V
Infernatum spiritei calum
Noviatum falacia de rei
Absolu regnis lascui
Poalis escerum inferno
Destruite absyma
Infernatum spiritei calum
Noviatum falacia de rei
Absolu regnis lascui
Poalis escerum inferno
Destruite absyma …
- Mademoiselle ! Mademoiselle ! réveillez-vous !
Je sursaute de mon lit. Qu'est-ce qui se passe ? Je vois ensuite en face de moi, l'une des femmes de chambre. C'était quoi cette langue ? Un rituel ? Je me replonge dans mes draps tout en réfléchissant. Je me lève de nouveau et la femme de chambre est toujours là. Je n'arrive pas à me concentrer lorsqu'il y a quelqu'un en face de moi, qui ne cesse de me dévisager.
- Je crois que votre travail était de me réveiller. Mission accomplie. Le reste je m'en occupe.
Je me relève du lit et j'ouvre la porte pour qu'elle puisse sortir de ma chambre.
- Mais votre altesse votre lit …
- Livia ? La coupe une autre voix, qui vient d'entrer.
C'est une grande brune au regard aussi bleu que la nuit qui est devant nous. Ondina, la seule femme que je considère comme ma mère. A vrai dire, c'est la seule que connaisse. Ma maman étant morte en me donnant naissance. Elle a pris soin de moi dès mon premier souffle et ce que je suis aujourd'hui, je le lui dois. Elle s'approche de nous en me fusillant du regard.
✨flashback✨
Je suis seule dans mon lit, toute triste comme à mon habitude. Je ne sortai que rarement de ma chambre finissant par m'y faire à cette solitude. Aujourd'hui, mon papa avait décidé d'inviter quelques autres petites filles de la noblesse pour me faire sourire. Tout se déroulait très bien jusqu'à ce qu'elles commencent à me parler de leur maman et m'ont demandé où était la mienne. Je ne savais pas quoi répondre. Je me suis sentis triste et suis allée voir mon papa.
- S'il te plaît ma princesse, arrête de pleurer. Dit-il en essayant de me consoler.
- Pou…pourquoi elles ont toutes une maman et pas moi.
Il me prend dans ses bras pour me rassurer.
- Mon coeur calme toi.
- Elle m'aime pas c'est ça.
Il essaya de me raisonner mais je ne lui ai pas laissé prononcer un mot et j'ai dis:
- C'est ta faute
- Mon coeur s'il te plaît calme toi
- Non c'est ta faute si ma maman est partie dis-je en pleurant puis je me suis enfuie.
Arrivée dans ma chambre je saute sous mes draps pour m'y réfugier lorsque Ondina est entrée dans ma chambre et m'a prise dans ses bras.
- Ma petite chérie, pourquoi pleures-tu ? Tu ne devrais être en train de jouer avec tes amies ?
- N…non …euh …non toutes ont une maman et pas moi. Répondis-je.
- Ma chérie je vais te donner quelque chose qui appartenait à ta maman mais tu dois me promettre de ne le donner à personne d'accord.
- Une chose à maman pour moi, c'est quoi c'est quoi.
J'étais tellement heureuse d'avoir quelque chose de ma maman qui pouvait me faire penser à elle. Elle sortit une boîte de sa robe et me demanda de l'ouvrir, je vis un magnifique pendentif qui était incrusté d'une pierre qui pouvait paraître simple et insignifiant. Pourtant, en observant la pierre, je voyais beaucoup plus que cela. Je prends mon nouveau trésor et je l'essaie devant un miroir. Il est si joli que je n'ai d'yeux que pour lui. Ondina me sort soudainement de ma contemplation.
- Ma princesse chérie, promets moi que papa ne saura rien ce sera notre secret.
- Promis, lui assuré-je en lui donnant une bise, toute heureuse.
✨flashback end✨
- Qu'est-ce qui se passe ici ? Nous demanda Ondina.
- Rien Ondina, j'allais justement sortir. je venais juste réveiller sa majesté.
Et elle s'en va en me laissant seule avec Ondina.
- Tu pourrais m'expliquer pourquoi tu te disputes encore avec elle Ophélia ?
- Non, je ne me disputes pas avec elle je voulais juste qu'elle sorte pour que je puisse me changer.
- D'accord alors fait vite, dit-elle en me faisant une bise.
