A nouveau ensemble, T'es hot baby
« -Il y a un problème mademoiselle ?
Euh ... Non ... Je veut dire ... Désolé de vous déranger ... Je voulais vous dire que ... Je vous soutient ...
C'est à dire ?
Pour votre couple ...
Nous n'avons pas besoins de soutient mais merci quand même. »
Je comprendrais jamais ce genre de personne. Elle applaudissent pas les couples normaux dans la rue à ce que je sache ? Alors pourquoi elle s'extasie devant un couple homosexuel ? On est normaux à ce que je sache. C'est ça qui est pénible, quoi qu'on face, que les gens soit pour ou contre, on est traiter différemment. Moi je voudrais qu'on nous considère comme une norme alternative pas comme un genre de partie politique. C'est vraiment lourd.
Mathéo est venus me chercher et il n'a pas arrêter de dire de me ménager et de faire attention. Je ne suis plus en danger à ce que je sache (bien que j'ai faillit m'étrangler en voyant la note de l'hospitalisation, vive les mutuels ). Le programme obligatoire des prochains jours ça se résume à dormir et bouffer. A si, il y a cette tonne de complément alimentaires que je dois me farcir. Je ne boirait plus jamais seul, c'est trop stupide.
J'ai remarqué que Mathéo n'aimait pas conduire aujourd'hui, il est crisper au volant et se concentre tellement qu'il est épuiser une fois arriver à destination. C'est peut être pour ça qu'il insiste tellement pour se faire conduire plutôt que de prendre le volant.Pour l'instant il est obliger de le faire parce que moi j'en suis incapable. Vivement que je soit guérit.
On arrive à la maison et Mathéo va dans la cuisine en me sommant de rester assis dans la canapé. « C'est bon bébé, je suis pas en sucre. » et je me lève pour le rejoindre. On fait une salade maison lorsque j'entends un petit cri :
« -Aouch !
Ça va bébé ? Fait voir ... »
Il vient de se couper le doigt. Instinctivement je lèche la plaît et il frissonne. Ça m'amuse beaucoup alors je recommence et il ferme les yeux de toutes ses forces en frissonnant de plus belle. Je vais lui chercher du désinfectant et un pansement mais quand je le lui met je remarque que sa chemise est un peu déboutonner. Je ne résiste pas et vais lécher le carré de peau nu ainsi dévoilé. Il lâche un petit gémissement et rougis. Je rit un peu et embrasse son cou,puis son menton et enfin ses lèvres. Il me répond et s'accroche à mes vêtements, de mes mains je rapproche son bassin. Il me pousse jusque sur le canapé et je réalise que c'est le moment où jamais pour aller jusqu'aux bout sauf que ... Sauf que j'ai pas pris mes médicaments et dû coup c'est totalement impossible ! Merde !Merde ! Merde ! Il faut que je lui explique avant de passer pour un gros nul ... Ses mains sont déjà sous mes vêtements et les miennes n'ont pas quitter ses fesses. Je les retires rapidement, je ne veut pas que la situation aille plus loin sinon il va être sacrément déçu. Foutus hormones ! Pour une fois que j'avais une occasion en or !
« -Mathéo ?
Mmmmh ... »
Il est déjà à fond ... Je ne peut pas m'empêcher de frissonner quand il embrasse mon torse et passe sa langue sur des zones plus ou moins sensibles. Sans que je m'en soit rendus compte mon T-shirt est déjà au sol et Mathéo n'est pas loin d'enlever son pantalon. Je retourne nos position pour qu'il soit en dessous et l'immobilise complètement. Il faut que je le calme mais il interprète mal la manœuvre et lâche un petit gémissement tout en se laissant faire :
« -Mathéo !
Mmm ... O-Oui ?
On peut pas ...
P-Pourquoi !?
Je ... J'ai pas pris mes médicaments, je peux pas les prendre.
Et ? »
Je le lâche et m'assoie sur l'accoudoir du divan, comment le lui dire ? Il se relève le regard plein d'incompréhension.
« -Darling ? Pourquoi tu veux pas ? Tu es encore trop faible ?
Désolé bébé ... »
Je passe ma main dans ses cheveux et il y déposer un baiser léger en passant.
« -C'est pas que je suis trop faible.
Je te fait pas envie ? Je suis pas assez attirant ?
C'est pas ça bébé, au contraire, tu me plaît. Tu es beau, vraiment sexy mais ...
Mais quoi ?! Je le suis pas assez ? Je ... Je suis ... C'est mon corps qui te bloque ? Ou alors c'est moi ?
Ni l'un ni l'autre bébé. »
Je l'embrasse et il prend mon visage dans ses mains :
« -Alors c'est quoi ? »
Je rougis mais quand faut y aller faut y aller :
« -Je ... Euh ... Mes médicaments ... C'est pour soigner un dysfonctionnement ... en bas ...
Quoi ?
