Hey ^^ Voilà le premier chapitre de ce tome 2 de Sous l'ombre de la pleine lune, et comme vous voyez, je n'ai pas eu d'idée pour le titre, donc si vous en avez une n'hésitez pas faites vos propositions xD 

J'espère que ce premier chapitre vous plaira ^^ Bonne lecture ;)

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PDV Elena :

C'était un jour comme les autres que cette histoire commença. Ce matin-là, le soleil rayonnait sur Eel, illuminant les enfants qui recommençaient à jouer sans crainte aux quatre coins du refuge. Des éclats de rires se faisaient entendre sous les fenêtres du QG alors que deux petits garçons âgés d'une dizaine d'années couraient pour attraper un pimpel, une espèce de petit lapin blanc et rose, qui se promenait dans l'herbe. Les sourires affichés sur leur visage auraient réussi à réchauffer le cœur de n'importe qui. C'est en entendant ces deux garçons que j'avais été tirée hors de mon lit pour observer la scène, les yeux encore embrumés par le sommeil. Malgré tout, un léger sourire s'était formé sur mes lèvres en voyant ce bonheur innocent se pointer sous mes fenêtres. Bien assez tôt, le familier disparut, laissant les deux enfants chercher en vain pendant encore quelques minutes. Visiblement déçu, l'un d'eux s'assit calmement au bord de la fontaine, attendant que son camarade revienne jouer avec lui. Mais ce dernier s'évertua à chercher la petite créature dans les buissons alentour, si bien qu'il finit par disparaître dans les feuillages pendant de longues minutes. Soudain, l'atmosphère calme fut de nouveau troublée quand il surgit de nulle part pour l'asperger d'eau, faisant retentir de petits cris stridents mêlant excitation et rire. Les deux garçons s'aspergeaient joyeusement d'eau fraîche quand un elfe aux cheveux bleus fit son apparition.

« Merry ! Peter ! Sortez de là ! Allez houste vous allez réveiller tout le QG ! » s'exclama Ezarel, qui, rien d'étonnant à cela, avait aussi été réveillé par les enfants.

Les deux petits blonds s'arrêtèrent de rire une seconde avant de se précipiter dans la direction  opposée. D'ici, on pouvait voir les éclaboussures qu'ils laissaient derrière eux sur les pavés de la cour. Et alors que l'elfe, d'effroyable mauvaise humeur, prenait la voie toute tracée par les deux garçons, l'inévitable finit par se produire et il glissa royalement avant de se rétamer sur le dos. Ne pouvant me retenir devant la scène et en ayant été aux premières loges pour voir la réaction de l'Absynthe, j'explosais de rire à mon tour. Et pendant que les deux garnements prenaient la poudre d'escampette, l'elfe se redressa, cherchant du regard la fenêtre d'où provenait les rires. Il finit par arrêter son regard sur moi, fronçant les sourcils et croisant les bras tout en cherchant une réplique cinglante. Quand mon fou rire se calma enfin il se contenta d'un air pseudo-menaçant, et d'un « Si tu racontes ça à qui que ce soit... » qui tomba à l'eau quand je refermais ma fenêtre d'un air malicieux.

Après m'être rafraîchie en vitesse, gardant le luxe d'une bonne douche pour la fin de journée après avoir subi l'entraînement de Valkyon, j'avais décidé qu'il était l'heure d'aller prendre des forces. En deux en trois mouvements, j'enfilais une tunique violette à manches courtes; suffisamment ample pour me permettre d'être à l'aise, ainsi qu'un legging noir et de mes bottes. Et je m'étais ensuite empressée de sortir tout en attachant mes cheveux.

En passant par le garde-manger je croisais Kero, qui comme à son habitude était tellement pressé qu'il avait à peine le temps de me dire bonjour. Et une fois dans la cantine, j'avais salué rapidement notre cher cuisinier, ce bon vieux Karuto, avant de me diriger vers la table où étaient assises Alajea, Ykhar et une autre fille que je ne connaissais pas. En me voyant arriver, les filles m'adressèrent un léger sourire, me laissant prendre la place libre à côté d'Alajea.

