sa cachette avant de le glisser dans ma poche de veste que je boutonne,par sécurité.

Ça commence.


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