S'il te plaît ... C'est gênant ...
Explique toi.
Tu ... Tu savais pas ce que ça soignait ?
Tu m'avais juste parler d'un dérèglement hormonal pas d'un problème dans ton caleçon.
Te fâche pas ... C'est suffisamment humiliant comme ça. »
Il soupire et renfile son haut, puis, il me tend le miens qui était au sol. Je le vois remonter sa braguette avec la mine renfrogné et se tourné vers moi :
« -C'est pas grave Darling. Une autre fois.
Désolé ...
C'est pas ta faute. »
Il se lève et pose un kiss sur mon front avant de partir. Comme je le pensait il est déçus. Il reprend la préparation du repas dans un silence absolu. Je me déteste là, pour une fois , pour UNE fois qu'il était prêt. Pourquoi faut il que je soit impuissant !Moi aussi j'avais envie en plus ! Je peste ...
J'ai l'impression d'avoir passer ma journée à manger et à boire. C'est parce que je ne supporte pas de gros repas. Et dire que je vais avoir le rythme de vie d'un nourrisson pendant les prochains jours. En tout cas ça amuse beaucoup Mat' de jouer les infirmier alors je me laisse pouponner. Je me prépare pour une bonne douche, seul ( ça m'a manquer depuis plusieurs jours ) et en faisant tomber mon haut devant le miroir je remarque CA. J'appelle Mathéo pour qu'il m'explique la présence d'une dizaine de suçons sur mon torse :
« -Mathéo ?! Tu es sérieux là ? Ces suçons ne vont pas partir avant des jours !
Je sais. Je t'ai marquer, maintenant tu es as moi. Et quand ça s'effacera j'en referais d'autre.
Même pas en rêve »
Il fait la tête, j'ai dit une connerie. J'improvise un truc vite fait :« C'est moi qui t'en ferais ... » à l'oreille. Je sais pas pourquoi mais je commence à appréhendé les prochains jours.
J'ai eut raison de flipper : depuis deux jours il fait tout pour me pousser à bout. Il se balade en caleçon dés que Marie est absente et il laisse volontairement traîner des préservatifs dans ma chambre ! Il veut que je lui saute dessus ? C'est ça ?Il me torture le salaud sachant que je peut rien lui faire ! Des fois je sent ses mains sur moi la nuit. Il cherche à déclencher une réaction qui n'aura pas lieu. La seule conséquence de son insistance c'est qu'il me frustre au possible. Avec un comportement pareil je vais être dégoûter par overdose avant d'avoir rien fait.Et j'ai beau le lui dire il ne change absolument pas. J'ai honte de moi parce que j'ai craqué au moins deux ou trois fois. Du coup il se balade avec un suçon bien visible dans le cou et moi je suis obliger d'esquivé les regard de tout le monde. Je suis pas le seul que les hormones travail : Mathéo s'est transformé en chienne en chaleur ( croyez moi ça me saoul de le dire mais force est de constater que c'est vrai ).
« -Daaaarling ...
Quoi ? Tu devrais pas chercher du travail toi ?
Pff ... T'es pas gentil.
Met un pantalon Mathéo ...
J'en ai pas besoin pour traîner dans ta chambre à ce que je sache.
Appelle ton conseiller et laisse moi travailler.
Méchant. Embrasse moi !
Non.
S'il te plaît ....
Je te connais, tu ne t'en contentera jamais.
S'il te plaît ... »
Devant son ton suppliant et parce que je l'aime, je craque. Et comme prévus il m'allonge à même le sol et commence à déboutonner ma chemise avec un regard lubrique sur mes abdominaux. Cette fois c'est trop !J'en ai mare ! Il est incapable de se contenir. Moi aussi j'aimerai bien mais je ne peut pas et c'est comme ça. Je me redresse d'un coup et il tombe à la renverse. Je me lève et me rhabille proprement avant de sortir du labo :
« -Où tu va ?
Tu n'es pas capable de te tenir alors je sort.
Pourquoi ?
Regarde toi Mathéo. Tu me fais pitié à ramper comme ça. Celui que j'aime n'est pas un prostitué qui implore la bave au lèvre. Si tu veux me donner envie c'est raté. En ce moment tu me donne envie de partir et de te planter là.
Philippe ! Non ...
Et bien si. Ça fait des jours que je te dis d'arrêter et tu continus. Si tu en as tellement besoin et que tu ne peut pas attendre quelques jours alors fait le tout seul. Ou alors trouve toi quelqu'un d'autre.
Mais je ...
Je sort et ne me suis pas. Je veut être seul, compris ?
... »
Il ne répond rien et baisse les yeux penaud. Je démarre ma voiture et me rend au bar de Christophe. Non pas que j'ai envie de boire mais j'ai besoin de voir des amis et de me changer les idée. J'entre et je vois un sourire rassurer se dessiner sur son visage, c'est vrai que je ne lui avais pas donner de nouvelles.