La discussion continua naturellement pendant que je prenais mes tartines pour les enduire de confiture de caramiel. Je savourais ensuite mon jus de fruits, profitant de ce délice avant un entraînement qui s'annonçait forcément difficile. Même si la guerre avait pris fin, il était clair que je n'avais pas assez d'expérience en matière de combat pour survivre dans ce monde. Et si jamais un conflit m'impliquait de nouveau, il faudrait évidemment que je m'endurcisse. Il me fallait absolument devenir plus forte, pour pouvoir me protéger, et protéger mes proches. À cette pensée, mon cœur se serra sans que je ne comprenne pourquoi. Encore et toujours cette même sensation lancinante qui n'avait pas la moindre explication rationnelle.

Une bonne demi-heure plus tard, j'arrivais au point de rendez-vous, hors du QG, munie comme il me l'avait demandé de mon arc et de mon épée. Je cherchais le faelien du regard sur ce terrain d'entraînement à ciel ouvert,  avant de le trouver adossé à un chêne, avec ce même air stoïque qu'il affichait depuis quelques temps. Il avait beau tout faire pour montrer qu'il allait bien, j'étais certaine que quelque chose le tracassait. Mais comme le chef de la garde obsidienne n'avait pas pour vertu d'avouer facilement ce qui lui traversait l'esprit, lui poser la moindre question sur le sujet était comme parler à un mur, très haut et dur comme de la roche.

Je me contentais donc de sourire au garçon aux cheveux blancs, attendant qu'il m'explique le programme. Il força un sourire et se redressa, désignant plusieurs cibles qu'il avait fixé sur les arbres en face de moi. Je haussais un sourcil, me demandant s'il voulait vraiment me faire tirer sur de pauvres cibles après tout ce qu'on avait déjà traversé.

- Ne crois pas que ce sera si simple. Déclara-t-il en esquissant un sourire, dégainant l'épée qu'il tenait dans sa main gauche.

Je souriais à mon tour, comprenant aisément ce qu'il avait en tête, et prenait l'arc en bois noir qu'Ezarel m'avait donné l'autre jour. Sans quitter mon adversaire et entraîneur des yeux, j'avais sorti aussi vite que possible l'une des flèches de mon carquois. Mon regard avait croisé ces yeux dorés l'espace d'un instant, et tandis que je décochais ma flèche, observant avec soin la trajectoire que je lui avais fait suivre, en l'espace d'un instant elle fut interceptée par la main droite de Valkyon. Autrefois, cela m'aurait sûrement surprise et décontenancée, mais aujourd'hui, je n'en attendais pas moins de lui. J'espérais même que cette première flèche me serve de diversion pour tirer la seconde sur une cible à l'autre bout de la première. Mais en un clin d'oeil, ma flèche se retrouva tranchée en deux, tombant à quelques centimètres au pied de l'arbre. Je regrettais déjà d'avoir osé croire que cela pourrait être facile, et alors que je continuais mes tentatives en essayant d'allier vitesse et précision, il les déjoua une à une. 

« Le point faible des archers est qu'ils sont parfaitement à l'aise à distance. Mais dès qu'un adversaire en face d'eux est spécialisé dans le corps à corps, ils n'arrivent souvent pas à trouver une brèche dans la défense ennemie. C'est à cela qu'on reconnaît de bons archers, ils savent compenser leur besoin de distance avec un défense impeccable. » Expliqua-t-il tout en continuant d'intercepter mes flèches.

Nos mouvements respectifs semblaient s'accélérer, et tandis que j'esquivais ses attaques je tentais d'observer sa cadence tout en essayant de comprendre le sens de son message. Finalement, un rictus se dessina sur mes lèvres. Rien ne garantissait que c'était une bonne idée, mais ça valait bien le coup de tenter. Laissant reposer dans mon dos, j'avais déjainé mon épée pour attaquer Valkyon directement. Celui-ci para ma tentative avec brio, comme je m'y attendais. Concentré sur mon épée, il me laissa ainsi l'occasion de lancer une flèche vers l'une des cibles dans l'axe juste derrière son épaule droite. Mon coup de bluff avait fonctionné, et je profitais de son étonnement pour tenter de le déséquilibrer pour libérer la voie vers une autre cible. Mais cette fois, il esquiva aussi facilement que si j'étais un petit lapin et m'envoya balayer la poussière. Finalement, c'est moi qui me retrouvais par terre sur le dos, mais j'avais au moins réussi à mettre une flèche, ce qui était loin d'être négligeable face à un adversaire aussi redoutable. Il rengaina son épée et se pencha pour me tendre la main. J'acceptais volontiers son aide pour me relever tout en reprenant un peu mon souffle. Son regard se tourna vers l'unique flèche que j'avais réussi à lancer, et qui avait atteint sa cible avec beaucoup de chance. Et sans prévenir, un sourire attendrit apparut sur ce visage qui semblait sans pitié quelques minutes auparavant.