Quand elle est sortie, je vais sous mon oreiller prendre le pendentif qui est en dessous. Je le porte toujours sur moi, enfin pas vraiment. Lorsque je ne le fais pas, cela ne m'empêche pas de l'avoir sur moi. Je me suis changée pour aller à l'Académie quand mes deux gardes sont entrés dans ma chambre.
- Ah c'est vous ? Vous aurez au moins pu frapper à la porte. Bref il y a un problème ?
- C'est notre travail de veiller sur vous.
Je coupe Galius et continue en disant :
- Ne vous en faîtes pas si c'est mon père qui vous inquiète. Tant que vous faîtes comme je l'ai, mon père n'en saura rien.
Enfin rassurés, ils se décident à sortir de ma chambre. J'espère juste que mon père n'apprendra vraiment rien. Je termine de ranger mes affaires, je me téléporte à l'Académie. Je ne suis tombée sur personne cette fois. Je suis directement allée retrouver mes nouvelles amies.
Nous avons perdu un peu de temps en rejoignant les garçons et discuter avec eux. C'est une première pour moi, je n'aurais jamais cru que je pourrais être proche de quelqu'un du sexe opposé à part mon père. Je n'ai jamais eu d'amis garçons donc il faut me comprendre. En plus, ils sont si gentils qu'il est facile de s'intégrer.
- Comment allez-vous les jeunes ? bon aujourd'hui nous ferons un cours un peu particulier. Pour certain d'entre vous c'est inutile mais il est très important vous allez essayer de dégager des émotions pour vos camarades. Intervient la prof en entrant dans la salle.
Et Léa l'interrompit en disant:
- Vous pouvez mieux vous expliquer je ne comprends pas cet exercice.
- Ce que je veux dire ma très chère, c'est que vous allez choisir une personne ou un groupe de personne pour essayer de dégager des émotions ou des sentiments.
Claire lève sa main et demande.
- Qu'est ce que tout cela a quelque chose avoir avec le fait de développer nos pouvoirs ?
- Si tu ne le savais pas pour utiliser nos pouvoirs nous devons ressentir des émotions vis à vis de la personne opposée et utiliser ces émotions pour faire ressortir nos pouvoirs. Les sentiments tels que l'amour, la peur, la colère peuvent nous permettre d'accroître nos pouvoirs d'une façon extraordinaire. Ça à l'air d'être stupide comme exercice mais faîtes moi confiance.
Elle sort de la classe pour nous permettre de mieux nous concentrer. Je me suis mise à regarder tout le monde mais je ne sais vraiment pas quoi ressentir. J'avais vraiment besoin d'inspiration lorsque soudainement Peter me décoche un sourire timide auquel je réponds. Je détourne ensuite mon visage et, j'aperçois Théo, la main sur la joue en train de m'observer. Il est carrément en train de me dévisager puis m'adresse un sourire, mais pourquoi il me souriait. Il me regarde avec une telle intensité que j'en avais presque peur et son sourire, j'en suis certaine je l'ai déjà vu quelque part.
- Je comprends qu'il est beau mais de là à le dévisager de cette façon, tout le monde va le remarquer
- Non Claire, ce n'est pas ce que tu crois.
- Allez ne te justifie pas. C'est tout à fait normal que tu craques pour lui mais Léa est tellement folle de lui que …
- Ne t'en fait pas, il ne m'intéresse pas ce n'est pas mon genre et il a déjà quelqu'un.
Après 30 minutes, j'avais enfin trouvé quoi dire et de qui j'allais parler et j'avais enfin terminé. Madame Élisa rentre enfin en classe et elle demande aux élèves de commencer. Claire commence en nous parlant de l'amour qu'elle éprouvait pour ses amis et c'était émouvant. Et les autres passèrent lorsque ce fut au tour de Léa, elle dit
- Bon je vais vous parler de quelqu'un que je porte dans mon coeur et que j'aime vraiment beaucoup. L'amour que je lui porte me donne la force de tout affronter.
Elle avait terminé, je n'arrivais pas à croire qu'elle avait parlé de lui. Bon, ce n'est pas parce que je l'aime pas qu'elle ne devait pas aussi l'aimer. Ce qui me surprend c'est qu'elle complètement folle de lui. Et ce fut enfin à mon tour.
- Je sais que je suis nouvelle et que je ne connais pas encore tout le monde mais je me suis fait des amis à qui je tiens beaucoup et j'ai découvert le sens de l'amitié et de la loyauté mais je ne peux pas être ami avec tout le monde ou aimer tout le monde.