« -Phil ! Tu vas mieux ! Heureusement. Mat' nous as dit que tu avais été hospitalisé. Je suis désolé de ne pas t'avoir mieux surveiller. Ça n'aurais pas dû arriver, je ne suis pas censé laisser les clients se mettre en danger.
T'y est pour rien Chris'. C'est grâce à toi que je suis vivant quelque part.
Dit pas bêtise, c'est Mathéo qu'il faut remercier. Je te sert quelque chose.
Non, l'alcool c'est finis pour moi. Du moins pendant quelques temps.
Je comprend. Sinon, qu'est-ce-qui t'amène.
Un besoin de changer d'air.
A bon ? Pourquoi ça ?
Mathéo est oppressant. On dirais une chienne en chaleur je te jure.
Ha ha ha ... Sérieux ?
Je te jure, je l'ai jamais vu comme ça.
Tu veux l'avale de son frère pour te le faire ?
Dit pas n'importe quoi. Je le supporte plus quand il est comme ça.
A la la, Vous êtes compliquer tout les deux.
Qu'est-ce-que je dois faire pour le calmer moi ?
Je sais pas ... Assomme le.
Arrête de te moquer de moi ...
Ça va lui passer, ne t'en fais pas.
J'espère.
Personnellement je ne vois pas pourquoi tu te plain : ton mec te supplie de lui faire tout ce qui te passera par la tête. Il y en a qui n'ont pas cette chance.
Je ne vois pas ça comme une chance moi. C'est pas lui quand il est dans cet état là et du coup ça me refroidit directe.
Vous devez avoir l'ère ridicule tous les deux !
Pourquoi ?
Quand il y en a un qui veut l'autre veut pas et inversement.
On peut changer de sujet s'il te plaît ?
Petite nature pudique va.
Désoler d'être raisonnable contrairement à toi et ta curiosité maladive.
Elle est pas maladive ma curiosité. Je te laisse j'ai du travaille.
Bon courage Chris'. »
Je lézarde accoudé au bar en observant les mecs installer aux tables du fond. Ça faisait longtemps que mes yeux ne s'était pas attarder sur des inconnus. Ils sont en couple pour la plupart ... Je me surprend à chercher quelqu'un qui ressemble plus ou moins à Mat'dans le lot et je soupire. Il faut que je rentre maintenant, on peut pas rester froisser à cause d'une bêtise pareille. Au moment ou je commence à me relever pour partir un type s'approche :
« -On ne te vois pas souvent ici toi ? T'es nouveau ?
Fait pas genre mec. Ici c'est toi le nouveau.
Quoi ?
Je viens ici depuis presque un an et je t'ai jamais vu. »
Dragueur de merde à réplique de merde. J'ai pas le temps pour ces broutilles à la noix.
« -T'a du cran, j'aime bien. Ça te dirait de boire un verre avec moi ?
Je bois pas.
T'es une petite nature ? On dirais pas.
Je ne sais pas qui tu es mais fiche moi la paix. Les idiots comme toi ne m'intéressent pas. Je suis déjà en couple. »
Il peste mais insiste, je suis sobre alors je ne peut pas prétexté l'ivresse pour lui en coller une.
« -Il est pas la ton copain ? Donc tu viens ici en solitaire, c'est que tu cherche une rencontre fortuite non ? Allez, j'ai raison ? Une petite aventure comme ça ?
Écoute. Les boulet dans ton genre me donne la gerbe alors casse toi avant que j'ai envie de t'en coller une. »
Je me lève pour partir et l'entend vociféré des menaces derrière moi :
« -Tu sais pas à qui tu as mal parler mec ! Les lopettes dans ton genre elle font pas long feu ! Tu vas voir ! Tu n'as pas intérêt à dormir sur tes deux oreille ! On va te retrouver !Personne n'a le droit de se refuser à moi. »
Je soupire en passant la porte. Depuis quand les mecs comme ça viennent il dans ce bar ? C'est triste pour sa réputation. Je rentre chez moi et ouvre la porte ... Toutes les lumières sont éteintes.Il serait aller se coucher ? Pourtant il est que 20h ... Si c'est un de ses plans à la noix je le plaque. Je referme la porte derrière moi et avance de quelques pas lorsque je sent des mains se poser sur mes lunettes.
« -Devine qui c'est ... »
Ça y est il me saoul.
« -Plus sérieusement, avance s'il te plaît.
Je te prévient Mathéo si ...
Non non, t'en fait pas. Avance juste ... Voilà ... »
Après quelques pas dans le noir il enlève les mains pour dévoilé un dîner en tête à tête très stéréotypé mais très romantique.Il y a la nappe blanche, le plus beau service de vaisselle, une bouteille de vin pas très chère qui traînais dans mes placards,une chandelle et quelques pétales de roses. Je sourit ...
« -J'espère que c'est désintéressé ...
Phil !
Je rigole bébé, merci. »
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