- Ce n'était pas tout à fait ce à quoi je m'attendais, mais c'est plutôt bien joué.

Bien qu'un peu surprise, je souriais, acceptant avec plaisir ce compliment inattendu sur mes techniques de combat peu conventionnelles. Il sembla ailleurs pendant un moment, me fixant  d'un air soudainement attristé. J'inclinais légèrement ma tête en réaction à ce brusque changement d'humeur et il baissa presque immédiatement la tête, subitement très intéressé par le sol de la forêt.

- Valkyon ? appelais-je en posant avec hésitation ma main sur son épaule.

Le faelien releva la tête et me regarda une nouvelle fois droit dans les yeux. Sa bouche s'entrouvrit plusieurs fois, laissant presque s'échapper quelque chose, un mot, une phrase. Mais il se ravisa et rien ne sortit s'écartant à nouveau en affichant un léger sourire.

« C'était une bonne façon de détourner mon attention, mais tu n'aurais pas pu reproduire cela avec toutes les autres cibles. Mais ça montre que tu as de la ressource, et que tu sais réagir. D'ici la prochaine fois, essaye de trouver autre chose. Tu es sur la bonne piste je dirais. Sur ce, passons à la suite. » reprit-il comme si rien ne s'était passé.

Encore une peu perturbée je suivais ses instructions et posais mon arc au pied du chêne, dégainant mon épée pour continuer en corps à corps. J'enchaînais d'abord les attaques comme il me l'avait demandé, essayant de briser sa défense, et profitant du temps imparti qu'il avait décidé de me laisser avant d'attaquer. Assez vite, il se mit à répliquer, pimentant l'entraînement, mais il semblait toujours ailleurs, et ses attaques étaient différentes... Cette fois-ci, il n'avait aucune retenue, comme s'il se battait avec quelqu'un d'autre, avec un fantôme. Je faisais de mon mieux pour répondre ou parer ses coups quand finalement, je glissais et me retrouvais de nouveau par terre. Tous deux à bout de souffle, il laissa tomber à ses pieds son épée et s'assit par terre.

***

PDV Valkyon :

« Ce n'était pas tout à fait ce à quoi je m'attendais, mais c'est plutôt bien joué. »

J'avais relevé le regard, remarquant qu'elle souriait à pleines dents, contente et fière de cette réussite. C'est à ce moment-là que cela me percuta de plein fouet. Elle avait exactement le même regard que lui ce jour-là...

C'était il y a quelques années déjà, un jour à priori aussi banal que celui-ci, où je me voyais chargé de l'entraînement des nouvelles recrues du QG. Il y avait ce brun aux yeux bleus qui était tout de suite sorti du lot dès les qualifications. C'était la belle époque où nous étions encore obligés de refuser des membres car nous étions trop nombreux pour trop peu de choses à faire. À ce moment-là, le cristal n'était pas encore brisé et tout allait pour le mieux à Eldarya.

Miiko m'avait demandé de m'occuper de cette nouvelle recrue de l'Ombre. J'avais un peu rouspété, agacé de faire toujours les mêmes choses avec des nouveaux qui n'avaient pas le niveau que nous espérions. À cette époque-là, je pensais encore que ce que Miiko me faisait faire en entraînant les recrues était inutile. Pour moi, enseigner aux nouvelles recrues était une tâche qui incombait aux chefs de leurs gardes respectives. Alors avoir à entraîner des Ombres ou des Absynthes m'agaçait profondément.