Et Mike me coupe en disant:
- Et voilà qu'elle veut faire son intéressante.
Et je continue en disant.
- Je n'ai pas que des amis ici. je m'entends pas avec plusieurs personnes. Je ne les considère pas comme des ennemis parce que ce serait leur donner trop d'importance. Ils provoquent juste en moi de la pitié, de l'indifférence et de la peine.
Après avoir terminé ma lecture, j'ai senti tous les regards se tourner vers moi. Je n'y prête pas vraiment attention et la seule chose que j'ai noté était que le professeur s'était endormie. Lorsqu'elle se réveille, elle se regarde d'abord dans un miroir pour bien se recoiffer puis se lève de sa chaise.
- Ah Ophélie ! j'ai cru que ça n'allait jamais se terminer. Je ne sais pas vraiment ce que tu disais, mais ce que j'ai remarqué c'est que tout le monde n'a pas fait mon exercice, dit-elle en regardant vers le groupe de Théo. Vous pouvez m'expliquer pourquoi ? Mike ?
- Je n'en avais pas envie c'est tout.
- Bien et toi Théo ?
- Le fait que cet exercice est stupide et inutile est une raison plus que suffisante je crois.
- La stupidité c'est le fait de croire que ce qui est stupide l'est effectivement
- Quoi ?
Puis elle le coupe en disant
- J'ai aussi noté qu'on retrouve plusieurs sentiments tels que l'amour, la confiance, l'amitié, la loyauté. C'est bien. Ce que je veux vous faire comprendre c'est que les sentiments comme la haine, la vengeance, la peur tous ces sentiments négatifs peuvent influer sur vos pouvoirs. Vous ne devez jamais laisser ces émotions négatives prendre le dessus sur vous car il se pourrait que vous commettiez des actions que vous regretterez plus tard. Bon je suis épuisée, le cours est terminé.
Je discutais avec les filles quand j'ai remarqué que Georges et Peter voulaient sortir mais Rodrigo, l'un des amis de Mike leur a bloqué le passage et s'est mis à insulter Georges puis a continué son passage tranquillement. Georges n'avait rien dit, il avait juste baissé la tête.
- Eh Marion tu sais pourquoi Georges s'est laissé faire? demandé-je.
- Pour te dire vrai moi aussi je ne le comprends pas mais qu'est-ce qu'on peut y faire ?
- Allez vous n'allez pas vous inquiétez pour lui, tout le monde sait que Georges est une mauviette.
- Léa !!! S'écrie Claire.
- Quoi ?! Mais je dis la vérité.
Je n'ai pas supporté les paroles blessantes de Léa et suis allée voir Georges qui était en compagnie de Peter.
- Ça va Georges.
- Oui merci Ophélie.
-Hum j'aimerais savoir pourquoi tu laisses Rodrigo te parler de cette façon tu devrais te défendre.
Et Jonathan s'approche et répond
- Il lui parle de cette façon parce qu'ils sont frères.
- Quoi Georges ? toi et cet idiot vous êtes frères ?
- Oui Ophélie c'est comme ça.
J'ai voulu lui dire ce que je pensais de son idiot de frère mais les filles me sortent de la salle et on s'éloigne pour discuter.
- Bon sang, pourquoi vous m'avez pas laissez dire ce que je pensais ?
- Je comprends, mais tu dois comprendre que c'est entre eux, m'explique Claire.
- OK. Mais je dois aller prendre mes affaires je les ai oubliés en classe.
En allant vers la classe, je sens une main m'arrêter et me plaquer au mur. C'est Théo, il baisse sa tête pour plonger ses yeux dans les yeux et il avait les mains sur le mur, le visage tout proche du mien.
- Qu'est-ce que tu me veux encore ?
- C'est seulement que je veux comprendre ce que tu disais au prof tout à l'heure.
- Ah je vois ! tu t'es senti vexé, mais ce n'est pas forcément de toi que je parlais.
- Moi je suis certain que oui mais il y a autre chose.
- Quoi alors?
- Le fait par exemple que tu n'arrives pas à me sortir de ton esprit.
- J-je … mais pousse toi de mon chemin.
Je l'ai repoussé, pris mon sac et suis partie rapidement, j'entendais seulement des éclats de rire. Il était en train de se moquer de moi mais quel arrogant celui là . Je ne comprends pas pourquoi il pense que je lui accorde autant d'importance il faut que je rentre rapidement chez moi.
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