Finalement après m'être une fois de plus disputé avec Miiko à ce sujet, ayant manqué d'en venir aux poings, j'avais abandonné et m'étais dirigé vers l'espace fraîchement aménagé pour les entraînements à l'extérieur du QG. J'avais alors vu ce garçon qui attendait, adossé nonchalamment contre un des arbres. J'avais soupiré longuement, m'imaginant à quel point cela serait agaçant de devoir lui inculquer ne serait-ce qu'une once de discipline. Et en voyant cet arc en bois noir, un sourire s'était formé sur mon visage. Un archer alors, j'allais lui en faire voir de toutes les couleurs.

Je lui avais donc expliqué le principe de l'entraînement, qu'un archer devait essayer de se débrouiller face à un adversaire habitué au combat à courte distance. Même si je savais pertinemment qu'un combat rapproché avec un arc pour seule arme serait un combat à sens unique. Enfin c'est ce que j'avais pensé, et je n'aurais jamais imaginé avoir tort.

Le brun était si agile qu'il esquivait toutes mes attaques, j'avais beau donner des coups plus puissants, plus rapides, c'était comme si il voyait parfaitement quel était le prochain mouvement que j'allais faire. Comme s'il analysait chaque détail, la position de mes mains, de mes jambes, le moindre regard, pour en déduire ce que je prévoyais. Ainsi, il arrivait à repousser d'une main mon épée, ne se souciant pas de se couper à chaque fois et profitant de l'occasion pour tirer une flèche qui atteignait toujours sa cible. Agacé par l'idée de perdre face à une nouvelle recrue, j'étais déterminé à lui faire rater la seule et unique cible qu'il restait, j'avais donc misé mon dernier coup sur ses jambes. Et à mon plus grand désarroi, il avait aisément esquivé cette tentative en sautant aussi haut qu'un elfe. Je n'en revenais pas, et cela me mettait hors de moi. J'avais donc attrapé fermement son arc, un regard noir sur le visage, bien décidé à l'empêcher d'atteindre cette cible par tous les moyens que j'avais à ma disposition. Étonnamment, c'était comme s'il m'avait forcé à combattre mes propres démons, qu'il était l'un d'eux. J'avais travaillé dur pour devenir plus fort, pour m'endurcir, et ce gamin débarquait de nulle part pour me montrer qu'il était plus fort, et qu'en plus de cela il était plus jeune. Je brûlais d'une rage indescriptible, mais malgré cela, c'était comme si rien de ce que je faisait ne pouvait le déstabiliser. Avec un sourire à peine perceptible sur les lèvres, il me fit tomber en me donnant un grand coup de pied dans le genoux. Il lâcha son arc, et alors que je pensais quand même avoir gagné, il lança de sa main gauche la flèche qu'il avait habilement tirée de son carquois. Et elle ne rata pas sa cible. Mon regard s'était figé sur lui, et j'avais réalisé que ce gamin m'avait prouvé que je ne regardais pas les choses les plus essentielles.

J'avais été tellement surpris par ce combat, dont je ressortais clairement perdant, que depuis ce jour j'avais changé du tout au tout. Pour moi la violence avait longtemps été le seul moyen de gagner un combat, et il m'avait prouvé qu'avec quelques astuce et une défense des plus agile, on pouvait gagner. Ce n'était qu'une recrue ce jour-là, et pourtant il était plus expérimenté que moi. Sans même le vouloir, il avait calmé la rage qui grondait en moi, en me mettant par la même occasion la plus grande gifle que j'avais reçue de ma vie.  Et surtout, il avait en partie fait de moi celui que j'étais aujourd'hui.

« Quel est ton nom l'ombre ? » avais-je demandé au brun alors qu'il récupérait ses flèches.

« Alec » avait-il répondu en se retournant avec un sourire en coin, replaçant son arc dans son dos.

J'avais souri et depuis ce jour nous étions devenus amis, et chaque année nous nous affrontions de la même manière, pour savoir qui était le meilleur.

Revenant finalement dans les bois Eldaryens après m'être rappelé cette longue histoire, je voyais Elena me regarder avec inquiétude. Je ne pouvais rien lui dire, et pourtant j'en mourrais d'envie. Cela nous pesait tous horriblement de devoir garder ce secret. Malheureusement, je savais qu'elle ne méritait pas qu'on lui refasse endurer la souffrance dont elle avait été privée. Mais la voir ainsi, c'était comme voir Alec se battre avec moi. Elle lui ressemblait tellement, mais elle ne se rappelait plus de quoi que ce soit à propos de lui. Nevra avait emporté tellement de souvenirs avec lui...

Après un nouveau combat, je l'avais finalement raccompagnée vers le QG, repensant encore à Alec et espérant que Nevra n'aurait pas la même fin que lui.

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PDV Elena :

J'étais rentrée au QG avec Valkyon, complètement trempée, pleine de sueur et de terre. J'étais passée dans ma chambre pour attraper une serviette et des vêtements propres puis je m'étais dirigée vers les douches communes pour prendre une bonne douche bien méritée. Je me prélassais sous l'eau chaude pendant un petit moment, profitant de cette sensation de bien-être qui s'offrait à moi. Puis je finissais par couper l'eau en sentant la faim me tirailler le ventre. Je prenais ma serviette et me séchais rapidement en sentant les bonnes odeurs de la cuisine venir jusqu'ici. J'enfilais les vêtements de rechange que j'avais pris avec moi et séchais mes cheveux rapidement. Je relevais ceux-ci en un chignon en fixant mon visage dans le miroir. C'est vrai tiens pourquoi est-ce qu'Ezarel m'avait teint les cheveux en bleus déjà ? Je ne m'en souvenais pas... Après tout c'était sûrement une blague comme une autre venant d'Ezarel... Mais je comptais bien lui demander de me rendre ma couleur de cheveux normale maintenant que cela faisait un moment que j'avais porté cette couleur.

Je sortais de la salle de bain géante, et allais poser mes affaires dans ma chambre avant de partir avec hâte vers la cantine. Je m'asseyais à notre table habituelle, entre Ezarel et Alajea fixant avec envie le plat de pâtes à la sauce crémeuse qui était placé au centre de la table. Je me servais une bonne portion, m'énervant ensuite contre Ezarel qui en avait pris le double de ce que tout le monde prenait. La table entière se mit à rire devant notre dispute qui ressemblait fortement à celle d'un vieux couple. Nous finissions par nous calmer et dégustions le repas tranquillement.

Tout le monde avait fini depuis un moment et il ne restait plus qu'Ewelein, Ezarel et Valkyon à table avec moi. Nous parlions de l'arrivée future des ambassadeurs de l'alliance qui devaient discuter avec Miiko pour faire un bilan de la situation. Ezarel fit remarquer que les Don Juan de Sindoria allaient être de retour et qu'il allait falloir nous méfier. Il semblait tellement sérieux que je ne pouvais m'empêcher de rire. C'est à ce moment précis que je sentis mon ventre se tordre d'une douleur anormale, les deux elfes me fixèrent bizarrement. Je me levais brusquement, courant vers la sortie de la cantine. Complètement paniquée je courais vers les toilettes situées dans le hall, ne prenant même pas la peine de refermer la porte alors que je vomissais tout mon repas.

En me retournant je voyais que les deux elfes m'avaient suivis jusqu'ici, clairement inquiets pour moi.

- Elena ? Est-ce que tu vas bien ? demanda Ezarel.

- Oui, j'ai juste des nausées depuis quelques temps. Mais ce n'est rien je vais bien. Répondis-je, gênée de me retrouver comme cela devant eux.

Les deux elfes devinrent aussi pâles que des cadavres. Ils tournèrent doucement la tête pour se regarder l'un l'autre, semblant parler par les yeux. Ezarel reposa ensuite son regard sur moi, ses yeux écarquillés comme s'il venait de voir passer un mort. Aucun des deux ne prononça un seul mot, et ils m'emmenèrent simplement à l'infirmerie. Mais qu'est-ce qui se passait bon sang ?

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Alors que pensez-vous de la fin de ce premier chapitre ? ;) 

Perso moi j'ai trop rigolé en écrivant ce chapitre ! XD

Le retour de la sadique Kate mwahaha !! xD